mercredi 28 septembre 2011

Combien de jours te reste-t-il à vivre?

Psaumes 139 : 16 : Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; et sur ton livre étaient inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux n’existât.


Combien de jours te reste-t-il à vivre, avant que tes yeux ne se ferment à tout jamais ?
Ô homme, le sais-tu vraiment ? Non. Mais ton Créateur le sais. Es-tu prêt à lui faire face  ? Si tu entends la voix de Dieu qui t’appelle aujourd’hui, ne te rebelle pas, pendant qu’il te reste encore du temps! Cesse de remettre à plus tard, car qui sais, peut-être demain sera-t-il trop tard ?  Car qui peut se vanter de connaître ce que sera demain ?

Peut-être aujourd’hui es-tu en parfaite santé, mais peux-tu dire si demain tu ne seras pas malade à en mourir ? Sois-donc reconnaissant aujourd’hui envers Dieu pour la santé qu’il te prête!

Peut-être aujourd’hui es-tu riche en bien de toutes sortes, mais ne place pas ta confiance en ces choses-là. Car demain, peut-être, le feu les détruiras toutes. Amasses toi plutôt des trésors dans les cieux, là où le feu et la rouille n’ont aucun pouvoir de destruction.

Peut-être aujourd’hui, que tu sois croyant ou non, te crois-tu libre de faire tout ce qui te plaît, car, dis-tu, tu as si peu de temps à passer sur la terre! Aussi ne te soucis-tu pas de faire le bien, d’aimer avec l’amour du Christ, de prier pour ceux qui souffrent comme si tu étais toi-même dans la misère et la souffrance. Sache que si tu ne te repends pas de ta mauvaise voie, tu auras tout ton temps pour réfléchir sur ton égoïsme crasse lorsque, dans l’enfer éternel, tu te nourriras de remords alors que tu vivras dans des souffrances inimaginables. Pendant que tu en as encore le temps, change de vie! Demande au Seigneur de changer ton cœur, demande-lui d’ouvrir tes yeux, afin que tu vois la misère des autres, et qu’enfin, tu cesses de ne penser qu’à plaire à tous tes désirs qui font la guerre à ton âme, mais que tu te consacres plutôt à plaire à Dieu et à faire le bien autour de toi.

Toi, qui te fais un devoir de combattre Dieu, pourquoi ne reconnais-tu pas les œuvres de l’Éternel là où elles sont ? Comment oses-tu croire que la création, dans toute sa complexité, n’est qu’une œuvre aléatoire, sans but précis ? Tu dis que les hommes, les animaux et les plantes ne sont que le résultat de l’évolution, mais tu dois prétendre que cela s’est fait sur des millions, voir des milliards d’années, parce que tu es forcé de reconnaître que ta théorie ne tient pas la route en constatant que rien de tout cela n’évolue depuis déjà fort longtemps ! Tu déclares être le descendant d’un singe plutôt que de reconnaître que tu existe parce que Dieu a placé son souffle de vie en toi. Tu préfères donc rester un animal plutôt que de devenir un homme, mais sache que l’apôtre Paul a déjà déclaré à ton sujet que l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folies pour lui. Reviens de ta folie ! Pour qui te prends-tu, pour penser que tu peux instruire le Seigneur ? N’es-tu pas à même de constater la méchanceté et la perfidie répandue dans le monde ? L’apôtre Paul nous déclare dans Romains 1 et dans 2 Timothée 3 que c’est là la marque d’une humanité qui a abandonnée Dieu, car elle se croyait sage, alors qu’elle était folle. Crois-tu que si tu ne reviens pas de ta folie, tu pourras Lui tenir tête même après ta mort ? Sache bien une chose; c’est que si tu ne fléchis pas les genoux devant Lui sur la Terre, tu les fléchiras certainement lorsque, devant le trône de gloire où sera assis notre Christ souverain, juge de toute chose, tu devras rendre compte de tes actions. (Romains 14 : 11)  Christ n’était d’abord pas venu pour juger, mais pour sauver ! Mais celui qui rejette et méprise les enseignements du Christ du temps de son vivant se place lui-même sous la condamnation éternelle. ( 2 Thessaloniciens 1 :8-9 )

Toi, qui déclare croire en Jésus, le Fils de Dieu, tu proclames avoir été racheté par le sang de l’agneau, mais en cachette, tu nourris ton âme de pornographie ! Et toi, qui commet l’adultère, crois-tu être dans une meilleure situation ?  Peut-être réussissez-vous à cacher vos péchés à la face des hommes, mais ne savez-vous pas que tout est à nu devant Dieu, et que rien ne lui est caché ? Et s’il redemandait votre âme au moment même où vous êtes dans la perversion ? Une fois devant le trône de gloire, qu’auriez-vous à déclarer pour votre défense ?

Toi, qui te dis chrétien, mais qui peine à lire ta Bible deux fois par semaine, comment fais-tu donc pour nourrir ton âme des choses de Dieu ? Sache que si tu ne portes pas intérêt aux choses de Dieu, et que tu ne t’en nourris pas, tu es à remplir ton intelligence de toutes les immondices que le monde au pouvoir de satan a à t’offrir. Pose-toi la question; es-tu sûr d’être en train de servir le bon dieu ?

Toi, orgueilleux ! Tu te satisfait de t’asseoir à l’église tous les dimanches, où tu entends les appels du Saint-Esprit sur l’obligation de vivre une vie sainte et juste, mais tu te confie tellement dans les bonnes œuvres que tu as accomplies que tu penses que ces appels sont seulement pour les autres. Ne sais-tu pas que Jésus dit lui-même que ce ne sont pas tous ceux qui disent Seigneur! Seigneur! et qui se vantent des œuvres qu’ils ont faites qui entreront dans le Royaume des Cieux ?

Toi, qui déclare être un bon chrétien fidèle, mais qui méprise le roseau cassé. Qui es-tu pour juger et condamner ton frère ou ta sœur, alors que Dieu lui-même déclare qu’il n’éteindra pas la mèche qui brûle encore ? Tu es prompt à voir la paille dans l’œil de ton frère, mais tu oublie l’énorme poutre qui est dans le tien. Hypocrite! dira Jésus, commences par enlever la poutre qui est dans ton œil avant de t’attarder sur la paille dans l’œil de ton frère. Ne sais-tu pas que tu seras jugé à la mesure dont tu as jugé les autres ?

Toi, qui dis être chrétien, mais qui réclame le droit de tomber, et de pécher encore, car, dis-tu, nous sommes tous pécheurs et faibles, ne sais-tu pas qu’en vivant de cette manière, tu te moque du Saint-Esprit et tu agis comme si le sacrifice du Christ avait été trop faible pour te fortifier et te faire changer de vie ? N’as-tu jamais lu dans ta Bible que si tu pèche volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour tes péchés ? ( Hébreux 10 : 26-27 ) Crois-tu que Christ reviendra mourir une deuxième fois sur la croix, juste pour toi ?  Sais-tu seulement que ta manière de vivre est le chemin le plus court pour pécher contre le Saint-Esprit, péché pour lequel il n’existe aucun pardon ?

Et toi, qui ne sais pas trop ce qui est vrai et ce qui est faux. Tout cela te laisse indifférent, mais tu aimes bien dire que ta vie t’appartiens, et que tu es libre d’en faire ce que tu veux. Certainement que tu es libre, car Dieu n’est pas un tyran; Il te laisse le choix, en toute connaissance de cause, de ta destination finale et éternelle. Réfléchit un instant. Les animaux ne pensent pas à l’éternité, mais l’homme a en lui la pensée de l’éternité. Est-ce le fruit du hasard ? Ne crois-tu pas que c’est l’Éternel qui a implanté cela dans notre conscience, afin que nous le cherchions et que nous désirions vivre en sa présence, Lui qui nous a créé pour être à son image et à sa ressemblance ? Tu es libre. Oui. Mais je t’en supplie; fais le bon choix. Car un fait demeure : Dieu a donné à son fils Jésus-Christ le pouvoir de régner et de juger sur toute l’humanité, et, que nous y croyions ou non, il est notre souverain à tous.
L’Anglais qui déclare ne pas croire à la royauté a le droit de dire qu’il n’y croit pas, mais la reine règne pourtant bel et bien sur l’Angleterre à l’heure qu’il est.

La Bible déclare : Voici, je mets devant toi aujourd’hui la vie et le bien, la mort et le mal. Lequel de ces chemins as-tu choisis ? Es-tu sûr d’avoir fait le bon choix ?

Ô homme pécheur! Tu as encore un souffle de vie en toi ? Alors, c’est que tu as encore du temps ! Reviens de ta mauvaise conduite! N’attends plus. Reconnais que tu es sur la voie de la perdition. Tu ne sais pas quand ton passage sur terre arrivera à son terme, tu ne connais pas le moment de ta fin. Repends-toi aujourd’hui, et accepte Christ dans ta vie, car peut-être cette nuit même, ton âme te sera redemandée. Laisse-donc ta mauvaise conduite derrière toi, rejette-la. Regrette amèrement tes péchés, et demande sincèrement pardon à Christ d’avoir trop longtemps méprisé son sacrifice qui pouvait te délivrer de ta honte.

Laisse ton passé derrière toi. N’es-tu pas tanné de te vautrer dans la boue ? N’es-tu pas tanné de toujours te retourner en arrière ? Le passé vers lequel tu ne cesse de te retourner ne te conduit que vers la mort. Cesse de le regarder. Ne fait pas comme la femme de Lot. À partir d’aujourd’hui, ne cesse pas d’aller de l’avant. Suis le chemin tracé par le Maître de l’Univers. Laisse toi guider par la lumière éclatante du Saint-Esprit. Ne te demande pas si tu es réellement coupable ou non. Nous étions tous coupables un jour ou l’autre devant Dieu. Mais par la grâce et la magnificence de son amour, la possibilité d’être justes nous est offerte si nous acceptons Christ dans notre vie. Nos péchés peuvent donc être lavé, et ils seront lavés par le sang de l’agneau versé sur la croix si, et seulement si, nous allons continuellement de l’avant et nous cessons de nous retourner en arrière et d’envier le passé avec tous ses péchés.

Alors toi, qui a tant souffert par le passé, viens à Jésus aujourd’hui ! Toi, qui pleure de rage et de honte, viens à Jésus aujourd’hui ! Toi, qui vis dans la peur, viens à Jésus aujourd’hui ! Toi qui est rebelle, viens à Lui aujourd’hui ! Toi, qui a si longtemps désobéi aux appels du bon Berger, viens à Lui aujourd’hui ! Toi qui est rétrograde, reviens à Jésus aujourd’hui ! Toi, qui vis présentement dans la colère et l’amertume, viens à Jésus aujourd’hui ! Toi, qui es plongé dans tes péchés jusqu’au cou, tu ne sais pas comment t’en sortir, viens à Jésus aujourd’hui ! Toi, qui crois le mensonge de satan que Dieu ne t’aime pas, ou qu’il n’existe pas, adresse-toi à Lui aujourd’hui. Tu verras qu’il te répondra ! Ne te retourne plus en arrière, car tu ne veux pas retourner d’où tu viens, tu as eu trop mal. Ta condition t’a fait trop honte. Avance, viens à Jésus, aujourd’hui ! Ouvre-lui la porte de ton cœur toute grande, tu ne le regrettera pas !

Prie avec moi :

Je viens à Jésus aujourd’hui, moi qui suis le pire d’entre tous les pécheurs. Je me prosterne devant toi, ô mon Roi, et c’est avec la honte au visage que j’ose m’adresser à toi. Aide-moi, Jésus ! Aide-moi, Jésus ! Délivre-moi de ma condition actuelle, je t’en supplie ! Si seulement je pouvais attirer ton regard sur moi, si seulement tu pouvais prêter une oreille favorable à mes appels. Oh! Jésus, prends pitié du pécheur que je suis! Seulement toi peut changer ma vie. Tu connais tout, tu vois tout, je sais et je crois Jésus que je ne peux rien te cacher. C’est pourquoi je te confesse mes péchés, Jésus, je ne te cache rien, de toute façon ça m’est impossible. Je crois que toi seul peut changer mon cœur de pierre en un cœur rempli d’amour pour ta vérité et ta justice. Brise-moi, Jésus, brise le vase imparfait de ma nature pécheresse qui m’empêche de faire le bien, et moule-moi à ta façon. Je veux m’approprier ta promesse, que tu es lent à la colère, et riche en bonté. Non parce que je mérite quoi que ce soit, mais parce que tu as tant aimé le monde que tu as donné ta vie pour lui. Je viens à toi, Père, parce que j’espère de tout mon cœur voir encore ton regard plein de pitié et de tendresse se poser sur moi, même si je ne mérite que d’être traité que comme le dernier de tes esclaves. Oui, je viens à toi, Jésus, car je veux recueillir ma part de la pluie de bénédiction que tu fais pleuvoir sur ceux qui croient en toi avec foi, afin que je puisse dire avec tous ceux qui croient : Béni soit le saint Agneau de Dieu, car j’étais nu, et il m’a habillé. J’étais malade, et il m’a guérit. J’étais aveugle, et il m’a fait voir. J’avais peur, mais par la présence de mon Sauveur, je suis réconforté. J’étais boiteux et infirme, et maintenant je marche. J’étais le pire des pécheurs, et je demeure le pire des pécheurs, mais je suis maintenant un pécheur lavé de ses péchés et pardonné ! Il a recueilli chacune de mes larmes de repentance, il les a séchés et à la place, il a mit en moi la joie de vivre dans son amour et d’être pardonné. Que sa Gloire et sa Majesté soit chanté par tous les hommes, que soit exalté la Puissance de notre Dieu, dans ce siècle et dans les siècles à venir, Amen.     

jeudi 22 septembre 2011

Dieu = Religion = Troubles dans le monde ? Dernière partie


La seule religion pure et authentique; la vie et la doctrine de Jésus.

La Bible nous a déjà enseigné ce que Dieu ne considère pas, et ce qu’il considère comme étant la seule véritable religion.

Jacques 1 : 26 nous dit ceci : Si quelqu’un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la religion de cet homme est vaine.
Nous devons comprendre ici : Si quelqu’un croit être religieux et ne sait pas maîtriser ses pensées, ses actions, et qu’il prend plaisir à dire du mal de son prochain, s’il vit avec la vengeance au coeur plutôt que de pardonner, s’il tue plutôt que de laisser vivre, alors il se trompe lui-même : sa religion ne vaut rien.
Jésus n’a t-il pas dit que c’est ce qui vient du coeur de l’homme qui le souille, et que c’est du coeur de l’homme que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les vols...? L’homme laissé à lui-même, celui qui ne se soumet plus aux commandements de Dieu et qui s’abandonne à ses mauvais penchants, celui-là deviendra capable d’accomplir le mal sous toutes ses formes et sera en abomination devant son Créateur, et ce, même s’il continue de proclamer lui appartenir! Adolf Hitler s’est déjà placé, lui et ses troupes, sous la protection de Dieu! Pourtant, il suffit de comparer ses actions à la Parole de Dieu pour affirmer hors de tout doute qu’il était un serviteur du diable. N’oublions pas que ce ne sont pas tous ceux qui se disent être enfants de Dieu qui le sont réellement. Au contraire, 1 Jean 3 : 10 nous dit que nous reconnaissons les enfants de Dieu des enfants du diable parce que l’enfant de Dieu pratique la justice, et qu’il aime son frère, ou son prochain. 1 Jean 2 : 6 nous enseigne que celui qui proclame appartenir à Dieu doit vivre comme Jésus a vécu. Nous verrons plus loin que Jésus a vécu, toute sa vie durant, avec, en lui, l’amour du Père, et que c’est une obligation pour nous de vivre avec cet amour. Du moins, si nous nous proclamons enfant de Dieu...


Jacques 1 : 27 nous dit ensuite ce que Dieu considère comme la seule véritable religion : La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.

Nous avons vu un peu plus tôt ce qui souille l’homme. Mais ce que Dieu considère comme la seule religion authentique, c’est la vie que Jésus a vécu. C’est aussi la doctrine que Jésus nous a laissé, lui qui était amour. Il nous a montré l’exemple parfait du véritable enfant de Dieu, lui qui allait de lieu en lieu, faisant le bien et guérissant les malades ( Actes 10 : 38 ). Il ne s’est jamais soucié de la couleur de la peau du malade, de sa religion ou de son passé.
Il était considéré comme inconcevable à l’époque pour un juif de se trouver en présence de samaritains. Pourtant, il a prit le temps de discuter avec une femme samaritaine de mauvaise vie, il lui a annoncé que le Royaume de Dieu était venu, et elle a crue, elle ainsi que plusieurs samaritains de sa ville.
Les lépreux, à cause de la loi de Moïse, étaient à peine considérés comme étant des êtres humains par les juifs de l’époque, et pourtant, Jésus posa un jour sa main directement sur l’un d’eux et le purifia de sa maladie.
Partout où il passait, Jésus guérissait les malades. Malades non seulement de corps, mais aussi de l’âme. Il ne faisait pas que de beaux discours, il agissait. Il prêchait aussi par l’exemple. Et quel exemple d’amour et de compassion il nous a laissé! Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font, dira-t-il, alors que nous venions de le clouer sur le bois accusateur. Nous trouvons difficilement un tel amour dans notre monde moderne. Parce que nous trouvons de plus en plus difficilement des gens qui appliquent réellement dans leur vie les exemples du Christ, et qui marchent à sa suite. Non pas en parole seulement, ou en allant à l’église une fois par semaine le dimanche matin, mais en action, sept jours sur sept, et en laissant Christ travailler en eux. S’il se trouvait plus de croyants qui vivaient véritablement comme Dieu veut nous voir vivre, de nombreux sceptiques seraient confondus. Dans Éphésiens 5 : 2, l’apôtre Paul ne nous exhorte-t-il pas à vivre dans l’amour, à l’exemple de Jésus, qui s’est livré lui-même en sacrifice par amour pour la race humaine?

Ce n’est pas sans raison que Jésus nous a enseigné que si quelqu’un nous frappe sur une joue, nous devons aussi lui tendre l’autre, sans répliquer. C’est ce qu’il a lui-même vécu, en tant qu’homme. Comment, et pourquoi cela? Cet enseignement de Jésus démontre simplement que celui qui pardonne les offenses qui lui sont faites, quelles qu’elles soient, est capable de le faire parce qu’il connaît véritablement ce que c’est qu’aimer, puisqu’il a d’abord été lui-même pardonné et aimé par Dieu. Il ne veut la perte de personne, il ne hait personne. Au contraire, par sa conduite exemplaire, il fait rayonner autour de lui l’amour du Christ  - qui habite en lui - à un plus grand nombre! Il connaît d’où il vient, il se souvient d’où il a été tiré, et il sait très bien qu’il a été pardonné par Dieu même s’il ne le méritait absolument pas. À l’inverse, Jésus dira à ce sujet dans Luc 7 : 47 que « celui à qui on pardonne peu aime peu ». Nous comprenons par là que celui qui n’a pas encore accepté réellement Christ dans sa vie, et s’il n’est pas né de nouveau, il n’a pas encore été pardonné de ses péchés par Dieu, - puisque le pardon ne s’obtient qu’en Christ - de sorte qu’il vit encore dans la haine, et il est incapable d’aimer adéquatement et de pardonner aux autres. C’est ainsi que plusieurs en viennent à commettre des abominations tout en proclamant être des enfants de Dieu, et croire qu’ils sont dans leurs droits d’agir comme ils le font.

Tu aimeras tes ennemis, et tu prieras pour eux.

Mieux vaut être persécutés que de persécuter.  - John Bunyan

Un jour, un pharisien demanda à Jésus, pour l’éprouver, lequel des commandements de Dieu était le plus grand. Nous lisons dans Matthieu 22 : 37-40 ce que Jésus lui répondit :  Tu aimerais le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.

Autrement dit : de ces deux commandements dépendent toute la vie du véritable enfant de Dieu. Tu aimeras ton Dieu, afin que tu puisses ensuite aimer véritablement ton prochain.

C’est ce que la Parole de Dieu nous enseigne; aime ton prochain comme toi même. Mais Jésus y a ajouté : Aimez vos ennemis. Priez pour vos ennemis. Bénissez ceux qui vous maudissent. Faites du bien à ceux qui vous haïssent. Priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent. Il est écrit dans Matthieu 5 : 45 que c’est ainsi que nous deviendrons fils de notre Père qui est dans les cieux, car, il n’y a aucune récompense à aimer seulement ceux qui nous aiment! Même ceux qui ne connaissent pas Dieu sont capables d’aimer leurs amis! Mais c’est véritablement là la marque du vrai croyant; il est lent à la colère, et riche en bonté, comme son Dieu. 1 Jean 2 : 5 nous enseigne que celui qui a reçu le véritable amour de Dieu dans sa vie, c’est celui qui garde Sa parole en lui. Et celui qui garde sa parole, c’est celui qui la met en pratique. Quel message merveilleux de paix et d’amour! Comme la sagesse de Dieu est grande! Si seulement les hommes lui faisaient confiance!

Jésus nous enseigne dans Jean 15 :12 qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Mais comme un véritable enfant de Dieu n’a pas d’ennemi, car il aime et prie autant pour ceux qui se font ses ennemis que pour ses amis, il donnera sa vie, le cas échéant, pour ceux qui sont prêt à le tuer à cause de sa foi. C’est ainsi que, sur la croix, avant de mourir, Jésus a été capable de dire : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.


Après avoir regardé ces simples enseignements de la Bible pour nous aujourd’hui, enseignements qui ne prêchent que l’amour et le pardon, comment les hommes peuvent-ils encore blâmer Dieu et Jésus-Christ pour le mal qui sévit sur la terre? Le mal ne vient pas de Dieu. La méchanceté ne vient pas de Dieu. Le diable en est certainement responsable. Mais les vrais coupables de tous les maux de la terre sont ceux qui laissent le diable prendre le contrôle de leur vie en désobéissant volontairement aux commandements de notre Créateur.


Colossiens 3 : 13-14 : Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection.


 Que la paix et l’amour de Christ soit en nous tous, Amen.





dimanche 18 septembre 2011

Dieu = Religion = Troubles dans le monde ? Partie 1

     
Nous vivons dans un monde où les gens ne veulent plus de règles. C’est chacun pour soi, et chacun fait ce qui lui semble bon. Dieu, afin que nous puissions bien nous conduire et que nous ayons de bonnes règles de vies, a laissé ses commandements aux hommes, que nous retrouvons dans la Bible, mais ils les ont rejetés massivement. Ils ont pensé ainsi s’être libérés du joug de la religion et de Dieu. Ils prétendent que Dieu est une béquille pour les esprits faibles, mais ils sont eux-mêmes plus esclaves du sexe, de l'alcool, des drogues et de la haine que jamais l'humanité ne l'a été auparavant. Et ensuite, ils blâment Dieu pour le mal qui sévit sur la terre!  Depuis le tout début de la création, le diable tente de faire croire à l’homme que Dieu est faux, et qu’il le trompe. Donc, rien de nouveau aujourd’hui, le mensonge que Dieu est le responsable de tous nos problèmes se répand rapidement dans le monde, étant donné l’endurcissement des cœurs et la révolte des hommes contre leur Créateur.

Prenons pour seul exemple cette affirmation communément crue et acceptée dans notre monde moderne : Les guerres sont très souvent causées par des religions, donc, forcément, Dieu est le principal coupable de ces guerres.

Il est vrai que l’église romaine et les islamistes sont hautement responsable de cette fausse perception que les gens ont de Dieu, notamment à cause des massacres et persécutions dont ces religions ont été les auteures. Encore aujourd’hui, des millions de soi-disant croyants justifient les meurtres qu’ils commettent au nom de leur religion en se plaçant sous la protection de Dieu le Tout-Puissant!  Il faudrait être de bien mauvaise foi pour nier tout le mal commit par ces grandes religions - religions crées par les hommes - tellement la documentation abonde à ce sujet.

Mais, et ce point est important; Dieu n’a rien à voir avec ces religions-là! Il ne les approuve pas! Et elles ne sont en aucun cas les véritables porte-paroles de Dieu! Nous pouvons affirmer une telle chose lorsque nous comparons leur conduite avec le message d’amour et de pardon du Christ, qui est la Parole de Dieu faite chair, comme nous le dit l’apôtre Jean. Jésus avait d’ailleurs prophétisé que l’heure viendrait où des hommes en viendraient à faire mourir d’autres hommes, pensant ainsi servir et rendre un culte à Dieu! Nous lisons cela dans Jean 16 : 2. C’est pourtant un grave péché, une désobéissance directe à un commandement de Dieu – Tu ne tueras point - dont les porteurs de ces religions se sont rendus coupables! Ils se sont trompé eux-mêmes, et, par leurs mauvaises actions, empêchent un grand nombres de personnes de reconnaître la grandeur de l’amour de Dieu à sa juste mesure.

Aujourd’hui plus que jamais, nous trouvons par centaines des religions ou lignes de pensées qui prétendent toutes nous faire accéder au bonheur. Et elles sont toutes aussi fausses les unes que les autres! Jésus nous dit : N’y allez pas! Ne les croyez pas! Car Jésus n’est pas venu créer telle ou telle autre religion. Non! Il n’accorde aucune importance aux étiquettes que nous désirons placer au dessus de notre église, ou notre lieu de réunion!  En réalité, Jésus est venu vivre lui-même sous nos yeux, afin de nous le montrer, et que nous le suivions, le seul et unique chemin du salut et de vérité. C’est un chemin difficile pour la nature profonde de l'homme, parce qu’il implique un renoncement à soi-même complet, de ne vivre que pour faire du bien aux autres, - et non le mal - et c’est par la foi seulement qu’il nous est donné de vivre cette vie de justice, exempte de mal et de toute désobéissance à un quelconque commandement de Dieu. Nous verrons plus loin quels sont les deux principaux commandements de Dieu selon l’enseignement de Jésus.

La doctrine que Jésus nous a laissé ne s’appuyait par ailleurs pas sur des fondements humains, ou sur des raisonnements humains, comme les doctrines des grandes religions mondiales le font. Pourquoi? Parce que le raisonnement humain n’est que folie, et mène à tous les débordements possibles et inimaginables! L’apôtre Paul dira que la sagesse de l’homme est une folie aux yeux de Dieu. Nous sommes tous témoins aujourd’hui de ce qui arrive à l’humanité lorsque les hommes décident, dans leur supposée sagesse, de prendre la place de Dieu et de décider par eux-mêmes de ce qui est bon ou de ce qui est mauvais. Ils se trompent eux-mêmes, en entraînent d’autres par millions à leur suite. Nous voyons ce qui arrive ensuite. La misère, l’égoïsme, l’injustice sociale, la pauvreté, la haine et la guerre, tout ce mal se répand à une vitesse fulgurante sur notre pauvre planète dévastée. Et qui trouvons nous à blâmer? La religion... et Dieu. C’est le diable qui s’en réjouit!

Répondons donc, avec amour et patience, à ceux qui blâment Dieu en l’amalgamant avec différentes fausses religions, à cause du mal qui sévit sur la terre. Ils ne savent pas, ils ne connaissent pas encore le seul et unique Dieu véritable. Ils ne connaissent pas la joie que procure le fait d’avoir été pardonné de tous nos péchés et de vivre ainsi une vie juste, tout en faisant le bien autour de nous. S’ils savaient, ils ne parleraient pas comme ils le font. En tant que chrétiens, il nous importe de le faire connaître, non seulement en paroles, mais par nos actions. Très souvent, nos actions parlent plus que tous les discours que nous pourrions faire.

C’est en étudiant et en mettant en pratique ce que nous trouvons dans les Écritures que toutes nos actions seront celles d’un véritable enfant de Dieu, que nous donnerons ainsi un exemple parfait, et que nous ne serons pas un objet de scandale devant les hommes et Dieu.

lundi 12 septembre 2011

Une ligne téléphonique avec Dieu


Si un numéro de téléphone existait pour parler à Dieu, nous pouvons être sûr d'une chose: la ligne serait toujours occupée. Désespérément, nous appellerions le matin, le midi ou le soir, la nuit même, et toujours la ligne serait occupée. Et si notre appel devait être mis en attente, nous devrions patienter pendant plusieurs années avant de pouvoir parler à notre Père céleste, considérant le nombres de gens sur terre qui voudraient s’adresser à Lui. Je ne doute pas un instant de la popularité de cette ligne téléphonique si elle pouvait exister ! Pourtant, nous avons un contact direct avec notre Père qui est dans les cieux ; Jésus nous a montré comment nous approcher de Lui. Rentre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là, dans le secret, et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.  Le faisons-nous suffisamment?

La prière, c'est notre ligne directe avec Dieu. Lorsque nous téléphonons à quelqu’un, il peut arriver que notre appel ne soit pas reçu immédiatement, aussi rappelons-nous un peu plus tard. Et si nous n'avons pas reçu de réponse encore, nous réessayerons un peu plus tard, jusqu'à ce que nous recevions une réponse. C'est la même chose avec Dieu. Il peut arriver qu’il ne nous réponde pas immédiatement. Peut-être prions-nous mal, (Jacques 4:3) ou demandons-nous la mauvaise chose ? Ou simplement veut-Il que nous apprenions à chercher constamment sa face ! Quoi qu’il en soit, apprenons à prier - dans le nom de Jésus-Christ - notre Roi suprême avec humilité et soumission, et attendons-nous à Lui. Car la prière du juste se soumet à la volonté de son Dieu. Et surtout, ne désespérons pas! Au contraire, soyons persévérants, continuons de nous approcher de Lui, car c'est ce qu'il désire: Il veut que nous cherchions sa face plus que toute autre chose. Dans Luc 11, Jésus nous dit : Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.

Ce doit être notre plus grand désir sur terre, que d'être dans la présence de notre Père céleste. Rien d'autre ne doit jamais venir supplanter ce désir-là car autrement, nous commencerions à laisser aller à la dérive notre vie spirituelle toute entière. Une vie spirituelle et une foi en santé doit être constamment renouvelée et nourrie par le lait spirituel de la prière et de la lecture de la Bible. À bien plus forte raison encore celui qui n'a pas encore une foi ferme doit-il agir ainsi! Les choses et les soucis du monde, si nous ne les plaçons pas toutes devant notre Dieu, finissent par étouffer notre foi, car ce fardeau est trop lourd pour nous. Dans Matthieu 11 : 28-30, Jésus ne nous a-t-il pas offert de le prendre, ce fardeau, en échange de Son joug, que nous serons capable de supporter? Ne nous lassons pas d'utiliser notre ligne personnelle avec notre Père céleste ! Disons-lui tout: nos soucis, nos craintes, nos besoins. Surtout nos besoins spirituels, car c'est ce que Dieu regarde en premier ; le salut de notre âme. Notre corps mortel ne sera pas sauvé, car il retournera à la poussière d'où il a été tiré. Mais notre âme, qui nous distingue des animaux, est destinée à être jugée après notre séjour sur terre; soit elle retournera auprès de Dieu, dans une plénitude de joie sans fin ;soit elle ira en enfer éternellement. C'est pourquoi, considérons déjà tout ce qui est terrestre comme une perte, allant des biens que nous pouvons amasser à notre corps même, et attachons nous à Christ de tout notre cœur. L'apôtre Paul nous dit dans 1 Corinthiens 15 : 53 que ce qui est mortel doit revêtir l’immortalité. Ça commence ici, sur terre, lorsque, peu à peu, nous nous détachons des choses du monde, qui nous retiennent dans l’esclavage et dans la faiblesse au péché. Tournons-nous sans cesse vers notre Créateur, qui peut tout. Il nous connaît mieux que nous-mêmes, car Il nous a créé. Il sait ce qui est bon pour nous, et sa promesse existe encore aujourd'hui ; Il ne nous abandonnera jamais. Allons à Lui avec un cœur sincère. Ne soyons pas de ceux qui l'abandonnent! Restons constamment en sa présence par la prière, car, de cette façon, bien des tourments nous serons épargnés. L'ennemi craint la puissance de la prière dans nos vies, aussi fait-il tout en son pouvoir pour empêcher le croyant de s'approcher de son Dieu, car il sait que si l’homme ne prie pas suffisamment, il sera plus vulnérable à la tentation et au péché.

C'est, encore une fois, dans la lecture de la Bible et la prière que se trouve le renouvellement de notre force, qui nous vient du Père. Approchez-vous de Dieu, et Il s'approchera de vous, nous dit Jacques 4 :8. Si nous ne nous approchons pas, Il nous laissera faire, car nous sommes libres. Mais ne laissons ce libre-arbitre nous éloigner de la présence de Dieu, car nous pourrions très, très mal agir et le regretter amèrement, peut-être même pour l’éternité. Comme nous, Judas était libre devant Dieu, il a reçu les mêmes enseignements de Jésus que les autres disciples, mais il ne recherchait pas la face de Dieu. Il cherchait d'abord et avant tout ce qui est périssable, ce qui l'a conduit à sa perte éternelle. Ne soyons pas des Judas, nous qui disons aimer Jésus. C'est une chose que de dire des paroles, mais c'en est une autre de vivre et de se soumettre entièrement à ce que la Parole nous enseigne.

C'est une obligation pour le véritable croyant d'entretenir une relation étroite avec le Père par la prière, et de lui demander, par l'Esprit et en Jésus-Christ, tout ce qui lui est nécessaire ici-bas pour continuer victorieusement sa marche vers la vie éternelle. Ne cherchons pas quoi dire dans nos prières, car Dieu ne prend pas garde à nos paroles. Il regarde par-dessus tout la sincérité de notre cœur ; si nous nous présentons devant Lui avec un cœur contrit, Il connaît déjà ce que nous nous apprêtons à lui demander, et Il nous répondra favorablement.

1 Thessaloniciens 5 : 16-18 : Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. 

Que l’Esprit de sagesse nous éclaire et nous garde, Amen.

dimanche 4 septembre 2011

La foi de Caleb

Nombres 13
Un jour, l’Éternel demanda à Moïse d’envoyer douze espions afin d’explorer le pays de Canaan, là où coulent le lait et le miel, pays qu’Il avait promis de donner aux enfants d’Israël jusqu’à ce jour.
Après quarante jours, ils revinrent auprès de Moïse et du peuple d’Israël, et firent leur rapport.

À la vérité, dirent-ils, c’est un pays où coulent le lait et le miel, et en voici les fruits. Mais, le peuple qui habite ce pays est puissant, les villes sont fortifiées, très grandes, nous y avons vu des enfants d’Anak, qui sont des géants. Caleb fit alors taire le peuple, qui murmurait contre Moïse, en disant : Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueur! Mais les hommes qui y étaient allés avec lui dirent : Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous. Et ils décrièrent devant les enfants d’Israël le pays qu’ils avaient exploré.


Nous avons là les deux opposés de la foi: Il y eu ceux qui oublièrent très vite les promesses de Dieu à la vue des problèmes qui les attendaient s’ils continuaient d’avancer sans regarder en arrière, et qui perdirent ainsi la foi, et il y eu Caleb, qui garda sa foi en l’Éternel intacte.


N’oublions pas que les israélites, du temps de Caleb, se nourrissaient de manne et de cailles, envoyés pour eux par Dieu, et ils n’avaient qu’à sortir de leur tente le matin et le soir afin de prendre ce qui leur était nécessaire. Ils avaient bu l’eau qui jailli du rocher à Mériba. Dans toute cette abondance, le coeur du peuple s’endurcit peu à peu, et chacun désirait toujours d’avantage, toujours plus pour plaire à son corps mortel. Ils étaient tellement obnubilés par cette quête qu’ils en oubliaient l’essentiel; rechercher la nourriture de l’esprit. L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel, nous dit Deutéronome 8 : 3. Nous pouvons aisément deviner que, s’étant laissés aller dans les plaisirs de la facilité, les compagnons de Caleb n’étaient pas intéressés à devoir affronter des géants pour accéder à la récompense promise par l’Éternel. Ils auraient préférés avoir la récompense, tout en continuant de faire tout ce qui leur plaisait, sans devoir combattre.

Nous lisons dans Nombres 14 verset 22 à 24 la rétribution de chacun. Ceux qui doutèrent de la puissance de l’Éternel ne purent entrer dans la terre promise, tandis que Caleb, qui avait pleinement suivi la voie de l’Éternel, y est entré.

C’est facile de proclamer avoir la foi lorsque tout va comme nous le désirons, et que rien ne se met au travers de notre route. Aucune épreuve. Aucune maladie. Aucun renoncement à soi-même.
Posons-nous la question : notre foi consiste-elle en parole seulement, ou résistera-elle lorsqu’elle sera mise à l’épreuve, par une quelconque attaque que le malin enverra contre nous, à l’image de ce qu’à vécu Job?
Il est une chose aussi certaine que Dieu nous aime et nous protège; c’est que tant et aussi longtemps que nous serons sur cette terre, le diable fera tout en son pouvoir pour nous faire détourner de notre Père céleste, afin de nous arracher de sa main protectrice.

Mais restons, envers et contre tout, sur le chemin que Jésus a arpenté, car notre terre promise ne se trouve pas ici-bas. Elle se trouve là-haut dans la gloire, dans la présence de Dieu pour l’éternité. Ne nous leurrons pas; nous aurons à combattre pour accéder à cette terre promise. Pour l’un, ce sera la maladie, pour l’autre, un divorce qu’il n’a jamais désiré. Un autre perdra successivement plusieurs emplois. Un autre encore devra passer par diverses persécutions. Pensons à nos frères et soeurs qui vivent en pays communiste ou musulman. Ils savent ce qu’est la persécution et le mépris. Beaucoup de ces gens-là ne connaissent rien d’autre. Ils n’ont pas eu le temps de laisser s’endormir leur foi par la facilité de la vie présente. Ils savent ce que c’est que d’avoir à tenir leurs réunions de prière en cachette, tout en s’attendant à être arrêté à un moment ou à un autre, jeté en prison ou même tué, mais ils persévèrent. Car ils n’ont jamais placé leur confiance dans les biens périssables;  ils n’attendent rien d’ici-bas, ils attendent tout de notre Père qui est dans les cieux. Ils ont les yeux fixés sur les récompenses à venir, où, en présence de Dieu pour l’éternité, il n’y aura plus ni pleurs, ni douleur, ni cri, ni deuil. Apocalypse 21 : 7 : Celui qui vaincra héritera toutes ces choses, je serai son Dieu, et il sera mon fils. 

Fortifions-nous donc dans le Seigneur! Il nous donnera assurément la force de résister à tout ce que le diable enverra contre nous pour nous faire détourner de notre foi au seul Dieu véritable. Nous lisons dans Jean 16 : 33 ces paroles réconfortantes de Jésus lui-même : Je vous ai dit toutes ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. Il est également écrit dans l’Apocalypse 2 : 10 : Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.

Que la gloire soit rendu à notre Dieu fidèle et bon. Nous te demandons, ô Dieu, de fortifier notre minime foi, car nous avons tant besoin de Toi pour résister en ces moments troubles où nous vivons. Seigneur, aide-nous à ne jamais craindre les géants qui se présentent devant nous, mais à leur faire face avec fermeté, comme ton serviteur Job, qui est resté tout au long de son dur combat sous la protection de ta main puissante. Merci Jésus, d’avoir toujours accompagné tes serviteurs tout au long de leur vie dans ce combat sans merci contre les forces des ténèbres. Merci, parce que tu le fais encore aujourd’hui pour tes enfants partout à travers le monde, où les persécutions sont de plus en plus nombreuses contre les véritables fils et filles de Dieu. Merci Jésus, parce que tu as écrasé la tête du tentateur en venant expier nos péchés sur la croix du calvaire, de sorte qu’il n’a plus aucun pouvoir sur ceux qui t’appartiennent vraiment. Oui merci, Jésus, d’affermir notre foi, afin qu’elle ne consiste pas en parole seulement, mais en vérité. Merci d’affermir ton amour en nous, afin que nous soyons trouvé irréprochable et victorieux devant notre Dieu lorsque tu reviendras, au jour de la justice. Merci Jésus, Amen.