samedi 26 mai 2012

Car on donnera à celui qui a...


                                                       
Matthieu 13 : 12 : Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu‘il a.

Plusieurs incroyants aiment citer ce verset afin de dénoncer le «capitalisme occidental dont les influences se trouvent dans la chrétienté.»

Nous expliquerons donc ce verset, car il est étonnant de voir des incrédules citer haut et fort un verset biblique où Jésus dénonce justement l’incrédulité de ceux qui entendent sa Parole, mais qui la rejettent… Jésus lui-même ne possédait rien, disant que, contrairement au renard, il n’avait pas d’endroit où poser sa tête. Il enseignera également de ne pas rechercher les richesses de ce monde, mais de rechercher celles qui se trouvent dans le royaume des cieux. Bref, ce verset en Matthieu 13 : 12 n’a rien, absolument rien à voir avec l’argent, mais avec ce que les hommes font de la Parole de Dieu, après qu’ils l’aient entendue et reçue. Dieu s’est fait connaître à tous; Jésus est venu pour libérer tous les hommes de l’esclavage du péché. Mais qui, viens, et reste avec lui jusqu’au bout, pour recevoir de lui la vie éternelle? Car il y a ceux qui entendent, mais qui ne reçoivent pas. Il y a ceux qui reçoivent avec joie, mais qui se détournent plus tard, pour toutes sortes de raisons. Et il y a ceux qui entendent et reçoivent, et qui comprennent, de sorte qu’ils mettent en pratique l’enseignement reçu. Alors dira Jésus, cette personne-là portera du fruit, et un grain en donnera cent, un autre soixante, et ainsi de suite.

Allons relire la parabole des talents, en Matthieu 25 : 14-30, où, au verset 29, Jésus dira exactement la même phrase qu’en Matthieu 13 : 12. Nous n’expliquerons pas ici la parabole des talents, mais cette parabole nous aide à comprendre que Jésus faisait allusion à des bénédictions spirituelles, et que cela n’avait rien à voir avec des richesses périssables. Il voulait que nous sachions que «celui qui sème peu moissonnera peu », et que nous aurons tous un jour ou l’autre à rendre compte de nos actions au Juste juge.

Mais revenons à Matthieu 13 : 12; le contexte où Jésus a dit cette phrase est important. Jésus venait de prononcer sa célèbre parabole du semeur et, en Matthieu 13 : 10-11, nous lisons que ses disciples, s’étant approchés de lui, lui demandèrent : Pourquoi parles-tu aux gens en paraboles?  Alors, Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné.

À qui cela n’a t’il pas été donné? À ceux qui ont fermé leur cœur à la Parole. À ceux qui résistent à Dieu. Bref, aux incrédules. Ils ne peuvent pas comprendre, car ils ne le veulent pas. Romains 1 : 20 nous dit que Dieu s’est fait connaître à la race humaine à partir de ce qui est visible. Tous les hommes auraient dû voir la grandeur de Dieu en regardant sa création, en constatant la perfection de ses œuvres. Mais au lieu de cela, se croyant sages, ils se sont confiés dans leur intelligence corrompue, et ils n’ont point glorifié Dieu comme il convient de le faire pour Lui. Alors, ils se sont plongés eux-mêmes dans les ténèbres, desquels ils ne pourraient sortir que s’ils se tournaient vers Jésus, pour obtenir le pardon de leurs offenses. Mais, ils prennent un malin plaisir à changer la vérité en mensonge, et le mensonge en vérité. En Romains 1 : 29-31, nous voyons ce que ces hommes deviennent lorsqu’ils rejettent Dieu, alors qu’Il les livre à eux-mêmes, puisque c’est là leur désir. Ils rêvent de liberté, ils veulent faire tout ce qu’ils veulent de leur vie, comme ils disent, et ils n’ont aucune intention de s’amasser des richesses là-haut dans les cieux, là où la rouille et la teigne ne détruisent point. Ces hommes-là, qui ne se confient  qu’en ce que leurs yeux peuvent voir, et qu’en ce que leurs mains peuvent toucher, ne peuvent pas comprendre les mystères du royaume des cieux dont parle Jésus, car ils ne croient qu’au plaisir de leurs sens. Il leur manque le sens essentiel : celui de la foi. Moqueurs, ils demandent des signes et des miracles, mais Jésus leur dira : vous n’aurez d’autres miracles que celui de Jonas! Romains 1 : 32 nous dit que ces gens-là connaissent le jugement de Dieu par rapport au mal qu’ils commettent, mais non seulement commettent-ils le mal, ils approuvent également ceux qui, comme eux, désobéissent au Seigneur!

L’intérêt de ces gens-là pour la Parole de Dieu est tellement inexistant que leur foi est nulle. Pourtant, nous le savons, les hommes ne peuvent comprendre la Parole de Dieu que par la foi. La chair ne le peut pas. L’intelligence et la supposée sagesse du monde ne le peut pas. C’est par la foi seulement que les écailles tombent de nos yeux, et qu’alors, nous commençons à comprendre, et pouvons mettre en pratique, les enseignements du Christ.

En 1 Thessaloniciens 4 : 1, nous sommes exhortés à aller de progrès en progrès, et c’est exactement l’explication de ce que Jésus voulait dire : Celui qui progresse dans la foi, en obéissant et en mettant en pratique les enseignements du Seigneur connaîtra toujours plus de progrès et de succès dans sa vie spirituelle, car Dieu sera avec lui. Il portera du fruit, du fruit que donne l’Esprit, et il ne sera pas semblable à une branche morte, qui ne porte pas, et ne portera jamais de fruit. Cette branche-là, dira Jésus, n’est bonne qu’à être coupée et jetée au feu! Cette branche-là, qui sera coupée, c’est celui qui ne marche pas de progrès en progrès, parce qu’il laisse de la place en son cœur pour ce qui n’est pas de Dieu, celui-là verra même disparaître, au jour du jugement, le peu qu’il pensait avoir. C’est la raison pour laquelle Jésus dira en Matthieu  7 : 21 que ce ne sont pas tous ceux qui diront Seigneur! Seigneur!, qui entreront dans le royaume des cieux, mais ceux-là seuls qui feront la volonté de Dieu.

Aussi, nous qui sommes déjà chrétiens, prenons garde que nos cœurs ne s’endurcissent point, par manque d’intérêt et par amour pour les choses du monde. Souvenons-nous toujours qu’il doit y avoir une séparation définitive d’avec le péché. Que notre conduite tout entière reste fermement basée sur l’enseignement du Christ. Ayons toujours soif de connaissance et de croissance dans notre relation avec notre Seigneur, en prenant garde à la façon dont nous écoutons, et recevons la Parole de Dieu. Car, si nous la recevons avec légèreté, nous la mettrons également en pratique avec légèreté, et nous nous mettrons nous-mêmes en danger de perdre le peu que nous avons, ou que nous pensons posséder.
Ne nous contentons jamais de stagner spirituellement! Ne soyons pas de ceux qui manquent de persistance en Christ! Il est écrit en Romains 12 : 11 : Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. Et en Hébreux 6 : 11-12, nous sommes exhortés à être zélés pour conserver jusqu’à la fin une ferme espérance, en sorte que nous ne nous relâcherons point dans notre obéissance au Seigneur, et qu’alors, après avoir persévéré en Christ et amassé des richesses que ni le feu, ni les vers, ni la rouille ne peuvent détruire, nous hériterons de la vie éternelle, avec tous les saints.

Que, par la grâce de Dieu, nous lui restions consacrés, sanctifiés, afin qu’un jour, il soit dit de nous; c’est bien, bon et fidèle serviteur, car tu as été fidèle jusqu’à la fin, Amen.

samedi 19 mai 2012

Et le Seigneur le regarda


Luc 22 : 54-62 : « Après avoir saisi Jésus, ils l’emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin. Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s’assirent. Pierre s’assit parmi eux. Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur lui les regards, et dit: Cet homme était aussi avec lui. Mais il le nia disant: Femme, je ne le connais pas. Peu après, un autre, l’ayant vu, dit: Tu es aussi de ces gens-là. Et Pierre dit: Homme, je n’en suis pas. Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant: Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est Galiléen. Pierre répondit : Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. »

Jésus avait déjà mis en garde Pierre, lui disant que satan l’avait réclamé, lui et les autres disciples, afin de les cribler comme le froment. Mais, lui dit Jésus, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. Seigneur, lui avait répondu Pierre, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort! C’est à ce moment-là que Jésus lui annonça qu’il le renierait trois fois.


Donc, Jésus posa son regard sur Pierre, après son reniement. Et Pierre se souvint. Il se souvint des paroles de Jésus, mais il constata surtout à cet instant sa propre faiblesse. Il avait prononcé de bien belles paroles à son Seigneur, mais, lorsque fût venu le temps de se tenir debout pour lui, tout ce qu’il trouva à faire fût de le renier. Pierre n’était tout simplement pas converti. Notons toutefois une chose importante : son péché n’était pas prémédité. Il n’avait pas, en son cœur, médité de faire le mal. Au contraire! Lorsqu’il dit à Jésus, en Luc 22 : 33, qu’il est prêt à mourir avec Lui, Pierre le pense vraiment. Il voulait bien faire, mais il ne savait pas encore que la volonté de l’homme seule ne peut rien contre les tentations et le péché.

Pierre avait parlé avec présomption, et tirons-en la leçon que l’orgueil de l’homme ne le place nullement à l’abri des jours mauvais. Qu’il nous suffise de nous souvenir de la tour de Babel! Nous lisons également en Jérémie 49 : 16 : « Ta présomption, l’orgueil de ton cœur t’a égaré, toi qui habites le creux des rochers, et qui occupes le sommet des collines. Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l’aigle, je t’en précipiterai, dit l’Eternel. »


Nous savons que c’est Pierre, qui, quelques heures avant l’arrestation de Jésus, n’ayant peur de rien, sortit son épée devant la foule venue pour arrêter Jésus, et coupa l’oreille d’un des serviteurs du souverain sacrificateur.

Quel changement s’était-il produit en lui pour que, quelques heures seulement après ces faits, devant de simples servantes, il renie son Maître, celui-là même qu’il était prêt à défendre par l’épée?

Lorsque nous lisons le texte, nous sommes interpellés par une chose : Pierre se tenait près d’un feu, à une certaine distance de Jésus, et tentait d’y être confortable, au milieu de ses ennemis! Le fait que Pierre ait renié Christ n’est donc pas surprenant. Tant qu’il était avec Jésus, sa foi tenait bon. Il croyait en Jésus, il avait confiance en lui, de sorte que sa tendance naturelle à voir et à juger les événements par lui-même était diminuée. Mais dès qu’il se mit à suivre Jésus à distance, sa foi défaillit. Jésus l’avait bien dit en Jean 7 : 24, de ne point juger selon les apparences. Aussi, au moment où tout lui semblait désespéré pour Jésus, Pierre perdit la foi, et lui qui se croyait fort et supérieur aux autres disciples, il est tombé bien bas en mentant et en reniant son Maître, car il avait peur.

Mais qui peut le blâmer; car ceci nous amène à nous poser une question sur nous-mêmes : Comment aurions-nous réagi, si nous avions été à sa place? N’oublions jamais cette mise en garde de l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 10 : 12 : « Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber! » Cet épisode dans la vie de Pierre lui a appris la modestie et l’humilité, et il est possible de croire qu’il a vraiment compris à ce moment-là ce que Jésus avait enseigné en Jean 15 : 5 : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Sachons que, dès que nous nous éloignons de Lui, que nous suivons notre Sauveur à distance, notre foi se refroidit immédiatement. Et nous savons qu’il y a un très grand danger à être trouvé tiède devant le Seigneur. (Apocalypse 3 : 16)



N’ayons donc pas une trop haute estime de nous-mêmes, ne nous tenons jamais éloigné de la solide fondation de notre foi qu’est Jésus-Christ, dans notre obéissance à ses enseignements, sans quoi, même si nous ne le renions pas en paroles, nos actions elles-mêmes prouveront que nous l’avons déjà renié. Dans le monde de ténèbres dans lequel nous vivons, il est facile pour le chrétien de faire sa place au milieu de l’ennemi, et d’essayer d’y être confortable. En 1 Corinthiens 15 : 33, l’apôtre Paul nous rappelle que « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. » Nous lisons aussi au Psaume 1 : 1-2 qu’heureux est l’homme qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, en suivant leurs voies, mais qui, plutôt, trouve son plaisir en la loi de Dieu, et qui la médite jour et nuit.


Et toi, qui lis ces quelques lignes, est-ce que le Seigneur te regarde? À travers ta conscience, ressens-tu au fond de toi-même le regard du Christ qui pèse sur toi? Si oui, sache que ce n’est pas la fin, mais le commencement. Car ce regard que le Christ porte sur toi n’est pas que réprobateur. Regarde bien ses yeux; ils sont remplis de compassion et de miséricorde! Il a déjà prié pour toi! Si tu sens le regard de Jésus sur toi, c’est qu’Il veut te montrer ce qui ne va pas dans ta vie. Il veut que, comme Pierre, tu pleures amèrement sur ta condition d’homme pécheur, que ces pleurs te conduisent au véritable repentir, et que tu reviennes ainsi vers Lui. Souviens-toi de sa promesse; Il a prié pour toi, afin que ton incrédulité ne t’entraîne pas vers la mort. Il n’est pas trop tard! Il n’est pas trop tard! Ouvre la Bible, laisse la Parole faire son œuvre en toi. Oui, pleure amèrement sur tes péchés, accuse-les devant ton Créateur, et viens à Lui! Ne laisse pas l’ennemi te cribler de doutes, ne le laisse pas te faire croire que tu as trop mal agi, et que le pardon du Seigneur t’est inaccessible. Ne le laisse pas te vaincre! Reviens vers Jésus, car c’est toi qui seras vainqueur, si tu laisses le Christ agir pleinement en toi. Il veut encore te pardonner! Reviens à lui, aujourd’hui.

Souvenons-nous de la chute de Pierre, mais souvenons-nous surtout de la vitesse avec laquelle il a été relevé par le Seigneur. Il n’a pas caché de péché en lui, il a amèrement pleuré sur ses désobéissances, et, à partir de là, il n’a plus jamais péché contre le Christ. Au contraire! Souvenons-nous de la façon convaincante avec laquelle il a parlé, avec l’aide de l’Esprit, devant le peuple le jour de la Pentecôte. Le livre des Actes nous dit que, ce jour-là, le nombre des disciples augmenta de près de trois mille âmes, car Pierre incitait les gens à se repentir, leur rappelant que la promesse du pardon et du don de l’Esprit de Dieu est pour tous ceux qui acceptent de changer de vie par la foi en Jésus-Christ. Plus tard, nous trouverons même Pierre tout joyeux d’avoir été jugé digne d’avoir été battu pour le nom de Jésus!


Quelle transformation! Quelle œuvre magnifique de Dieu en Pierre! Nous lisons en Jean 21 : 15-17, que Jésus, après sa résurrection, demanda à Pierre : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci? Il lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes agneaux. Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois: M’aimes-tu? Et il lui répondit: Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. »

Trois fois, Pierre avait renié son Maître, et trois fois, il affirma aimer Jésus. Mais c’était plus que de simples paroles vaines, car nous voyons ici qu’il avait finalement trouvé l’humilité; aussi ne se voyait-il plus supérieur aux autres disciples. Sa foi avait été testée, et elle avait été trouvée faible. Mais après son épreuve, s’étant repenti de son péché, Pierre savait maintenant que les paroles que l’homme prononce n’ont aucune valeur, lorsqu’elles ne trouvent pas solidement racine en Christ. C’est pourquoi il confessa que Jésus sait toute chose, lui qui sonde les cœurs, et connaît les pensées de tous.

En Actes 3 : 16, il est possible qu’il ait pensé à lui-même, lorsqu’il dit : « C’est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez… » C’est aussi par la foi dans le précieux Nom de Jésus-Christ ressuscité que nous sommes tous raffermi et justifiés, afin de paraître irréprochable au jour du jugement.



Que la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

samedi 12 mai 2012

Mon Dieu est vraiment vivant!


                                                   
Matthieu 19 : 26 : « Jésus les regarda, et leur dit: Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. »

Plusieurs choses sont impossibles aux hommes. Mais s’il est un impossible que nous ne pourrons certainement jamais surmonter par nos propres forces; c’est cette faiblesse de la chair qui nous entraîne vers le péché, alors même que nous désirons ardemment ne faire que le bien. Mais merci Seigneur! Notre Dieu est un Dieu vivant, qui relève les faibles que nous sommes, nous donnant ainsi la force de continuer victorieusement sur le chemin de la Vérité, qui se trouve en Jésus-Christ seulement!   
Louons l’Éternel, car il est bon! Rien ne peut égaler sa sagesse et sa force! Louons-le!

Ô Dieu mon Dieu, mon Créateur, je crois que ce Tu existes quelque part. Oui, ce Dieu a mis en mes narines un souffle de vie, voilà pourquoi je respire! Cette force inconnue est vraie, et elle vit au-delà de la fiction et de tous les pouvoirs limités, si restreints de la nature humaine. Je ne trouve point parmi les hommes un pouvoir surnaturel, celui qui peut me relever de mes faiblesses. Aujourd’hui, je me tourne vers ce seul Tout-Puissant qui érige, gouverne tous ces impossibles. Ô Dieu, je crois, voici que tu as vu ma détresse. Tu m’as entendu, et de par ta grande miséricorde, je peux m’approcher de Toi et recevoir ton secours. Merci grand et puissant Dieu de ce jour nouveau qui brille de ta lumière pour moi. Merci grand Roi des univers visibles et invisibles, de m’avoir laissé vivre jusqu’à ce jour dans le Royaume de notre Seigneur Jésus-Christ. Bien que vraiment, je ne te connaissais pas comme je le désirais, et que je veux te connaître davantage en Jésus-Christ; je suis un(e) rescapé(e), arraché(e) aux ténèbres et déjà, je vois le soleil de paix qui brille devant moi!

Je crois Seigneur Jésus-Christ, que tu es mort sur une croix, revenu de la mort à la vie par la puissance du Saint-Esprit. Seigneur, prends pitié de moi aujourd’hui! Secoure-moi! Aide-moi! Relève-moi, car je te crois fort, et c’est ta force que je cherche. Je crois que tu es Puissant, et cette puissance, je ne la trouve nulle part, si ce n’est qu’en Dieu seul, qui m’aime depuis qu’Il m’a prêté la respiration. Ô Dieu, ma dernière respiration te revient, et tu en es le Maître, je ne peux ni l’approcher, ni l’éloigner. Tu es celui qui prête la vie, et celui qui la reprend. Ô Dieu visible en toutes tes œuvres, voilà où je peux te connaître! Suprématie des forces célestes et terrestres, je suis devant Toi, aujourd’hui, confiant(e) en ta grâce, qu’elle me donne la joie de vivre et le désir de vivre pour rendre gloire à mon Dieu, car Il m’a fait du bien!

Merci précieux Saint-Esprit, ta sagesse m’a trouvé(e), et elle est mon appui sur lequel repose mon espérance et Jésus, obéissant à ta Parole, je mets sur toi mon lourd fardeau. Merci Jésus! Comme ton joug est léger et facile à porter! Alléluia Jésus, car enfant de Dieu je deviens en cette heure nouvelle que tu places devant moi! Gloire! Gloire à Dieu, à Dieu seul la gloire par Jésus-Christ mon Sauveur et Seigneur personnel! À Jésus-Christ mon Dieu, celui qui m’a ouvert ses mains, laissant paraître la marque des clous que devinrent mes péchés et toutes les faiblesses qui me dépassaient! À Dieu, merci! Merci Jésus, merci précieux Saint-Esprit. À Dieu la gloire, par Jésus-Christ mon Rédempteur, à qui je rends la louange et l’honneur, Amen et Amen!   

dimanche 6 mai 2012

Je n'ai pas peur


Il est une phrase dans certains cantiques que nous chantons qui dit : « je n’ai pas peur. » Tout est compris dans cette phrase.

Je n’ai peur de rien ; ni de la maladie, ni de la souffrance, ni de l’enfer, ni du péché, ni de la mort, ni même du diable! Si je crains l’une de ces choses, je dois me poser la question; est-ce que j’ai la foi en Jésus-Christ? Parce que rien ne peut venir contre moi, lorsque Jésus est avec moi. Même si je suis serais atteint d’une maladie grave, elle n’aurait aucun pouvoir sur moi, je ne la redouterais pas du tout. Ou alors, ce serait un mensonge de chanter « je n’ai pas peur ». 1 Jean 4 : 18 nous dit que la crainte suppose un châtiment, car celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. Alors examinons notre conduite, honnêtement, en ne nous mentant pas à nous-mêmes. Tous les menteurs sont des hypocrites, alors, ne cherchons pas la sécurité derrière des mensonges! Examinons-nous nous mêmes, à la lumière de la Parole, et reconnaissons véritablement notre conduite. Si je reconnais que j’ai peur de quelque chose, Dieu ne peut rien faire pour moi, car je ne Lui fait pas confiance. Mais si je me laisse saisir par Lui, et que je mets sa Parole en pratique, avec une confiance pleine et entière, Il fera de moi ce qu’Il voudra. Je ne ferai plus ce que je voudrai, mais Dieu veillera sur moi, afin que ma foi s’affermisse. Il va la protéger, car si je n’ai peur de rien, c’est que je fais confiance à Dieu en toutes choses; la volonté de Dieu s’accomplira, rien de plus, rien de moins. C’est cela que je veux; vivre sa sainte volonté. Mais si une crainte autre que la crainte de Dieu parvient à s’installer en moi, je mets un frein à sa volonté, parce que je manque de foi. Mes impossibles ne sont pas des impossibles pour Dieu! La peur et la crainte ne viennent donc pas de Dieu! C’est une foi convaincue, convaincante que Dieu exige!

En Actes 28 : 3, nous lisons que l’apôtre Paul se fit mordre par une vipère, et pourtant, il n’en est pas mort! Jésus avait déjà dit en Marc 16 : 18 que ceux qui lui appartiennent saisiront les serpents, ou que, s’il leur arrivait de boire quelque breuvage mortel, il ne leur sera fait aucun mal! Certains ont tordu le sens de ce que Jésus voulait dire, mais le fait demeure que l’apôtre Paul continua de vivre, après avoir été mordu par la vipère. S’il avait eu peur, à cause du doute, le venin mortel l’aurait emporté. Or, la volonté de Dieu, c’est que nous le laissions libre d’agir à sa guise en nous. Faisons-lui pleinement confiance, et même si nous ne comprenons pas toujours ce qui nous arrive, souvenons-nous toujours qu’Il veut notre bien. Il ne permettra jamais que nous nous découragions, que nous manquions de force ni de zèle, mais il nous donnera plutôt de toujours rechercher de plus en plus sa volonté, en dépit de ce qui nous afflige.   

Dieu, qui a tous les pouvoirs sur ce grand Univers, sur tous les espaces, visibles et invisibles, l’immensité de sa création est même incompréhensible pour nous, inconcevable même, mais pourtant vraie. Comment ce grand Dieu ne pourrait-il pas prendre soin d’un minime grain de poussière comme moi, invisible dans ces grands espaces?  Il est vrai que nos corps mortels se réduisent jour après jour, mais si nous gardons la foi, notre esprit se renouvellera en Christ jour après jour, afin que nous marchions d’un pas affermi jusqu’à la fin.

Ces paroles sont très encourageantes, parce que Dieu veut nous rendre justes à travers Lui, par la foi. Ce que nous pouvons souffrir dans nos corps mortels présentement n’est rien en comparaison de la vie qui nous attend, parce que nous aurons cru en notre Dieu sans crainte. Minimes grains de poussières, nous sommes moins que rien, et pourtant, Dieu prend soin de chacun de nous. L’apôtre Paul a écrit en 2 Corinthiens 1 : 8-9 qu’il était accablé, et qu’il désespérait même de garder la vie. Il voyait comme certain son arrêt de mort, et pourtant, Dieu lui a conservé la vie, parce qu’Il avait dit : Non! Son heure n’est pas encore venue! L’apôtre Paul avait appris à ne pas mettre sa confiance en lui-même, mais uniquement en Dieu.

Comme lui, croyons que même si nous devions perdre cette vie corporelle, c’est une vie surnaturelle qui se continuera, parce que nous quitterons ce monde dans la foi. C’est bien ce que Dieu veut; nous sauver par Jésus-Christ, Amen.


Romains 8 : 38-39 : Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.