dimanche 25 mars 2012

Le sermon sur la montagne : Demandez, et vous recevrez!

Mathieu 7 : 7-8 "Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe."


Demandez, cherchez et frappez. Trois choses : Quel est l’objet de notre demande? Qui, et que cherchons-nous premièrement? Et à la porte de qui allons-nous frapper?


Il est possible que, malgré que nous soyons fidèles dans notre engagement avec Christ, nos prières restent pour un temps sans réponses. Mais persévérons! Notre foi est mise à l’épreuve, tandis qu’il nous semble que Dieu tarde à nous répondre. Il nous purifie, il nous rapproche de Lui, afin que notre foi s’affermisse de jour en jour. Soyons fidèles dans l’obéissance à la Parole, et notre Père accomplira ses promesses, car Il prend plaisir en ceux qui le cherchent, et qui se tournent inlassablement vers Lui, en tout temps, en tout lieu et en toutes situations.

Lorsque nous persévérons dans la prière, et que nous demandons quelque chose à notre Père céleste, nous savons qu’il nous accordera ce que nous lui demandons, pourvu que ce que nous lui demandons soit conforme à Sa volonté. Psaumes 37 : 4 "Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire." Nous avons vu en Matthieu 6 : 8 que notre Père connaît déjà ce dont nous avons besoin, avant même que nous le lui demandions. D’où l’importance d’avoir comme priorité dans notre vie de marcher en communion avec Dieu, par Jésus-Christ, car, en le suivant fidèlement, notre désir, notre volonté première sera que Sa volonté se fasse en nous. Alors, Éphésiens 3 :20 nous enseigne que notre Dieu pourra faire infiniment plus que ce que nous demandions ou pensions!

Que le royaume des cieux soit l’objet de notre désir, et les soupirs que nous enverrons vers le Père, par Jésus-Christ, le concerneront également. Ultimement, notre Père nous accordera son Saint-Esprit, l’Esprit de vérité, qui dirigera toute notre conduite, et qui nous guidera dans nos prières, lui qui nous a été promis par Christ avant qu’Il ne retourne vers le Père. L’apôtre Paul nous explique en Romains 8 : 26-27 que l’Esprit intercède pour nous auprès de Dieu, et que Dieu connaît quelle est la pensée de l’Esprit, car c’est selon Sa volonté que l’Esprit intercède en notre faveur.

En Matthieu 7 : 9-11, Jésus comparera tout le bien que notre Père veut nous faire avec les hommes qui, malgré leur méchanceté, sont capables de donner de bonnes choses à leurs enfants. Si un homme ne donne pas une pierre à son enfant lorsque celui-ci lui demande du pain, à bien plus forte raison, notre Père céleste nous donnera-t-il ce qui est bon pour nous, si nous le lui demandons avec foi! (Matthieu 21:22) Toutefois, il importe que nous sachions que Dieu ne nous accordera jamais ce qui ne nous est pas utile dans notre marche avec Lui, malgré toutes les prières que nous pourrions faire. Mais, il ne nous laissera jamais sans réponse! S’il ne veut pas nous accorder ce que nous lui demandons, il nous le fera savoir, d’une manière ou d’une autre. Il connaît mieux que nous-mêmes ce qui nous est nécessaire, et il distribue à chacun de ses enfants ce dont ils ont besoin, selon sa grande bonté. C’est pourquoi, comme Jésus nous exhortera à le faire en Jean 15 : 7, demeurons en lui, et que ses paroles demeurent en nous, et, de cette façon, ce que nous demanderons nous sera accordé. Comprenons bien que si nous demeurons en Christ, et que ses paroles demeurent en nous, ce qui importera le plus pour nous n’est pas ce qui est de ce monde, mais les choses du royaume de Dieu. Lorsque telle est notre priorité, alors, souvent même sans avoir à le demander, tout le reste nous sera accordé par surcroit, selon ce que notre Père céleste juge nécessaire de nous donner. (Matthieu 6 : 33) Quel Dieu magnifique!

Jésus dira en Jean 14 : 12-14 que lorsque nous croyons en lui, que nous faisons ses œuvres, et que nous demandons quelque chose au Père en son nom, cela nous sera accordé. Non pas pour notre plaisir personnel, mais afin que le nom du Père soit glorifié. N’est-ce pas là le but ultime de la vie de tout chrétien, que de glorifier Dieu en tout temps et en toutes choses?

Nous avons précédemment abordé le thème de la réponse à la prière, entre autres dans Le sermon sur la montagne : Le Notre Père, publié le 26 février 2012, Persévérer dans la prière, publié le 26 mai 2011, Matthieu 21 : 22 : "Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez", publié le 17 juin 2011.


Quant à la possibilité que notre Père céleste ne réponde pas à nos prières, et que l’objet de nos recherches ne contribue pas à l’avancement du le royaume de Dieu, Jacques 4 : 3 nous explique que nous ne recevons pas de Dieu lorsque nous demandons mal, c’est à dire, lorsque nous nous approchons du Père seulement dans le but qu’il satisfasse nos désirs. Une telle prière équivaut à demander à notre Père céleste d’accepter que nous partagions notre cœur entre Lui et les choses du monde. Nous n’avons nul besoin de préciser que ce n’est pas là la prière d’un véritable enfant de Dieu et que, dans de telles conditions, Il ne nous accordera jamais ce que nous lui demandons.


Pour plus de détails, nous avons déjà étudié ce sujet dans Jésus ne me répond pas. Pourquoi?, publié le 4 novembre 2011.

Que la volonté du Père s’accomplisse en chacune de nos vies, Amen.

lundi 19 mars 2012

Le sermon sur la montagne : Ne pas juger son prochain



Matthieu 7 : 1-25 «Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. »

Il est toujours plus facile pour le commun des mortels de voir le péché de l’autre que son propre péché. Jésus met ici en garde contre l’hypocrisie et l’orgueil qui conduisent l’homme à s’ériger en juge contre un frère, alors que, sous quelques aspects que ce soit de sa vie, il n’est lui-même pas obéissant aux commandements de Dieu, qui voit et connaît toutes choses. L’enseignement du Christ emmène le chrétien à s’humilier devant Dieu, à se connaître tel qu’il est, et à examiner soigneusement sa conduite, à la lumière de la parole de Dieu, à savoir s’il est en règle avec son Créateur. Cet auto-examen, qui est fait, comme nous l’avons vu, à la lumière de la Parole, (car l’apôtre Paul nous dit en 2 Corinthiens 10 : 12 que ceux qui établissent leur propre mesure pour s’évaluer sont stupides puisqu’ ils se comparent à eux-mêmes!) lui suffit pour reconnaître sa dépendance totale envers son Sauveur Jésus-Christ.

Cependant, il peut arriver qu’une personne ait à prévenir un frère, qui se détourne du droit chemin. Mais, que cette personne prenne garde de ne pas vivre elle-même dans la désobéissance envers Dieu! Le bien n’est pas en l’homme, mais en Dieu seul. C’est pourquoi l’apôtre Paul exhortera en 1 Corinthiens 10 : 12 celui qui se croit debout de prendre garde de ne pas tomber. Déjà, si nous sommes debout, ce n’est pas par notre bonté, mais par la puissance de notre Seigneur, qui est notre appui ferme et inébranlable.


Matthieu 7 : 3-5 « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil? Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »

La Bible nous enseigne de toujours rechercher l’humilité. Comme nous l’avons vu précédemment, nous devons nous voir tels que nous sommes, sans rien ajouter ni enlever de toute notre conduite. Car, comment pourrons-nous vivre dans la justice de Dieu, si nous ne sommes même pas capables de nous repentir de nos mauvaises actions, que nous ne voulons pas reconnaître? Comprenons que, pour Jésus, le péché de cet homme est semblable à une poutre dans son œil, qui l’empêche de voir Sa gloire, mais cet homme est un hypocrite, il ne se reconnaît pas tel qu’il est, de sorte qu’il ne se repent pas de ses péchés. Mais son état est-il totalement désespéré? Certainement pas!

Apocalypse 3 : 17-19 nous explique ce qu’il doit faire : «Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.»

En Jacques 2, il nous est donné l’exemple inverse. Certaines personnes portaient un jugement favorable sur certaines gens de leur assemblée; les riches étant placés à des places d’honneur, et les pauvres étaient tassés debout dans un coin de la pièce, ou placés sous le marchepied.

Cela arrive lorsque les hommes ne placent pas le Seigneur en premier dans leur vie. Leur nature humaine domine en force en eux. Et c’est ainsi qu’ils font une distinction entre les gens, à juger de toutes choses et de toutes situations selon leurs pensées mauvaises, car ils n’ont pas en eux la pensée du Christ. Ils ont l’habitude de juger de toutes choses selon ce qu’ils voient, et non pas avec les yeux de la foi et avec l’intelligence que donne le Saint-Esprit. Le Christ enseigne pourtant en Jean 7 : 24 de ne pas juger selon les apparences, mais selon la justice, c'est-à-dire la justice de Dieu. Gardons nos yeux fixés sur Christ, et il transformera totalement notre intelligence, de sorte que le discernement qui sera en nous ne sera pas guidé par notre nature pécheresse, mais bien par le Saint-Esprit de Dieu, qui ne trompe personne.

Attention! Le Christ n’interdit toutefois pas de voir le mal commis. La preuve; en Matthieu 7 : 6, il nous invite à ne pas donner les choses saintes aux chiens et à ne pas jeter nos perles devant les pourceaux! Comprenons ici que les chiens et les pourceaux représentent l’esprit du mal qui domine le monde, qui n’a aucune considération pour la sainteté de Dieu. Aussi, en restant dans la Parole, nous pouvons discerner les faux prophètes et enseignants des véritables serviteurs de Dieu. C’est une forme de jugement que nous portons sur ces gens là, en refusant leur enseignement, car, en lisant notre Bible, nous reconnaissons qu’ils ne sont pas de Dieu. Comprenons que Jésus n’interdit pas le discernement entre le bien et le mal, car, dira-t-il, nous reconnaissons l’arbre aux fruits qu’il porte!

Toutefois, ce que Jésus interdit, c’est de chercher malicieusement l’erreur chez un frère, comme le faisaient les Pharisiens de son époque. C’est la raison pour laquelle il nous rappelle que si nous agissons de la sorte, nous serons jugés de la façon dont nous avons jugé. Il enseignera la même chose dans Jean 8 : 15, alors qu’il dira : « vous jugez selon la chair, moi, je ne juge personne. » Car, nous récolterons tous selon ce que nous aurons semé!

Jésus expliqua un jour à ses disciples que celui qui voudra être le premier devra en fait être le dernier, et se faire le serviteur de tous. Une telle attitude reflète en effet l’image du Christ, qui s’est fait le serviteur de tous.

Restons, en tout temps, humbles devant le Seigneur, et là, les genoux fléchis devant Lui, nous ne nous verrons jamais supérieurs en quoi que ce soit à nos frères et sœurs dans la foi.

Que le Saint-Esprit de Dieu nous aide dans l’obéissance aux Saintes Écritures, Amen.

dimanche 11 mars 2012

Le sermon sur la montagne : les trésors



Voir aussi : La prospérité du chrétien, publié en juin 2011.

Matthieu 6 : 19-21  «Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »

Le monde au pouvoir du malin est plus égoïste et matérialiste qu’il ne l’a jamais été jusqu’ici. Son cœur ne s’attache qu’à ce que ses yeux voient, et à ce que ses mains peuvent toucher. Ses mains se crispent sur ce qu’il considère comme étant LA véritable richesse, mais son trésor n’a pourtant aucune valeur, car tout ce qui est terrestre est appelé à disparaître.

Jésus dira en Matthieu 6 : 22-23 que si notre œil est en mauvais état, tout notre corps est dans les ténèbres. Comprenons par là que si nous plaçons notre confiance en ce que nos yeux voient et en ce que nos mains peuvent toucher, notre œil ne regarde pas dans la bonne direction. C’est tout le contraire de la foi. Par la foi, nous voyons avec les yeux du Christ, et nous ne vivons plus dans les ténèbres. Mais notre conscience - notre intelligence - est faussée lorsque nous ne gardons pas nos yeux fixés sur Christ, tandis que nous considérons que les choses de ce monde sont d’égales valeurs à Ses enseignements.  Nous nous retrouvons alors dans un bien mauvais état. L’hypocrisie religieuse s’est solidement installée en nous, et ses ravages se font sentir dans notre relation avec notre Créateur. Nous croyons posséder le salut, mais il se trouve en réalité bien loin de nous. Il est dit en Colossiens 3 que nous, qui sommes ressuscités en Christ, devons rechercher les choses de Christ, et nous affectionner à elles, et non à celles que nous trouvons sur la terre. Lorsque nous sommes réellement ressuscités avec Christ, le Saint-Esprit de Dieu habite en nous, et il combat la chair, de sorte que nous sommes rendus capables de nous affectionner seulement aux choses d’en haut, et de mépriser même les choses d’ici-bas, qui ne durent qu’un temps, et qui sont vouées à disparaître. (Galates 5 : 17)

C’est la raison pour laquelle Jésus poursuivra en Matthieu 6 : 24 que nul ne peut servir deux maîtres à la fois; où il haïra l’un, et aimera l’autre, où il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Nous ne pouvons pas servir à la fois Dieu et Mamon. Nous ne pouvons pas considérer d’égales valeurs les choses du monde et les trésors que nous amassons là-haut dans l’obéissance aux enseignements de Christ. Notre Dieu est un Dieu jaloux, sa miséricorde dure à toujours pour ceux qui ne partagent pas leur cœur entre le royaume de Dieu et les fausses richesses ou idoles - Mamon - que le monde nous offre. Ne permettons pas que quoi que ce soit vienne s’interposer entre nous et notre Dieu. Rappelons-nous que les choses de ce monde ne durent qu’un temps; nous n’en pouvons jouir qu’un temps, après quoi elles disparaîtront. Appliquons nous donc dans l’exercice de la piété, dans l’obéissance aux enseignements de Christ, et, par la grande miséricorde de Dieu, nous aurons part à l’héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir. (1Pierre 1 : 3-5)

Examinons donc notre conduite, à savoir si notre cœur ne balance pas présentement entre Dieu et les choses du monde, car nous devenons très vulnérables aux attaques de l’ennemi, lorsque nous ne sommes pas entièrement consacrés à notre Dieu.

Nous lisons en Job 1 : 21 : « Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. » Nous ne possédions rien en arrivant sur cette terre, et, à la mort de notre corps de chair, nous ne pourrons rien emporter avec nous. Pourquoi y consacrer trop d’importance? Jésus dira en Matthieu 6 : 25-34 de ne pas nous inquiéter pour le matériel de cette vie présente, car notre Père céleste s’occupe de tout cela. Il connaît tous nos besoins, et Il prendra soin de nous, un jour à la fois. Car il se trouve une richesse, un trésor d’une valeur inestimable qui mérite que nous y consacrions toute notre vie, et c’est l’héritage qui se trouve dans le royaume de Dieu, nous qui y avons accès par la foi en Jésus-Christ ressuscité. Nous aurons part à cet héritage, pourvu que nous servions le Seigneur et que nous Lui restions consacrés toute notre vie, sans retourner sans cesse en arrière. Soyons reconnaissants rendons continuellement grâce à Dieu pour ce trésor de la vie éternelle qu’Il nous offre en héritage, comme cohéritiers du Christ.

Philippiens 3 : 12-14 Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Soyons comme l’apôtre Paul, et gardons nos yeux fixés sur Christ. Considérons toujours les enseignements de notre Sauveur comme nos plus grands trésors sur la terre, et mettons-les en pratique! Nous pourrons remporter le prix de la vocation céleste seulement si nous restons en Christ, car lui seul est le chemin de la vie éternelle. En Christ, soyons morts au péché et aux convoitises de notre chair, qui font la guerre à l’âme, et soyons remplis de l’Esprit de Dieu, qui soutiendra nos pas alors que nous courons, comme l’apôtre Paul, vers le prix de la vocation céleste.

Que la gloire soit rendue à Dieu seul, par qui nous recevons tout ce qui nous est nécessaire, Amen.