dimanche 20 novembre 2011

Délivre-moi


Lorsque, dans tous les aspects de notre vie, nous ne nous en remettons pas entièrement à Dieu, nous permettons aux soucis de cette vie présente de nous harceler jusqu’à nous en faire perdre la raison. Ne nous surprenons pas qu’il en soit ainsi, car, tant que nous serons dans ce corps de chair, la faiblesse dominera sur nous. Mais, gloire à Dieu, il y a un espoir en Jésus-Christ! Reconnaissons notre faiblesse, allons vers Lui avec humilité, et obéissons à ce que nous lisons dans Philippiens 4 : 6; présentons notre requête à notre Dieu Suprême avec des prières et des supplications, et continuons de louer sa bonté et sa fidélité malgré nos soucis, et Il nous donnera sa paix qui libèrera notre intelligence, afin que nous puissions continuer d’avancer victorieusement en Jésus-Christ.

Prions et louons-le!

Ô Dieu vainqueur, je reconnais ta puissance et tes pouvoirs de te soumettre toutes choses, car de dieu, il en est point de vrais sinon le Dieu d’Abraham, d’Isaac et Jacob. Voilà le seul, l’Unique Dieu qui régit les pouvoirs de la race humaine.

Je tombe à genoux devant Toi, et je suis sûr(e) de ta Parole, elle est délivrance et c’est elle qui, en moi, travaille pour me libérer de tous soucis de cette vie présente. Seigneur, délivre-moi dans l’intelligence et libère mon esprit de toutes contrariétés à ta Parole. Je veux m’appuyer sur le Rocher solide qui est le Dieu suprême. Seigneur Jésus-Christ, je viens à toi avec mes faiblesses, viens moi en aide, je te supplie, change en moi ce qui n’est pas conforme à ta volonté. Répands sur moi tes miséricordes, afin que je puisse comprendre le Saint-Esprit, et que je devienne docile à toutes ses inspirations et que je reçoive la fidélité qui m’est nécessaire afin de suivre l’exemple que tu m’as laissé.

J’ai bien vu tes traces, mais Seigneur Jésus-Christ, sans ton aide, je ne puis comprendre tes appels qui m’invitent à la soumission. Je dois être soumis(e), je le sais, et je le crois, et je ne peux pas faire mon salut moi-même, car toi seul sauve parfaitement ceux qui s’approchent de toi avec un esprit d’obéissance et de vouloir marcher à ta suite.

Viens, Seigneur Jésus-Christ, viens, car je me perds sans toi! J’ai besoin de ta présence, je crois que le salut est un don de Dieu, indépendamment de mon pouvoir et de mon vouloir. Merci, Ô Dieu Puissant de sauver ceux qui s’approchent de toi par Jésus-Christ mon Seigneur et Sauveur personnel.

Jésus; sauve-moi, purifie-moi par ton sang. Seigneur Jésus-Christ, viens à mon aide, reste près de moi, que je témoigne du bien que tu m’accordes en ce jour où je m’approche de toi. Ne me rejette pas, Seigneur de gloire, maintenant que je crois en toi; bénis-moi, soutiens-moi, pitié! Jésus, pitié! Je crois Seigneur que ta mort sur la croix me dévêt de mes faiblesses et de mes impossibles. Tu me libères selon ta sainte volonté.
C’est ton amour qui nous sauve, si nous aimons nous aussi ceux qui vivent ta volonté et qui sont devenus enfants de Dieu par leur union avec le Saint-Esprit. Béni soit le saint Nom de Jésus car il est juste et digne de recevoir la gloire, l’honneur et la louange, lui qui attend et patiente afin que le plus possible de gens soient purifiés, lavés, sanctifiés par son sang. Merci Jésus, Merci. Amen.

dimanche 13 novembre 2011

Daniel 3 : Dans la fournaise ardente


Daniel 3 : 19-20 Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’il ne convenait de la chauffer. Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed-Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente.

Nous avons vu dans le précédent sujet concernant Daniel 3 que Schadrac, Méschac et Abed-Nego avaient une barre de fer à la place de la colonne vertébrale. Nous lisons dans Daniel 1 que, dès leur arrivée à Babylone, ils décidèrent, avec Daniel, de ne pas se souiller avec les mets et le vin du roi. Que devons-nous comprendre de cela? Qu’ils étaient des hommes rigides dans leurs convictions, ils étaient fermes dans leur obéissance à Dieu, et ils ne voulaient pas se souiller avec ce que le monde avait à leur offrir. C’est exactement ce que nous devons tous être lorsque nous sommes consacrés à Dieu. Ces jeunes gens, donc, leur conscience leur rappelant sans cesse cette consécration à Dieu, se voyaient placés devant un choix difficile : c’était soit la fournaise ardente, et la mort de leurs corps, soit la désobéissance à leur conscience et à Dieu, et la mort de leur âme.

Ils ont choisi la fournaise.

De moins en moins de chrétiens font ce choix aujourd’hui, car, ne se tenant pas fermes dans les vérités de Dieu, ils essaient de concilier leurs désirs de marcher avec le monde tout en se disant enfants de Dieu, nés de nouveau. Tout cela, afin de s’éviter de passer par la fournaise du rejet et/ou de la persécution. Mais, sachons bien que lorsque nous pensons comme les païens, et que nous agissons comme les païens, c’est que nous sommes des païens, peu importe que nous voulions le croire ou non. 1 Corinthiens 6 : 17 nous dit que celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. Il est aussi écrit dans Jacques 4 : 4 que l’amour pour le monde est inimitié contre Dieu. Il est clair ici qu’il est impossible de concilier l’amour pour les choses de ce monde et l’amour pour le Christ. 1 Pierre 4 : 3-4 marque la différence entre l’ancienne manière de vivre d’une personne et la conduite qu’elle doit avoir une fois qu’elle est née de nouveau.  « C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles. Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient. » Malheureusement, comme nous l’avons mentionné plus haut, plutôt que d’accepter cette vérité biblique, nous trouvons de nos jours plusieurs chrétiens qui mettent de côté leurs principes et leurs convictions bibliques afin d’éviter d’être calomniés, rejetés et persécutés par les hommes. Mais ce n’est pas la crainte des hommes qui doit nous habiter, car, à l’extrême limite, eux, ils ne peuvent que détruire le corps. C’est la crainte de Dieu seul qui doit nous habiter, Lui qui peut à la fois détruire le corps et l’âme. (Matthieu 10 : 28)  Nous ne voudrions pas attrister son esprit qui habite en nous, n’est-ce pas ?

Nous savons, donc,  qu’il existe une seule raison pour laquelle les trois jeunes Israélites cités plus haut se sont retrouvés dans cette fameuse fournaise ardente. C’est qu’ils ont pris la décision d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, coûte que coûte, et sans retourner en arrière. Dieu prend plaisir à habiter dans de tels temples! Il est écrit dans Hébreux 10 : 38 que si le juste cesse de vivre par la foi, Dieu ne prend plus plaisir en lui. Mais suis immédiatement après, au verset 39, une exhortation à ne jamais lâcher prise et à toujours persévérer, alors qu’il est écrit : Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. Nous lisons également dans Ésaïe 26 : 3 que celui qui est ferme dans ses sentiments envers Dieu reçoit la paix, parce que sa confiance repose sur le Rocher inébranlable.

Sachons bien que tant que nous marchons dans la noirceur, l’ennemi nous laisse tranquilles, car nous sommes de son côté. Mais dès que, avec l’aide du Christ, nous faisons le pas de foi de marcher vers, et dans la lumière, l’adversaire ne nous lâche plus d’une semelle. Il envoie des tentations, des épreuves et des tribulations de toutes sortes contre les enfants de Dieu, afin de les faire se détourner de la vérité divine qui, elle seule, peut les sauver. Pensons à Job et à tous les prophètes de l’Ancien Testament. Des milliers de disciples de Jésus ont été persécutés, battus et martyrisés, depuis sa venue sur terre jusqu’à nos jours. Encore aujourd’hui, de nombreux chrétiens dans certaines parties du globe font face à une terrible adversité que nous ne connaissons pas en occident. Mais tous ces disciples de Jésus ont pris la décision de marcher, coûte que coûte, dans les traces du Christ, et, par sa grâce, ils y restent! Gloire à Dieu!

Mais comment font-ils pour survivre dans la foi, jour après jour, malgré le feu terrible de l’épreuve qu’ils subissent, alors que nombreux sont ceux qui abandonnent le Seigneur dès qu’une petite embûche se présente à eux?

Daniel 3 : 23-25 Et ces trois hommes(…) tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente. Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers: N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés? Ils répondirent au roi: Certainement, ô roi! Il reprit et dit: Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n’ont point de mal; et la figure du quatrième ressemble à celle d’un fils des dieux.

Ah! Voilà comment ils font! Ils résistent et sont vainqueurs parce qu’au milieu du feu de leurs épreuves, ils s’accrochent au Seigneur, et Il est avec eux! Hébreux 13 : 5-6 (…) Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; que peut me faire un homme? Remarquons bien, au verset 25 de Daniel 3, où il est écrit que le roi vit que les trois hommes qu’il avait fait lier se promenaient sans liens au milieu du feu. C’est ainsi que les croyants résistent et restent dans la main de Dieu! L’ennemi n’a aucun pouvoir, malgré ce que les apparences peuvent parfois montrer! Il pense qu’il a le contrôle, il pense que les liens de la souffrance et de la persécution qu’il place sur les enfants de Dieu sauront les arrêter dans leur marche, mais il n’en est rien. Christ l’a vaincu une fois pour toutes sur la croix du calvaire! Gloire au Seigneur!

Restons donc en communion avec Christ de façon constante, ne retournons jamais en arrière, car nous savons que si nous renions Jésus, il nous reniera aussi devant le Père. Ne l’abandonnons jamais, et Il restera là, à nos côtés. Merci Jésus! Car dans la fournaise de l’épreuve et des tribulations, tu nous accompagnes toujours, afin qu’il ne nous soit fait aucun mal qu’il nous serait impossible de supporter! Il est écrit dans Luc 10 : 19 que Tu as donné le pouvoir à tes serviteurs de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra leur nuire! Gloire à Dieu! Il se trouve un passage merveilleux dans Ésaïe 41 : 10, où, après les avoir exhortés à placer toute leur confiance en Lui, l’Éternel Dieu parle à ses enfants dans ces termes : « Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante. »

Daniel 3 : 26-29  Ensuite Nebucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise ardente, et prenant la parole, il dit: Schadrac, Méschac et Abed-Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez! Et Schadrac, Méschac et Abed-Nego sortirent du milieu du feu. Les satrapes, les intendants, les gouverneurs, et les conseillers du roi s’assemblèrent; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n’étaient point endommagés, et que l’odeur du feu ne les avait pas atteints. Nebucadnetsar prit la parole et dit: Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l’ordre du roi et livré leurs corps plutôt que de servir et de n’adorer aucun autre dieu que leur Dieu! Voici maintenant l’ordre que je donne: tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu’il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d’immondices, parce qu’il n’y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui.

Le roi païen qui, quelques instants auparavant, narguait les jeunes Israélites en leur demandant quel dieu pourrait les délivrer de sa main, louait maintenant l’œuvre du seul Dieu véritable en reconnaissant que les jeunes Israélites avaient bien agi en livrant leurs corps pour Lui plutôt que de servir un autre dieu! Il n’y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme Lui! Persévérons en Christ! Dans Luc 21 : 19, Jésus nous dit : Par votre persévérance, vous sauverez vos âmes. Malgré nos tribulations, et peu importe l’intensité du feu de la fournaise où nous nous trouvons, ne perdons jamais de vue Celui qui nous a fait la promesse d’une vie meilleure en sa présence bienheureuse. Ne l’abandonnons pas, et il restera fidèle à accomplir toutes ses promesses de délivrance pour nous. L’ennemi envoie contre nous le feu de la fournaise ardente pour nous détruire, mais il n’a pas le dernier mot, car lorsque nous tenons ferme et restons attachés à Jésus, notre Père céleste se sert de ce feu pour nous purifier et polir notre foi, afin de nous rendre semblable à Lui. Gloire à Dieu!

Qu’il est bon, Seigneur, de savoir que tu es là, avec nous, dans la fournaise ardente de nos épreuves, parce que tu es fidèle à accomplir toutes tes promesses. Nous croyons que si nous restons fermes dans la foi, tu resteras là, avec nous. Tu béniras notre engagement pour toi, tu nous donneras la force de continuer envers et contre tous. Nous ne savons pas toujours où nous allons, mais nous te faisons confiance, car nous savons que tu ne nous ne tromperas pas. Nous nous accrochons à ta main, plus que jamais, alors que l’heure est grave sur la terre en ce moment. L’ennemi sait qu’il ne lui reste que peu de temps, aussi attaque-t-il les chrétiens de toutes parts. Non! Nous ne t’abandonnerons  pas, Jésus! Nous te supplions, donne-nous la force et le courage de résister, alors que nous gardons les yeux fixés sur toi, afin que nous puissions dire comme ton serviteur l’apôtre Paul : j’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi, désormais, la couronne de justice m’est réservée. Il lui a été possible d’achever cette course parce que tu étais là, avec lui, comme la nuit où tu lui as dit ces simples mots: Prend courage! Oh Jésus! Comme nous voulons ardemment ta présence, nous aussi, car c’est en toi seulement que nous pouvons triompher du mal. Merci Jésus, de ta bonté et de ton amour insondable. Que la gloire te soit rendue aujourd’hui et pour toujours, amen.

1 Jean 5 : 3-4 L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi.

mercredi 9 novembre 2011

Daniel 3 : Ta colonne vertébrale est-elle un chiffon ou une barre de fer?

Daniel 3 : 1-7 Le roi Nebucadnetsar fit une statue d’or, haute de soixante coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone.  Il convoqua les satrapes, les intendants, les juges(…) Un héraut cria à haute voix : Voici ce qu’on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues! Au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare(…) et de toutes sortes d’instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d’or qu’à élevé le roi Nébucadnetsar. Quiconque ne se prosternera pas et n’adorera pas sera jeté à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente.

Imaginons-nous un instant dans cette vallée de Dura à Babylone. Nul moyen d’échapper à l’ordonnance du roi, elle s’applique à tous : Vous vous prosternerez et adorerez la statue d’or que j’ai élevée. Si vous ne le faites pas, vous brûlerez dans la fournaise ardente.
Mais nous, qui nous trouvons là, sommes chrétiens. Nous croyons en Dieu, et nous connaissons parfaitement son ordonnance qui nous commande de ne point avoir d’autres dieux devant sa face et de ne pas nous faire d’idoles pour nous prosterner devant elles.  Alors, un dilemme se dresse devant nous: désobéir à un ordre de Dieu pour sauver notre peau, ou désobéir à un ordre d’un homme, et nous en remettre entièrement à Dieu pour ce qui est de la suite des événements, même si notre décision peut nous coûter la vie.
Trois jeunes Israélites ont été, à cette époque, confrontés à ce dilemme : Hanania, surnommé Schadrac, Mischaël, surnommé Méschac, et Azaria, surnommé Abed-Nego. Les trois étaient de grands amis du prophète Daniel, qui, étant dans les bonnes grâces du roi, les avait fait nommer intendants de la province de Babylone, quelque temps seulement avant que Nebucadnetsar n’élève sa statue. Ces trois jeunes, donc, se trouvaient soudainement dans une situation difficile, eux qui étaient fidèles à obéir aux commandements de Dieu. Nous avons vu précédemment qu’ils venaient d’être nommés à un poste prestigieux, ce qui, du point de vue humain, leur assurait un avenir heureux et paisible… Si nous ne tenons pas compte de la jalousie de quelques Chaldéens qui acceptaient mal que le roi nomme à ce poste des déportés Israélites! Nous devinons aisément que ces Chaldéens cherchaient toutes les occasions pour les faire tomber en disgrâce devant le roi.
Alors, que faire? Se prosterner avec tous le peuple devant la statue? Ou demeurer ferme dans la foi et rester debout?
Le courant. Il eut été facile de suivre le courant. Tout autour d’eux leur disait : laisse-toi entraîner, c’est si simple, tu n’as aucun effort à faire. Tout le monde le fait, fais-le donc! Dieu est amour, Il est pitié et miséricorde, s’Il remarque que tu t’es prosterné devant cette statue, Il te le pardonnera certainement. De plus, ta situation est inespérée, en pays de déportation! Tu es fort et en santé, tu ne manques de rien, tu es un des meilleurs amis du gouverneur de la grande province de Babylone, qui lui, vient de te faire nommer à un poste important et prestigieux! Comment pourrait-il se faire que Dieu, qui vient de te bénir à ce point, puisse te placer dans une situation ou tu risques de perdre toutes ces bénédictions après un si court laps de temps? Non, mon ami, prosterne-toi donc avec les autres. Ça vaut mieux ainsi. Tu te fondras dans la masse, et ainsi, personne ne te remarqueras. Mais si tu ne te prosternes pas… Imagine un peu! Tout le peuple alors sera prosterné et toi seul, tu seras debout, au milieu de toute l’assemblée?! Il faudrait être fou pour agir de la sorte! Tu vois la fournaise, là-bas? Il me semble sentir d’ici la chaleur qui s’en échappe! Oh non, mon ami, crois-moi, il vaut mieux qui tu laisses de côté ce vieux commandement poussiéreux de ton Dieu. Écoute! C’est un commandement ridicule! Ce commandement date du temps de Moïse! Les temps changent, les mœurs changent, il faut s’adapter! Obéi donc à l’autorité du roi, ce qu’il te demande de faire n’est pas si grave, après tout. Tu sais, tu n’es pas un mauvais garçon, tu mènes une bonne vie. Jusqu’ici, personne n’a jamais rien eu à te reprocher, pas même Dieu! Vas-y! Fais-le! C’est une toute petite offense, si offense il y a, bien entendu!
Et ainsi de suite… Quand il s’agit de tenter les croyants, l’ennemi ne manque jamais d’arguments! Mais, c’était sans compter sur la fermeté de la foi de ces jeunes Israélites!
Daniel 3 : 8-12  (…) Quelques Chaldéens s’approchèrent… Ils prirent la parole et dirent au roi Nebucadnetsar : (…) Il y a des Juifs à qui tu as remis l’intendance de la province de Babylone, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, hommes qui ne tiennent aucun compte de toi, ô roi; ils ne servent pas tes dieux, et ils n’adorent point la statue d’or que tu as élevée. 
Le roi en fût vivement irrité, mais il leur accorda une chance de racheter leur « insolence » et de se prosterner une fois pour toutes devant la statue, sans quoi, ils seraient promptement jetés dans la fournaise ardente.  Et le roi d’ajouter : quel est le dieu qui vous délivrera de ma main? Mais Schadrac, Méschac et Abed-Nego, se tenant ferme dans leurs convictions devant le roi, déclarèrent : (Daniel 3 : 17-18) Notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée. Ô, gloire à Dieu pour cette magnifique réponse! Heureux l’homme qui  règle ses actions d’après la justice, car il ne craint point, et son cœur reste ferme et confiant dans l’Éternel!
Plus tôt, nous imaginions que nous étions nous-mêmes dans cette vallée de Dura. Alors, honnêtement, comment aurions-nous réagi à la place de ces jeunes Israélites? 
Chrétiens, chrétiennes! Soyons avertis d’une chose : Dans les derniers jours où nous vivons, il est aujourd’hui plus facile que jamais de nous prosterner devant des idoles, qui ne sont pas faites que de bois et de pierre. Le courant! N’oublions jamais le courant du monde qui se dirige tout droit vers l’enfer! Il est facile de se laisser entraîner! Beaucoup plus difficile est de rester ferme dans nos convictions, qui sont basées en Christ, car l’idée de ce siècle est qu’il n’y a plus rien d’interdit, et les gens croient facilement que plus rien n’est péché ni impardonnable! Il ne reste que peu de temps à l’ennemi, et il tente le plus possible, de toutes sortes de façons, d’empêcher les chrétiens d’obéir de façon pleine et entière à la Parole de Dieu. 
Mais pose-toi la question : Es-tu certain que, dans ton cœur et ton intelligence, il n’y a rien qui prenne la place de Dieu? Es-tu certain qu’il n’y a rien en toi qui ne soit incompatible avec les commandements de Dieu? En es-tu si certain?
Lorsque tu écoutes la musique et que tu regardes les vidéos de prostituées qui se disent chanteuses, - nous n’avons nul besoin de les nommer, satan leur donne déjà suffisamment de visibilité  - elles qui sont au service de l’ennemi afin de propager son immoralité, crois-tu qu’apprécier l’art de ces prostituées soit compatible avec la pureté de Jésus qui doit habiter dans ton cœur et guider toute ta conduite?  En réalité, si tu croyais n’avoir rien à te reprocher, tu te trompes, car tu es à suivre le courant du siècle présent et tu es sur le chemin de la déchéance morale et spirituelle puisque, sans le savoir, tu te prosternes avec le reste du peuple devant des idoles faites de chair et d’os en approuvant et en ne dénonçant pas le mal que ces idoles commettent!
Lorsque tu ne penses qu’à satisfaire tous tes désirs, et que tu ne te soucies pas de prier pour les autres et de venir en aide aux affamés et aux miséreux, tu penses que Dieu est satisfait parce que tu vas à l’église tous les dimanches; crois-tu vraiment être en train d’adorer Dieu? Toi aussi, tu suis le courant du siècle présent, qui colporte l’idée que de penser à soi est plus important que le don de soi. Tu es à t’adorer et à te prosterner devant toi-même, et tu crois ainsi plaire à Dieu?
Lorsque tu te retrouves dans un bar ou une discothèque le samedi soir, que tu vas ensuite à l’église le dimanche matin et que tu excuses tes agissements en disant que Jésus lui-même allait chez des gens qui n’étaient pas recommandables, qui crois-tu berner? Penses-tu sérieusement que Jésus allait chez des gens de mauvaises réputations pour y festoyer et approuver l’immoralité? Au contraire! Il est toujours resté fidèle à sa mission, qui était d’annoncer à toutes les âmes perdues que le Royaume des cieux était venu. Sache bien que lorsque tu penses comme un païen, et que tu agis comme un païen, c’est que tu es un païen. Cesse de te berner toi-même, car le dieu que tu crois adorer et servir le dimanche matin n’est pas le seul et unique Dieu véritable, qui n’approuve pas la débauche et l’immoralité comme tu le fais! 
Ce ne sont là que trois exemples parmi tant d’autres, le but n’étant pas ici d’énumérer les différentes armes dont l’ennemi se sert pour entraîner les chrétiens vers l’enfer, mais d’exhorter le peuple de Dieu à examiner sa conduite et à marcher dans la sainteté!
Chrétiens! Nous qui prétendons être nés de nouveau, nous devons donc être entièrement consacrés à Dieu! Nous ne pouvons pas retourner dans la boue du monde dans laquelle nous pataugions avant d’en être délivrés, et penser que Dieu apprécie ce mode de vie! Examinons sérieusement et honnêtement notre propre conduite à la lumière de la Parole de Dieu : sommes-nous des chrétiens avec une colonne vertébrale de chiffon, qui ne possédons aucune maîtrise de soi, qui suivons le courant de pensée du plus grand nombre et cédons facilement à la tentation et à n’importe quelle influence du mal, nous prosternant ainsi devant une multitude d’idoles? Ou avons-nous plutôt à la place de la colonne vertébrale une barre de fer, et, par l’autorité et la fermeté que donne le Christ, notre Rocher inébranlable, nous restons debout pour Christ face à l’adversité?
Il est plus facile de se fondre dans la masse que d’aller à contre-courant, mais en tant que serviteurs du Christ, nous ne sommes pas appelés à suivre les modes que le monde nous impose. Au contraire, nous sommes appelés à résister lorsque tout en nous crie le contraire. Résister! Résister! Résister! Nous ne pouvons résister qu’en restant fidèles à obéir à la Parole de Dieu. La Bible ne nous enseigne pas que cela sera facile! Loin de là! Si nous résistons, si nous ne nous prosternons pas devant les idoles que le monde nous impose, soyons assurés que le diable nous attendra dans un détour et qu’il nous aura déjà préparé une fournaise ardente bien à nous! 2 Pierre 4 : 12 «  Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. »  Jésus nous dit dans Jean 15 : 19 que le monde – qui est au pouvoir du mauvais - nous haït, parce que nous ne sommes pas du monde, puisqu’Il nous a tirés du milieu d’eux afin de n’être plus des enfants de perdition. Et Jésus ajoutera au verset 20 que nul serviteur n’est plus grand que son maître, et que, s’ils l’ont persécuté, ils nous persécuteront également. 2 Timothée 3 : 12 nous enseigne que tous ceux qui voudront vivre pieusement seront persécutés, mais en contrepartie, Matthieu 5 : 10 nous dit : Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! Croyons-nous être plus grands que les véritables serviteurs de Dieu qui nous ont précédés et qu’il nous sera possible d’avoir part à la récompense finale tout en ne restant pas entièrement consacrés à Dieu? Certainement pas! Hébreux 11 : 35-37 nous explique que certains des géants de la foi qui nous ont précédés furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance terrestre– souvenons-nous de l’exemple de nos trois jeunes Israélites – car, ils avaient en vue la résurrection avec Dieu. D’autres encore subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison, ils furent lapidés, sciés, torturés, tués par l’épée, ils étaient dénués de tout, persécutés et maltraités, mais ces géants de la foi ne possédaient pas une colonne vertébrale de chiffon et ne renoncèrent pas à la vérité en échange de quelques instants de « bonheur » terrestre. Ils ont tenu ferme dans la foi, ils restèrent dans la droiture, car ils avaient en vue le prix de la victoire finale que Dieu leur avait réservée, et rien ni personne ne put les faire se retourner en arrière, car, si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous?
Ne nous égarons pas dans de vaines croyances. Les commandements de Dieu sont là pour rester. La doctrine du Christ est là pour rester. Elle n’a pas à être modernisée, elle ne sera jamais désuète, car elle a été mise par écrit dans la Bible pour les hommes de tous les temps. Peu importe l’époque où nous vivons, nous sommes appelés à croire et à résister, avec une force qui ne vient pas nécessairement de nous, mais de notre Dieu. Toutefois, il est de notre devoir de prendre une fois pour toutes la décision de ne jamais courber le dos devant l’ennemi, mais de lui faire face avec l’autorité que nous donne le Christ ressuscité. C’est Lui notre colonne, le soutien de toute la structure de notre frêle temple mortel. Gloire à Dieu! Car lorsque le Christ habite en nous, nous sommes plus que vainqueurs! Ne nous laissons donc pas entraîner par les choses superficielles, et gardons les yeux fixés sur ce qui importe le plus : Jésus-Christ. Le véritable enfant de Dieu est mort au péché, et le désir qui est en lui, qui a priorité sur tout autre, est de ressembler toujours plus à son Sauveur, afin que, par lui, il puisse avoir accès au prix de la victoire finale remis à tous ceux qui seront restés fidèles dans le bon combat, dans une obéissance et une sainteté pleine et entière. Le Christ revient bientôt, et il rétribuera à chacun ce qui lui revient. Amen.
Seigneur Jésus, toi qui es notre Rocher ferme et inébranlable, nous te supplions, donne-nous cette audace, cette force de résister au mal, cette capacité d’aller à contre-courant pour te servir, même lorsque tout en nous nous dit que c’est fou. Mais il faut être fou aux yeux des hommes pour servir Dieu! Nous ne voulons pas de cette soi-disant sagesse humaine, nous voulons encore moins nous soumettre à ses préceptes. Jésus, nous savons que tu ne prends pas plaisir à ceux qui ont une colonne vertébrale de chiffon, c’est à dire à ceux qui mettent la main à la charrue et qui retournent en arrière, car ce sont tes propres paroles! Aussi nous soumettons-nous entièrement à toi, afin que tu sois en nous cette colonne rigide, inébranlable, qui ne fléchit pas devant le mal, mais qui ne se courbe que dans l’adoration de notre Père céleste. Seigneur Jésus, nous te remercions, car ta force dure à jamais. Nous savons que puisque tu as soutenu le courage de tes serviteurs avant nous, tu nous soutiendras également, pourvu que nous t’obéissions et que nous te restions fidèles jusqu’à la mort. Grâce à toi, nous serons capables, à l’exemple de Schadrac, Méschac et Abed-Nego, de tenir ferme dans la foi, et, malgré la menace de la fournaise ardente qui est devant nous, nous ne plierons pas devant l’ennemi, car nous te craignons toi seul, ô notre Dieu suprême. C’est toi seul que nous voulons, c’est toi seul que nous servons, et jamais nous ne voulons te décevoir en désobéissant à ta sainte volonté. Nous avons placé en toi notre confiance pleine et entière, et nous avons la certitude que nous ne serons jamais déçus, tant que nous resterons en communion avec toi, par ton Saint-Esprit qui nous a été accordé en Jésus-Christ, par qui nous te prions et te remercions, Amen.

vendredi 4 novembre 2011

Jésus ne me répond pas. Pourquoi?

Pourquoi Jésus ne m’entend-il pas? Pourquoi ne me répond-il pas quand je m’adresse à lui par la prière?
Premièrement, sommes-nous certain qu’Il ne nous a pas déjà répondu; seulement, ce n’était pas la réponse que nous attendions? Ceci nous mène alors à une autre question : Voulons-nous réellement qu’il nous réponde? Sinon, sommes-nous à son écoute? Après avoir prié, passons-nous immédiatement à autre chose sans nous soucier de ce que Dieu aurait à nous répondre?
Sommes-nous à marcher fidèlement dans les traces de Jésus? Sommes-nous certains d’être sur la bonne voie? Et pourquoi, à ce moment précis de notre vie, voulons-nous absolument une réponse de Dieu? Est-ce que notre désir de l’entendre et d’être en Sa présence est en nous à tous les jours? Et pourquoi est-ce seulement aujourd’hui que nous constatons que Dieu ne nous répond pas? Avant, nous n’avions pas besoin de son aide, alors, nous ne pouvions pas remarquer qu’Il ne nous répondait pas lorsque nous nous adressions à Lui?
Un exemple commun de nos jours parmi les gens qui sont déjà chrétiens :  tout va tellement bien dans la santé et les affaires. Ils en viennent à s’attacher à ces bénédictions plutôt qu’à Dieu. Tout va tellement bien, donc, qu’ils ne ressentent pas le besoin de chercher la face de Dieu tous les jours de leur vie. Mais dès qu’une embûche se dresse devant eux, ils se tournent vers Dieu et exigent de Lui une réponse immédiate à leurs problèmes.  
C’est à ce cas précis que nous nous attarderons, car il est très courant aujourd’hui.
Il importe que nous n’oubliions jamais que Dieu n’est pas notre serviteur. Toutefois, l’inverse est vrai. Nous sommes au service de notre Dieu. Nous adresser à Dieu seulement lorsque nous avons un besoin quelconque équivaut – pour nous, qui nous disons chrétiens - à nous moquer de Lui. La prière, c’est tous les jours. Faire connaître nos besoin à Dieu, c’est bien, mais nos besoins sont nombreux, et ils ne sont pas que matériels ou corporels. Nous devons le reconnaître. Nous devons avoir cet ardent désir de ne jamais nous éloigner de Sa présence, sans quoi, il nous serait facile de nous égarer dans de très mauvaises voies.
Nous n’allons pas en mer sur un bateau qui ne possède pas de gouvernail. Et le bateau, au beau milieu du trajet, en pleine mer, ne décide pas soudainement de se dissocier de son gouvernail, et de poursuivre seul sa route. Il n’irait pas loin. Il se ferait entraîner par le courant, dans une direction totalement opposée à celle où il devait aller. Et le risque deviendrait très élevé qu’à un certain moment, il frappe un récif et coule.
Dans notre relation avec notre Créateur, c’est la même chose. Nous ne devons jamais nous dissocier de Jésus. Jamais! Il est notre gouvernail! Il est le capitaine de notre petit navire personnel. Il doit être celui qui dirige nos pas, tous les jours de notre vie. Nous devons d’abord reconnaître cet état de fait à tous les jours. Pas seulement lorsqu’une urgence se produit. Car, nous ne pouvons pas, pendant un certain nombre de semaines, de mois ou d’années, ne pas nous soucier de ce que Dieu veut nous voir vivre, en ne vivant que pour notre propre plaisir, et, du jour au lendemain, nous tourner vers Lui et penser qu’Il nous répondra immédiatement. Pourquoi devrait-Il se presser? Nous, étions-nous prompts à répondre à ses appels? Avons-nous toujours obéi à sa Parole? Si la réponse est non, alors la réponse est là. 

Il est dit dans Psaumes 66:18 : "Si j'avais conçu l'iniquité dans mon coeur, le Seigneur ne m'aurait pas exaucé."
Nous n’avons pas de réponse de Dieu parce que nous ne voulons pas vraiment qu’Il nous réponde. Si nous le voudrions vraiment, alors, de tout notre cœur et de toute notre âme, nous marcherions dans les traces que Jésus nous a laissées. Nous mettrions en pratique ses enseignements, nous les garderions dans notre cœur, et nous serions fidèles et obéissants tous les jours de notre vie, jusqu’à ce que notre Père Céleste reprenne le souffle de vie qu’Il a placé en nous. Pas pendant un mois, un an ou dix ans. C’est tous les jours, que nous devons vivre comme Jésus a vécu. 1 Jean 2 : 6 nous enseigne cela, en disant que nous devons marcher comme Christ a marché. Nous devons garder ses commandements, ils doivent être notre code de vie. Avec l’aide du Saint-Esprit, il ne nous est pas impossible de vivre dans une telle obéissance. Ce sera tout naturel! En vivant comme Il a vécu, nous aurons accepté une fois pour toute que notre nature humaine, qui est si faible, périsse avec lui sur la croix.
Acceptons le sacrifice du Christ, oui, mais avec tout ce que cela implique. 2 Timothée 3 : 12 nous enseigne d’ailleurs que tous ceux qui voudront vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés! Sachons bien que nous ne serons pas persécutés que par des hommes. L’ennemi s’élèvera contre nous de toutes ses forces. Envers et contre tout, soyons zélés pour servir Dieu! Reconnaissons notre état de faiblesse, aussi, prions tous les jours, prenons plaisir à rechercher la face de Dieu, à tout moment de la journée ou de la nuit.
Alors, Jésus répondra! Il se montrera! Il éclaircira tout ce que nous ne comprenons pas. Il nous répondra, parce qu’Il nous aura entendu. Il peut nous entendre seulement si d’abord nous, nous entendons ses appels et y répondons par l’affirmative. Celui qui allait devenir le grand prophète Samuel a d’abord commencé à écouter Dieu en Lui disant ces simples paroles, que nous lisons dans 1 Samuel 3 : 10 : Parle, car ton serviteur écoute.
Avant de prophétiser de la part de Dieu, il a du accepter, il a du renoncer à lui-même, il a du faire ce pas décisif qui allait ouvrir la porte de son cœur à la parole de l’Éternel. Parle, Seigneur, car ton serviteur écoute.
Nous devons être à son écoute tous les jours, parce que tout ce que demande Jésus, c’est justement de nous parler. Il connaît nos besoins, car Il est Dieu. Il est venu sur la terre dans un corps d’homme, il a souffert pour nous, il a été martyrisé à cause de nos péchés. Et malgré nos égarements, il veut tellement être en communion avec nous qu’il nous appelle ses frères. C’est ce qu’il dira un jour, alors qu’il enseignait, que, ses frères, ce sont ceux qui écoutent sa parole, et qui la mettent en pratique. (Luc 8 : 21 ) Lisons donc notre Bible! Si les Saintes Écritures ne nous parlent pas, alors, même si aujourd’hui Jésus était sur la terre en personne, il ne pourrait rien faire pour nous!
                  L’exemple des disciples sur le chemin d’Emmaüs

Jésus veut marcher à nos côtés, tous les jours de notre vie, comme jadis, il marcha avec les disciples sur le chemin d’Emmaüs. Comme nous, ils ne comprenaient pas tout. À un certain moment, ils posèrent une question à Jésus, et il leur répondit : Ô hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes!
Pour une réponse, c’en était toute une! Mais peu importe qu’elle leur soit agréable à entendre ou non, ils étaient prêts à l’écouter, car ils désiraient ardemment le connaître, pour mieux le servir!
Ensuite, en commençant par Moïse et tous les prophètes, Jésus leur expliqua tout ce qui avait été écrit dans les Écritures le concernant. Sachons que Jésus nous parle encore aujourd’hui. Nous ne le répèterons jamais assez, ouvrons notre Bible! Allons relire les écrits de Moïse et des prophètes. Nous constateront qu’ils prophétisèrent, des centaines d’années à l’avance, ce que Jésus allait vivre. Son enseignement, sa doctrine se trouve dans le Nouveau Testament, et si nous lui obéissons et la mettons en pratique, il vivra très certainement en nous, notre intelligence sera éclairée par le Saint-Esprit, que Dieu accorde à ceux qui s’en remettent entièrement à Lui, sans retourner en arrière.
Lorsque les disciples sur le chemin d’Emmaüs arrivèrent près du village où ils devaient se rendre, Jésus paru vouloir aller plus loin, mais ils le pressèrent de rester, car, disaient-ils, le soir approche, et le jour est sur son déclin. Et le texte nous dit que Jésus entra, et resta avec eux. Gloire à Dieu! Jésus resta avec eux, car, ils le pressèrent de rester. Les disciples durent le retenir, car ils reconnurent qu’ils avaient besoin de Lui. Ils étaient bien lorsque Jésus était avec eux. Il sera écrit plus tard dans l’Apocalypse 3 : 20 : J’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui, avec moi. Jésus entra donc avec les disciples dans la maison, il prit le pain, rendit grâce à Dieu, le rompit et le leur donna. Alors, leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent. Ils se dirent : Notre cœur ne brulait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures?
Et nous, est-ce que nous nous accrochons à Jésus? Considérons-nous comme étant essentiel d’être en sa présence ? Brûlons de la soif de comprendre et de mettre en pratique les saintes Écritures. Que notre zèle ne s’éteigne point. Jésus, qui est fidèle, rompra le pain pour nous, et nous accordera l’honneur de partager un repas avec nous, à l’exemple de ce qu’il faisait lorsqu’il était avec ses disciples. À l’époque, il rompait le pain matériel, mais aujourd’hui, il veut rompre le pain spirituel. Il veut nous accorder pleinement le don de l’Esprit de Dieu, car, comme le déclare l’Écriture : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de Dieu.  Gloire à Jésus! Le Saint-Esprit accorde aux enfants de Dieu ce que le Père a pour eux, par Jésus-Christ ressuscité, lui qui est le seul intermédiaire entre le Père et les hommes.
Jésus nous dit que celui qui l’a vu a aussi vu le Père. Il n’est pas question ici de le voir avec nos yeux corporels, mais bien spirituels. Car l’enseignement de Christ venait directement du Père, de qui viennent tous les bienfaits dont nous avons ardemment besoin. Venons donc à Jésus, brûlons du désir de le servir, et Il fera route avec nous, comme il le fit avec les disciples sur le chemin d’Emmaüs. La réponse est là, tellement près, et elle se trouve dans la Bible. Elle se trouve en Jésus-Christ, le serpent d’airain élevé entre ciel et terre. C’est vers lui que nous nous tournons lorsque nous reconnaissons notre état de faiblesse, et la vérité de sa parole nous affranchit. Il nous accorde de réellement naître de nouveau, afin que nous puissions ressusciter avec  lui et d’être un jour dans sa glorieuse présence en compagnie de tous les saints à chanter sa gloire pour l’éternité. Amen.

Oui, Jésus nous parle. Beaucoup plus que nous pouvons le penser. Il voudrait faire plus encore! Ouvrons notre Bible! Obéissons et mettons en pratique ses enseignements. Remarquons la manière dont ont vécu les serviteurs de Dieu avant nous. Ils n’ont pas vécu pour plaire à leur corps de chair, mais pour plaire à Dieu, car, ils vivaient à l’image du Christ, qui a sacrifié sa propre vie au profit des hommes et du Royaume de Dieu. Obéissons et soyons fidèles, et il nous répondra. Il nous bénira. Nous pourrons enfin dire, et ces mots ne seront pas que des paroles vaines : Parle, Seigneur, car ton  serviteur écoute.
Le feu qui s’allumera ensuite en nous, personne ne pourra l’éteindre, car rien ni personne ne pourra arracher de Sa main celui qui reste sous  la protection de Dieu.
Que la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.