Esaïe 59 :1-3 "Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour
sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes
qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés
qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. Car vos mains
sont souillées de sang, et vos doigts de crimes; vos lèvres profèrent le
mensonge, votre langue fait entendre l’iniquité."
La race humaine cherche désespérément un sauveur. Elle cherche
quelqu’un qui pourra la délivrer de la pauvreté, de la maladie, de la
corruption et de la guerre. Mais elle ne cherche pas à la bonne place.
Elle cherche du secours, mais il ne se manifeste pas. La terre elle-même
languit sous le poids des péchés de la race humaine; elle n’en peut
plus de cette race perverse qui n’en finit plus de faire le mal. Quand
les hommes comprendront-ils que l’Éternel Dieu est le seul capable de
les délivrer du mal qui les retient captifs? Non, la main de l’Éternel
n’est pas trop courte pour sauver, mais encore faut-il que nous voulions
nous tourner vers Lui! Le premier pas, il l’a fait, lorsque le Seigneur
Jésus-Christ est venu donner sa vie pour nous sur la croix du Calvaire,
et qu’il est ensuite ressuscité d’entre les morts. Seul Christ peut
combler le gouffre immense qui nous sépare de Dieu. Mais il est
difficile pour l’homme de se reconnaître tel qu’il est; un misérable
pécheur, ni plus ni moins. Il ne veut pas reconnaître la gravité de ses
péchés, car il cherche plutôt à les minimiser et à les couvrir en
accomplissant certaines bonnes œuvres, s’appuyant sur celles-ci pour
justifier l’ensemble de sa conduite. Mais les œuvres ne sauvent pas, pas
plus que les bonnes intentions. Nous savons que nous sommes justifiés
pas la foi, et sauvés par la grâce. Il est vrai qu’il est difficile de
conserver la foi au milieu d’une telle rébellion contre Dieu le
Créateur, mais quoi, Noé n’a t’il pas conservé la sienne? Et Moïse? Et
Josué? Et Élie, qui croyait, à son époque, être le dernier en Israël à
croire en l’Éternel?
Il est malheureux de constater à quel point les hommes se fatiguent à
chercher du secours en eux-mêmes, et autour d’eux, alors qu’ils
n’auraient qu’à plier les genoux et implorer le Seigneur Jésus de leur
accorder le réconfort dont ils ont tant besoin.
Esaïe 59 : 9-16 "C’est pourquoi l’arrêt de délivrance est loin de
nous, et le salut ne nous atteint pas; nous attendons la lumière, et
voici les ténèbres, la clarté, et nous marchons dans l’obscurité. Nous
tâtonnons comme des aveugles le long d’un mur, nous tâtonnons comme ceux
qui n’ont point d’yeux; nous chancelons à midi comme de nuit, au milieu
de l’abondance nous ressemblons à des morts. Nous grondons tous comme
des ours, nous gémissons comme des colombes; nous attendons la
délivrance, et elle n’est pas là, le salut, et il est loin de nous. Car
nos transgressions sont nombreuses devant toi, et nos péchés témoignent
contre nous; nos transgressions sont avec nous, et nous connaissons nos
crimes. Nous avons été coupables et infidèles envers l’Éternel, nous
avons abandonné notre Dieu; nous avons proféré la violence et la
révolte, conçu et médité dans le cœur des paroles de mensonge; et la
délivrance s’est retirée, et le salut se tient éloigné; car la vérité
trébuche sur la place publique, et la droiture ne peut approcher. La
vérité a disparu, et celui qui s’éloigne du mal est dépouillé.
L’Éternel voit, d’un regard indigné, qu’il n’y a plus de droiture."
Les hommes ont rejeté Dieu et son Fils Jésus-Christ, arguant que Dieu
n’existe pas, mais ils le blâment pour tous les maux du monde!
Toutefois, l’humanité sait qu’elle court à sa perte, aussi
cherche-t-elle désespérément une façon de se sortir du cercle vicieux
dans lequel elle est plongée. Et alors qu’elle croit avoir résolu un
problème, elle vient en fait d’en créer de nouveaux. L’homme trouve son
plaisir dans ce qui est interdit par Dieu, il fait le mal sans retenue.
Nos transgressions sont nombreuses, et la somme de nos péchés est
incalculable. Nous connaissons nos péchés, mais nous préférons appeler
bien ce qui est mal. Et ainsi, nous refusons de nous humilier devant
Dieu et de nous repentir de nos péchés. Comment Dieu pourrait-il nous
délivrer? C’est bien pourquoi Esaïe écrit qu’au milieu de l’abondance,
nous ressemblons à des morts. Ces quelques lignes rapportent bien l’état
de la vie spirituelle de la race humaine, en ces temps qui sont les
derniers. Loin de brûler d‘un saint feu pour le Seigneur, les hommes
brûlent du désir de posséder plus et plus encore, et au milieu de toute
leurs richesses matérielles, ils sont les plus malheureux. Les taux de
suicide les plus élevés sont dans les pays les plus riches. Cela veut
bien dire quelque chose. Mais quand la race humaine comprendra-t-elle
que les biens matériels, tout pratiques qu’ils puissent être, ne
pourront jamais combler le vide de leur cœur que seul Christ pourrait
combler? Jusqu’à quand la recherche du plaisir égoïste se fera-t-elle au
détriment du bien que l’on pourrait, et que l’on devrait faire à nos
prochains? Jusqu’à quand la race humaine appellera-t-elle le mal, bien,
et le bien, mal? Et jusqu’à quand la race humaine, aveuglée par son
orgueil, refusera-t-elle de reconnaître ses égarements, s’enfonçant
toujours plus dans le mal?
L’État actuel de la race humaine est résumé en ces quelques versets
d’Esaïe 59. Que dire de plus? Aujourd’hui, hormis le mal commis par tous
ceux qui rejettent Dieu, nous pouvons même côtoyer des gens qui se
disent chrétiens sans même que nous puissions savoir et reconnaître
qu’ils sont chrétiens, tellement ils vivent comme le reste du monde!
Quel espoir nous reste-t-il, quand même ceux qui devraient refléter la
gloire de Dieu reflètent plutôt la déchéance de l’homme qui s’est fait
ennemi de Dieu?
Pourtant, la clarté nous a été laissée. Il n’y a aucune raison pour
que nous marchions dans l’obscurité. Le sauveur est venu, la lumière est
venue, à nous de nous en saisir. Repentons-nous de tous nos péchés,
levons-nous, et marchons avec Christ! Jésus ne dira-t-il pas au
paralytique; lève-toi et marche?! Il est vrai que nous sommes paralysés
par le poids de nos transgressions, tant que nous ne nous sommes pas
repentis, mais le Christ est venu mourir sur la croix afin de se charger
de nos péchés, et d’y subir la punition que nous méritions tous. Ainsi
aujourd’hui, Jésus te dit, comme il le dit jadis au paralytique, le
fixant droit dans les yeux : Lève-toi, et marche! Tu n’as plus à courber
le dos sous le poids de tes transgressions, crois seulement, et tes
péchés te seront pardonnés!
Marchons vers la lumière, qui est Christ. Il est notre seul espoir, oui, notre espoir, c’est Jésus, la lumière du monde!
Prions.
Seigneur Jésus-Christ, je me prosterne devant toi ce soir,
reconnaissant à quel point je suis petit et rien devant un si grand Dieu
et une telle Puissance à l’œuvre. Je te supplie, Jésus, que mes paroles
ne soient pas prononcées en vain, mais que je les prononce avec l’aide
de ton Esprit, afin qu’elles se rendent jusqu’aux oreilles de mon
Créateur, et qu’elles puissent être entendues et exaucées.
Seigneur, pardonne-nous, car nous avons péché. La somme de nos péchés
est tellement grande que la terre ne peut plus la supporter.
Souviens-toi du sacrifice de ton Fils Jésus-Christ, et ne nous punit
pas à la juste mesure de nos transgressions. Prend pitié, Ô mon Dieu,
car sinon, nous serions perdus à tout jamais. J’ose espérer en ta pitié
et ta miséricorde pour notre pauvre race humaine, car je sais que tu ne
prends pas plaisir à la perte du pécheur, et aussi, tu nous donnes du
temps, afin que nous acceptions de nous repentir.
Je crie vers toi, Ô Roi suprême, car j’ai besoin de ta présence en
moi, dans ce monde qui court à vive allure vers sa perte. L’obscurité
fait sa loi sur cette terre, mais Jésus, tu es ma lumière et mon refuge.
Ne m’abandonne pas, reste près de moi, je t’en supplie, tiens moi la
main, guide moi, car j’ai besoin de toi afin de ne pas succomber au mal,
dans ce monde perdu. Apprends-moi à prier, apprends-moi à ne compter
que sur toi seul! Montre-moi, Jésus, guide-moi, fais de moi ton vase
d’argile, moule-moi comme tu le voudras. Je ne m’appartiens pas, tu m’as
payé à un prix élevé sur la croix du calvaire, alors que, innocent, tu
as été frappé pour mes désobéissances et mes péchés. Comment te prouver
ma reconnaissance, Jésus, si ce n’est qu’en venant à toi, au pied de la
croix ensanglantée, et en offrant ma vie entière sous le règne de ta
droiture et de ta justice. J’ai honte de lever les yeux vers toi, Jésus,
car je suis si rien, si petit que je ne peux regarder ta
toute-puissance en face. Le visage tout contre le sol, grain de sable
appuyé sur cette poussière tachée de ton sang si pur, je reconnais à
quel point tu es Grand, et que, sans toi, je ne puis rien faire. Quelle
forme prendra le vase sans celui qui le façonne? Que deviendra le verre
si celui qui le souffle n’est plus là? Que deviendrais-je si tu ne me
tiens pas la main? J’irai de-ci, de-là, au gré du vent, comme une
feuille morte un froid soir d’hiver.
Alors que ce froid me glace les os, ce froid qui menace de m’ôter la
vie, je crie encore plus fort vers toi, Jésus, car toi seul peux
maintenir une étincelle de vie en moi. Je ne veux pas de la vie comme le
monde la cherche, je veux la vie éternelle. C’est cette vie qui
m’intéresse, mais sans toi, tout m’est impossible. Tu es mon berger, je
sais et je crois que tu es celui dont le prophète Esaïe parlait, toi,
qui conduis les brebis errantes au bercail. Toi, le Lion de la tribu de
Juda, le Fils du Dieu Très-Haut, si parfait et si bon, ta miséricorde
est insondable, tes pensées, si loin des miennes. J’ai besoin de ta
sagesse, j’ai besoin de ta force afin de continuer d’avancer dans cette
vie présente. Je sais que la puissance de ta parole ne s’est jamais
démentie, Ô Dieu, et quand bien même on essayait de me faire croire le
contraire, je ne le croirais pas. C’est cette parole qui a envoyé parmi
nous un petit bébé, venir au monde dans une étable, parmi les animaux.
Aucune place parmi les hommes pour l’Emmanuel, l’Oint de Dieu! Méprisé
et rejeté par les hommes depuis sa venue sur terre, je ne veux pas être
celui qui poursuit la tradition. Oh non, Jésus, car je serais perdu! Je
veux être prêt pour ton retour, je veux être debout, sur mes deux pieds,
solidement ancré à la pierre principale. Je loue ton nom, Jésus-Christ,
car toi seul peux soutenir et affermir mes pas. Il n’y a que par la foi
en toi que je peux être justifié devant Dieu. Je te glorifie, car par
ta présence en moi, tu me restaures et me guide. Tu es le seul Dieu
digne d’être adoré, et je chante tes louanges avec tous les tiens, toi
qui a défié et vaincu la mort, toi qui resplendit de la gloire
éternelle. Que tous les hommes reconnaissent ta puissance! Que tous les
peuples se prosternent à tes pieds, Ô Roi suprême! Nul n’est égal à toi!
Gloire te soit rendue, ô mon Libérateur, car par ta force, je peux me
tenir ferme contre le mal et les puissances des ténèbres. Merci Jésus,
merci précieux Saint-Esprit, merci.