jeudi 30 juin 2011

De la conduite du peuple de Dieu

Cantique de Moïse – Deutéronome 32

Nous lisons ici un véritable appel à la repentance, lancé à un peuple rebelle et désobéissant.

Comme la race humaine ne change pas, Moïse, s’il était sur la terre aujourd’hui, dirait exactement la même chose, dans les mêmes mots. L’Esprit de Dieu qui le dirigeait à l’époque est le même Esprit de Dieu que nous connaissons aujourd’hui. Et il est tout autant attristé par les péchés de certains membres de l’église chrétienne moderne qu’il lui était possible de l’être au temps de Moïse. Car il n’est pas question dans ce cantique de lamentations d’un Dieu contre les péchés de ceux qui ne le connaissent pas encore, mais plutôt contre ceux de son peuple, qui avaient entendu et vu les merveilles qu’Il avait faites pour se faire connaître à eux, mais qui ont désobéi à Sa Parole de plein gré.

Au tout début du cantique, Moïse rappelle à l'homme qu'il a été conçu sans tare par un Dieu fidèle et juste. Oui, l’homme s’est corrompu, mais ce n’est pas la faute du Créateur. Nous ne pouvons le rendre responsable de nos fautes. Au verset 10, il nous parle d’un Dieu d’amour, qui surveille son peuple dans le désert. Il l'élève, il le garde, il le protège. C'est le même Dieu qui, aujourd'hui, surveille avec un œil bienveillant les faits et geste de ses enfants, dans leur traversée du désert qu'est leur passage sur cette terre. Nous voyons ensuite aux versets 13 et 14 qu’Il a donné à Israël de manger du fruits du pays qu’il leur avait promis. Il nous a donné aujourd’hui le meilleur de toutes choses, plus que tout ce que nous aurions pu espérer : la chair et le sang de Christ notre Sauveur, qui nous accorde la rédemption de nos péchés et nous donne la vie éternelle. Jésus dit dans Jean 6 : 55-56 : "Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui." Nous mangeons la chair de notre Sauveur et buvons son sang à chaque fois que nous lisons la Parole de Dieu et que nous la mettons en pratique. Car il ne nous est pas donné de nous nourrir de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Malheureusement, la bonté et la fidélité de notre Dieu est mise à rude épreuve par ceux d’entre nous qui, après avoir cru en Jésus-Christ et, ayant marché avec Lui pendant un certain temps, finissent par se rebeller contre le message divin et préfèrent suivre d'autres voies, plus faciles et plus larges. L’apôtre Paul réprimandera les Galates à ce sujet, dans Galates 3 : 3 : "Êtes-vous tellement dépourvus de sens ? Après avoir commencé par l’Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair ?" Ces gens-là en viennent à se détourner complètement de Dieu, à force de ne penser qu’à plaire à leur chair et obéir à tout ce que leur ordonne leur nature pécheresse! Il arrive ce qui est écrit dans Deutéronome 32 : 15 : " Israël est devenu gras, et il a regimbé : Tu es devenu gras, épais et replet ! Et il a abandonné Dieu son créateur, il a méprisé le rocher de son salut."

Nous lisons par la suite aux versets 16 à 18 les reproches faits au peuple, prit en flagrant délit d’avoir sacrifié à des dieux et des idoles qui n’ont rien en commun avec le seul et unique Dieu que nous connaissons. "Tu as abandonné le rocher qui t’a fait naître, et tu as oublié le Dieu qui t’a engendré."
Il n’est pas nécessaire de sacrifier à une idole en bois ou en bronze pour être en abomination devant Dieu. Par exemple ; le temps que nous devrions consacrer à l’étude de Sa parole que nous passons plutôt, soir après soir, devant la télévision, n’est-ce pas là une façon de sacrifier à une idole ?

Mais comment pouvons-nous en venir à oublier celui qui nous a donné la vie ? Et pourquoi nous détourner de notre premier amour, comme cela a été reproché à l’église d’Éphèse dans Apocalypse 2 :4 ? Pourquoi échanger toutes les merveilleuses choses célestes que nous avons connu et goûté, en retour d’un temps de jouissance éphémère sur la terre ?

Prenons garde à notre conduite, de peur que nous excitions la jalousie de Dieu ! Examinons notre manière de vivre à la lumière des Écritures, à savoir si nous sommes à adorer et servir le seul vrai Dieu, et si nous prenons appui sur le Roc inébranlable plutôt que sur les choses de ce monde !
N’est-il pas écrit plus loin, aux versets 31-33, par rapport à ceux qui désobéissent : "Car leur Rocher n’est pas comme notre Rocher, nos ennemis en sont juges. Mais leur vigne est du plant de Sodome, et du terroir de Gomorrhe. Leurs raisins sont des raisins empoisonnés, leurs grappes sont amères ; leur vin, c’est le venin des serpents, c’est le poison cruel des aspics."

N’allons jamais croire que parce que nous avons accepté Christ une fois dans notre vie, notre salut est à tout jamais assuré ; nous nous tromperions nous mêmes ! N’allons pas penser non plus qu’après avoir été sauvés, nous sommes libre de faire tout ce que nous voulons, de peur que nous ne fassions comme de nombreux chrétiens qui se sont détournés de la vérité et ont alors commencé à vivre de façon tout à fait désordonnée; allant de désobéissance en désobéissance.

Ne nous imaginons pas qu’une telle conduite restera sans conséquences. Toujours, les hommes se sont trompés au sujet du péché et ont cru que leur désobéissance à eux n’était pas si pire que cela, et que le péché du voisin est pire que le sien. Nous cherchons alors toutes sortes d’excuses pour amoindrir nos propres péchés, exactement comme nos parents Adam et Ève l’ont fait au jardin d’Éden ! "Ce n’est pas moi, c’est la femme que tu as mise auprès de moi. "C’est la faute au serpent, il m’a séduite." Et ainsi de suite...

Un véritable chrétien ne vit pas de cette manière-là ! Il va au contraire, avec l’aide de Dieu, de gain en gain dans sa vie spirituelle.

Nous avons reçu la vérité, nous avons entendu et accepté l’enseignement du Christ, nous avons vu que cela était bon ; Jean 15 :22 nous dit que nous sommes donc sans excuses pour nos péchés! Ne nous imaginons pas que nos transgressions, si nous ne nous en repentons pas, resteront sans conséquences ! Galates 6 : 7-8 nous dit : "Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle."

Genèse 4 : 7 : "Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à ta porte, et ses désirs se portent sur toi : mais toi, domine sur lui."

Mais comment domineront-nous sur le péché, si ce n’est en nous confiant en Christ, et en Christ seul ?

Il ne nous reste qu’à espérer dans la miséricorde de notre Dieu, qui ne prend pas plaisir à la perte du pécheur. La preuve ; après les nombreux reproches qu’il venait de faire à son peuple rebelle, il lancera un véritable cri du cœur, dans l’espoir de les voir abandonner leur mauvaise conduite et reconnaître Sa toute puissance, dans Deutéronome 32 : 39 : "Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, et qu’il n’y a point de dieu près de moi. Je fais vivre et je fais mourir, je blesse et je guéris, et personne ne délivre de ma main."

Approchons-nous donc de notre Créateur, et, courbé dans la poussière du sol de laquelle nous avons été tiré, repentons-nous et prions :

Seigneur Jésus-Christ, je me présente devant toi, couvert de honte. Je reconnais avoir péché et désobéi à ta parole, et ce, de plein gré. Par pitié, Seigneur, ne me puni pas à la mesure de mes fautes, car je serais perdu ! J’étais pleinement conscient qu’une seule désobéissance pouvait me coûter la vie éternelle, et pourtant, je me suis lancé à corps perdu dans la boue de la désobéissance et de la transgression de tes saints commandements. J’ai péché ! J’ai péché, et je suis aujourd’hui en plein milieu d’un désert aride, seul et sans eau. Perdu ! Je suis perdu ! Mais où aller ? Et quelle direction prendre ? Où que je regarde, je ne vois que du désespoir, je ne vois que la juste rétribution de tous mes péchés. La seule chose qu’il me reste, c’est d’espérer en ta sainte miséricorde, ô Grand Dieu. Oui, comme j’espère en Toi ! J’ai expérimenté le mal sous toutes ses formes, et rien ne m’a jamais donné le bonheur que je cherchais. J’espère en Toi, grand Dieu, j’espère que tu puisses changer mon cœur de pierre en un cœur de chair, Tu es le seul qui puisse enlever cette culpabilité qui pèse si lourd sur mes épaules. Seigneur Jésus, pardonne-moi ! Pardonne mes péchés, je t’en supplie ! Je me réfugie sous Ta Parole, Jésus, et j’espère que tu puisse encore prendre mon fardeau qui est si lourd, et me laisser le tiens, si léger à porter. Oh comme j’aimerais que tu me laisses revenir à toi, et qu’il ne me reste qu’à te suivre, entièrement libre de cette condamnation qui pèse sur moi et qui me tourmente jour et nuit. Ô Jésus, aie pitié de moi, guéris mon cœur, guéris mon âme ! Je ne suis digne de rien venant de toi, un si grand Roi, et je ne suis surtout pas digne d’être appelé ton enfant, mais cela m’est égal. Traite moi de la façon dont tu le voudras, car ce que je désire, c’est de revenir à toi, afin que je puisse de nouveau te louer et t’adorer comme il convient de le faire pour un si grand Dieu.
Merci Jésus, de me permettre d’espérer encore dans ta pitié et ton pardon, car je m’accroche à cette parole ; que Tu ne prends pas plaisir à la perte du pécheur. Oui merci Jésus, de cet espoir nouveau qui nait en moi. Merci Jésus, mon guide, mon Roi ! Merci Jésus, de soutenir mes pas, tandis que je reviens à la maison. Merci Jésus, Merci.

samedi 25 juin 2011

La prospérité du chrétien

Il est souvent enseigné de nos jours que, si nous ne savons pas administrer cinq dollars qui nous ont été confiés par Dieu, nous ne devons pas nous attendre à ce que Dieu nous confie cinq millions de dollars... Ensuite viennent les enseignements sur; comment administrer l’argent que Dieu nous prête, comment payer notre dîme, de quelle façon faire des dons à "l’œuvre de Dieu", tout cela, afin, supposément, d’être béni et de mener une vie prospère sur la terre.
Lorsque nous écoutons ces enseignements, il nous est facile de croire que, si nous payons notre dîme sans rechigner, dans un bon état d’esprit, et que si nous participons financièrement à certaines activités de notre église locale, nous atteindrons un si haut niveau devant Dieu qu’il nous confiera encore plus que ce que nous avons donné! Plusieurs pensent donc qu’en étant fidèle en cela, il leur sera, tôt ou tard, confié davantage d’argent, prenant pour preuve la parole du maître à son serviteur fidèle, dans Matthieu 25 :21 : "Tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup." Après avoir reçue ce genre d’enseignement, une personne a déjà donné de bon cœur plus de mille dollars en offrande à son église, en croyant sincèrement qu’elle allait recevoir "au centuple". Le pasteur n’avait-il pas dit avec moult exemples que, si les brebis payaient leur dîme et donnaient leur offrande, "en écoutant la voix de Dieu dans leur cœur", Dieu les combleraient de bénédiction?
Malheureusement, ce genre de croyance nous détourne de ce que sont véritablement la bénédiction et la prospérité selon Dieu, et nous courons alors vers un but qui n’est pas d’amasser des choses là-haut dans le ciel, mais plutôt de chercher à amasser des richesses qui peuvent rouiller, ou être détruites par le feu.
C’est bien d’administrer correctement ce que Dieu nous confie, mais si nous le faisons en aspirant à recevoir plus de biens matériels, plutôt que par une obéissance désintéressée à des commandements de Dieu, et s’il arrive qu’Il permette que nous recevions ce que notre cœur désire, n’avons nous pas déjà notre récompense? Où sont passés les trésors dont Jésus nous dit d’amasser dans le ciel, dans Matthieu 6 :20-21? "Amassez-vous des trésors dans le ciel, là où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur."
Ces dernières paroles sont lourdes de sens. Où est mon trésor? Où est mon cœur? C’est à moi de le découvrir, en étudiant honnêtement, à la lumière de la Parole de Dieu, ma propre conduite.

Nous examinerons donc quelques versets bibliques souvent utilisés pour appuyer les enseignements concernant la prospérité du chrétien, que nous appellerons plutôt; la prospérité méprisable du chrétien. Certains enseignent même ces choses tout en condamnant ceux qui prêchent plus ouvertement cet évangile de prospérité! Ne nous laissons pas berner, n’oublions pas que le diable est très rusé, et il tente de tromper les enfants de Dieu en utilisant les Écritures, par toutes les manières possibles et imaginables. Il l’a fait avec Jésus, dans Matthieu 4 :1-11, ne nous surprenons donc pas qu’il fasse la même chose aujourd’hui. Jésus nous a montré comment lui résister, comment refuser ses faux enseignements; uniquement par la Parole de Dieu. Depuis le jardin d’Éden, le diable déforme les paroles que Dieu prononce, et, jusqu’à la fin, c’est ce qu’il fera. Il a toujours trouvé une oreille favorable auprès d’âmes faibles et serviles, plus attachées à ce que leurs yeux voient et à ce que leurs mains peuvent toucher que par l’obéissance aux ordonnances sorties de la bouche de Dieu. Considérons ces faux enseignements comme une mise à l’épreuve de notre foi, résistons au diable et à ses fausses nouvelles doctrines, et il fuira loin de nous! (Deutéronome 13 :1-3 et Jacques 4 :7)

3 Jean 2 : "Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. "

Ce verset est souvent cité comme étant la preuve que Dieu veut que nous vivions dans l’abondance, dans la richesse et dans la santé parfaite. Mais comment peut-on affirmer que Jean ne s’intéressait pas plutôt à ce que Gaïus prospère dans l’ensemble de sa vie chrétienne? Par ailleurs, qui souhaite à un frère dans la foi de vivre dans la misère et dans l’amertume? N’est-il pas normal de se souhaiter du bien les uns les autres? Sur quoi pouvons-nous nous baser pour considérer que ce souhait de l’apôtre Jean est une preuve irréfutable que Dieu veut que nous prospérions matériellement? Ne savons-nous pas que notre Maître Jésus n’avait pour partage que la souffrance et le rejet? Ésaïe 53 :3 nous le présente en ces termes: "Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas."
Est-ce que ces versets nous présentent un homme qui vit dans la richesse, dans l’abondance et dans la santé parfaite? Absolument pas! Pourtant, Jésus n’était-il pas rempli du Saint-Esprit? Les bénédictions de Dieu ne le couvraient-elles pas? Matthieu 17 :5 : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection." TOUTE l’affection du Père Céleste reposaient sur notre Sauveur Jésus-Christ! Que demander de plus?!
Nous prenons pour acquis que la Parole de Dieu est vraie et digne de confiance, donc, après la lecture de cette Parole, après avoir reconnu la façon dont Jésus lui-même a vécu, nous devons reconnaître qu’il est hors de tout doute possible que Dieu aime ses enfants sans pour autant que nous vivions dans une plénitude de biens matériels de toutes sortes, puisque notre Seigneur Jésus lui-même est passé par la privation et la souffrance.
Un serviteur peut-il être plus grand que son maître?? (Jean 15 :20)

Jean 10 :10 : "(...)moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance."

De quelle abondance parle-t-on ici? Sorti de son contexte, ce verset peut sembler insinuer que Dieu veut que nous vivions tous dans l’abondance, nous qui croyons en Lui. Pourtant, il n’est pas question du tout d’abondance matérielle, car l’ensemble de ce chapitre traite du bon berger, qui est Jésus, et des brebis qui le suivent. Dans ce verset, il est strictement question de la vie en Christ et de l’abondance de la grâce de Dieu. C’est Jésus lui-même qui a enseigné, dans Jean 4 :14, que si nous buvons de l’eau qu’il nous donne, nous n’aurons jamais soif, car l’eau qu’il nous donnera deviendra une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle! Exactement ce que veut dire Jean 10 :10 ! Jésus est le chemin, la vérité et la vie, et nous ne pouvons aller au Père que par Lui. La source d’eau qui jaillit en nous, c’est le Saint-Esprit et ses dons, que nous recevons au jour et à l’heure décidée par Dieu, à condition que nous ayons accepté et reçu Christ dans nos vies.

Proverbes 10 :22 : "C’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, et il ne la fait suivre d’aucun chagrin "

Oui. Et Il fait aussi lever son soleil sur le méchant comme sur le bon. Et il fait pleuvoir sur l’injuste comme sur le juste. Combien d’incroyants sont riches, même, très riches? Tout comme le croyant, ce qu’ils ont, ils le reçoivent de la part de Dieu. Pas à cause de la bonté de l’homme, parce que un tel est plus méritant qu’un autre, mais à cause de la bonté de Dieu. Dieu s’est fait connaître par ses ouvrages, dans sa création, dans ses bénédictions. Nous devons lui rendre la grâce qui lui revient pour cela. Mais si nous attachons nos cœurs à Sa création, ou à des pièces de Sa création plutôt qu’au Créateur lui-même, que deviendrons-nous? Romains 1 :18-32 nous donne la réponse...
Tant qu’à citer les Proverbes, pourquoi ne pas lire aussi Proverbes 30 verset 8-9 ? "Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère, ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m’est nécessaire. De peur que, dans l’abondance, je ne te renie, et ne dise : Qui est l’Éternel? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, et ne m’attaque au nom de mon Dieu."
Pourquoi Proverbes 10 :22 ne ferait-il pas allusion à des richesses spirituelles, plutôt que matérielles? Quelles sont les seules richesses qui ne sont suivies d’aucun chagrin? Lorsque nous recevons la rédemption et la rémission de nos péchés, vivons-nous par la suite une vie remplie de tristesse et de chagrin? Ou ne sommes-nous pas plutôt dans la joie de savoir que nous avons été pardonné? De quelle façon pouvons-nous avoir part à l’héritage de Christ, si ce n’est en marchant selon la volonté du Père? L’héritage du Christ se manifeste-t-il dans l’acquisition de biens périssables, ou ne se manifeste-t-il pas plutôt dans le Saint-Esprit qui nous est laissé, comme un gage de notre salut? (Éphésiens 1 :13-14) Cette question nous ramène à l’affirmation de Jésus dans Matthieu 6 :21 : "Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur." Si, sur terre, nous préférons que l’héritage du Christ dans notre vie en soit un qui soit périssable, alors nous nous contentons de peu, de bien peu...

La véritable prospérité du chrétien, c’est de recevoir le pardon de nos péchés, de vivre en communion avec Dieu par le Saint-Esprit et d’obtenir le salut éternel par Jésus-Christ. Ça ne veut pas dire que nous devons tous être pauvre et souhaiter vivre dans la souffrance afin d’accéder à la vie éternelle! Pas du tout! Mais nous ne devons pas accorder d’importance aux choses terrestres, car, ne savons-nous pas que si nous voulons sauver notre vie, nous la perdrons? C’est la présence de Dieu que nous devons rechercher avant toute autre chose. Les enseignements qui mettent l’emphase sur la prospérité matérielle du chrétien poussent l’auditeur à vouloir posséder le salut éternel, tout en vivant selon les désirs de sa chair, c’est à dire en cherchant principalement les choses terrestres et périssables. Mais cela est impossible, incompatible. Galates 5 :17 : "Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Romains 8 :5-8 : "Ceux en effet qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit. Et l’affection de la chair , c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu." C’est exactement ce que Jésus a enseigné dans Matthieu 6 :24 : "Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon."

Lorsque nous sommes véritablement enfants de Dieu, que nous servons le seul et unique Dieu, en tant que cohéritiers de Christ, nous devons participer avec lui à ses souffrances. C’est inévitable. Ce n’est peut-être pas un enseignement plaisant à entendre, mais c’est la vérité biblique. Romains 8 :17-18 : "Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous." 1 Pierre 1 :3-7 "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps! C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra."

Contentons-nous donc de ce que Dieu nous a déjà prêté. Soyons reconnaissant pour cela. Aidons-nous les uns les autres. Cessons d’être égoïste et de ne penser qu’à notre petit bien-être personnel. Vivons pour aider notre prochain, car il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Il ne s’agit pas de se mettre à la rue pour aider notre prochain, et de tomber nous-mêmes dans la misère, comme la Bible dit, dans 2 Corinthiens 8 :13-15 "Car il s’agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d’égalité: dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins, afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu’il y ait égalité, selon qu’il est écrit: Celui qui avait ramassé beaucoup n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n’en manquait pas."

1 Timothée 6 :6-10 : "C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.

Les trésors que nous devons amasser dans les cieux ne s’amassent que par l’obéissance à la volonté de Dieu, qui nous donnera d’accomplir toutes sortes d’œuvres bonnes, comme il est écrit dans 1 Timothée 6 :18-19 : "Recommande-leur de faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité, et de s’amasser ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable." Tout ceci est en accord avec l’enseignement de Jésus dans Luc 12 :33 : "Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point." Encore une fois, Jésus ne veut pas dire de nous mettre nous-mêmes à la rue pour aider les autres. Mais il est impératif que nous ne nous attachions pas à ce qui est terrestre et périssable. Philippiens 3 :8 nous dit : "Et même, je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ."

Il est là, notre trésor. Elle est là, notre prospérité. Lorsque nous marchons de gain en gain dans notre marche spirituelle avec Christ, à ce moment-là, nous pourrons réellement dire que nous avons été prospère sur la terre.

Prions

Seigneur Jésus-Christ, nous reconnaissons ta grandeur et la justesse de ta parole. Nous savons que nous ne devons rien y ajouter, ni rien lui enlever. Ta parole est la vérité et la vie. Nous croyons que c’est par la puissance de l’Esprit de Dieu qu’elle nous est encore disponible aujourd’hui, encore remplie de toutes ses richesses, non pas comme les hommes la connaissent, mais comme tu la connais et tu la désires pour nous. Toute la richesse du Père nous a été rendue accessible par ta mort et ta résurrection, et c’est en elle que se trouve notre espérance. Nous espérons dans ta gloire, nous soupirons après ta présence. Nous ne voulons pas vivre que pour nous plaire, mais pour te plaire. Et comment te plaire, si nous ne vivons que pour nous-mêmes? Rends-nous capable, Seigneur Jésus, de vivre pleinement dans ta présence, que ton Esprit repose en nous, de sorte qu’il nous sera possible d’accomplir ce qui plaît à Dieu. Nous avons tellement besoin de toi! Grand Dieu, comme il est écrit dans les Écritures, c’est Toi qui produit le vouloir, et le faire. Détournes nos regards de ce qui est périssable et méprisable, car notre corps mortel lui-même est destiné à la poussière! Comment pourrions nous mettre notre confiance dans de telles choses? Nous te supplions, Père Éternel, de nous garder dans ta main puissante, que nous soyons capable de ne garder les yeux fixés que sur le but ultime, qui est la vie éternelle promise à ceux qui auront gardé une foi ferme malgré les épreuves et les tribulations. Nous ne te demandons pas de faire venir sur nous les épreuves, mais nous te supplions de nous garder sous ta protection, si elles viennent contre nous. Nous ne sommes pas plus grand que notre Seigneur Jésus, et nous savons que nous devrons aller contre les choses du monde si nous voulons demeurer enfants de Dieu. Nous te prions de nous donner la force de résister au mal sous toutes ses formes, d’éclairer notre intelligence par ton Esprit! Nous sommes tellement ignorants, nous avons besoin de ta sagesse, nous la désirons plus que tout au monde! Gloire te soit rendue, Jésus-Christ notre Sauveur, car, à cause de ton sacrifice expiatoire, nous sommes rendu capable, par ton sang versé sur la croix, de nous dresser contre la mort et ses armées, puisque, ressuscités avec toi, il n’est pas possible que nous soyons retenus par elle dans les liens du péché. Merci Jésus, merci de ce que notre principale richesse ne se trouve pas dans les choses du monde, mais en toi! C’est toi que nous voulons, c’est toi que nous désirons. Un jour à la fois, c’est à toi que nous nous attachons, car sans toi, nous ne pouvons rien faire. Merci Jésus, merci! Gloire soit rendu à notre Dieu Très-Haut, Amen!


"Recherchons moins notre confort sur la terre, et aimons davantage les âmes. Jésus revient bientôt. Nous trouvera-t-il obéissants à ses derniers commandements?" – Hudson Taylor

vendredi 17 juin 2011

Matthieu 21:22 "Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez".

Nous savons qu'il n'est pas question de demander en prière ce que notre nature humaine désire, car nous ne recevrons pas ce que nous demandons. Jacques 4:3 "Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions". Jésus nous a montré comment nous approcher de Dieu en prière, dans Marc 14:36, alors que, à la veille d'être crucifié, il priait en disant : "Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux".

Puisque toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, pourquoi ne pas nous avancer vers Lui, rempli de confiance en son amour et sa miséricorde?

D'abord et avant tout, nous devons reconnaître que nous ne nous adressons pas à un Roi ordinaire. Il est le Créateur de toute chose, visible et invisible, et, avant que nous existions, il nous connaissait déjà. Il avait déjà un plan de salut établi pour nous. Donc, notre désir ultime, lorsque nous nous approchons de Lui par la prière, est d'être toujours un peu plus dans sa présence, car, notre plus ardent désir sur terre doit être de vivre exactement dans la volonté de Dieu, sans dévier de ça et là. Et si nous restons toujours dans Sa Présence, comment pourrions-nous tomber?
Nous sommes exhorté dans Éphésiens 6:18 à adresser à Dieu toute sortes de prières et de supplications, par l'Esprit. Romains 8:26 nous dit: "De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints". Gloire à Dieu! Comme c'est encourageant de savoir que si nous nous présentons devant Dieu avec un cœur pur, avec humilité et reconnaissance, Il nous répondra, car Il écoute la prière du juste, mais Il détourne sa face de ceux qui prennent plaisir à faire le mal.

Il s'agit donc de se présenter devant Dieu rempli de reconnaissance pour ce qu'il a déjà fait pour nous. Certaines personnes diront: "Mais qu'à t-il fait pour moi?" Jésus n'est-il pas venu mourir sur la croix pour expier nos péchés? Il n'y a que par le sang versé que le pardon de nos péchés pouvait être obtenu, et, sous l'ancienne alliance, Dieu exigeait aux Israélites un agneau parfait, sans tare. Nous connaissons tous la condition humaine depuis la chute de l'homme au jardin d'Éden. Nous sommes tous imparfait, et incapable de faire le bien par nous-mêmes. Comment donc nous aurait-il été possible d’expier nos péchés par nos propres forces?

Certains païens diront : "Je ne fais pas le mal, et pourtant, je ne crois pas en Dieu". Il est vrai que, même en étant incroyants, des humains peuvent faire de bonnes actions, et même parfois, sans le savoir, obéir à certains commandements de Dieu. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que cela est dû à leur conscience, que Dieu a placé en chacun d'entre nous. Les animaux ne possèdent pas de conscience comme nous, et, de fait, ils n’ont pas en eux la pensée de l’éternité, de la vie après la mort. Cette conscience, donc, peut nous empêcher de faire le mal, jusqu’à un certain point, mais, inévitablement, elle devra, un jour ou l’autre être sous la direction du Saint-Esprit, comme, par ailleurs, notre être tout entier. Car, malheureusement pour nous, les bonnes actions ne sauvent pas. Nous sommes justifié par la foi, et, par la foi, nous devons obéir à toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Pas à quelques unes seulement. Malheureusement, il nous est impossible de vivre dans une telle obéissance par nos propres forces. C'est pourquoi, que notre conscience nous reproche un péché ou une désobéissance, ou qu'elle ne nous reproche rien du tout, nous nous approchons de Lui tous les jours de notre vie, par la prière, afin d'obtenir l'intelligence et la force de résister au mal, qui, sous une forme ou une autre, tente de nous entraîner dans la désobéissance envers Dieu. Moïse n’a pas pu entrer en terre promise à cause d'une seule désobéissance. Nombres 20:13 "Alors l’Eternel dit à Moïse et à Aaron: Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne".
N'allons pas croire que la sévérité de Dieu n'est plus la même aujourd'hui. À partir du moment où nous avons accepté Christ dans notre cœur, notre seul désir sur terre doit être de plaire à Dieu, car, en acceptant Christ comme notre Seigneur et Sauveur personnel, nous avons reconnu par le fait même que nous ne nous appartenions plus. Jésus nous a payé au prix fort, au prix de son propre sang, afin que nous puissions avoir part à l'héritage de ceux qui auront été reconnu comme étant juste par Dieu.

Voilà pourquoi nous nous tournons encore vers notre Père en ce jour, afin de le remercier pour le sacrifice parfait de Jésus, ainsi que de son amour et de sa fidélité en toute chose. Il arrive que nous traversions des périodes difficiles dans nos vies, mais nous savons que, même lorsque nous traversons la vallée de l'ombre de la mort, puisque nous sommes attaché à Christ, rien ne peux nous arracher de sa Présence.

Ô Seigneur Jésus, comme je suis reconnaissant(e) pour ce grand sacrifice que tu as accompli sur la croix du calvaire, pour moi, pour ma délivrance de toute espèce d'esclavage du mal qui me retenait à désobéir à Ta Parole. Je me saisi de ce sacrifice, et, par l'espérance que j'ai en toi, je sais que cet esclavage du péché n'est plus mon partage, mais il fait maintenant parti du passé. Je n'ai plus peur du péché, je n'ai plus peur de faire le mal, car, ô mort, où est ta victoire? Mon sauveur Jésus-Christ lui-même a vaincu la tentation, le péché et la mort! Gloire à ton saint nom, Jésus! Gloire à ton saint Nom! Car en toi, je suis plus que vainqueur! Je ne sais peut-être pas toujours quoi demander à mon Père qui est dans les cieux, mais je trouve réconfortant de savoir que son Esprit intercède pour moi, car il connaît mes besoins mieux que moi-même. Oui, Grand Dieu, je trouve aussi du réconfort à te dire, comme Jésus te pria au jardin de Gethsémané, "Que ta volonté se fasse, Père, et non la mienne", Car je sais et je crois que tu ne permettras rien qui pourra m'arracher de ta main, ni m'éloigner de ta présence. Tu me connais mieux que quiconque, puisque tu m'as créé. Aussi, Père Éternel, je laisse mon être tout entier sous ta protection, avec la foi d'un bébé dans les bras de sa maman. Lui, si petit, il ne sait pas où elle va, ni ce qu'elle fera, mais il croit que lorsqu'il est dans ses bras, il ne peut rien lui arriver de mal. Merci Jésus, de m'avoir aimé malgré mon indignité, merci parce que tu me protèges de tout mal sans même que je ne m'en rende compte. Merci précieux Saint-Esprit, d'être cette lumière sur mon sentier, d'être cette balise qui dirige ma conscience, afin que je ne fasse plus jamais le mal, mais que je fasse ce qui est juste aux yeux de l'Éternel mon Dieu. Merci grand Dieu, parce que tu étais, tu es, et tu seras toujours le même puissant Créateur. Par une parole, tu as créé le monde, et, par une parole, tu ramène à la vie ce qui était destiné à la mort éternelle. Gloire à toi, grand Dieu! Gloire à toi! Merci Jésus, de ton amour parfait, de nous avoir envoyé le Saint-Esprit comme guide, car il est pour nous comme la colonne de nuée et de feu qui dirigeait les Israélites dans le désert. Merci Précieux Saint-Esprit, merci. Amen!

vendredi 10 juin 2011

Prière pour ceux qui sont brisés

Ô Dieu, comment te rendre gloire quand une pluie froide descend lentement sur moi? Jour et nuit, elle vient m’accabler et l’affliction me rappelle sans cesse que le tumulte de la sorcellerie de souffrance ne se repose point. Elle s’amuse à me briser et rend mes jours insupportables, elle me fait avancer dans les épines et rend le sentier que je dois suivre telle une abomination. Comment rendre gloire à mon Dieu en des jours qui ne finissent plus? Pleins de malice, ils me font courber. Ô mon Dieu, je cherche à me défendre contre les plaisirs d’une tempête qui semble pleine de fureur contre moi. Ô Puissant Dieu, il semble qu’un verdict a été rendu contre moi. Cette vie qui m’a brisé(e) tant de fois semble avoir atteint son but et quant à toi; je n’ai plus de force pour lutter contre ce monstre qui en a jamais assez de me fouetter. Et maintenant, je compte les respirations comme les dernières de ce périple qui m’a assujetti depuis mes premières années jusqu’à ce jour.

Je te demande pardon, Père Éternel, mais comment pourrais-je te rendre la gloire qui te reviens à travers ce tumulte qui ne me laisse pas de repos? Ô Dieu, tu sais comment je suis lent(e) à comprendre et j’ai la tête dure. Ô Dieu, je te supplie de me regarder, je viens implorer ta miséricorde, et ton pardon serait pour moi ma délivrance. Grand Dieu, je suis fatigué de ramper dans la poussière. Ô Dieu, aie pitié de moi, accorde-moi du repos afin que mes blessures guérissent. Tu n’as même pas à prononcer une seule parole que toutes plaies qui se trouvent en moi seraient cicatrisées et elles se perdraient dans l’oubli du temps, elles seraient rangées parmi les souvenirs. Mon Dieu, mon Seigneur, mon Dieu, si je te demande cette grâce en cette nuit, c’est pour continuer de proclamer ton Nom et le Nom de Jésus sous la mouvance du Saint-Esprit. Ô Dieu, mon Dieu, si tu le veux, tu le peux; ce n’est pas la plus minime des pensées qui t’es nécessaire pour me reconstruire, toi, Puissant Dieu Créateur de tout ce qui est visible et invisible.

Dans les mérites de Jésus qui a accepté d’être flagellé et couronné d’épines, cloué à la croix, c’est par ses meurtrissures que je suis guéri cette nuit même. Mon Dieu, partout où je passerai, je crierai à mes frères que tu as accompli en moi tout ce qui est impossible aux hommes. Merci mon Dieu d’avoir répandu sur moi une onction et d’avoir eu pitié de ce minime grain de poussière que je suis. Je suis reconnaissant(e) envers ce grand Dieu plein de pitié. Il m’a ramené à la vie, il m’a fait goûter à sa grandeur céleste, il a fait resplendir sur moi une lumière qui ne s’éteint point; ce que je voyais absolument perdu.

Dieu a trouvé et il a béni par sa présence, il a eu pitié de moi. J’ai vu la grandeur de Dieu à l’œuvre, et de l’être que je suis, je place devant toi ma supplication. Je veux te rendre l’honneur, la louange et la gloire qui te reviennent, car ta volonté a été établie parmi les hommes et ta parole bien vivante témoigne de ta grande puissance et de ton autorité. Il est grand notre Dieu, il est puissant notre Dieu. Du plus profond de mon être, je rempli ces mercis d’humilité et de loyauté car Dieu est digne de recevoir toute gloire éternelle avec Jésus-Christ notre Sauveur, en présence du Saint-Esprit. Amen.
En l’honneur de ce grand Dieu vainqueur, merci Père, Fils et Saint-Esprit, merci. Amen et Amen.
Et encore; Merci mon Dieu!        

dimanche 5 juin 2011

Quelques dérives de l'église chrétienne moderne

Matthieu 24 :11 "En effet, plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens." 

L’église est de plus en plus infestée par de faux enseignants et de faux prophètes qui accomplissent, à la face du monde, toute sorte de prodiges mensongers, comme le faisaient Jannès et Jambrès devant le pharaon, au temps de Moïse. De cette façon, le Nom de Jésus est traîné dans la boue par ceux-là mêmes qui prétendent être des représentants du Christ. Voir 2 Pierre 2 : 2

Nous allons seulement regarder ce problème de surface, car le temps nous manquerait pour énumérer tout ce qui se passe dans ce vaste mouvement qui envahit peu à peu l’église présentement. Ce que nous verrons ne sera que la pointe de l’iceberg, ce que nous entendons et voyons le plus souvent.

Attention à ceux qui parlent encore et toujours de grand réveil spirituel.

Le réveil, il commence en moi, par la repentance et une transformation totale de mon intelligence et de ma conduite tout entière. Ce qui doit m’intéresser, d’abord et avant toute chose, c’est d’être un serviteur ou une servante de Dieu, fidèle et obéissant(e) à Sa parole, aujourd’hui. Aspirer à un grand réveil ne sert à rien si les chrétiens n’appliquent pas à leur propre vie les enseignements du Christ. Le grand réveil, tel que prêché dans l’église moderne, devrait donc commencer par les chrétiens eux-mêmes, qui, malheureusement, vivent de plus en plus dans la tiédeur spirituelle et qui, de cette façon, ne sont plus les lumières du monde, comme nous devrions l’être. On n’a qu’à observer l’augmentation constante de l’adultère et du divorce chez les gens soi-disant convertis, et chez les pasteurs eux-mêmes, pour nous rendre compte de l’état de plusieurs de nos églises aujourd’hui. Nous en sommes à accepter que des pasteurs divorcent et se remarient, tout en continuant de nous enseigner. De la même manière, nous acceptons les enseignements de pasteurs homosexuels. Tout cela est en totale contradiction avec ce que le Saint-Esprit a fait mettre par écrit dans la Bible dans 1 Timothée 3 : 2, mais nous ne nous en soucions guère. Déjà, au temps de l’apôtre Paul, certains membres de l’église vivaient dans une telle impudicité que les païens eux-mêmes ne se rendaient pas coupable de tels péchés!

Pas surprenant, donc, que les incroyants, quand ils voient la vie de chrétiens semblables, ne se sentent pas interpelé à changer de vie! Réveillons-nous, avant qu’il ne soit trop tard!

Éphésiens 5 :14 : "Réveille-toi, toi qui dors, réveille-toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera".

Apocalypse 3 : 1-3 (...)"Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi".

Attention aux fausses paroles "reçues de Dieu" et autres faux enseignements.

Tout enseignement et toute prophétie doivent passer le test de la Bible.

1 Jean 4 :1 : "Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde".

Dans Actes 17, nous lisons que, lorsque Paul et Silas arrivèrent à Bérée, ils y rencontrèrent des juifs qui, chaque jour, examinaient les Écritures, pour voir si ce qu'on leur enseignait était exact. Et, plusieurs d’entre eux crurent au Seigneur.

Nous devons donc nous poser une question : Ce qui vient d’être enseigné ou prophétisé est-il conforme à la Bible? Sachons bien une chose : Le Saint-Esprit ne donnera jamais, à un vrai prophète ou un vrai enseignant, une parole qui sera en contradiction avec ce qui a été écrit dans la Bible. Mais attention! Le diable sait très bien cela aussi! Alors, il permet à ses faux prophètes et faux enseignants de mêler vérité et mensonge lors de leur enseignement, de sorte que, si nous ne sommes pas attachés aux Écritures, nous nous laisserons facilement tromper. 

Le problème avec les chrétiens d’aujourd’hui, c’est justement qu’ils ne lisent plus leur Bible. Nous ne faisons pas comme les Béréens, et nous ne comparons pas ce que nous entendons avec ce que nous lisons dans les Écritures. Il ne s’agit pas ici de vivre comme les pharisiens, qui scrutaient les Écritures pour prendre Jésus en défaut. Car, nous ne devons pas avoir une confiance aveugle en un pasteur, puisque notre confiance doit être en Dieu seul. La Bible nous enseigne d’ailleurs à ce sujet, dans Jérémie 17 :5 "Ainsi parle l’Éternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel!"

Malheureusement, beaucoup trop de chrétiens modernes ne prennent pas le temps de lire eux-mêmes leur Bible, lorsqu’ils sont à la maison. Les faux enseignements n’ont alors aucune difficulté à tromper ou égarent complètement ces chrétiens. Mais si nous lisions régulièrement notre Bible et que le Saint-Esprit éclairait notre intelligence et notre compréhension des saintes Écritures, il pourrait tirer la sonnette d’alarme dans notre conscience lorsque nous entendons un faux enseignement, de sorte que nous ne nous laisserions pas tromper.
Souvenons-nous de ceci, c'est très important: un enseignement, peu importe par qui il est donné, doit toujours être appuyé par la Bible. Par un ou plusieurs versets. Et, plus important encore; il ne doit pas venir en contradiction avec un seul autre passage de la Bible, car la Bible est un tout, elle ne se contredit jamais.

Un exemple très simple, connu de tous: les enseignements sur la prospérité financière du chrétien. Plusieurs pasteurs enseignent que, si tu viens à Dieu, tu prospéreras et ainsi de suite. Et, ils s'appuient sur certains versets pour donner cet enseignement-là. Toutefois, ils sont en flagrante contradiction avec l'enseignement de Jésus dans Matthieu 6 : 24, où il affirme qu'un homme ne peut pas servir deux maîtres à la fois; ce sera Dieu, ou Mamon, c'est à dire l'argent et les biens matériels. Donc, nous devons comprendre ici qu'il est tout à fait irréaliste de penser aller à Dieu, afin d'avoir plus de Mamon... C'est totalement absurde.

Nous voyons dans cet exemple un genre d'enseignement qui est venu en contradiction avec au moins un passage de la Bible, et, à partir de ce moment-là, nous comprenons immédiatement que nous devons être extrêmement vigilants. Toutefois, il ne s'agit pas ici de juger l'enseignant, mais de prier pour lui, afin que le Saint-Esprit lui fasse comprendre qu'il a fait une erreur. Si nous constatons qu'il n'y a pas de changement et qu'il continue toujours de mélanger vérité et mensonge dans la plupart de ses enseignements, quittons simplement cette église. Il est possible que cette personne ne soit pas appelée du tout par Dieu à devenir pasteur, mais qu'elle ait décidé cela par elle-même, ce qui est souvent le cas.

Attention aux apparitions d’anges, à l’astrologie et à l’interprétation des rêves.

Colossiens 2 :18 et 19 : "Qu’aucun homme, sous une apparence d’humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course, tandis qu’il s’abandonne à ses visions et qu’il est enflé d’un vain orgueil par ses pensées charnelles, sans s’attacher au chef, dont tout le corps, assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement que Dieu donne."

Deutéronome 18:10-11 : "Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts."

Les païens font de l’interprétation des rêves un boulot très lucratif. L’astrologie et l’interprétation des rêves sont liées ensemble, de telle sorte que, si vous leur posez la question, les astrologues vous diront de consulter votre horoscope afin de confirmer ou d’infirmer telle ou telle chose par rapport à l’interprétation de votre rêve. De nombreux chrétiens d’aujourd’hui consultent leur horoscope, ou prête foi à toute sorte de diseurs de bonne aventure, sans se rendre compte que, ce faisant, ils sont en abomination devant Dieu. Ésaïe 47:13-15 : "Tu t’es fatiguée à force de consulter: Qu’ils se lèvent donc et qu’ils te sauvent, ceux qui connaissent le ciel, qui observent les astres, qui annoncent, d’après les nouvelles lunes, ce qui doit t’arriver! Voici, ils sont comme de la paille, le feu les consume, ils ne sauveront pas leur vie des flammes: ce ne sera pas du charbon dont on se chauffe, ni un feu auprès duquel on s’assied. Tel sera le sort de ceux que tu te fatiguais à consulter. Et ceux avec qui tu as trafiqué dès ta jeunesse se disperseront chacun de son côté: Il n’y aura personne qui vienne à ton secours". Ces versets sont très clairs en ce qui concerne ces faux guides spirituels. Ils ne sont pas des feux auprès duquel nous nous assiérons. C’est-à-dire que nous ne chercherons pas de réponses ou de réconfort auprès de ces menteurs-là, car ils sont voués à la destruction, eux et leurs œuvres, s’ils ne se repentent pas du mal dans lequel ils vivent.

Je ne dis pas que Dieu ne peut pas parler par des rêves ou par des songes. Mais, comme pour les enseignements ou les prophéties, ils ne doivent jamais être en contradiction avec ce que nous pouvons lire dans la Bible.
De nombreuses personnes accordent beaucoup trop d’importance à certains de leurs rêves. Certains prétendent que des anges leur sont apparus, et témoignent de ce qu’ils ont reçu de cet ange-là. L’ange un tel m’est apparu et m’a dit ceci. L’ange une telle m’est apparue et m’a enseigné cela. C’est ainsi que plusieurs évangélistes populaires de nos jours prennent un malin plaisir à tromper le monde avec de telles inepties. Pourtant, Dieu n’a aucunement besoin d’envoyer ses anges pour nous instruire puisque c’est le travail de l’Esprit Saint. Il est écrit dans 1 Pierre 1 :12 que l’Évangile qui nous a été prêché par le Saint-Esprit descendu du ciel; les anges eux-mêmes désirent y plonger leur regard. C’est donc dire que la vérité que nous avons reçue, que nous trouvons dans la Bible, les anges ne l’ont même pas reçue eux-mêmes! Comment alors peuvent-ils nous enseigner, ou nous transmettre quoi que ce soit que nous n’ayons pas déjà? Dans Jean 14 : 26, Jésus nous dit que le c’est Saint-Esprit qui nous sera envoyé de Dieu et c’est lui qui nous enseignera toute chose et nous rappellera tout ce que Jésus nous a annoncé.

Donc, faisons extrêmement attention lorsque quelqu’un prétend qu’un ange lui est apparu pour lui enseigner telle ou telle chose de la part de Dieu, car, la plupart du temps, c’est un mensonge qui vient du diable. Nous pouvons affirmer cela puisque nous savons que le diable est le père du mensonge, comme nous pouvons le lire dans Jean 8 :44.

D’autres encore demandent à leur pasteur l’interprétation d’un rêve, ou d’une vision qu’ils ont eue. On en vient alors à des aberrations comme celle-ci: "Pasteur, en rêve, j’eus une vision d’une cabane à oiseau, avec quelques oiseaux qui voltigeaient autour. Que cela peut-il signifier?" Et le pasteur de répondre : "Dieu vous ordonne de vous reposer." Maintenant, demandons-nous ce qu’en penserait l’apôtre Jean, alors qu’il était déporté sur l’ile de Patmos. Jean, malgré l’épreuve qu’il subissait, restait dans la présence de Dieu, et Dieu lui a montré des visions qui nous ont donné le merveilleux livre de l’Apocalypse. Après toutes les révélations que Dieu lui avait faites, pensons-nous réellement que l’apôtre Jean perdrait son temps avec nous si nous lui demandions de nous expliquer notre vision de cabane à oiseaux??? Mes amis, n’accordons pas trop d’importance à nos rêves. Nous avons bien assez de vivre dans le présent, dans cet aujourd’hui qui est le jour du salut, sans perdre notre temps à nous égarer dans le monde des rêves!

Les pseudo-guérisons et autres fausses manifestations de l’esprit

Comment des chrétiens peuvent-ils oser prétendre que le Saint-Esprit se manifeste dans diverses personnes sous forme d’ivresse, de rires hystériques, de gestes désordonnés et de bruits d’animaux? Nulle part dans la Bible nous ne trouvons de telles manifestations mystiques et mensongères! Le simple fait d’affirmer que cela est dû à la présence de l’Esprit de Dieu en eux les place à la limite du blasphème contre le Saint-Esprit, péché pour lequel il n’existe aucun pardon! Toutes les manifestations mystiques citées plus haut sont des œuvres du diable, qui se déguise en ange de lumière pour tromper le plus grand nombre possible de croyants et de personnes qui auraient dû être sauvées. Certains des enseignants les plus en vue en Amérique sont ainsi tombés sous le charme de satan, et, des apparitions d'anges à la poussière d’or, en passant par les expériences mystiques à l’enseignement de la prospérité financière et la guérison du corps, ils mettent tout en place pour attirer le plus grand nombre possible de gens vers eux, et, s'ils ne se repentent pas, vers la dépravation et la damnation éternelle. Ce ne sont plus des dirigeants d’église, mais des dirigeants d’entreprise. Ils ne pensent qu’à l’argent, et ils font du commerce avec leur panoplie de faux enseignements et fausses guérisons, tout en mêlant à cela quelques versets bibliques.

Je ne dis pas qu’il ne se fait plus de guérison aujourd’hui. Jésus est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Il se fait donc encore des guérisons miraculeuses aujourd'hui. Mais Jésus ne guérissait pas les malades en faisant de cela un vulgaire spectacle, en faisant danser les foules et en les faisant se tordre de manières incontrôlables ou rire de manière hystérique. Les gens qui font tout ça en prétendant être sous l’emprise de l’Esprit de Dieu sont en abomination devant Lui et, s’ils ne se repentent pas, ils iront tout droit en enfer tout en criant Gloire au Seigneur! Matthieu 7 :21-23 : "Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité".

Lisons notre Bible. Les miracles ont toujours été accomplis dans la sobriété, comme lorsque Jésus ressuscita Lazare. Il n’en fit pas un spectacle de téléréalité, dans le but de s’attirer des richesses! Non! Il le fît afin que ses disciples et ceux autour croient en Lui et reconnaissent que le royaume des cieux s’était approché d’eux. Pensons également à Pierre, dans Actes 9, qui fût appelé au chevet de Tabitha. Il fît sortir tout le monde de la chambre dans laquelle le corps de la morte avait été placé. Il se mit à genoux, et il pria. Ensuite, il ordonna à la morte de se lever. Il n’essaya pas de faire croire à qui que ce soit que c’était lui qui avait fait le miracle. Pourtant, ce miracle fût connu de toute la ville, et beaucoup crurent au Seigneur. Remarquons que les gens crurent au Seigneur. Ils ne crurent pas en Pierre. Dans Actes 3, ce même Pierre ordonna à l’homme infirme de se lever et de marcher, dans le nom de Jésus. Lisons le discours qu’il fît dans le temple, après cette guérison. Nous comprenons qu’il n’avait pas dit ces paroles à l’homme infirme afin d’attirer les gens à lui et d’en tirer un bénéfice quelconque, comme le font les faux évangélistes guérisseurs modernes. Au contraire! Il annonça le Christ ressuscité, il parla de la foi en Jésus, il appela les gens à changer de vie et à se tourner vers Dieu, afin qu’ils puissent obtenir le pardon de leurs péchés. Car voilà ce qui importe le plus; le pardon de nos péchés.

Recherchons donc ce qui est humble, comme il nous est enseigné de le faire dans Romains 12 :16. Ne recherchons pas les miracles et autres manifestations de l’Esprit à tout prix. Ce n’est pas ce à quoi nous devons nous attacher, mais à la doctrine du Christ. Relisons le sermon de Jésus sur la montagne, dans l’Évangile de Matthieu aux chapitres 5, 6 et 7, car c’est là la véritable doctrine de Jésus qui doit s’accomplir dans nos vies. N’oublions pas que Jésus-Christ était lui-même un homme humble, qui n’avait rien, et ne faisait rien pour attirer les regards sur lui-même. Ésaïe 53 nous le présente comme étant une faible plante, un rejeton sortant d’une terre desséchée, sans beauté ni éclat, et son aspect n’avait rien pour plaire aux hommes. Pourtant, c’est lui, et lui seul qu’il faut chercher! C’est vers lui, et vers lui seul que nous devons nous tourner! C’est Lui qui s’est fait connaître à ceux qui ne le cherchaient même pas! Le prophète Zacharie l’a décrit en ces termes : "Voici, ton roi vient à toi; il est juste et victorieux, il est humble et monté sur un âne, sur un âne, le petit d’une ânesse".

Le prophète Sophonie nous exhorte à vivre comme notre roi Jésus, sinon, la chute pourrait être brutale, alors qu’il dit : "Recherchez la justice, recherchez l’humilité! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Eternel". C’est la raison pour laquelle Jésus plaça un jour un petit enfant au milieu de ses disciples et dit : "Si vous ne vous convertissez pas et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux". Comparons ces enseignements sobres et pleins de sagesse avec les rassemblements modernes de certaines églises d’aujourd’hui. Nous voyons tout de suite la différence.

Amos 5 :21-24 : "Je hais, je méprise vos fêtes, je ne puis sentir vos assemblées. Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, je n’y prends aucun plaisir; et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, je ne les regarde pas. Éloigne de moi le bruit de tes cantiques; je n’écoute pas le son de tes luths. Mais que la droiture soit comme un courant d’eau, et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit". De la même manière qu’au temps du prophète Amos, Dieu ne prend pas plaisir aux réunions des charlatans de tout acabit que nous avons aujourd’hui dans plusieurs de nos églises. Il dira par la bouche du prophète Michée : "On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; et ce que l’Éternel demande de toi; c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu".

C’est vrai que nous connaissons ce qui est bien, et ce que Dieu attend de nous. Nous ne serons donc pas fortifiés spirituellement en suivant de fausses doctrines, mais nous trouverons la force de résister au mal tous les jours de notre vie par la parole, et dans la parole de Dieu seulement. L’apôtre Paul écrira au chapitre six de la lettre aux Éphésiens que nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les autorités du monde des ténèbres et les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est-à-dire que le mal ne se trouve pas seulement dans le monde, mais aussi dans l’église, dans ce qui serait supposé être consacré à Dieu seulement. L’apôtre Paul dira donc: "Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints". Amen.

Ne nous laissons donc pas berner, restons attachés à l’enseignement de Jésus, recherchons l’humilité et la justice de Dieu.

Matthieu 7:15 "Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs".

Matthieu 24:23-25 "Si quelqu’un vous dit alors: le Christ est ici, ou: il est là, ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. Voici, je vous l’ai annoncé d’avance". 

2 Corinthiens 11 :14-15 "Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres". 

1 Timothée 4 : 1-2 "Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience". 

2 Pierre 2 :1-22 "Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point. Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement; s’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais s’il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur un monde d’impies; s’il a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, les donnant comme exemple aux impies à venir, et s’il a délivré le juste Lot, profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution, car ce juste, qui habitait au milieu d’eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles; le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement, ceux surtout qui vont après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité. Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires, tandis que les anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur. Mais eux, semblables à des brutes qui s’abandonnent à leurs penchants naturels et qui sont nées pour être prises et détruites, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils périront par leur propre corruption, recevant ainsi le salaire de leur iniquité. Ils trouvent leurs délices à se livrer au plaisir en plein jour; hommes tarés et souillés, ils se délectent dans leurs tromperies, en faisant bonne chère avec vous. Ils ont les yeux pleins d’adultère et insatiables de péché; ils amorcent les âmes mal affermies; ils ont le cœur exercé à la cupidité; ce sont des enfants de malédiction. Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris pour sa transgression: une ânesse muette, faisant entendre une voix d’homme, arrêta la démence du prophète. Ces gens-là sont des fontaines sans eau, des nuées que chasse un tourbillon: l’obscurité des ténèbres leur est réservée. Avec des discours enflés de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, par les dissolutions, ceux qui viennent à peine d’échapper aux hommes qui vivent dans l’égarement; ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier".

Que le Seigneur nous garde de tout mal et nous protège, Amen.