jeudi 28 novembre 2013

Mon Dieu, quel architecte Tu es!

Le présent que nous devons vivre doit être une porte qui s'ouvre sur l'avenir; une fenêtre qui laisse les invitations se perdre dans l'espace et quiconque entend le son de l'aurore doit s'attacher au soleil du midi, afin que le crépuscule ne le surprenne pas.

La vie d'un humain est un jour de salut. C'est la volonté de Dieu qu'il en soit ainsi. Deutéronome 27: 1 : "Observez tous les commandements que je vous prescris aujourd’hui." Reconnaissons en tout temps la grandeur et la puissance de notre Dieu créateur. Restons éveillés et prions; ne nous enivrons pas des choses de cette vie présente, afin de ne pas nous laisser surprendre par l'ennemi, qui rôde, nous le savons, cherchant des proies à dévorer. Nous lisons d'ailleurs en 1 Pierre 5: 8 : "Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera."

Oui mon Dieu, je le crois, Tu m'as fait naître dans ce vaste espace, mais pourtant, ta vigilance me poursuit sans cesse.

Mon Dieu, quel grand architecte Tu es! Quel grand constructeur, non pas de routes, de villages et de villes. Ces tâches faciles, Tu les laisses aux hommes. Mais Toi, Tu as construit les planètes et tout ce qui se meut dans l'espace! À partir d'une seule parole, Tu as bâti les temps passés, présents et à venir. Tu as tracé une voie à la lumière, et un sentier à la noirceur. Tu as construit une maison immensément grande! Toi seul en connaît les dimensions! Oui mon Dieu, Tu es l'architecte de tous les Univers! De Ta gloire, Tu as rempli tous les espaces, afin qu'il n'existe aucun vide. Tu es resté le gardien et Maître absolu de tout ce que Tu as créé. Quel grand et puissant Dieu! Mon Dieu, qui suis-je, moi, minime grain de poussière perdu dans l'immensité de ta création, pour que Tu te sois souvenu de moi?

Tu sais qui je suis, car une partie de Toi est devenue qui je suis; lorsque tu as placé ton souffle de vie en mes narines. Merci mon Dieu de veiller sur ce souffle; ô comme ce désir est en moi de reconnaître ta grande autorité et ton pouvoir infini de te soumettre toutes choses! C'est un puissant Créateur, le Dieu en qui je crois! Il ne tente personne par le mal, mais il délivre de la tentation! C'est un Grand Roi immortel, sa royauté s’étend sur toute l'éternité, et ses sujets s'éterniseront aussi pour toujours! Il les rend juste devant Lui par le moyen de la foi. Il les fera partager sa gloire le jour où la porte Céleste s'ouvrira devant eux pour recevoir une couronne de gloire éternelle! 

Mon Dieu, la seule chose qui compte pour moi pendant que je suis sur cette terre, c'est de vivre en Ta présence et celle de ton Oint, Jésus, qui a sacrifié sa vie pour moi, afin que ce Grand Dieu puisse m'appeler son élu. Comment ne pas remercier ce Grand Dieu et le Messie; mon Seigneur et Sauveur personnel. C'est dans la loyauté et avec la faible humilité que je peux trouver que je reconnais ma dépendance envers Toi!

Merci Grand Dieu, merci Seigneur Jésus-Christ, merci précieux Saint-Esprit de l'aide que tu m'apportes à comprendre que le but de cette vie présente est de rendre l'honneur, la louange et la gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit pour tous les temps présents et à venir. Amen et Amen.

C'est ce que nous demandons à notre Père du ciel et de la terre; que nous recevions tous cette part de l'héritage éternel en Jésus-Christ. Amen!

dimanche 24 novembre 2013

Toujours coupable; recherchons l'humilité!

Romains 7: 23-25  "Mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?… Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!… Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché."

L'apôtre Paul serait donc, par la chair, esclave de la loi du péché? Lorsque l'apôtre Paul nous dit ces paroles, nous comprenons que nous ne devons pas prendre cela à la légère. Si le saint apôtre est aux prises avec une telle situation, à bien plus forte raison devons-nous l'être également!

Nous savons déjà que ces quelques versets n'excusent pas nos manquements et désobéissances. Ils ne nous encouragent pas non plus à traiter le péché à la légère. Au contraire, nous nous rendons compte ici dans quel état misérable nous sommes lorsque Christ n'a pas complété son œuvre en nous. Cette œuvre sera complétée parfaitement lorsque nous serons rappelés auprès du Père. Mais tant que nous serons dans ce corps de chair, nous aurons à combattre ses désirs, avec l'aide du Saint-Esprit. Pas un jour de notre existence, nous pourrons nous vanter d'avoir définitivement vaincu le "corps de cette mort", comme l'appelle l'apôtre. Un homme de Dieu a déjà dit que plus un cœur est pur et saint, plus il a conscience du péché qui reste en lui. Gloire à Dieu qu'il en soit ainsi, car tant que nous comprenons cela, nous savons que nous ne pourrons pas faire les œuvres de Dieu par nos propres moyens. Nous en sommes totalement incapables, à cause de la nature charnelle dont nous sommes faits. Malgré toute notre bonne volonté, nous ne réussirions qu'à faire le mal! Nous sommes donc obligés de marcher dans les traces du Christ, si nous voulons accomplir la volonté du Père.

C'est simple; plus nous avons conscience de cette loi du péché qui est en nous, - à cause de la chair - plus nous aspirons à la grâce gratuite de Dieu, et plus nous voulons demeurer sous elle, que nous trouvons en Christ seul. Nous devons savoir que, par nature, nous sommes exactement comme le premier Adam. Il était entouré de toutes les bénédictions possibles et imaginables de l'Éternel, il n'avait qu'un interdit; un arbre, et c'est pourtant vers cet arbre que son cœur se tournait; il finit par succomber, et pécha.

Et là, nous voyons Dieu qui lui demande, en Genèse 3:9 : Où es-tu? Où es-tu? Dieu savait très bien ou il était, mais Adam devait savoir, lui, comment, et pourquoi il était tombé.

Par nature, nous serons toujours coupables. Et les hommes tentent par tous les moyens de se débarrasser de ce sentiment de culpabilité qui les habite, mais en réalité, c'est leur conscience qui leur parle. Nous ne sommes pas faits pour vivre dans le péché, car nous avons été créés pour être à l'image de Dieu. 

Un jour, un homme en a tué un autre. Il a été reconnu coupable devant un tribunal. Il a purgé une longue peine de prison pour cela; tous les jours, il était enchaîné aux murs de son cachot, il pouvait à peine bouger. Il en fût ainsi jusqu'au jour où le roi de son pays le gracia. Et cet homme, ce meurtrier, devint libre. Imaginez sa joie de pouvoir de nouveau tourner son visage vers le soleil, respirer les fleurs, courir dans les prés! Ô comme il était reconnaissant envers ce bon roi! Mais un instant! Cet homme, malgré qu'il ait été gracié par le roi, ne demeurait-il pas un meurtrier? Certainement! Par la grâce du roi, sa punition a été annulée, mais cela n'enlevait rien à sa culpabilité!

De la même façon, nous sommes sauvés par grâce, mais nous devrons toujours reconnaître notre état coupable. Un véritable enfant de Dieu ne se verra jamais bon. David, quelque temps avant de devenir roi d'Israël, se comparera à un chien mort et à une puce! Quelle humilité! Mais c'est cette humilité qu'il nous faut! Proverbes 3: 34 nous dit que Dieu se moque des moqueurs, mais qu'Il fait grâce aux humbles. Sophonie 2:3 dira également : "Cherchez l’Éternel, vous tous, humbles du pays, qui pratiquez ses ordonnances! Recherchez la justice, recherchez l’humilité! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel." Notons bien ici le "peut-être". Si nous recherchons la justice et l'humilité, peut-être serons-nous épargnés au jour de la colère de l'Éternel! C'est dire à quel point Dieu a en horreur les sentiments orgueilleux! Donc, même si cela faisait 120 ans que nous suivions Christ fidèlement, nous devrions encore être prosternés à ses pieds, implorant sa pitié pour les pécheurs que nous sommes. Souvenons-nous de la parabole du Christ en Luc 18 : 9-14. Le publicain reconnaissait son état d'homme pécheur et coupable, et, n'osant même pas lever les yeux vers le ciel, ainsi priait-il : "Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur."

Mais quoi! La justification divine est accordée aux coupables, et à ceux qui se reconnaissent comme tel, et non pas à ceux qui se sont justifiés eux-mêmes!

Car une chose demeure : nous n'avons fait, et ne ferons jamais rien de bon, et nous ne méritions que le châtiment, mais Dieu, par sa grâce, a cru bon nous envoyer son Rédempteur, notre libérateur, notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ! Nous devons, et devrons toujours nous tourner vers Lui, le grand Je Suis, l'Emmanuel. Ô, comme la reconnaissance doit être grande dans nos cœurs, parce que malgré notre culpabilité, la punition éternelle que nous méritions a été annulée! Mortifions donc en tout temps cette chair qui nous tient esclave de la loi du péché, afin de mourir au péché, et de vivre en Christ aujourd'hui et éternellement!

Sachant que Dieu fait grâce aux humbles, recherchons l'humilité et sa justice. Faisons en tout temps des prières de supplication et de reconnaissance, persévérons en cela à l'exemple de Christ, qui a été obéissant jusqu'à la mort, afin que par Lui, nous obtenions le salut éternel.

A Dieu soit la gloire, Amen.

dimanche 17 novembre 2013

Le gazon; ou l'auto-approbation et le désir de bien paraître

Vous venez d'arriver dans une ville où il a décrété que toutes les propriétés doivent obligatoirement posséder un gazon. Aussi vous êtes vous mis à la tâche lorsque vous vous êtes installé là. Vous avez labouré, semé, arrosé. Et lorsque vous le pouviez, vous arrachiez toutes les mauvaises plantes qui, inévitablement, venaient pousser parmi le bon grain. Vous lui mettiez de l'engrais, et à force d'entretien, vous avez rendu votre gazon d'un vert si éclatant que tous vos voisins et tous les passants qui le voient maintenant sont étonnés et éblouis de ce que vous avez réussi là. Vous possédez certainement le plus beau gazon de toute la ville! Vous n'êtes donc pas surpris lorsque certains d'entre eux vous félicitent pour votre beau travail, et que certains autres viennent même vous demander conseil.

Mais voilà qu'un jour, un passant vous fait remarquer quelque chose: à certains endroits, votre gazon, jadis d'un vert si magnifique, commence désormais à prendre des couleurs jaunâtres. Votre réaction en est une de surprise et de déni: cela est impossible, car vous avez toujours entretenu votre gazon de la même façon; vous n'avez rien changé. Vous rentrez chez vous, et comme vous n'êtes pas une personne de mauvaise foi, vous vous posez de sérieuses questions. Comment cela est-il possible? Si ce n'est pas un élément extérieur qui a fait jaunir votre gazon, cela se pourrait-il que...?

Et vous voilà avec une bêche entre les mains, retournant la parcelle jaunie de votre terrain, afin de découvrir ce qui se cache sous votre parterre. Vous découvrez vite les coupables: ce sont d'énormes larves qui ont englouti les racines de votre pelouse. Et ils sont là en grand nombre. Après avoir consulté un spécialiste, vous découvrez qu'ils ont été pondus là plusieurs mois plus tôt. Depuis tout ce temps, vous ne vous étiez rendu compte de rien. Tout vous semblait pourtant aller pour le mieux. 


Sachons bien ceci: nous pouvons bien commencer avec le Seigneur. Tout peut nous sembler aller pour le mieux dans notre marche avec Christ. Mais un danger nous guette tous; sournois, il se tapit au plus profond de nous: l'auto-approbation et le désir de bien paraître, spirituellement parlant. En Matthieu 23: 25, Jésus, s'adressant aux scribes et aux pharisiens, leur reprochera de nettoyer l'extérieur de la coupe et du plat, mais de négliger de qui se trouve au-dedans. L'image est claire et nette: notre relation avec Christ peut sembler excellente, et nous pouvons l'entretenir telle quelle est des années durant, mais si nous prenons un instant pour approfondir notre étude de la Parole de Dieu, et que nous retournons à la base; si nous sondons notre cœur, nous constaterons assez vite tout le mal qui s'y cache encore, malgré toute notre bonne volonté.

Il n'est pas question ici des péchés que nous prenons plaisir à accomplir. Ça peut être beaucoup plus subtil. Déjà, c'est un péché de prendre plus soin de l'apparence spirituelle que de réellement s'appliquer à demander à Dieu de placer en nous un cœur pur et de transformer totalement notre vie. C'est un péché de faire avec négligence l’œuvre de l'Éternel. (Jérémie 48:10) C'est un péché de simplement même vouloir faire l’œuvre de l'Éternel afin d'en tirer une certaine gloire ou un profit quelconque. (1 Timothée 6:5) Et ces quelques larves du péché sont pondus là, au fond du cœur de l'homme, sans même qu'il ne s'en rende compte. Petit à petit, sa communion réelle avec Dieu se détériore pour laisser place à une relation virtuelle. Une relation qui repose sur l'apparence. Pour reprendre la métaphore du gazon, à la surface, elle peut sembler d'un vert éclatant, mais en dessous, les vers ont déjà commencé à ronger les racines de la Parole. L’œuvre de Dieu ne peut plus s'accomplir dans sa vie. Nous pouvons passer pour d'excellents chrétiens lorsque les formes de la foi sont gardées, mais qu'en est-il de l'intérieur, du cœur? L'apôtre Paul dénoncera en 2 Timothée 3: 5 ceux qui auront l’apparence de la piété, mais qui renieront ce qui en fait la force.

Ici, nous ne comprenons pas. Mais comment ce fait-il? Je n'ai pourtant pas voulu mal agir, je n'ai consciemment pas voulu désobéir à Dieu. Pourquoi mon cœur est-il si prompt à s'égarer loin de Lui?

Voici; il existe deux règles en l'humain: celle du vouloir, et celle du pouvoir. L'apôtre Paul dira en Romains 7: 15 : "Je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais." Il ajoutera aux versets 18 et 19: "J'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas."

Comprenons que nos bonnes intentions ne valent rien devant Dieu. Ces bonnes intentions ne nous feront pas faire les œuvres que le Père a préparées pour nous. Car nous pouvons être remplis de bonnes intentions et pourtant être corrompu jusqu'à la moelle. C'est pourquoi, ne recherchons pas l'apparence de la sainteté, ou l'apparence de la piété, mais comme l'apôtre, reconnaissons que, par nature, nous sommes si éloignés de Dieu qu'à tout moment, nous pouvons trébucher. Laissons de côté les apparences. Et reconnaissons pourquoi notre cœur est si prompt à s'éloigner de Dieu.

Nous pouvons être sérieux dans notre démarche avec Dieu, mais ne pas accomplir sa volonté. Pour exemple, c'est ainsi que les musulmans ou les hindous, qui ne croient pas en Jésus, ne recevront jamais le salut éternel. Pourtant, plusieurs d'entre eux sont sincères, ils croient servir et prier Dieu en accomplissant les rites liés à leur religion. Mais ils sont aveugles, comme l'était le Pharisien Saul de Tarse, avant d'avoir accepté Christ. Il persécutait et maltraitait les premiers chrétiens, croyant ainsi servir Dieu! Mais ce faisant, il combattait en réalité la volonté de Dieu! Il était pourtant sincère et sérieux, appliqué à suivre la loi de Moïse à la lettre. Mais il avait une excuse, si l'on peut dire : son intelligence n'avait pas encore été éclairée par le Saint-Esprit de Dieu. Mais qu'en est-il lorsque nous avons déjà appris à marcher avec Christ?

Il ne sera donc pas question ici de péché volontaire, mais de désobéissance due à un manque de connaissances, et au péché restant encore en nous, après que nous ayons accepté Christ. Soyons conscient de cela: il y aura toujours un combat entre notre chair et l'Esprit. La chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'inverse est aussi vrai. Mais Dieu a placé en nous une conscience, qui nous avertit lorsque nous dévions un tant soit peu de la voie que nous devons suivre. Laissons l'Esprit de Dieu éclairer cette conscience, ne rejetons pas ses avertissements, ne sombrons pas dans le péché volontaire, comme certains l'ont fait, car sinon, nous courrons aussi volontairement à notre perte! Car certains ont fait du verset 23 de Romains 7 un prétexte pour pécher, et encore pécher! Lorsque l'apôtre dit qu'il voit dans ses membres une autre loi, qui lutte contre la loi de son entendement, et qui le rend captif de la loi du péché qui est dans ses membres, il ne veut pas dire qu'il est acceptable de vivre selon les désirs de la chair. Au contraire, nous nous rendons compte ici dans quel état misérable nous sommes lorsque Christ n'a pas complété son œuvre en nous. Cela nous pousse donc à chercher la délivrance, à louer Dieu de ce qu'Il nous a accordé Jésus comme Seigneur et Sauveur, Lui qui est notre saint libérateur. Å cause de cette faiblesse qui est en nous, nous sommes littéralement forcés de nous tourner en tout temps vers Lui afin d'obtenir le secours dont nous avons besoin.


L'Éternel est le soutien de ceux qui tombent, et il redresse ceux qui sont courbés. (Psaumes 145:14) Il ne nous laissera pas sombrer dans le péché volontaire, pourvu que nous nous accrochions à Lui. Faisons nos délices de la Parole de Dieu, soyons zélés pour le servir. Recherchons la sainteté que Christ donne. Celle de l'homme nouveau en nous, qui a été délivré de la règle du vouloir lorsque notre Maître Jésus lui a apporté son secours. Car lorsque Jésus est là, nous pouvons! Laissons notre intelligence et notre esprit être transformés par la grâce de Dieu. Il y aura également transformation de vie. Accrochons-nous toujours à Christ, car c'est en Lui que se trouve le Saint-Esprit de Dieu, qui nous transforme afin que nous devenions toujours plus à l'image de Dieu.

Et n'oublions pas l'état misérable duquel nous avons été tirés, par la grâce de Dieu. N'oublions jamais. Soyons reconnaissants envers Jésus pour la délivrance qu'Il nous accorde, prions en tout temps,et alors, nous ne laisserons pas les vers du péché ronger les racines de la Parole de Dieu qui a été plantée en nous, et il nous sera de donné de porter du fruit agréable à Dieu.

Que le Seigneur Dieu nous donne la sagesse de ne jamais placer notre confiance et le salut de nos âmes en aucun autre qu'en Jésus-Christ seul. Ne nous contentons pas de la religion d'apparence, et comme le roi David, demandons à l'Éternel de créer en nous un cœur pur et un esprit bien disposé, éclairé et régénéré par l’œuvre du Saint-Esprit, Amen.

dimanche 10 novembre 2013

L'Éternel est ma force

Habakuk 3: 18-19 : "Je veux me réjouir en l’Éternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. L’Éternel, le Seigneur, est ma force; Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et il me fait marcher sur mes lieux élevés."

Seigneur Jésus-Christ, je désire marcher avec toi seul! Oui, je me réjouis en ton Nom. Merci Jésus, merci de cette transaction que tu m'as accordé. Tu as pris ma faiblesse et tu m'as donné ta force! Recouvert de ta force, je suis devenu fort dans ton Nom, mon Sauveur. Merci Jésus! Merci Jésus ressuscité, je me suis déchargé d'un lourd fardeau sur toi, et Tu l'as accepté! Je n'ai aucun doute, Seigneur mon Dieu, que je suis libre en toi, et que mon amour pour Toi va grandir de jour en jour.

Ma foi, mon espérance et ma justice deviennent parfaites en Toi, parce que c'est ta justice que je veux, c'est ta volonté que je veux vivre. Je veux rendre à mon Dieu ce qui est à mon Dieu, et à mon prochain ce qui est à mon prochain. Merci Jésus, merci Ô Dieu puissant, de me faire marcher en toute ta volonté, en ta présence. Ne me cache pas ta face, garde-moi toujours près de toi, car je sais tout le bien que tu m'as faits. Je sais que c'est Jésus qui, par son pouvoir de se soumettre toutes choses, m'a délivré de tout mal.

Merci Jésus, merci mon Dieu, merci Esprit de lumière de diriger mes pas jusqu'à la vie éternelle, Amen et Amen!

dimanche 3 novembre 2013

Es-tu mort(e)?


Voilà une question bien étrange. En effet, si vous lisez ces lignes, c'est que vous avez la vie. Et si vous avez encore le souffle de vie en vos narines, vous ne vous posez certainement pas cette question. N'est-ce pas?

Mais pourtant, la question demeure, elle est là, persistante, et vous devez absolument lui répondre: Êtes-vous mort(e)?

Nous vivons dans un monde mauvais. Le mal, sous toutes ses formes, se répand, et ce, au cœur même de l'Église, où le péché est de plus en plus toléré. Les tentations sont fortes pour les chrétiens de sombrer dans la boue duquel ils ont été tirés lorsqu'ils ont accepté Christ en leur cœur.

Pourtant, lorsque nous avons accepté Christ, n'avons-nous pas fait mourir le vieil homme en nous, avec Lui, sur la croix du calvaire? De cette manière, ne sommes-nous pas ressuscités avec Lui? Nous lisons en Colossiens 3:1-2 : "Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre."

Nous savons que ceux qui sont réellement nés de nouveau sont morts au péché. Le péché, qui les retenait captifs, n'a désormais plus aucun pouvoir sur eux, de sorte qu'ils sont libres d'accomplir les œuvres qui prouvent qu'ils ont changé de vie et qu'ils sont maintenant des enfants de Dieu, transformés par la grâce de Dieu. Mais restons sous cette grâce! Ne nous confions pas en ces œuvres, qui, par elles-mêmes, ne valent rien! Car si les œuvres pouvaient sauver, pourquoi aurait-il fallu que Christ sacrifie son propre corps sur la croix? N'avait-il pas accompli suffisamment de bonnes œuvres au cours de son ministère? Si Christ devait mourir, à bien plus forte raison devons-nous, nous aussi, faire mourir cette nature pécheresse une fois pour toutes, avec Lui, et ne pas retourner en arrière!


Alors, après avoir appris à marcher avec Christ, comment pourrions-nous retourner sous l'esclavage du péché? Cela est très simple: ne mettons plus en pratique Sa vérité, éloignons-nous de la saine doctrine qu'Il nous a enseigné, et notre armure contre le mal se fissurera; notre résistance au péché sera nulle. Nous commencerons de plus en plus à céder à la tentation. Ceux qui retombent ainsi dans une vie mauvaise reprennent plaisir à accomplir leurs désirs coupables, ne se rendant pas toujours compte de l'état misérable dans lequel ils se trouvent.

Car il est là le problème; nous ne pouvons pas marcher à la fois avec le monde et notre vieil homme, et avec Christ, car l'amour que nous aurons pour l'un  refroidira l'amour que nous avons pour l'autre. C'est la  raison pour laquelle l'apôtre Paul dira en Colossiens 3 : 5-7 : "Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés." Mes amis, il est beaucoup plus facile de céder au mal, que de lui résister. Ce combat en est un de tous les jours.


Alors la question revient: Êtes-vous morts? Votre vie est-elle cachée avec Christ, en Dieu? (Colossiens 3:3)

Être mort, cela signifie que le Saint-Esprit qui habite en nous fait mourir les convoitises de la chair, et nous rend capables de mépriser et rejeter ce qui est terrestre et inutile dans notre marche avec Christ. (Galates 5:17)

Alors, en regardant notre propre conduite, pouvons-nous affirmer que nous sommes morts, morts au péché? Mortifions-nous nos membres? C'est-à-dire, sommes-nous capables de voir le péché, et les occasions de pécher là où elles sont, et les évitons-nous? Nous savons que le péché mène à la mort spirituelle. Un homme de Dieu a dit un jour: "Il est essentiel de mortifier les péchés, parce que si nous ne les tuons pas, ils nous tueront." Nous croyons que cela est vrai. 

C'est la raison pour laquelle, en Éphésiens 4: 17-18, l'apôtre Paul nous exhorte à ne plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées, car ils ont l'intelligence obscurcie, étant étrangers à la vie de Dieu. Il poursuivra en disant qu'ils font ces choses à cause de leur cœur endurcit, ainsi que de l'ignorance qui est en eux. Notons ici que l'apôtre s'adresse à des chrétiens; il les met en garde contre la tentation de marcher selon les voies de leur cœur, et cela, après avoir appris à connaître Christ. Aux versets 20-24, l'apôtre poursuit en nous disant ce qui se produit lorsque nous avons appris Christ. Selon la vérité qui est en Lui, nous avons été instruit à nous dépouiller de notre vie passée, du vieil homme qui se corrompt si facilement selon ses convoitises trompeuses, et comment l'Esprit de Dieu renouvelle notre intelligence, afin de ne plus haïr le sentier de la sainteté, qui est pourtant le chemin que Dieu exige, mais de l'aimer, de le désirer plus que tout. Cette sainteté est produite par la vérité de Christ, et lorsque nous marchons en ses sentiers, il peut être dit de nous que nous sommes un parfum d'agréable odeur, devant Dieu et les hommes.

Notons qu'il ne suffit pas de se dépouiller du vieil homme. En Apocalypse 3:17, nous avons là des gens qui croyaient avoir revêtu les habits de sanctification, mais la réalité était toute autre! Le Seigneur lui-même leur reprochera leur nudité, car ils étaient sans Dieu. Il ne suffit donc pas de se dépouiller du vieil habit du péché; il faut revêtir l'habit de sainteté, qui est la nouvelle vie en Dieu.Cette nouvelle vie est régénérée par la grâce de Dieu, et c'est par elle qu'il est permit aux hommes de mourir à eux-mêmes, afin de vivre en Dieu, avec Christ, une vie de droiture et de justice. Recherchons la lumière de Jésus, rejetons les œuvres des ténèbres, et que Dieu nous fasse la grâce de répondre OUI à la question titre; Oui, par la grâce de Dieu, je suis mort au péché, mais ô combien vivant en Christ!

Que le Saint Nom de Dieu soit béni, à lui seul toute la gloire, Amen.