samedi 30 juin 2012

À l’Église de Smyrne


Apocalypse 2 : 8-11 : Écris à l’ange de l’Église de Smyrne: Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie: Je connais ta tribulation et ta pauvreté bien que tu sois riche, et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort.

Tout d’abord, Christ, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie, se présente comme étant le premier et le dernier. Jésus prouve ici sa divinité, car nous lisons dans l’Ancien Testament, en Ésaïe 44 : 6 entre autres, l’Éternel Dieu dire de lui-même : «Je suis le premier et je suis le dernier, et hors moi il n’y a point de Dieu. »
Affirmant sa divinité, et sa victoire sur la mort, le Christ, qui était, qui est et qui restera éternellement, se présente à la valeureuse église de Smyrne afin de l’encourager à persévérer malgré ses épreuves, elle qui souffre à cause du précieux Nom de Jésus. Il lui dira au chapitre 9 : « Je connais ta tribulation et ta pauvreté bien que tu sois riche, et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. »

Ceci peut sembler paradoxal, mais c’est lorsque les chrétiens sont dans l’affliction et que leur chair est mortifiée qu’ils sont le plus riches, car toutes ces épreuves les poussent vers le Christ, qui est le véritable salut, leur délivrance. Alors que les gens du dehors les voient pauvres, ces chrétiens possèdent en réalité le monde entier, en tant que cohéritiers du Christ. Leur richesse ne se trouve pas dans les choses d’ici-bas, car les richesses qui viennent de Dieu, nous ne pouvons pas les toucher. Ces richesses-là que le Seigneur place en ceux qui lui appartiennent se trouvent et se voient seulement par la foi. Les Églises les plus vivantes sont celles qui, comme l’Église de Smyrne, combattent courageusement pour rester dans la vérité, malgré qu’elles soient persécutées. Il en est de même pour chaque chrétien, individuellement; gare à ceux qui ne rencontrent jamais d’adversité sur leur route! Le risque de voir leur foi se refroidir est alors immense! Lorsque les bénédictions spirituelles abondent sur des chrétiens, c’est que ces chrétiens ont pris position pour Dieu, sans fléchir. Ces chrétiens-là ont une barre de fer à la place de la colonne vertébrale, ils ne fléchissent les genoux que devant Dieu, dans l’humilité et la prière. Comme Schadrac, Méschac et Abed-Nego au temps du roi Nébucadnetsar, à Babylone, ces chrétiens ont pris une résolution en leur cœur de ne point se souiller avec les plaisirs que le monde a à leur offrir, et ce, sans retourner en arrière, en regrettant certains aspects de leur ancienne vie de péché et de désordre. Gardant résolument les yeux fixés sur Christ, malgré les épreuves et les tentations de toutes sortes, leur foi s’en trouve raffermie, par la grâce de Dieu. Comme les trois jeunes israélites cités plus haut, au milieu de la fournaise ardente dans laquelle ils avaient été jetés, les chrétiens fidèles sont encouragés par le Seigneur, car il se tient à leurs côtés, en tout lieu et en tout temps. Quel encouragement de savoir que notre Sauveur est passé par les mêmes souffrances que nous! Ne crains pas ce que tu vas souffrir, dira-t-il en Apocalypse 2 : 10, alors qu’il avertissait les croyants que le diable allait les éprouver, par les tribulations.

Les chrétiens ne devraient pas se surprendre de ces tribulations. Jésus n’a-t-il pas dit à ses disciples en Luc 22 : 31 : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. »? Il est clair que l’ennemi ne se laissera pas combattre sans rien faire. Être enfant de Dieu, ce n’est pas participer à un concours de popularité. En étant fidèles à Dieu, nous ne plairons jamais au monde, car le monde est sous l’emprise du diable. Mais nous, chrétiens, notre royaume n’est pas ici bas, car notre Roi et son  royaume se trouvent dans les cieux. Nous lisons en Jean 15 : 18-19 : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. » C’est la raison pour laquelle l’ennemi nous combat de toutes ses forces, dans le but de nous faire tomber et retourner dans une vie mauvaise. Mais sachons une chose; si nous restons sous la protection du Christ, en gardant toujours ses enseignements dans nos cœurs, en persévérant dans la prière, toutes les tribulations que l’ennemi enverra contre nous ne feront qu’éprouver notre foi, sans jamais nous détruire. En Jean 16 : 33, Jésus dira à ses disciples : «Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j‘ai vaincu le monde. »  Luc 15 : 19 nous dit qu’en persévérant, nous sauverons nos âmes. Fuyons le mal! Persévérons dans la sainteté, dans la soumission à la sainte volonté de Dieu, et le diable fuira loin de nous!

Du milieu de nos tribulations, quelles qu’elles soient, nous ne pourrons jamais bien comprendre tout ce qui nous arrive, mais gardons toujours confiance que Dieu veut notre bien. Notre Seigneur est là, à nos côtés, dans la fournaise de nos épreuves. Restons-lui toujours soumis, en toutes choses, et de grandes bénédictions suivront. Il l’a dit, il le fera! En Jean 10 : 29, Jésus dira que personne ne ravira de sa main ses brebis, que le Père lui a données. Restons fidèles jusqu’à la mort, et nous recevrons la couronne de vie! Gloire à Dieu! L’apôtre Paul est un modèle pour nous, chrétiens, et il dira en 2 Timothée 4 : 7-8 : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.

En Apocalypse 2 : 11, nous lisons que celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort. Cette seconde mort est l’enfer éternel, la séparation définitive d’avec Dieu. Ceux qui vaincront sont ceux qui, jusqu’à la fin, n’auront pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. Au contraire, à cause de Christ, et comme Christ, ils auront sacrifié leur vie pour le royaume de Dieu.

Que le Seigneur Jésus-Christ protège notre foi, afin que nous soyons gardés purs jusqu’à la fin, et que nous aussi, nous puissions être déclarés vainqueurs et ainsi recevoir la couronne de la vie éternelle, Amen.

vendredi 22 juin 2012

À l’Église d’Éphèse


Il est intéressant de lire et d’étudier ce que le Seigneur avait à dire à ses Églises d’Asie, car ces Églises représentent les églises chrétiennes des temps de la fin. Comprenons que le Seigneur s’adressait à tous les individus qui formaient ces Églises, comme il s’adresse à nous personnellement à travers ces lettres aujourd’hui.

En Apocalypse 2 : 1, il nous est montré que le Seigneur, qui se tient dans les cieux, voit tout et entend tout, alors que nous lisons qu’il tient les sept étoiles dans sa main droite, et qu’il marche au milieu des sept chandeliers d’or. Le fait même qu’il puisse à la fois se tenir dans le ciel et marcher au milieu de nous lui donne la possibilité de voir ce qui ne va pas parmi les hommes, et de les corriger, lorsqu’il y a lieu. Nous connaissons toutes choses incomplètement et imparfaitement, c’est pourquoi nous avons foi dans notre Seigneur qui est là-haut dans la gloire, et nous lui faisons confiance en toutes choses. Lorsqu’il nous adresse des reproches et des encouragements, comme c’est le cas ici dans les messages aux sept Églises, nous devons lui en être reconnaissants, parce que c’est pour notre bien. Nous savons qu’Il veut ce qu’il y a de meilleur pour ses enfants. Nous lisons en Hébreux 12 : 5-8 que le Seigneur reprend et châtie ceux qu’il aime et reconnaît comme ses enfants, mais que ceux qu’il ne reprend point sont pour lui comme des enfants illégitimes. C’est dans cet état d’esprit que nous aborderons l’étude de ces lettres, aujourd’hui avec celle écrite à l’Église d’Éphèse.

Apocalypse 2 : 2-3 « Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs; que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t’es point lassé. »
Apocalypse 2 : 6 : «  Tu as pourtant ceci, c’est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi. »

Nous avons ici l’exemple de ce que toute église devrait être. Il n’y avait pas de paresse parmi ces gens, ils ne craignent pas de s’impliquer et de faire le bien autour d’eux. Ils n’étaient pas ce qu’il est convenu d’appeler des « chrétiens du dimanche ». Ces gens ne craignaient pas de souffrir à cause du nom de Jésus, mais supportaient tout avec patience.
Cela étant dit, jamais nous ne devons nous confier dans ces œuvres, si bonnes peuvent elles être. Ces bonnes œuvres ne doivent toujours être, si l’on peut dire, que le côté visible de notre foi. Ne nous attachons donc pas à ce que notre Père céleste nous donne de faire, car, en réalité, nous n’accomplissons ainsi que notre devoir de simple serviteur.  

Nous lisons également que cette église d’Éphèse éprouvait les enseignements des faux apôtres qui se présentaient à elle. De nombreux enseignants, avec leurs fausses doctrines, se sont infiltrés dans l’église chrétienne, trompant, au cours des siècles, des millions de personnes. Certains prescrivent aux hommes de ne pas se marier. D’autres profitent de la liberté qui leur a été acquise par Christ sur la croix pour pécher, et pécher encore, car, disent-ils, le Seigneur nous a déjà pardonné! D’autres encore enseignent que les chrétiens se doivent de tous être riches, car c’est là la volonté du Seigneur. Et nous pourrions continuer longtemps. Mais tous ces enseignements sont faux! Les chrétiens se doivent d’être vigilants, afin de ne pas se laisser berner par les innombrables faux enseignants qui prennent place dans les églises aujourd’hui! Nous devons rester attachés aux simples doctrines de l’Écriture, qui est la Parole de Dieu, et ne les remplacer par rien d’autre. Nous lisons en 2 Timothée 3 : 16-17 que toute l’Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. La Parole de Dieu nous suffit! Elle n’a pas à être modernisée, et les hommes n’ont pas à y intégrer toutes sortes de faussetés et d’interprétations tordues. Non! Que la Parole pure soit prêchée, et l’action du Saint-Esprit fera le reste.

Du reste, l’Église d’Éphèse rejetait les œuvres des Nicolaïtes. C’est œuvres-là, c’est de rechercher à accumuler les honneurs terrestres et les richesses périssables, en accomplissant les désirs mauvais de la chair, mais tout en se proclamant enfants de Dieu. Les enseignements sur la prospérité que nous entendons aujourd’hui pourraient aisément avoir également été prêchés par les Nicolaïtes. En réalité, ces enseignements-là entrainaient à la débauche et à la satisfaction de tous les plaisirs sensuels, tous des péchés qui conduisent à la perdition éternelle. Mais tout ceci ne passera point au jour du jugement. Ce n’est pas là l’appel des véritables enfants de Dieu, qui doivent être saints, comme leur Père dans les cieux est Saint. En Tite 2, nous découvrons les règles générales de la conduite des disciples du Christ, qui sont tout le contraire de ce qu’enseignaient les Nicolaïtes. Ne faisons donc pas l’erreur de croire que ces faux enseignements n’existent plus aujourd’hui. Au contraire, en ces jours qui sont les derniers, ils reviennent en force dans nombre d’églises dites chrétiennes. Soyons donc sur nos gardes, et étudions régulièrement notre Bible, afin que personne ne nous trompe.

Après avoir encouragé l’église d’Éphèse pour ses bonnes actions, le Seigneur avait toutefois une chose à lui reprocher. Nous lisons en Apocalypse 2 : 4 : «Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. »
Comment se fait-il qu’une église combattante et si attachée à la vérité ait pu s’éloigner à ce point de Dieu?

Malheureusement, parfois, dans le cœur des hommes, l’idolâtrie s’installe lorsque les œuvres qu’ils ont accomplies prennent la place qui devrait revenir à la piété et à la foi. Au fil des années, l’obéissance et la soumission par l’humilité à la volonté de Dieu cèdent la place à l’orgueil spirituel, et peu à peu, les gens en viennent à vivre, peut-être sans s’en rendre compte, comme s’ils pouvaient se passer de la Sagesse de Dieu.  Oh, comme l’Église d’Éphèse, ces gens-là continuent de mener en apparence une vie sainte, mais au dedans d’eux, il existe un orgueil spirituel qui éteint tranquillement le zèle brûlant que tout chrétien doit avoir pour l’Évangile. La ferveur qui jadis, aux premiers jours de leur conversion, animait ces chrétiens-là, qui les faisaient prier en tout temps, qui les faisaient rechercher la volonté de Dieu en toutes choses, qui les faisaient lire et étudier leur Bible en toutes occasions, cette ferveur-là est disparue. Elle a laissé place à un froid ténébreux, leur cœur s’endurcissant toujours davantage, et faire avec négligence l’œuvre de l’Éternel devient chose normale. Mes amis, qu’il n’en soit pas ainsi!

En Matthieu 22 : 37-38, Jésus enseigne que le premier et le plus grand  commandement de Dieu, c’est : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. Si, pour certains d’entre nous, cela n’est pas le cas, c’est que quelque chose d’autre a pris cette place dans notre cœur, place qui était exclusivement réservée à Dieu. Nous avons vu plus haut une piste de réflexion, à savoir l’orgueil spirituel, mais il peut y avoir plusieurs autres choses qui prennent place dans nos cœurs, qui font en sorte que nous tentons de concilier d’une part, l’obéissance aux enseignements bibliques, et d’autre part, une indulgence pour le péché qui se trouve en nous. C’est à nous d’examiner notre conduite, à la lumière de la Parole, à savoir où nous en sommes dans notre vie spirituelle avec Dieu.

Car en Apocalypse 2 : 5, nous lisons : « Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.»

Nous voyons que les gens de l’Église d’Éphèse ne prenaient plus la peine de scruter régulièrement leur conduite tout entière à la lumière de la Parole de Dieu. Qu’il n’en soit pas ainsi! Ne soyons pas trop indulgents envers nous-mêmes! Ceci est très important; ne caressons jamais de péché en nous. Ce serait comme de garder un serpent venimeux contre notre poitrine; il nous mordrait certainement un jour ou l’autre.

Si, après nous être examiné à la lumière de la Parole, nous découvrons que nous ne sommes pas en règle avec Dieu, comme premier pas pour corriger la situation, nous avons à nous souvenir d’où nous sommes tombés; nous devons savoir exactement quelle désobéissance nous a éloignée de Dieu, et demander au Seigneur de l’extirper du milieu de nous immédiatement. Ne laissons pas nos cœurs s’endurcir, en continuant de faire le mal, sans quoi notre chandelier sera ôté de sa place, c’est-à-dire que nous perdrons l’héritage qui nous était promis.  Au contraire, souvenons-nous toujours que tout péché, et toute désobéissance qui se trouve en nous doivent être mis en lumière et délogés à l’aide de la Parole de Dieu. L’Écriture nous dit que nous devons nous en repentir, et  recommencer à pratiquer nos premières œuvres. Comprenons ici que, la sincérité de notre repentir sera prouvée lorsque nous retrouverons notre intérêt premier dans les choses du royaume de Dieu, accompagné par le zèle qui nous animait aux premiers jours de notre marche avec Christ. C’est avec une joie renouvelée que nous nous approcherons de notre Père céleste, dans l’étude de la Parole et la prière, par Jésus-Christ notre bien-aimé Sauveur et Rédempteur.

Apocalypse 2 : 7 « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. »

D’abord, un appel que nous retrouverons à la fin de chacune des lettres aux Églises : Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises. Lorsque Dieu parle, reprend et encourage, il est du devoir des croyants d’y prêter une oreille attentive, et de changer de comportement s’il y a lieu. Sinon, persévérons dans l’obéissance et la prière! Comprenons une fois pour toutes que la vie chrétienne est un combat de tous les instants contre les forces du mal, combat qui durera jusqu’au jour bienheureux où nous serons rappelés auprès de notre Créateur. C’est là qu’aux vainqueurs, c’est à dire ceux dont la foi sera trouvée pure et sans tache, et qui seront restés consacrés à Dieu avec une entière persévérance jusqu’à leur dernier souffle, il sera donné de recevoir la récompense de la vie éternelle, dans une joie ineffable, en présence de notre Seigneur que nous chérissons et que nous aimons plus que tout sur terre. Que la gloire soit rendue à Christ seul, pour tous ses bienfaits passés et à venir, Amen.  

samedi 16 juin 2012

Je veux devenir une lumière


                                                     
Esaïe 6 : 9-10  "Il dit alors: Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; vous verrez, et vous ne saisirez point. Rends insensible le cœur de ce peuple, endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, pour qu’il ne voie point de ses yeux, n’entende point de ses oreilles, ne comprenne point de son cœur, ne se convertisse point et ne soit point guéri."

Nous ne voulons pas être de ceux qui, entendant la Parole, ne la mettent pas en pratique. Ils voient bien la grandeur de Dieu, dans toutes ses œuvres, mais ils sont incapables de lui rendre la gloire qui lui revient. Peu à peu, leur cœur s’endurcit et ils s’éloignent de la vérité qui, pourtant, aurait pu les délivrer une fois pour toute de l’esclavage du péché qui les entraîne vers l’enfer éternel.

C’est pourquoi, si nous avons péché, si nous nous sommes éloignés de notre Dieu, ne restons pas là! C’est très dangereux! N’échangeons pas notre héritage céleste pour quelques moments de plaisirs coupables sur cette terre corrompue par le péché des hommes! N’agissons pas comme si notre péché à nous n’était pas grave. Il n’y a pas de petits péchés!  Allons devant Dieu, et faisons-lui connaître nos péchés et nos transgressions. Oui, Il sait déjà, Il a tout vu, tout entendu, mais si nous nous taisons, et que nous ne les lui faisons pas connaître, avec repentance, le poids de nos péché s’appesantira davantage de jour en jour sur nous, jusqu’à nous briser complètement.

David dira au Psaume 32 : 3-6 : "Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée; car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi, ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; j’ai dit: J’avouerai mes transgressions à l’Eternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. Qu’ainsi tout homme pieux te prie au temps convenable! Si de grandes eaux débordent, elles ne l’atteindront nullement."

Le temps convenable pour prier, c’est aujourd’hui, car demain, il sera peut-être trop tard! Reconnaissons d’abord nos fautes et nos transgressions, regrettons-les, haïssons-les, rejetons-les loin derrière nous, en nous présentant humblement devant notre Père céleste, par Jésus-Christ notre rédempteur.  

Prions.

Ô Éternel Dieu vivant, juste et vrai, je lève les yeux au-delà des nuages en ce jour où la détresse est grande. Plutôt que de te rendre gloire, je dois te demander de ne pas me résister; penches-toi sur ma cause et regarde-moi avec pitié et tendresse. Si tu veux bien avoir pitié de moi, car je suis pris(e) au piège, celui que j’ai ouvert devant mes pieds, et maintenant, je suis effrayé(e) par ma propre respiration!

Seigneur du ciel et de la terre, prends garde à mon cri, celui que tu entends en cet instant, car je veux revenir vers toi en ce jour. J’ai endurci mon cœur et maintenant, je voudrais bien entendre ta voix, mais je ne le peux plus. Sois attentif, ô Dieu des forces suprêmes, ne me résiste pas, car je veux être fidèle à ta Parole, elle est ma délivrance et ma libération, et je ne puis lui résister, elle m’a renversé, elle a été plus forte que moi, et aussi, elle m’a vaincue. Gloire à Dieu, Tu m’as vaincu! Tu as enlevé mon cœur de pierre, et tu as mis en moi un cœur de chair. Tu as dissipé la nuit qui m’enveloppait, car tu fais à nouveau briller le soleil de vie.

Béni soit le nom de mon Dieu; j’ai confessé mes péchés, et Il m’a pardonné! J’ai répandu devant Lui ma supplication, et Il m’a délivré de mes iniquités. Ô Dieu visible en toutes tes œuvres, tu as eu pitié de ma folie, et tu l’as changée par la Sagesse. Merci puissant Sauveur Jésus-Christ d’être mon Sauveur personnel. Gloire à mon Dieu, car Il est juste et fidèle pour me secourir de toutes mes angoisses et me libérer de tout mal qui me tenait prisonnier. Béni soit le grand Roi de l’Univers, le puissant Sauveur. Qu’il est grand notre Dieu, le Créateur des constellations,  le Seigneur des seigneurs. Gloire à mon Dieu, gloire à mon Sauveur. Éclaire mes pas, éclaire mon intelligence. Ô Dieu, mon libérateur venant de Sion, j’ai crié, et tu m’as entendu.  J’ai appelé, et tu m’as répondu. Seigneur des lumières célestes, je veux devenir une lumière en ce monde afin de ne pas trébucher à nouveau, ce qui me serait fatal! Ô Seigneur, prends soin de moi et veille sur moi, que je revienne vite à la maison de Dieu, le Dieu de mon salut. J’ai vu son étoile à l’Orient et je viens vers elle en ce jour même, puisque tu m’as retrouvé.

Bénis mon âme, grand Roi de l’Univers, mon Rocher, mon Refuge. Je me cache sous tes grandes ailes et je ne crains aucun danger. Béni soit mon Dieu, béni soit mon Sauveur Jésus-Christ, à qui je rends gloire, louange et honneur par l’Esprit de Dieu qui est en moi, car Tu es Dieu mon Dieu, et je veux t’aimer éternellement. Amen et amen.   

samedi 9 juin 2012

Jésus eut pitié de moi


                                                             
La marche victorieuse du chrétien vers la cité Céleste n’est pas de tout repos. Elle est parsemée de combat contre les forces de l’ennemi, les épreuves sont parfois nombreuses, mais toujours, notre puissant Sauveur et Rédempteur Jésus-Christ nous en délivre, puisque, en toutes circonstances, nous prières de reconnaissances et de supplications s’élèvent vers Lui, afin d’obtenir le secours et la force dont nous avons besoin pour continuer d’avancer de progrès en progrès. Gloire à Dieu! Oui, il nous délivre toujours, parce que, dans le bonheur comme dans le malheur, nous n’oublions jamais que sans Jésus, nous ne pouvons rien faire!

Remercions-le, avec une reconnaissance sincère, de nous avoir sorti des griffes de l’ennemi, car, merci Seigneur, nous ne sommes plus sous l’emprise du péché et de la défaite ! Ô mort, où est ta victoire? Grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!

Je marchais à l’ombre de la mort. Tu m’as vu, tu as eu pitié de moi. Tu m’as regardé(e) avec des yeux remplis de compassion. Moi, j’étais comme une antilope atteinte d’une maladie grave, je ne pouvais plus marcher et je voyais les fauves qui s’avançaient sur moi à une vitesse folle, mais avant que leurs crocs ne se referment sur ma chair, tu m’as retiré de leurs pouvoirs. Et maintenant, ils me regardent, essayant encore de m’attraper. Merci Seigneur Jésus-Christ, car ils ne peuvent pas m’atteindre; tu me gardes hors de danger et aussi, Seigneur Jésus, je me souviens lorsque j’étais enfoncé(e) dans l’abîme. Il ne me restait que la main sortie de l’eau. J’ai crié : « Au secours! », et bien que j’étais recouvert(e) d’eau, tu as entendu ce cri, si faible fût-il. Merci Jésus. Des requins qui s’avançaient de toutes parts n’ont pu que me regarder être retiré(e) de l’eau par la main puissante du Seigneur Jésus-Christ. Merci Jésus de m’avoir retiré encore du danger. J’avançais en tâtonnant comme un aveugle, bien que je recherchais le sentier du retour; je ne pouvais plus le voir. J’entendais le bruit de la tornade qui s’approchait, et aussi j’avais peur. J’étais sans défense, à l’affût des caprices du vent. J’ai crié, et c’est alors que tu as apaisé la tempête. Tu m’as en effet arraché à la mort, tu m’as évité de faire le pas fatal, afin que j’avance sous ton regard dans la lumière de la vie. Seigneur Jésus-Christ, mon protecteur, je veux te célébrer, je veux te louer, car tu es ma forteresse, Ô Dieu, mon Dieu, toi qui es si bon! Amen!

samedi 2 juin 2012

La parabole des talents


Matthieu 25 : 14-30 La parabole des talents


Verset 14 : "Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens."  

Notre maître est retourné auprès du Père, mais nous, ses serviteurs, sommes toujours ici-bas. Jésus nous a laissé son enseignement, son exemple, sa vie. Il ne possédait aucun bien matériel, mais il possédait le ciel. Cet héritage nous a été légué, pourvu que, en tant que serviteurs, nous marchions fidèlement, conformément à l’enseignement qu’il nous a laissé.

Au verset 15, il est écrit qu’il fut donné à chacun "selon ses capacités", c’est à dire que tous n’ont pas la même mission, ni les mêmes dons de l’Esprit. C’est d’ailleurs ce que nous lisons en 1 Corinthiens 12 : 4; il y a diversité de dons, mais un seul Esprit. Tous n’ont pas la même mission, selon le plan de Dieu, mais tous ont un même appel principal : celui de rester fidèle dans l’obéissance. À ce sujet, il est écrit en Luc 12 :48 que l’on demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et que l’on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. L’apôtre Paul est un exemple de personne à qui l’on a beaucoup confié. Il a beaucoup reçu de la part du Seigneur, mais il n’a pas gardé pour lui-même cette richesse-là. Il a obéi au commandement de Jésus; il a accompli sa mission jusqu’au bout. Il combattait clairement dans le camp de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi il a aussi connu de dures batailles, dont il est sorti vainqueur, par la grâce de Dieu. Donc, les dons nous ont été distribués selon nos capacités, mais soyons assurés qu’un jour ou l’autre, nous serons également tentés par l’ennemi, qui voudra nous faire perdre l’héritage auquel nous aspirons. Mais, il est réconfortant de lire en 1 Corinthiens 10 : 13 que Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces. C’est-à-dire que, comme Dieu connaît la mesure de grâce et de connaissance qu’Il peut nous confier, selon nos capacités, il connaît tout autant nos faiblesses et les tentations qui viendront contre nous. Malheureusement, l’ennemi les connaît également. Mais, notre Père Céleste a déjà préparé le moyen de lui résister, et de sortir victorieux de nos batailles. Résistons à l’ennemi en restant en tout temps en contact par la prière avec notre Père céleste, par Jésus-Christ notre Sauveur. L’ennemi fuira certainement loin de nous.


Aux versets 16 et 17, nous lisons que ceux qui avaient reçu cinq et deux talents chacun s’en allèrent, et les firent fructifier. Les dons de l’Esprit, les trésors de la connaissance du royaume des cieux qui transforment les vies de ceux qui étaient perdus nous viennent de qui? De nous-mêmes? De notre propre sagesse? Certainement pas! Nous lisons ces paroles de Jésus en Jean 15 : 16 : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliiez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure(…) » C’est pourquoi nous devons faire attention de ne pas utiliser ce que nous avons entendu et reçu du Seigneur à notre manière. Car nous n’accomplirons certes pas de cette façon-là le plan et la volonté de Dieu. Ne prenons pas à la légère la grande bonté et la miséricorde de notre Père céleste qui, malgré notre indignité, nous a donné cet honneur de travailler de concert avec Lui pour l’œuvre et l’avancement de son royaume, pour nous-mêmes, mais aussi pour les autres. La seule façon de faire fructifier ce que nous avons nous-mêmes reçu de la part de Dieu, c’est de ne pas être paresseux, spirituellement parlant. Les dons, les talents que nous avons reçus, la mission qui nous a été confiée, tout cela ne nous a pas été remis pour que nous en tirions gloire pour nous-mêmes. Au contraire, comme de fidèles serviteurs, puisque nous savons que tout ce que nous possédons vient de Christ, ne vivons plus pour nous-mêmes, mais vivons pour lui, qui a donné sa vie par amour pour nous.


Au verset 18, nous lisons que celui qui avait reçu un talent l’a caché dans la terre, au lieu de le faire fructifier. Ce serviteur-là s’est contenté de recevoir la Parole de Dieu, mais il ne l’a pas mise en pratique. Il a cru pouvoir servir son maître à sa façon. Malheureusement, de nombreux chrétiens aujourd’hui pensent de cette manière; même s’ils ont beaucoup reçu du Christ, ils ne marchent pas de façon résolue dans Ses voies, et, n’allant pas de progrès en progrès, ils pensent que Dieu se satisfait d’une telle conduite! Mais en réalité, dans notre vie spirituelle, nous ne pouvons pas même stagner, car si nous n’avançons pas de progrès en progrès, c’est que nous reculons, car nous nous éloignons de Dieu, en nous remettant sous le joug du péché. Et le jour vient, et il est déjà là, où nous devrons tous rendre compte de notre conduite devant le Juste Juge.
Aussi, aux versets 19 à 23, nous voyons que les deux premiers serviteurs ont été biens accueillis par le Maître, car il a été dit d’eux qu’ils ont été de fidèles serviteurs. Ils se sont entièrement consacrés aux choses du royaume des cieux, et, affectionnés qu’ils étaient aux choses d’en haut, étant morts au péché, ils ont caché leur vie en Christ (Colossiens 3 :2-3) c’est pourquoi ils ont porté du fruit, à la mesure de ce qu’ils ont reçu du Seigneur. Aussi ont-ils été invités à entrer dans la joie du Père.


Aux versets 24 et 25, le serviteur qui a caché le talent de son maître dans la terre au lieu de le faire fructifier comparaît à son tour. Nous lisons qu’il accuse son Maître d’être dur, de moissonner là où il n’a pas semé, et d’amasser là où il n’a pas vanné. Aussi, dit-il, « j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. » Cette image du Père qui est dépeinte par ce serviteur infidèle est malheureusement partagée par beaucoup. Dieu est trop dur, il me demande trop, je n’ai pas à faire tant de sacrifice pour lui, etc… Aussi essaient-ils de modifier les Écritures, afin de les adoucir, de les rendre moins difficiles à entendre pour leur nature pécheresse. L’apôtre Paul dira d’ailleurs à ce sujet en 2 Timothée 4 : 3 que le jour viendrait où les hommes ne supporteraient plus d’entendre la saine doctrine, ayant plutôt la démangeaison d’entendre des choses agréables. Mais sachons que lorsque nous aimons réellement Dieu, jamais, nous ne trouverons que ses commandements sont trop pénibles. (1 Jean 5 :3)
Nous lisons ensuite aux versets 26 à 28 la réponse du maître à ce serviteur; méchant et paresseux seront les qualificatifs qu’il utilisera pour le décrire. Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Et au verset 29, nous lisons : Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Chacun de nous aura reçu l’opportunité de servir le maître; celui qui sera fidèle recevra davantage de bénédiction, mais celui qui fait avec négligence l’œuvre du Seigneur sera maudit. (Jérémie 48 :10) Il n’est pas étonnant que nous lisions au verset 30 : Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Car le serviteur inutile, c’est celui qui n’œuvre pas pour le royaume des cieux, mais pour sa propre chair. Oh, il ne le dit pas, mais tout dans sa conduite prouve le contraire. Mais ne nous y trompons pas; on ne se moque pas de Dieu. En Luc 11 : 23, Jésus dira : Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. Nous pouvons lire ici : celui qui n’est pas entièrement consacré, parce que trop attaché à lui-même, ou à toute autre chose terrestre, celui-là n’est pas un serviteur du royaume de Dieu, mais il appartient plutôt au royaume de l’ennemi. Nous lisons en Esaïe 58 : 13 et 14 : «Et si tu l’honores (L’Éternel) en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en l’Éternel, et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père; car la bouche de l’Éternel a parlé. »

Remarquons que, dans cette parabole des talents; le maître accorde beaucoup d’importance à la fidélité. Voici, tu as été fidèle, ou voici, tu n’as pas été fidèle. Ceci, car notre Dieu est un Dieu fidèle en toute chose, et il ne s’attend à rien de moins de notre part. Ne nous entêtons pas à marcher selon les désirs de notre chair, car ce n’est pas de cette façon que nous découvrirons et accomplirons la mission qui nous a été confiée, à la mesure de ce que nous avons reçu. Car il ne nous suffit pas de proclamer avoir la foi. Encore faut-il, après avoir appris à marcher avec Lui, dépendre entièrement de la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous affermira et nous préservera du malin. (2 Thessaloniciens 3 :3)


En terminant, Éphésiens 4 :7 nous livre une vérité qui confirme ce que nous venons de voir, alors que nous lisons que « à chacun de nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. » Cette grâce accompagnera le ou les dons que nous avons reçus de Christ, afin que nous continuions de prospérer spirituellement, pour la plus grande gloire de notre Dieu. À Dieu seul soit la gloire, Amen.