Exode 17 : 6-7 "Voici, je me tiendrai devant toi
sur le rocher d’Horeb; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l’eau, et le
peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d’Israël. Il donna à ce
lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d’Israël avaient
contesté, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant: l’Éternel est-il
au milieu de nous, ou n’y est-il pas?"
Apocalypse 21 : 6 "Et il me dit: C’est fait! Je
suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je
donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement."
Jésus dit également à la Samaritaine en Jean 4 : 14 "(...)mais
celui qui boira de l‘eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l‘eau que je lui donnerai deviendra en lui
une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle." Cette eau qui
est promise par Christ, c’est le Saint-Esprit. Sans Lui, l’humain est comme une
feuille morte qui vole au vent. Il est balloté ici et là, ne sachant où s’arrêtera
sa course folle. Il ne connaît pas la consolation, il n’a pas la paix de l’âme,
car il n’est pas allé à Jésus, avec un cœur qui a soif de cette eau de vie
éternelle, avec un cœur qui ne nie pas ses imperfections, mais qui les
reconnaît et les rejette, conscient qu’il ne peut pas se changer lui-même. Des
gens sont prêts à parcourir la terre entière; ils sont à la recherche de
quelque chose qu’ils ne s’expliquent pas. Ils ont un vide à l’intérieur d’eux-mêmes
qui demande à être comblé. Mais ce vide reste là. Pourquoi? Parce que le cœur charnel ne regarde qu’à ce qui est
charnel. Autant dire qu’il ne s’attarde qu’à bien peu de choses…
Regardons la
Samaritaine : Jésus lui parla de l’eau, mais de l’eau de l’Esprit de Dieu,
qui donne la vie éternelle, mais elle, qui vivait selon la chair, vit tout de
suite là une occasion à saisir. En effet, Jésus ne lui offrait-il pas la
possibilité de ne plus jamais avoir à venir puiser l’eau au puits de Jacob? Comprenons
qu’il en est de même pour nous aujourd’hui. Ceux qui n’ont pas encore donné
leur vie à Jésus possèdent un cœur comme cette Samaritaine. Cœur charnel =
recherche des choses charnelles. C’est la raison pour laquelle le vide qu’ils
ressentent à l’intérieur d’eux-mêmes reste là, malgré les mois et les années
qui s’écoulent. Ils ne savent pas que ce qu’ils recherchent se trouve à l’intérieur
d’eux-mêmes, car personne ne peut décider à leur place d’ouvrir la porte de
leur cœur à Christ. Chaque personne a le pouvoir et le devoir de le faire. Dieu nous a rachetés au prix fort, envoyant
son Fils Jésus-Christ mourir sur la croix afin que son sang
innocent soit versé sur la croix du calvaire.
Dieu a placé en l’homme la pensée de l’éternité.
C’est la raison pour laquelle l’homme cherche tant à adorer quelqu’un ou
quelque chose. Certains se tournent vers des reptiles ou des bovidés, d’autres
vers des images taillées. Certains s’accrochent à des religions, croyant obtenir
le salut par elles. D’autres encore s’adorent eux-mêmes, ou adorent d’autres
mortels. Ces personnes reconnaissent qu’il y a quelqu’un de plus grand qu’eux
qui pourrait, et peut les guider et les sauver, mais ils sont mal éclairés. Ils
n’ont pas compris que Dieu nous a fait afin que nous soyons à son image et à sa
ressemblance. Cela n’est possible qu’en Christ! Mais depuis le jardin d’Éden, l’homme
est soumis à la loi du péché. C’est pourquoi nous sommes si fragiles et
désobéissons si facilement aux commandements de Dieu. "Tu ne te feras
point d’images taillées pour les adorer." "Tu ne placeras pas ta
confiance en un autre homme." Et ainsi de suite. Nous disions plus tôt qu’il
n’y a qu’en Christ que nous pouvons devenir
à l’image et à la ressemblance de Dieu, lorsque nous allons à lui, que nous
nous repentons de nos péchés, et que nous commençons à marcher comme Il a
marché. Allons donc à la croix! Regardons cette eau qui coule du côté
transpercé de Jésus, elle coule comme au rocher de Meriba, au jour de la rébellion.
Elle nous rappelle notre penchant pécheur, mais aussi, que, malgré cela, il n'existe qu'un seul vrai Dieu
qui veut encore nous pardonner. Il nous demande seulement de venir à Lui, sans échappatoire;
cette eau qui purifie et qui abreuve les assoiffés nous est offerte
gratuitement! Pourquoi la refuser?
L’homme est lent à comprendre, il accumule rébellion par-dessus
rébellion, tandis que Dieu, dans un même temps, multiplie les signes et les
merveilles. Il est patient, lent à la colère, il connaît la nature faible et
pécheresse de sa création, il l’a connaît mieux que quiconque, c’est pourquoi
il lui a fixé des limites. Nous les retrouvons en Hébreux 10 : 26-27. Cette
nature pécheresse ne doit pas servir de prétexte au péché volontaire, et l’ignorance
ne pourra pas servir d’excuse au jour du jugement. Qui ne connaît pas le
sacrifice de Jésus? Et s’il le connaît, comment peut-il encore se tourner vers
d’autres dieux? Les eaux de Meriba ne sont-elles pas suffisantes? Nous pouvons lire dans Nombre 13 que l’Éternel
s’est servi de ce miracle pour manifester qu’Il est le seul vrai Dieu. Nous
avons un plus grand signe encore en Jésus lui-même. Nous n’avons donc aucune
excuse pour rejeter un si grand salut.
Apocalypse 3 : 20 "Voici, je me tiens à la porte,
et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez
lui, je souperai avec lui, et lui avec moi." Nous lisons également au
Psaume 95 : 7-11 "Car il est notre Dieu, et nous sommes le peuple de
son pâturage, le troupeau que sa main conduit… Oh! Si vous pouviez écouter
aujourd’hui sa voix! N’endurcissez pas votre cœur, comme à Meriba, comme à la
journée de Massa, dans le désert, où vos pères me tentèrent, m’éprouvèrent,
quoiqu’ils vissent mes œuvres. Pendant quarante ans j’eus cette race en
dégoût, et je dis: C’est un peuple dont le cœur est égaré; ils ne connaissent
pas mes voies. Aussi je jurai dans ma colère: ils n’entreront pas dans mon
repos!"
Prions.
Seigneur Jésus, je t’en supplie, aide-moi à prendre cette
décision de t’ouvrir la porte de mon cœur, dès aujourd’hui. Je viens vers toi,
Seigneur, je viens vers le rocher de Meriba, je reconnais que j’ai été rebelle
à ta parole, j’ai été rebelle à tes appels. J’ai vu et entendu tes actions
merveilleuses, mais je me suis tenu loin de toi. Je ne veux pas attendre plus
longtemps pour tourner la poignée de la porte de mon cœur. Quel malheur ce
serait pour moi d’attendre que tu ne sois plus là! Je regarde par delà des
nuées, et je sais que tu es là, à la droite de ton Père, dans le royaume
Céleste, et tu règnes en roi et maître sur ta création. Que me servirait-il
encore de ne pas répondre à tes appels? Je te laisse toute maitrise sur moi,
car je ne veux plus laisser errer mon cœur vers les voies mensongères et
trompeuses qui s’offrent à moi au cours de cette vie présente. Ce que je
désire, c’est de me laisser guider par l’eau qui coule du rocher, par l’eau qui
coula de ton côté au calvaire, et je sais que lorsqu’il fera tempête, tu seras
là, dans ton infinie bonté, et tu diras encore, comme à Esaïe : Ne crains
rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis
ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite
triomphante. Merci, Seigneur Jésus-Christ, de ta présence parmi nous encore
aujourd’hui, par les Saintes Écritures et par le Saint-Esprit que tu as envoyé
comme promis à tous ceux qui te cherchent et qui vivent comme tu as vécu. Seigneur,
j’ose espérer qu’il m’est encore possible de me présenter devant toi en ce
jour, car je veux m’abreuver de ton eau pure et limpide, afin que mon cœur de
pécheur soit nettoyé de ses pourritures, car seule cette eau vivifiante que tu
présentes aux peuples de la terre peut le faire. C’est pourquoi je place toute
ma confiance en toi, car toi seul peux me guider vers où je dois placer mes
pieds, sur quel chemin je dois aller. Je sais que si c’est réellement là mon
désir, tu dirigeras mes pas, non pas sur le chemin que je veux suivre, mais sur
le chemin de la volonté de Dieu. Merci Jésus, merci grand Dieu de tous tes
bienfaits, merci pour toutes les merveilles que tu as faites, et que tu fais
encore aujourd’hui, pour ta plus grande gloire. Merci Jésus de ton sacrifice
parfait qui nous a permis de nous approcher de toi, non pas en tant qu’homme,
mais comme étant le Fils de Dieu, le Sauveur qui nous donne à boire l’eau de la
vie éternelle. Merci Père, Fils et Saint-Esprit, Amen!