dimanche 25 décembre 2011

Croître en Christ - Je veux rester près de Toi


C’est bien d’avoir accepté Jésus dans notre cœur, mais encore faut-il par la suite lui rester consacrés tous les jours de notre vie! Ne nous contentons jamais de notre situation spirituelle actuelle. Jésus, lorsqu’il est venu sur terre il y a plus de 2000 ans, n’est pas resté à tout jamais un petit bébé dans une mangeoire. S’il n’avait jamais grandi, il n’aurait pas été utile pour le royaume de Dieu. De la même façon, désirons constamment aller de l’avant, vers ce que le Seigneur a préparé pour nous. Il nous connaissait avant même que nous n’apparaissions sur cette terre, son plan pour nous est parfait. Peut-être certains d’entre nous se demandent en ce moment de quelle façon ils peuvent être utiles pour le royaume des cieux? Faisons lui donc confiance, gardons nos yeux fixés sur Lui, et Il sera là, afin que la Gloire de Dieu soit témoigné à un plus grand nombre à travers nous. Il nous utilisera à son heure à Lui, lorsqu’Il jugera que nous sommes prêts pour Son œuvre. En Christ, restons fidèles, restons libre de toutes entraves du péché, ne nous lassons jamais de prier et d’aller vers Jésus afin que notre foi puisse aller toujours grandissant.

Prions.

Merci Seigneur Jésus-Christ d’être la voie, la vérité et la vie. Tu as tracé à Sion un sentier qui n’est pas trop difficile à suivre, pourvu que je trouve assez de soumission pour vivre ta sainte volonté. Seigneur Jésus-Christ, je te demande ton aide pour trouver ta volonté et la poursuivre. Je veux être en ta présence, et toujours rester près de toi, marchant d’un pas affermi sur ce chemin qui conduit à la vie.

Saisis-moi Seigneur Jésus-Christ, réponds-moi, ouvre devant moi ton trésor de bienfait, que je puise le courage et la force de continuer sur ce chemin, que j’apprenne à m’oublier pour venir en aide à mon prochain, qui a faim et soif de ta Parole. Oui merci Seigneur Jésus-Christ, que ta Parole devienne un délice pour mon palais, car cette puissante parole est plus tranchante qu’un glaive. Rien ne peut lui résister, mais elle sauve ceux qui la mettent en pratique et qui lui obéissent parfaitement. 
Avec ton aide, c’est bien ce que je vais continuer de faire, Seigneur Jésus-Christ, car je veux être délivré, je veux être libéré dans tout mon être afin de chanter ta louange et de proclamer ta gloire à un plus grand nombre. Je vais rendre témoignage de ton autorité et de ta puissance devant le Saint-Esprit, qui est témoin de ta mort et de ta résurrection, mais aussi que tu vis présentement en présence du Dieu Vivant pour aujourd’hui et à jamais.  Amen.

mercredi 14 décembre 2011

Le sermon sur la montagne : Le sel de la terre et la lumière du monde


Matthieu 5 : 13 Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.

Le chrétien se doit de vivre sa vie en Christ avec zèle. Il doit être solidement attaché à la doctrine de Jésus, sans cela, sa relation avec son Sauveur devient fade et sans saveur pour lui-même, de sorte que la gloire de Dieu ne peut rayonner à travers lui, pour les autres. Il perd alors toute utilité pour le royaume des cieux. Attention de ne pas perdre notre témoignage, en nous détournant de la vérité biblique pour nous attacher plutôt aux choses terrestres.

Esaïe 52 :7 nous dit : Qu‘ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix!

Mais le chrétien qui a perdu son témoignage, quelle paix peut-il publier? Et quelles bonnes nouvelles peut-il apporter?

Genèse 1 : 3-5 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit.

Ne nous y trompons pas, la différence d'avec le monde doit être nette et marquante. La lumière de Christ et les ténèbres de l’ennemi ne peuvent pas cohabiter dans une même personne. Car, un chrétien a été spirituellement sorti du monde, lors de sa nouvelle naissance avec Christ ressuscité. Ses préoccupations ne sont donc plus d'ici-bas, mais comme son maître Jésus, il se préoccupe d’abord des choses d'en haut, de sorte que sa foi ne consiste pas en paroles seulement, mais en toutes sortes d’actions de grâces et d’œuvres bonnes qui lui sont données de faire par Dieu, pour la gloire de Dieu.

C’est ainsi que notre lumière luit devant les hommes, car Christ, qui est la lumière du monde, vit en nous, et son Esprit demeure aussi en nous, de sorte que nous n’accomplissons plus les désirs de notre chair, qui sont contraires à la gloire de Dieu, mais plutôt ceux de l’Esprit, qui nous permettent de donner la gloire à Dieu seul.


Colossien 3 : 17 : Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père.

mercredi 7 décembre 2011

Le sermon sur la montagne : Les béatitudes


                                          
Matthieu 5 : 3  Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux!

Heureux sont ceux qui reconnaissent leur condition de pécheurs, car il est écrit dans Matthieu 9 : 12-13 que « ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. » Et Christ d’ajouter : « Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.» Christ ne prend pas plaisir en ceux qui sont orgueilleux et qui se voient bien portants. Nous lisons dans Psaumes 138 : 6 que Dieu voit les humbles, et qu’il reconnaît de loin les orgueilleux. Jacques 4 : 10 nous dit : Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.

Matthieu 5 : 4  Heureux les affligés, car ils seront consolés!

Cette affirmation est la suite logique de Matthieu 5 : 3. Psaumes 51 : 17  nous affirme : « les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit. » Jacques 4 : 9 nous exhorte à sentir notre misère et à être dans le deuil et dans les larmes. Une fois que nous avons reconnu nos péchés, pleurons notre état, dans une repentance profonde et honnête. Reconnaissons ensuite notre dépendance totale envers notre Créateur, et à partir de ce moment là, notre vie sera une recherche constante de la présence du Saint-Esprit de Dieu, car, c’est lui notre consolateur!  
Heureux sommes-nous donc, nous qui reconnaissons notre état de faiblesse, car, lorsque nous restons dans cet état d’humilité, la miséricorde de Dieu envers nous se manifeste grandement, et il ne nous abandonnera jamais!

Matthieu 5 : 5  Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre!

1 Pierre 3 : 4; alors qu’ii s’adresse aux épouses, Pierre affirme que la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible est d’un grand prix devant Dieu. Comprenons bien que Dieu demande à tous cette même douceur, car nous devons tous vivre à l’image de Jésus, qui, dans Matthieu 11 : 29, se déclare lui-même doux et humble de cœur. L’apôtre Paul nous exhorte dans plusieurs de ses lettres à vivre dans l’humilité, la patience et la douceur, comme doivent vivre les élus de Dieu. Par exemple, lorsqu’un élu de Dieu est attaqué, il ne cherche pas à se faire justice lui-même, mais il trouve refuge en Dieu, car il n’a pas de haine en lui. Il n’attise pas les querelles, mais au contraire, il fait tout en son pouvoir pour les éviter.
 La terre promise qu’hériteront les débonnaires est le monde à venir, même si les bénédictions divines accompagnent le croyant lors de son pèlerinage sur la terre.

Matthieu 5 : 6  Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!

Matthieu 4 : 4 nous dit que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. La Bible met l’accent sur cette faim que doit avoir le chrétien. Non pas la faim comme le monde la connaît, mais la faim des choses de Dieu qui d’abord, nous fait rechercher le pardon de nos péchés, par la justice du Christ qui est mort sur la croix du Calvaire afin de nous réconcilier avec le Père. Évidemment, cette soif de justice se trouvera dans toute la conduite du croyant, qui fera pour les autres ce qu’il voudrait qu’il lui soit fait. Il ne fera pas subir l’injustice à qui que ce soit, mais au contraire, comme Christ l’a accueilli et pardonné, il en fera de même pour son prochain.

Matthieu 5 : 7  Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde!

Dans le notre Père, Jésus nous enseigne à prier de cette façon : Pardonne-nous nos offenses,  comme nous aussi pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Pardonnons à ceux qui nous font du mal, et Dieu nous accordera sa miséricorde. De plus, ne vivons pas que pour nous mêmes, mais pensons plutôt à ceux qui sont dans la détresse, tant physique que spirituelle. Ne faisons abstraction d’aucun cas. N’est-il pas écrit dans Romains 12 : 20-21 : Si ton ennemi a faim,  donne-lui à manger; s’il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras  sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.

Matthieu 5 : 8  Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu!

Psaumes 51 : 11-14 « Détourne ton regard de mes péchés, efface toutes mes iniquités. O Dieu! crée en moi un cœur pur, renouvelle  en moi un esprit bien disposé. Ne me rejette pas loin de ta face, ne me retire pas ton esprit saint. Rends-moi la joie de ton salut, et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne! » Il est clair que Dieu ne prend pas plaisir à habiter dans un cœur rempli d’impureté et d’immoralité. Le gouffre qui sépare l’homme de son créateur étant énorme lorsque Christ n’habite pas pleinement en lui, nous pouvons à peine imaginer la distance qui sépare le pécheur non repentant de Dieu!  Ceux qui ont le cœur pur sont ceux qui sont passés par les étapes précédentes des béatitudes.  Ils ont reconnus leur état de pécheurs, ils se sont approchés de Dieu avec humilité, ils se sont repentis, et Dieu a manifesté sa miséricorde envers eux, car ils ont été lavés de tous leurs péchés par le précieux sang de l’Agneau. Jésus dit dans Matthieu 15 : 19 que c’est du cœur de l’homme que vient le mal qui le souille. Mais si le cœur de l’homme reste dans la pureté du Christ, par la foi, cela n’engendra-t-il pas chez lui la possibilité de voir Dieu non pas avec les yeux du corps, mais de l’esprit? Très certainement! Car Jésus a aussi dit : Celui qui me voit voit aussi celui qui m’a envoyé!

Matthieu 5 : 9  Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!

Ne jamais répondre au mal par le mal. Jésus nous expliquera cet énoncé un peu plus tard lors de son sermon sur la montagne, en Matthieu 5 : 44-45, alors qu’il dit ce qui suit : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux. Romains 3 : 16 nous enseigne que ceux qui ne marchent pas avec Dieu sèment la destruction et le malheur sur leur route, car, ils ne connaissent pas le chemin de la paix, puisqu’ils ne craignent pas Dieu. Comprenons bien que nous ne pouvons pas semer la paix autour de nous si nous n’avons pas nous-mêmes reçu la paix qui vient du Christ dans notre propre cœur. Cette paix du Seigneur nous vient du consolateur, le Saint-Esprit promis par Jésus-Christ à tous ceux qui l’aimeront et qui garderont sa parole en eux.

Matthieu 5 : 10-11  Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi.

Attention! Les souffrances et les persécutions ne nous font pas mériter à proprement parler notre salut! Mais c’est notre foi en Christ qui grandit dans les épreuves et les persécutions qui nous donnera accès à toutes les bénédictions de Dieu. C’est pourquoi l’apôtre Paul nous dira dans 2 Corinthiens 1 : 7 que si nous avons part aux souffrances, nous aurons aussi part à la consolation. 1 Pierre 4 : 13 nous explique ce qu’est cette consolation en disant : Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. Il avait bien comprit ce que Jésus voulait dire lorsqu’il s’exclama au verset 12 de Matthieu 5 : Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous!  

Ah! Puissions-nous être capables un jour d’exhorter les autres comme l’apôtre Paul le fit dans sa lettre aux Philippiens, alors qu’il leur dit à plusieurs reprises : Réjouissez-vous dans le Seigneur, réjouissez-vous! En effet, au moment où il leur écrivait cette lettre, il était enchaîné à cause de Christ! Mais il considérait ce qui était terrestre comme une perte, comme de la boue! Il n’avait qu’un seul objectif : le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ! N’est-ce pas merveilleux de savoir que notre Père qui est dans les cieux nous récompensera au delà de toute mesure si nous restons ferme dans la foi en Christ jusqu’au bout?!

Gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

vendredi 2 décembre 2011

Jésus-Christ est la lumière du monde


Psaumes 119 : 105 : Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier.

Lumière Céleste, créée par Dieu seul, habitée par Dieu notre Créateur et notre Sauveur Jésus-Christ. Nous reconnaissons en ce jour tes merveilles grandioses, l’œuvre de tes doigts, tu n’es point homme comme nous pour ne pas connaître l’avenir et ne pas voir ce qui est en l’homme. Merci Dieu notre Père, de nous demander de te rendre l’adoration en esprit et en vérité. Seigneur notre Dieu, tu fis le soleil qui éclaire et réchauffe le jour, tu fis la lune pour qu’elle dissipe les ténèbres. Merci de ce merveilleux univers! Comme tu es grand et puissant, ô Dieu, et que tes œuvres sont bonnes et merveilleuses! Nous te bénissons, nous t’adorons en esprit et en vérité.

Je te connais esprit et toute vérité vient de toi seul, ô Dieu suprême, forteresse vivante. En ce jour, je m’abrite sous tes grandes ailes, à l’ombre de toutes flammes qui consument le chaume, ce néant qui disparaît de devant ta face merveilleuse. Puissance Éternelle, qui connaît et régit tous les temps en un seul jour, merci Dieu, merci Jésus de nous avoir laissé le Saint-Esprit, qui nous conduit dans toute la vérité. Il est notre garant des biens reçus par Jésus-Christ, il nous est acquit par sa mort sur la croix. Depuis, nous vivons pour Lui, en reconnaissant notre dépendance et je crois Seigneur Jésus-Christ, que sans toi, je serais encore perdu dans mes péchés et je ne connaîtrais pas la vraie vie, la vie de paix et de vérité, cette vie qui ne connaîtra jamais de fin si je continue de croire et de persister dans la foi et l’amour du Christ. Seigneur, que mon espérance grandisse, qu’elle me garde près de toi ici-bas et pour toujours être avec toi, Jésus-Christ, pour l’éternité.

À toi seul, en Dieu notre Père, la louange, la gloire et l’honneur sur tous les temps passés, présents et à venir, Amen.

dimanche 20 novembre 2011

Délivre-moi


Lorsque, dans tous les aspects de notre vie, nous ne nous en remettons pas entièrement à Dieu, nous permettons aux soucis de cette vie présente de nous harceler jusqu’à nous en faire perdre la raison. Ne nous surprenons pas qu’il en soit ainsi, car, tant que nous serons dans ce corps de chair, la faiblesse dominera sur nous. Mais, gloire à Dieu, il y a un espoir en Jésus-Christ! Reconnaissons notre faiblesse, allons vers Lui avec humilité, et obéissons à ce que nous lisons dans Philippiens 4 : 6; présentons notre requête à notre Dieu Suprême avec des prières et des supplications, et continuons de louer sa bonté et sa fidélité malgré nos soucis, et Il nous donnera sa paix qui libèrera notre intelligence, afin que nous puissions continuer d’avancer victorieusement en Jésus-Christ.

Prions et louons-le!

Ô Dieu vainqueur, je reconnais ta puissance et tes pouvoirs de te soumettre toutes choses, car de dieu, il en est point de vrais sinon le Dieu d’Abraham, d’Isaac et Jacob. Voilà le seul, l’Unique Dieu qui régit les pouvoirs de la race humaine.

Je tombe à genoux devant Toi, et je suis sûr(e) de ta Parole, elle est délivrance et c’est elle qui, en moi, travaille pour me libérer de tous soucis de cette vie présente. Seigneur, délivre-moi dans l’intelligence et libère mon esprit de toutes contrariétés à ta Parole. Je veux m’appuyer sur le Rocher solide qui est le Dieu suprême. Seigneur Jésus-Christ, je viens à toi avec mes faiblesses, viens moi en aide, je te supplie, change en moi ce qui n’est pas conforme à ta volonté. Répands sur moi tes miséricordes, afin que je puisse comprendre le Saint-Esprit, et que je devienne docile à toutes ses inspirations et que je reçoive la fidélité qui m’est nécessaire afin de suivre l’exemple que tu m’as laissé.

J’ai bien vu tes traces, mais Seigneur Jésus-Christ, sans ton aide, je ne puis comprendre tes appels qui m’invitent à la soumission. Je dois être soumis(e), je le sais, et je le crois, et je ne peux pas faire mon salut moi-même, car toi seul sauve parfaitement ceux qui s’approchent de toi avec un esprit d’obéissance et de vouloir marcher à ta suite.

Viens, Seigneur Jésus-Christ, viens, car je me perds sans toi! J’ai besoin de ta présence, je crois que le salut est un don de Dieu, indépendamment de mon pouvoir et de mon vouloir. Merci, Ô Dieu Puissant de sauver ceux qui s’approchent de toi par Jésus-Christ mon Seigneur et Sauveur personnel.

Jésus; sauve-moi, purifie-moi par ton sang. Seigneur Jésus-Christ, viens à mon aide, reste près de moi, que je témoigne du bien que tu m’accordes en ce jour où je m’approche de toi. Ne me rejette pas, Seigneur de gloire, maintenant que je crois en toi; bénis-moi, soutiens-moi, pitié! Jésus, pitié! Je crois Seigneur que ta mort sur la croix me dévêt de mes faiblesses et de mes impossibles. Tu me libères selon ta sainte volonté.
C’est ton amour qui nous sauve, si nous aimons nous aussi ceux qui vivent ta volonté et qui sont devenus enfants de Dieu par leur union avec le Saint-Esprit. Béni soit le saint Nom de Jésus car il est juste et digne de recevoir la gloire, l’honneur et la louange, lui qui attend et patiente afin que le plus possible de gens soient purifiés, lavés, sanctifiés par son sang. Merci Jésus, Merci. Amen.

dimanche 13 novembre 2011

Daniel 3 : Dans la fournaise ardente


Daniel 3 : 19-20 Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’il ne convenait de la chauffer. Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed-Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente.

Nous avons vu dans le précédent sujet concernant Daniel 3 que Schadrac, Méschac et Abed-Nego avaient une barre de fer à la place de la colonne vertébrale. Nous lisons dans Daniel 1 que, dès leur arrivée à Babylone, ils décidèrent, avec Daniel, de ne pas se souiller avec les mets et le vin du roi. Que devons-nous comprendre de cela? Qu’ils étaient des hommes rigides dans leurs convictions, ils étaient fermes dans leur obéissance à Dieu, et ils ne voulaient pas se souiller avec ce que le monde avait à leur offrir. C’est exactement ce que nous devons tous être lorsque nous sommes consacrés à Dieu. Ces jeunes gens, donc, leur conscience leur rappelant sans cesse cette consécration à Dieu, se voyaient placés devant un choix difficile : c’était soit la fournaise ardente, et la mort de leurs corps, soit la désobéissance à leur conscience et à Dieu, et la mort de leur âme.

Ils ont choisi la fournaise.

De moins en moins de chrétiens font ce choix aujourd’hui, car, ne se tenant pas fermes dans les vérités de Dieu, ils essaient de concilier leurs désirs de marcher avec le monde tout en se disant enfants de Dieu, nés de nouveau. Tout cela, afin de s’éviter de passer par la fournaise du rejet et/ou de la persécution. Mais, sachons bien que lorsque nous pensons comme les païens, et que nous agissons comme les païens, c’est que nous sommes des païens, peu importe que nous voulions le croire ou non. 1 Corinthiens 6 : 17 nous dit que celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. Il est aussi écrit dans Jacques 4 : 4 que l’amour pour le monde est inimitié contre Dieu. Il est clair ici qu’il est impossible de concilier l’amour pour les choses de ce monde et l’amour pour le Christ. 1 Pierre 4 : 3-4 marque la différence entre l’ancienne manière de vivre d’une personne et la conduite qu’elle doit avoir une fois qu’elle est née de nouveau.  « C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles. Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient. » Malheureusement, comme nous l’avons mentionné plus haut, plutôt que d’accepter cette vérité biblique, nous trouvons de nos jours plusieurs chrétiens qui mettent de côté leurs principes et leurs convictions bibliques afin d’éviter d’être calomniés, rejetés et persécutés par les hommes. Mais ce n’est pas la crainte des hommes qui doit nous habiter, car, à l’extrême limite, eux, ils ne peuvent que détruire le corps. C’est la crainte de Dieu seul qui doit nous habiter, Lui qui peut à la fois détruire le corps et l’âme. (Matthieu 10 : 28)  Nous ne voudrions pas attrister son esprit qui habite en nous, n’est-ce pas ?

Nous savons, donc,  qu’il existe une seule raison pour laquelle les trois jeunes Israélites cités plus haut se sont retrouvés dans cette fameuse fournaise ardente. C’est qu’ils ont pris la décision d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, coûte que coûte, et sans retourner en arrière. Dieu prend plaisir à habiter dans de tels temples! Il est écrit dans Hébreux 10 : 38 que si le juste cesse de vivre par la foi, Dieu ne prend plus plaisir en lui. Mais suis immédiatement après, au verset 39, une exhortation à ne jamais lâcher prise et à toujours persévérer, alors qu’il est écrit : Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. Nous lisons également dans Ésaïe 26 : 3 que celui qui est ferme dans ses sentiments envers Dieu reçoit la paix, parce que sa confiance repose sur le Rocher inébranlable.

Sachons bien que tant que nous marchons dans la noirceur, l’ennemi nous laisse tranquilles, car nous sommes de son côté. Mais dès que, avec l’aide du Christ, nous faisons le pas de foi de marcher vers, et dans la lumière, l’adversaire ne nous lâche plus d’une semelle. Il envoie des tentations, des épreuves et des tribulations de toutes sortes contre les enfants de Dieu, afin de les faire se détourner de la vérité divine qui, elle seule, peut les sauver. Pensons à Job et à tous les prophètes de l’Ancien Testament. Des milliers de disciples de Jésus ont été persécutés, battus et martyrisés, depuis sa venue sur terre jusqu’à nos jours. Encore aujourd’hui, de nombreux chrétiens dans certaines parties du globe font face à une terrible adversité que nous ne connaissons pas en occident. Mais tous ces disciples de Jésus ont pris la décision de marcher, coûte que coûte, dans les traces du Christ, et, par sa grâce, ils y restent! Gloire à Dieu!

Mais comment font-ils pour survivre dans la foi, jour après jour, malgré le feu terrible de l’épreuve qu’ils subissent, alors que nombreux sont ceux qui abandonnent le Seigneur dès qu’une petite embûche se présente à eux?

Daniel 3 : 23-25 Et ces trois hommes(…) tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente. Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers: N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés? Ils répondirent au roi: Certainement, ô roi! Il reprit et dit: Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n’ont point de mal; et la figure du quatrième ressemble à celle d’un fils des dieux.

Ah! Voilà comment ils font! Ils résistent et sont vainqueurs parce qu’au milieu du feu de leurs épreuves, ils s’accrochent au Seigneur, et Il est avec eux! Hébreux 13 : 5-6 (…) Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; que peut me faire un homme? Remarquons bien, au verset 25 de Daniel 3, où il est écrit que le roi vit que les trois hommes qu’il avait fait lier se promenaient sans liens au milieu du feu. C’est ainsi que les croyants résistent et restent dans la main de Dieu! L’ennemi n’a aucun pouvoir, malgré ce que les apparences peuvent parfois montrer! Il pense qu’il a le contrôle, il pense que les liens de la souffrance et de la persécution qu’il place sur les enfants de Dieu sauront les arrêter dans leur marche, mais il n’en est rien. Christ l’a vaincu une fois pour toutes sur la croix du calvaire! Gloire au Seigneur!

Restons donc en communion avec Christ de façon constante, ne retournons jamais en arrière, car nous savons que si nous renions Jésus, il nous reniera aussi devant le Père. Ne l’abandonnons jamais, et Il restera là, à nos côtés. Merci Jésus! Car dans la fournaise de l’épreuve et des tribulations, tu nous accompagnes toujours, afin qu’il ne nous soit fait aucun mal qu’il nous serait impossible de supporter! Il est écrit dans Luc 10 : 19 que Tu as donné le pouvoir à tes serviteurs de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra leur nuire! Gloire à Dieu! Il se trouve un passage merveilleux dans Ésaïe 41 : 10, où, après les avoir exhortés à placer toute leur confiance en Lui, l’Éternel Dieu parle à ses enfants dans ces termes : « Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante. »

Daniel 3 : 26-29  Ensuite Nebucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise ardente, et prenant la parole, il dit: Schadrac, Méschac et Abed-Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez! Et Schadrac, Méschac et Abed-Nego sortirent du milieu du feu. Les satrapes, les intendants, les gouverneurs, et les conseillers du roi s’assemblèrent; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n’étaient point endommagés, et que l’odeur du feu ne les avait pas atteints. Nebucadnetsar prit la parole et dit: Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l’ordre du roi et livré leurs corps plutôt que de servir et de n’adorer aucun autre dieu que leur Dieu! Voici maintenant l’ordre que je donne: tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu’il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d’immondices, parce qu’il n’y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui.

Le roi païen qui, quelques instants auparavant, narguait les jeunes Israélites en leur demandant quel dieu pourrait les délivrer de sa main, louait maintenant l’œuvre du seul Dieu véritable en reconnaissant que les jeunes Israélites avaient bien agi en livrant leurs corps pour Lui plutôt que de servir un autre dieu! Il n’y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme Lui! Persévérons en Christ! Dans Luc 21 : 19, Jésus nous dit : Par votre persévérance, vous sauverez vos âmes. Malgré nos tribulations, et peu importe l’intensité du feu de la fournaise où nous nous trouvons, ne perdons jamais de vue Celui qui nous a fait la promesse d’une vie meilleure en sa présence bienheureuse. Ne l’abandonnons pas, et il restera fidèle à accomplir toutes ses promesses de délivrance pour nous. L’ennemi envoie contre nous le feu de la fournaise ardente pour nous détruire, mais il n’a pas le dernier mot, car lorsque nous tenons ferme et restons attachés à Jésus, notre Père céleste se sert de ce feu pour nous purifier et polir notre foi, afin de nous rendre semblable à Lui. Gloire à Dieu!

Qu’il est bon, Seigneur, de savoir que tu es là, avec nous, dans la fournaise ardente de nos épreuves, parce que tu es fidèle à accomplir toutes tes promesses. Nous croyons que si nous restons fermes dans la foi, tu resteras là, avec nous. Tu béniras notre engagement pour toi, tu nous donneras la force de continuer envers et contre tous. Nous ne savons pas toujours où nous allons, mais nous te faisons confiance, car nous savons que tu ne nous ne tromperas pas. Nous nous accrochons à ta main, plus que jamais, alors que l’heure est grave sur la terre en ce moment. L’ennemi sait qu’il ne lui reste que peu de temps, aussi attaque-t-il les chrétiens de toutes parts. Non! Nous ne t’abandonnerons  pas, Jésus! Nous te supplions, donne-nous la force et le courage de résister, alors que nous gardons les yeux fixés sur toi, afin que nous puissions dire comme ton serviteur l’apôtre Paul : j’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi, désormais, la couronne de justice m’est réservée. Il lui a été possible d’achever cette course parce que tu étais là, avec lui, comme la nuit où tu lui as dit ces simples mots: Prend courage! Oh Jésus! Comme nous voulons ardemment ta présence, nous aussi, car c’est en toi seulement que nous pouvons triompher du mal. Merci Jésus, de ta bonté et de ton amour insondable. Que la gloire te soit rendue aujourd’hui et pour toujours, amen.

1 Jean 5 : 3-4 L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi.

mercredi 9 novembre 2011

Daniel 3 : Ta colonne vertébrale est-elle un chiffon ou une barre de fer?

Daniel 3 : 1-7 Le roi Nebucadnetsar fit une statue d’or, haute de soixante coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone.  Il convoqua les satrapes, les intendants, les juges(…) Un héraut cria à haute voix : Voici ce qu’on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues! Au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare(…) et de toutes sortes d’instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d’or qu’à élevé le roi Nébucadnetsar. Quiconque ne se prosternera pas et n’adorera pas sera jeté à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente.

Imaginons-nous un instant dans cette vallée de Dura à Babylone. Nul moyen d’échapper à l’ordonnance du roi, elle s’applique à tous : Vous vous prosternerez et adorerez la statue d’or que j’ai élevée. Si vous ne le faites pas, vous brûlerez dans la fournaise ardente.
Mais nous, qui nous trouvons là, sommes chrétiens. Nous croyons en Dieu, et nous connaissons parfaitement son ordonnance qui nous commande de ne point avoir d’autres dieux devant sa face et de ne pas nous faire d’idoles pour nous prosterner devant elles.  Alors, un dilemme se dresse devant nous: désobéir à un ordre de Dieu pour sauver notre peau, ou désobéir à un ordre d’un homme, et nous en remettre entièrement à Dieu pour ce qui est de la suite des événements, même si notre décision peut nous coûter la vie.
Trois jeunes Israélites ont été, à cette époque, confrontés à ce dilemme : Hanania, surnommé Schadrac, Mischaël, surnommé Méschac, et Azaria, surnommé Abed-Nego. Les trois étaient de grands amis du prophète Daniel, qui, étant dans les bonnes grâces du roi, les avait fait nommer intendants de la province de Babylone, quelque temps seulement avant que Nebucadnetsar n’élève sa statue. Ces trois jeunes, donc, se trouvaient soudainement dans une situation difficile, eux qui étaient fidèles à obéir aux commandements de Dieu. Nous avons vu précédemment qu’ils venaient d’être nommés à un poste prestigieux, ce qui, du point de vue humain, leur assurait un avenir heureux et paisible… Si nous ne tenons pas compte de la jalousie de quelques Chaldéens qui acceptaient mal que le roi nomme à ce poste des déportés Israélites! Nous devinons aisément que ces Chaldéens cherchaient toutes les occasions pour les faire tomber en disgrâce devant le roi.
Alors, que faire? Se prosterner avec tous le peuple devant la statue? Ou demeurer ferme dans la foi et rester debout?
Le courant. Il eut été facile de suivre le courant. Tout autour d’eux leur disait : laisse-toi entraîner, c’est si simple, tu n’as aucun effort à faire. Tout le monde le fait, fais-le donc! Dieu est amour, Il est pitié et miséricorde, s’Il remarque que tu t’es prosterné devant cette statue, Il te le pardonnera certainement. De plus, ta situation est inespérée, en pays de déportation! Tu es fort et en santé, tu ne manques de rien, tu es un des meilleurs amis du gouverneur de la grande province de Babylone, qui lui, vient de te faire nommer à un poste important et prestigieux! Comment pourrait-il se faire que Dieu, qui vient de te bénir à ce point, puisse te placer dans une situation ou tu risques de perdre toutes ces bénédictions après un si court laps de temps? Non, mon ami, prosterne-toi donc avec les autres. Ça vaut mieux ainsi. Tu te fondras dans la masse, et ainsi, personne ne te remarqueras. Mais si tu ne te prosternes pas… Imagine un peu! Tout le peuple alors sera prosterné et toi seul, tu seras debout, au milieu de toute l’assemblée?! Il faudrait être fou pour agir de la sorte! Tu vois la fournaise, là-bas? Il me semble sentir d’ici la chaleur qui s’en échappe! Oh non, mon ami, crois-moi, il vaut mieux qui tu laisses de côté ce vieux commandement poussiéreux de ton Dieu. Écoute! C’est un commandement ridicule! Ce commandement date du temps de Moïse! Les temps changent, les mœurs changent, il faut s’adapter! Obéi donc à l’autorité du roi, ce qu’il te demande de faire n’est pas si grave, après tout. Tu sais, tu n’es pas un mauvais garçon, tu mènes une bonne vie. Jusqu’ici, personne n’a jamais rien eu à te reprocher, pas même Dieu! Vas-y! Fais-le! C’est une toute petite offense, si offense il y a, bien entendu!
Et ainsi de suite… Quand il s’agit de tenter les croyants, l’ennemi ne manque jamais d’arguments! Mais, c’était sans compter sur la fermeté de la foi de ces jeunes Israélites!
Daniel 3 : 8-12  (…) Quelques Chaldéens s’approchèrent… Ils prirent la parole et dirent au roi Nebucadnetsar : (…) Il y a des Juifs à qui tu as remis l’intendance de la province de Babylone, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, hommes qui ne tiennent aucun compte de toi, ô roi; ils ne servent pas tes dieux, et ils n’adorent point la statue d’or que tu as élevée. 
Le roi en fût vivement irrité, mais il leur accorda une chance de racheter leur « insolence » et de se prosterner une fois pour toutes devant la statue, sans quoi, ils seraient promptement jetés dans la fournaise ardente.  Et le roi d’ajouter : quel est le dieu qui vous délivrera de ma main? Mais Schadrac, Méschac et Abed-Nego, se tenant ferme dans leurs convictions devant le roi, déclarèrent : (Daniel 3 : 17-18) Notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée. Ô, gloire à Dieu pour cette magnifique réponse! Heureux l’homme qui  règle ses actions d’après la justice, car il ne craint point, et son cœur reste ferme et confiant dans l’Éternel!
Plus tôt, nous imaginions que nous étions nous-mêmes dans cette vallée de Dura. Alors, honnêtement, comment aurions-nous réagi à la place de ces jeunes Israélites? 
Chrétiens, chrétiennes! Soyons avertis d’une chose : Dans les derniers jours où nous vivons, il est aujourd’hui plus facile que jamais de nous prosterner devant des idoles, qui ne sont pas faites que de bois et de pierre. Le courant! N’oublions jamais le courant du monde qui se dirige tout droit vers l’enfer! Il est facile de se laisser entraîner! Beaucoup plus difficile est de rester ferme dans nos convictions, qui sont basées en Christ, car l’idée de ce siècle est qu’il n’y a plus rien d’interdit, et les gens croient facilement que plus rien n’est péché ni impardonnable! Il ne reste que peu de temps à l’ennemi, et il tente le plus possible, de toutes sortes de façons, d’empêcher les chrétiens d’obéir de façon pleine et entière à la Parole de Dieu. 
Mais pose-toi la question : Es-tu certain que, dans ton cœur et ton intelligence, il n’y a rien qui prenne la place de Dieu? Es-tu certain qu’il n’y a rien en toi qui ne soit incompatible avec les commandements de Dieu? En es-tu si certain?
Lorsque tu écoutes la musique et que tu regardes les vidéos de prostituées qui se disent chanteuses, - nous n’avons nul besoin de les nommer, satan leur donne déjà suffisamment de visibilité  - elles qui sont au service de l’ennemi afin de propager son immoralité, crois-tu qu’apprécier l’art de ces prostituées soit compatible avec la pureté de Jésus qui doit habiter dans ton cœur et guider toute ta conduite?  En réalité, si tu croyais n’avoir rien à te reprocher, tu te trompes, car tu es à suivre le courant du siècle présent et tu es sur le chemin de la déchéance morale et spirituelle puisque, sans le savoir, tu te prosternes avec le reste du peuple devant des idoles faites de chair et d’os en approuvant et en ne dénonçant pas le mal que ces idoles commettent!
Lorsque tu ne penses qu’à satisfaire tous tes désirs, et que tu ne te soucies pas de prier pour les autres et de venir en aide aux affamés et aux miséreux, tu penses que Dieu est satisfait parce que tu vas à l’église tous les dimanches; crois-tu vraiment être en train d’adorer Dieu? Toi aussi, tu suis le courant du siècle présent, qui colporte l’idée que de penser à soi est plus important que le don de soi. Tu es à t’adorer et à te prosterner devant toi-même, et tu crois ainsi plaire à Dieu?
Lorsque tu te retrouves dans un bar ou une discothèque le samedi soir, que tu vas ensuite à l’église le dimanche matin et que tu excuses tes agissements en disant que Jésus lui-même allait chez des gens qui n’étaient pas recommandables, qui crois-tu berner? Penses-tu sérieusement que Jésus allait chez des gens de mauvaises réputations pour y festoyer et approuver l’immoralité? Au contraire! Il est toujours resté fidèle à sa mission, qui était d’annoncer à toutes les âmes perdues que le Royaume des cieux était venu. Sache bien que lorsque tu penses comme un païen, et que tu agis comme un païen, c’est que tu es un païen. Cesse de te berner toi-même, car le dieu que tu crois adorer et servir le dimanche matin n’est pas le seul et unique Dieu véritable, qui n’approuve pas la débauche et l’immoralité comme tu le fais! 
Ce ne sont là que trois exemples parmi tant d’autres, le but n’étant pas ici d’énumérer les différentes armes dont l’ennemi se sert pour entraîner les chrétiens vers l’enfer, mais d’exhorter le peuple de Dieu à examiner sa conduite et à marcher dans la sainteté!
Chrétiens! Nous qui prétendons être nés de nouveau, nous devons donc être entièrement consacrés à Dieu! Nous ne pouvons pas retourner dans la boue du monde dans laquelle nous pataugions avant d’en être délivrés, et penser que Dieu apprécie ce mode de vie! Examinons sérieusement et honnêtement notre propre conduite à la lumière de la Parole de Dieu : sommes-nous des chrétiens avec une colonne vertébrale de chiffon, qui ne possédons aucune maîtrise de soi, qui suivons le courant de pensée du plus grand nombre et cédons facilement à la tentation et à n’importe quelle influence du mal, nous prosternant ainsi devant une multitude d’idoles? Ou avons-nous plutôt à la place de la colonne vertébrale une barre de fer, et, par l’autorité et la fermeté que donne le Christ, notre Rocher inébranlable, nous restons debout pour Christ face à l’adversité?
Il est plus facile de se fondre dans la masse que d’aller à contre-courant, mais en tant que serviteurs du Christ, nous ne sommes pas appelés à suivre les modes que le monde nous impose. Au contraire, nous sommes appelés à résister lorsque tout en nous crie le contraire. Résister! Résister! Résister! Nous ne pouvons résister qu’en restant fidèles à obéir à la Parole de Dieu. La Bible ne nous enseigne pas que cela sera facile! Loin de là! Si nous résistons, si nous ne nous prosternons pas devant les idoles que le monde nous impose, soyons assurés que le diable nous attendra dans un détour et qu’il nous aura déjà préparé une fournaise ardente bien à nous! 2 Pierre 4 : 12 «  Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. »  Jésus nous dit dans Jean 15 : 19 que le monde – qui est au pouvoir du mauvais - nous haït, parce que nous ne sommes pas du monde, puisqu’Il nous a tirés du milieu d’eux afin de n’être plus des enfants de perdition. Et Jésus ajoutera au verset 20 que nul serviteur n’est plus grand que son maître, et que, s’ils l’ont persécuté, ils nous persécuteront également. 2 Timothée 3 : 12 nous enseigne que tous ceux qui voudront vivre pieusement seront persécutés, mais en contrepartie, Matthieu 5 : 10 nous dit : Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! Croyons-nous être plus grands que les véritables serviteurs de Dieu qui nous ont précédés et qu’il nous sera possible d’avoir part à la récompense finale tout en ne restant pas entièrement consacrés à Dieu? Certainement pas! Hébreux 11 : 35-37 nous explique que certains des géants de la foi qui nous ont précédés furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance terrestre– souvenons-nous de l’exemple de nos trois jeunes Israélites – car, ils avaient en vue la résurrection avec Dieu. D’autres encore subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison, ils furent lapidés, sciés, torturés, tués par l’épée, ils étaient dénués de tout, persécutés et maltraités, mais ces géants de la foi ne possédaient pas une colonne vertébrale de chiffon et ne renoncèrent pas à la vérité en échange de quelques instants de « bonheur » terrestre. Ils ont tenu ferme dans la foi, ils restèrent dans la droiture, car ils avaient en vue le prix de la victoire finale que Dieu leur avait réservée, et rien ni personne ne put les faire se retourner en arrière, car, si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous?
Ne nous égarons pas dans de vaines croyances. Les commandements de Dieu sont là pour rester. La doctrine du Christ est là pour rester. Elle n’a pas à être modernisée, elle ne sera jamais désuète, car elle a été mise par écrit dans la Bible pour les hommes de tous les temps. Peu importe l’époque où nous vivons, nous sommes appelés à croire et à résister, avec une force qui ne vient pas nécessairement de nous, mais de notre Dieu. Toutefois, il est de notre devoir de prendre une fois pour toutes la décision de ne jamais courber le dos devant l’ennemi, mais de lui faire face avec l’autorité que nous donne le Christ ressuscité. C’est Lui notre colonne, le soutien de toute la structure de notre frêle temple mortel. Gloire à Dieu! Car lorsque le Christ habite en nous, nous sommes plus que vainqueurs! Ne nous laissons donc pas entraîner par les choses superficielles, et gardons les yeux fixés sur ce qui importe le plus : Jésus-Christ. Le véritable enfant de Dieu est mort au péché, et le désir qui est en lui, qui a priorité sur tout autre, est de ressembler toujours plus à son Sauveur, afin que, par lui, il puisse avoir accès au prix de la victoire finale remis à tous ceux qui seront restés fidèles dans le bon combat, dans une obéissance et une sainteté pleine et entière. Le Christ revient bientôt, et il rétribuera à chacun ce qui lui revient. Amen.
Seigneur Jésus, toi qui es notre Rocher ferme et inébranlable, nous te supplions, donne-nous cette audace, cette force de résister au mal, cette capacité d’aller à contre-courant pour te servir, même lorsque tout en nous nous dit que c’est fou. Mais il faut être fou aux yeux des hommes pour servir Dieu! Nous ne voulons pas de cette soi-disant sagesse humaine, nous voulons encore moins nous soumettre à ses préceptes. Jésus, nous savons que tu ne prends pas plaisir à ceux qui ont une colonne vertébrale de chiffon, c’est à dire à ceux qui mettent la main à la charrue et qui retournent en arrière, car ce sont tes propres paroles! Aussi nous soumettons-nous entièrement à toi, afin que tu sois en nous cette colonne rigide, inébranlable, qui ne fléchit pas devant le mal, mais qui ne se courbe que dans l’adoration de notre Père céleste. Seigneur Jésus, nous te remercions, car ta force dure à jamais. Nous savons que puisque tu as soutenu le courage de tes serviteurs avant nous, tu nous soutiendras également, pourvu que nous t’obéissions et que nous te restions fidèles jusqu’à la mort. Grâce à toi, nous serons capables, à l’exemple de Schadrac, Méschac et Abed-Nego, de tenir ferme dans la foi, et, malgré la menace de la fournaise ardente qui est devant nous, nous ne plierons pas devant l’ennemi, car nous te craignons toi seul, ô notre Dieu suprême. C’est toi seul que nous voulons, c’est toi seul que nous servons, et jamais nous ne voulons te décevoir en désobéissant à ta sainte volonté. Nous avons placé en toi notre confiance pleine et entière, et nous avons la certitude que nous ne serons jamais déçus, tant que nous resterons en communion avec toi, par ton Saint-Esprit qui nous a été accordé en Jésus-Christ, par qui nous te prions et te remercions, Amen.