dimanche 26 février 2012

Le sermon sur la montagne : Le Notre Père



Matthieu 6 : 7-8  « En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. »

Nous savons que, pour l’exaucement de la prière, Dieu regarde non pas aux mots et à la longueur de la prière, mais à notre sincérité devant Lui, car Dieu voit dans le secret de notre cœur. Et, Jésus dit bien : car votre Père sait de quoi vous avez besoin. Lorsque notre plus grand désir est de vivre selon la volonté de notre Père qui est dans les cieux, nous avons la certitude qu’Il entend et exauce nos prières, puisque, ce que nous lui demandons, nous ne lui demandons pas pour plaire à notre nature humaine. Car, ce que nous recherchons d’abord, c’est de nous rapprocher toujours plus de Lui. C’est là une attitude qui plaît à Dieu. Ceci est d’ailleurs l’exhortation de Jésus en Matthieu 6 : 33 « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »  Car il ne faut jamais que nos soucis pour les choses temporelles prennent le dessus sur notre zèle pour servir Christ.
Jésus priait à Gethsémané : « Père, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux », nous montrant par là que ce n’est pas le Père qui est à notre service, mais nous qui sommes à son service. Le serviteur n’impose rien au maître, mais il lui obéit parfaitement. Par la foi, nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, et cela nous rassure. Notre Père céleste ne nous trompera pas. Il connaît mieux que nous-mêmes nos besoins, c'est à nous d’avoir en Lui une confiance absolue.

Matthieu 6 : 9-13 « Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!

Il y aurait long à dire à ce sujet, mais observons brièvement les demandes que Jésus fait au Père dans cette prière. D’abord et avant tout, n’oublions pas que notre Dieu est aussi notre Père céleste. Il est bon de commencer nos prières en reconnaissant sa grandeur et sa sainteté. Cette notion de Dieu le Père est très importante. Il nous aime comme des enfants, il nous pardonne, il nous rassure. Il s’occupe des petits oiseaux et du lis des champs, Jésus dira en Matthieu 6 : 26 : « Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? » Mais attention! Si en retour nous aimons véritablement notre Père céleste, nous garderons ses commandements, sa parole, de sorte que, en toutes choses, nous lui serons et resterons consacrés, afin de ne pas attrister le Saint-Esprit de Dieu (Éphésien 4 : 30) ainsi, nous ne le sanctifierons pas seulement en parole, lors de nos prières, mais aussi dans toute notre conduite.  L’apôtre Jean, dans l’une de ses lettres, nous exhorte à ne pas tomber dans la convoitise de la chair et des yeux pour les choses du monde, car toutes ces choses ne durent qu’un temps, et ne contribuent pas au règne de Dieu, comme nous le prions avec le Seigneur, car l’amitié pour les choses du monde est inimitié contre Dieu.

Nous souhaitons également qu’il réalise sa volonté, sur la terre, comme Il la réalise déjà au ciel. L’apôtre Jean le dit : Celui qui demeure éternellement, c’est celui qui fait la volonté du Père! En tant que chrétiens nés de nouveau, lorsque nous demandons au Père qu’il fasse sa volonté, sur la terre comme au ciel, assurons-nous que nous sommes conformes, et que nous recherchons ardemment à vivre selon sa sainte volonté. Autrement, nous nous moquerions de Lui, et nous risquons de voir nos prières rester sans réponses! 1 Jean 5 : 14 « Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. » Prenons exemple sur Jésus, qui, à la veille de son arrestation, et de toutes les douleurs qui l’attendaient, priait ainsi : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe (de douleur) s’éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »

Nous demandons au Père de nous donner notre pain quotidien. Oui, nous dépendons de Dieu pour notre pain quotidien. Mais demandons-le-lui avec reconnaissance pour ce qu’il nous a déjà donné. En Luc 17, il nous est raconté l’histoire de dix lépreux qui ont été guéris, et un seul a été assez reconnaissant pour louer Dieu et revenir vers le Christ pour lui rendre grâce. Ne soyons pas comme les neuf autres lépreux, qui n’eurent pas de reconnaissance pour ce que Dieu avait fait pour eux!

La Bible dit également que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de Dieu. Le chrétien ne peut pas survivre s’il ne se nourrit pas directement de ce que Dieu lui donne. Restons dépendants de Dieu en toutes choses, même pour ce qui peut nous sembler anodin. N’ayons jamais l’orgueil de croire que nous pouvons nous en sortir seuls, sans notre Père céleste, sur quelques aspects que ce soit de notre vie. Remarquons que Jésus demande bien au Père : Donne-nous notre pain quotidien. Car, dans ce faible corps de chair, nous sommes, et nous resterons dépendants de Dieu jusqu’à la mort. Faisons-lui confiance en toutes choses, un jour à la fois. Si nous n’apprenons pas à lui faire confiance pour cet aujourd’hui dans lequel nous vivons, il est certain que nous nous inquiéterons pour demain. Mais ce n’est pas une inquiétude dans laquelle notre Père veut nous voir vivre. C’est pourquoi Jésus dira en Matthieu 6 : 34 « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. »

Nous demandons ensuite à notre Père qu’il nous pardonne nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. En d’autres mots, humilions-nous devant les hommes et devant Dieu, agissons avec les autres comme nous voudrions qu’ils le fassent pour nous, pardonnons, comme nous voudrions être pardonnés, car nous serons jugés par Dieu à la manière dont nous jugeons les autres.(Matthieu 7 : 2) C’est en demeurant humble de cœur, en priant sans cesse et en reconnaissant en tout temps notre dépendance à la Parole que nous pourrons résister à la tentation et au malin. Nous devons demander à Dieu de nous préserver de la tentation et du mal, comme Jésus nous a enseigné de le faire. Mais, ne nous trompons pas nous-mêmes  en ne vivant pas toujours de façon à nous écarter du mal. Nous avons vu  au cours de précédents messages traitant du sermon sur la montagne comment Jésus nous enseigne à nous tenir loin du péché, en maitrisant nos pensées.

Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!

Le Christ commence, et termine la prière en donnant au Père la gloire qui lui revient. Pas surprenant qu’avant d’aborder le sujet de la prière, il s’en soit pris aux hypocrites, qui pratiquent la religion pour être bien vus des hommes, ou pour s’attirer un gain quelconque. La gloire revient à Dieu seul, car c’est Lui notre appui, notre force, notre refuge. Sans Lui, nous ne pouvons rien faire. Reconnaissons-le une fois pour toute… un jour à la fois!

À Dieu soit la gloire aujourd’hui éternellement, Amen.

lundi 20 février 2012

Le sermon sur la montagne : sur l’hypocrisie et l’orgueil dans les aumônes, la prière et le jeûne

Nous savons que Dieu a en horreur l’orgueil et l’hypocrisie. Ces péchés mettent un gouffre énorme en l’homme et son Créateur. Dans Matthieu 6, Jésus met donc en garde contre l’hypocrisie et le désir de bien paraître aux yeux des hommes. Il citera en exemple les aumônes, la prière et le jeûne. Nous n’avons pas à exposer ces actions devant tous dans le but de bien paraître, auquel cas, elles ne deviennent qu’un rituel religieux creux et vide, qui n’est pas approuvé par Dieu.

Matthieu 6 : 1-4  Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. Lors donc que tu fais l’aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton aumône se fasse en secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

Il n’y a aucune gloire pour l’homme de faire l’aumône, car ce qu’il donne, il l’a déjà lui-même reçu de Dieu, puisque c’est de Dieu que nous recevons toutes choses. Job, qui était riche en bien de toutes sortes, dira d’ailleurs, au milieu de son épreuve : l’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté, que le nom de l’Éternel soit béni. Il est également écrit dans 1 Corinthiens 4 : 7 : « Car qui est-ce qui te distingue? Qu’as-tu que tu n’aies reçu? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu? »
Il en va de même pour la connaissance des choses de Dieu. L’apôtre Pierre explique dans 1 Pierre 4 : 10-11 qu’en tant qu’enfants de Dieu, nous devons agir comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, et de mettre au service des autres le don que nous avons reçu, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance. 
Nous recevons tout de Dieu, nous donnons aux autres, par obéissance à Dieu. Cela devrait nous suffire de savoir qu’en son temps, notre Père céleste nous rendra selon ce que nous aurons fait.


Matthieu 6 : 5-6 Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
Matthieu 6 : 16-18 Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

La prière  - qui peut être accompagnée par le jeûne - que le Père entend et voie, c’est celle qui vient du cœur. Le Père connaît déjà ce que nous nous apprêtons à lui demander, dira Jésus. La longueur ou la répétition d’une prière ne valent pas la prière faite avec l’aide de l’Esprit, qui ne peut nous aider à prier que lorsque nous vivons avec un seul but, c’est-à-dire de servir et glorifier Christ en toutes choses. Ne nous accordons aucun mérite pour le temps que nous passons en prière. Il est naturel qu’un chrétien prie. Le mérite revient à Christ seul, lui par qui nous pouvons entrer en communion avec le Père à tout moment, à cause de son sacrifice parfait sur la croix.

En résumé : Nous devons vivre de manière juste et sainte devant les hommes. Non pas pour en tirer une gloire ou un gain quelconque, comme le font les hypocrites religieux, mais pour que la gloire revienne à Dieu seul. Que notre main gauche ne sache même pas la bonne action qu’a faite notre main droite! Ne crions pas sur tous les toits les bonnes œuvres qui nous sont données de faire, mais plutôt, cherchons en tout temps l’approbation de Dieu. Si nous faisons le bien pour recevoir des éloges de la part des hommes, nous aurons certainement leur approbation et leur louange, mais c’est là se contenter d’une bien petite récompense comparée à ce que notre Père céleste avait en réserve pour nous. 

La récompense que nous recherchons ne doit pas être d’ici-bas. Jésus insiste fortement sur la nécessité de faire nos œuvres dans le secret, c’est à dire avec humilité. L’important en tout cela, c’est que Dieu voit notre cœur, en toutes choses et en toutes situations. Ne faisons rien pour en tirer un mérite quelconque, mais en toutes choses, agissons et parlons pour la gloire de Dieu seulement. (1Corinthiens 10 : 31) N’oublions jamais que nous ne sommes que des serviteurs du Christ. Un serviteur se glorifie-t-il de ce qu’il accomplit ce que le maître lui demande de faire? Non. Ce que nous devrons être capables de dire, lors de notre dernier soupir, c’est que nous n’avons accompli que notre simple devoir de serviteur de Christ.

À Christ soit la gloire, Amen.

dimanche 12 février 2012

Le sermon sur la montagne : Ne te fais pas justice toi-même, sois généreux, et aime ton ennemi!

Matthieu 5 : 38-40  "Vous avez appris qu’il a été dit : œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau."

Comprenons ici que Jésus nous enseigne à ne pas nous faire justice nous-mêmes. Ce n’est pas inutilement qu’il poursuivra son sermon en nous enseignant à ne pas haïr ceux qui se font nos ennemis, mais au contraire, à les aimer et à prier pour eux. Il est écrit dans Romains 12 de ne rendre à personne le mal pour le mal. Au contraire, l’apôtre Paul nous exhorte à surmonter le mal par le bien!

Pour autant que cela nous est possible, en tant que chrétiens, évitons les querelles, et soyons en paix avec tous. Jacques nous exhorte à être lents à parler et à nous mettre en colère, car, la colère n’accomplit pas la justice de Dieu. Si nous cherchons à nous faire justice nous-mêmes, nous ne ferons qu’empirer les choses, car, ce faisant, nous nous éloignerons de l’amour de Christ, qui a lui-même tout supporté par amour pour nous. Qu’il en soit de même dans notre manière d’agir avec notre prochain. Si quelqu’un nous blesse ou nous cause du souci, remettons tout cela dans les mains de notre Seigneur Jésus. De cette façon, nous resterons dans sa paix et son amour. Comme Christ nous a accueillis et pardonnés, malgré que nous ne le méritions pas, il nous rendra aussi capable de tout supporter avec amour et patience. Souvenons-nous que notre maître Jésus-Christ a méprisé et livré à la mort son propre corps par amour pour la race humaine. Sachons que les offenses faites à notre chair sont bien peu de choses, car ce qui est de chair ne prendra pas part au monde à venir.

Matthieu 5 : 41  "Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui."

Soyons généreux, et ne nous sentons jamais obligés de vivre avec un total abandon de soi. Ne soyons pas égoïstes. Au contraire, avec joie, renonçons à nous-mêmes et vivons pour plaire à notre prochain, afin que, par notre exemple, les gens à qui nous venons en aide, de quelque manière que ce soit, soient fortifiés en Christ et le comblent de louange à cause de cela. Gardons toujours dans nos pensées que nous sommes appelés à être la lumière du monde, par Jésus qui brille en nous, à travers tout ce que nous disons ou faisons.

Matthieu 5 : 42  "Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi."

Encore une fois, nous avons ici une exhortation à ne pas être égoïstes. Regardons autour de nous, la misère est grande sur la terre, sur le plan matériel comme sur le plan spirituel. La Bible déclare qu’il y aura toujours des pauvres et des nécessiteux parmi nous. L’apôtre Paul nous enseigne que c’est Dieu qui accorde les biens matériels et les dons spirituels en abondance, de sorte que ceux qui ont beaucoup sont capables d’aider ceux qui n’ont rien, sans pourtant manquer de quoi que ce soit. Il est écrit dans 2 Corinthiens 8 : 14-15 que si un jour, nous sommes aussi dans le besoin, d’autres pourvoiront alors pour nous, en sorte qu’il y aura égalité, conformément à l’Écriture qui déclare que « celui qui avait ramassé beaucoup n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n’en manquait pas. »

Matthieu 5 : 43-47  "Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même?"

Le complément parfait à ce que nous avons étudié précédemment. Tu ne te feras pas justice toi-même, ne sois pas égoïste, et fais du bien à ton prochain. Mais non seulement à ton prochain, mais aussi à ceux qui se font tes ennemis! Bref, nous sommes appelés à être saints dans toute notre conduite, comme Dieu est saint! (1 Pierre 1 : 15)

Nous avons également abordé ce thème sous la rubrique « Tu aimeras tes ennemis, et tu prieras pour eux » dans le sujet : Dieu = Religion = Troubles dans le monde? Dernière partie, en date du 22 septembre 2011.

Voici ce que nous y lisons : "Un jour, un pharisien demanda à Jésus, pour l’éprouver, lequel des commandements de Dieu était le plus grand. Nous lisons dans Matthieu 22 : 37-40 ce que Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.

Autrement dit : de ces deux commandements dépendent toute la vie du véritable enfant de Dieu. Tu aimeras ton Dieu, afin que tu puisses ensuite aimer véritablement ton prochain.

C’est ce que la Parole de Dieu nous enseigne; aime ton prochain comme toi même. Mais Jésus y a ajouté : Aimez vos ennemis. Priez pour vos ennemis. Bénissez ceux qui vous maudissent. Faites du bien à ceux qui vous haïssent. Priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent. Il est écrit dans Matthieu 5 : 45 que c’est ainsi que nous deviendrons fils de notre Père qui est dans les cieux, car, il n’y a aucune récompense à aimer seulement ceux qui nous aiment! Même ceux qui ne connaissent pas Dieu sont capables d’aimer leurs amis! Mais c’est véritablement là la marque du vrai croyant; il est lent à la colère, et riche en bonté, comme son Dieu. 1 Jean 2 : 5 nous enseigne que celui qui a reçu le véritable amour de Dieu dans sa vie, c’est celui qui garde Sa parole en lui. Et celui qui garde sa parole, c’est celui qui la met en pratique. Quel message merveilleux de paix et d’amour! Comme la sagesse de Dieu est grande! Si seulement les hommes lui faisaient confiance!

Jésus nous enseigne dans Jean 15 :12 qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Mais comme un véritable enfant de Dieu n’a pas d’ennemi, car il aime et prie autant pour ceux qui se font ses ennemis que pour ses amis, il donnera sa vie, le cas échéant, pour ceux qui sont prêts à le tuer à cause de sa foi. C’est ainsi que, sur la croix, avant de mourir, Jésus a été capable de dire : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font."

Matthieu 5 : 48  "Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait."

La seule façon d’atteindre cette perfection, c’est par l’amour.  Non pas que nous deviendrons parfaits sur terre, car nous aurons toujours à lutter contre la chair, mais nous aspirons toutefois à être rendus parfaits, au jour de la gloire. Et la seule manière d’y parvenir est de vivre comme Christ a vécu, lui qui a non seulement été un modèle à suivre, mais qui a donné sa vie par amour pour nous.

Que le Seigneur nous aide à mettre en pratique ce que nous lisons dans sa parole, Amen.

dimanche 5 février 2012

L'espoir et la délivrance se trouvent en Christ


Ce regard vide et désespéré, ces yeux qui implorent ton aide, ne les vois-tu pas? Ils sont tout autour de toi, où que tu ailles, quoi que tu fasses, ils expriment la détresse profonde de l'âme humaine. Ouvre-toi sur le monde, vois, et entends. L'espoir est disparu, envolé avec les désillusions de cette vie présente, qui parfois semble se plaire à abattre une personne avec une telle ampleur qu'il ne lui reste plus rien que le désespoir. Ils se demandent : où est le soulagement de toute cette douleur intérieure qui les tenailles et qui semble les aspirer dans un gouffre sans fond? Et lorsqu’ils pensent avoir atteint le fond du précipice, les voilà repartis dans une autre spirale infernale, dont ils ne connaissent pas le dénouement. Ce mal de l'âme, ces questionnements sans fin sont la pire des douleurs, car rien ni personne ne peut la soigner. Certains essaient de la noyer dans l'alcool, mais elle sait nager. Certains essaient de l'oublier avec des médicaments et autres drogues, mais les effets sont de trop courtes durées. Le cercle vicieux se poursuit donc, encore et encore, alors que, dans leur misère, il leur semble que personne ne les voit, et que personne ne les entend. Leurs cris se multiplient, mais quelqu'un les entend-il? Où est l'espoir, et où est la lumière? Ils aspirent à une vie meilleure, mais ils ne savent plus où chercher, ou ils n'en ont plus la force.

Présentons leur Christ, le véritable ami des malheureux.

Prions avec eux.

Ô Dieu, je crois plus que jamais que tu es Vivant, Juste et Vrai. Seigneur du ciel, je veux en cette heure me prosterner devant toi. Jésus, toi qui fortifies les affaiblis et qui vient en aide à ceux qui font appel à ton Nom, puissant Rédempteur, me voici devant toi, à réclamer ta miséricorde et implorer ton pardon. Seigneur, je ne trouve point en ce monde un appui qui pourrait me venir en aide et me soulager. Mon Dieu, ma détresse est grande et la tristesse m’a envahi, je n’ai plus de repos. J’ai besoin de Dieu le Tout-Puissant, le Véritable, le Juste, le Vrai. Ô Dieu, regarde ma tristesse, je suis angoissé dans tous mes os et j’ai mal, un mal qui me hante et qui me fait souffrir, la désolation.

Un espoir qui n’est plus, ce sont mes larmes que je laisse aller jusqu’au bout, car, Seigneur Jésus-Christ, c’est comme si un coin du ciel me tombait sur la tête et aussi, ma peine est lourde à porter, soutiens-moi, que je ne connaisse pas les profondeurs de la nuit où l’espoir n’est plus. Ô Dieu, non, non, pas cela, je ne veux pas de ce désespoir, aide-moi, secoure moi, ô mon Dieu, car je suis à m’épuiser. Mes sanglots m’étouffent, et je ne m’apaiser. Je ne vois plus, je ne comprends plus, je suis comme sur un chemin sans issue, un sentier douloureux à suivre, et je ne peux me consoler. Prends pitié, aide-moi à surmonter cette épreuve, elle est si cruelle. Regarde, et prends pitié! Seigneur, sèche mes larmes, j’ai assez pleuré, je suis fatigué! Je n’ai plus rien! J’ai tout perdu! Pendant que je lis ces lignes, apaise-moi par ton amour et ta pitié, sèche mes joues, qui sont baignées de larmes amères. Mon Seigneur et mon Dieu, écoute ma supplication, et prends pitié, entoure-moi de ta protection et fais-moi encore du bien, et je bénirai ton Nom, car je reconnais ma dépendance devant Toi, ô Dieu suprême et force éternelle. Place sur moi ton Esprit, l’Esprit de consolation, que je puisse me reposer. Mon Dieu, mon Dieu, sans toi, comment sortirais-je de cette peine qui cherche à m’étouffer? Esprit de Sagesse, aide-moi, je te supplie, mon Dieu, aide-moi.

Seigneur Jésus-Christ, tends-moi vite ta puissante main secourable, car je cherche une force que je ne puis trouver en moi. Jésus de Nazareth, je viens vers toi avec l’assurance que l’espoir peut encore vivre en moi, que mon espérance peut se réanimer, car tout est possible pour Dieu. Oui merci Seigneur mon Dieu, merci Seigneur Jésus-Christ de me soutenir en cette heure inacceptable, où la nuit me semble plus forte que le jour. Seigneur mon Dieu, je sais que je peux compter sur Toi, ô grand et puissant Dieu Créateur de tous biens.

Ah! Merci Seigneur, tu me fais du bien, mais mon mal n’est pas encore cicatrisé, la blessure reste ouverte. Jésus, mets un baume sur ma plaie, qu’elle se referme, et je vivrai pour te rendre gloire, la gloire qui te revient. Ô Dieu, je m’appuie en cette heure sur mon sauveur Jésus-Christ, mort sur une croix, mais revenu à la vie par la puissance du Saint-Esprit.

Je te remercie Jésus, de vite venir à ma rencontre et d’apaiser une fois pour toutes cette tempête, cette tourmente infernale, de l’apaiser et l’enlever, car je crois en mon Dieu, Celui qui m’a gardé à respirer jusqu’à ce jour, et qui me gardera encore. Merci Dieu, merci Jésus, merci Saint-Esprit de force, d’être mon consolateur, que je puisse continuer ma marche jusqu’au bout. Merci puissante forteresse, tu es devenu on Rocher sur lequel je suis, et resterai appuyé. Gloire à Dieu, gloire à Jésus-Christ, gloire au Saint-Esprit de m’avoir fait du bien! Ô Dieu de mes pères Abraham, Isaac et Jacob, merci de m’avoir regardé avec pitié et miséricorde, sans aucun mérite de ma part! Merci Jésus, merci!

Que la louange et l’honneur soient présentés à mon Dieu, et à Dieu seul, pour aujourd’hui et pour toujours, Amen et Amen.