vendredi 22 février 2013

Tribulations menaçantes

En ces jours où la méchanceté est grande sur la terre, il n’est pas aisé de conserver une foi ferme et intacte en Christ. L’ennemi assaille les chrétiens avec des tentations et des tribulations de toutes sortes, espérant qu’un plus grand nombre se détourne de la vérité qui sauve, car il sait qu’il ne lui reste que peu de temps avant le retour en gloire de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Le mal règne à un point tel que notre Seigneur Jésus se demanda même s’il trouverait la foi lorsqu’il reviendra! Mais nous ne voulons pas être de ceux qui retournent en arrière. Nous ne voulons pas abandonner notre espérance en Christ, car il est le seul par qui nous pouvons accéder à l’héritage qui est réservé par Dieu le Père à tous ceux qui auront cru et persévéré en  Christ jusqu’à la fin.

C’est pourquoi nous ne nous lassons pas de crier vers Dieu, par Jésus-Christ, afin qu’il entende notre supplication, et qu’il nous délivre du mal qui règne en force sur la terre en ces jours qui sont les derniers, et que nous échappions à la damnation éternelle que subiront ceux qui se seront fait eux-mêmes ennemis de Dieu.

Ô Dieu, ouvre devant moi les portes de la glorieuse et céleste patrie, que je puisse contempler mon Dieu dans toute la splendeur de sa gloire. Aide-moi à garder les yeux fixés sur ce but, bien qu’il soit difficile d’avancer dans ce tourbillon de broussailles en flamme, où les tribulations se font menaçantes.  
Seigneur mon Dieu, regarde, écoute et prends pitié, car je n’en peux plus d’avancer sur le chemin de la Vie, bien que ce soit le seul désir qu’il me reste. Seigneur Jésus-Christ, toi qui gouvernes l’étendue de l’espace sans fin, comme il t’est facile de me soustraire à cette décadence où la rébellion se fait grande contre Dieu. Pourquoi les humains préfèrent-ils l’inconnu? Un chemin sans issue plutôt que de suivre le chemin de la Vie, où la source de Mériba du temps de Moïse coule à travers les âges, pour se déverser dans l’alliance nouvelle de Dieu avec les hommes, alliance qui contient la source aux eaux limpides, eaux dont Jésus a parlé, disant que quiconque boit de cette eau n’a plus jamais soif.

Ô Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, mon Sauveur, donne-moi de cette eau, car j’ai soif de toi et de ta parole! Prends pitié de moi, pauvre pécheur, et je vivrai ici en cette vallée que pour te rendre l’honneur, la louange et la gloire qui te revient, Amen.

Seigneur Jésus, je te prie, ouvre mon intelligence, saisis-moi par ta grâce, béni-moi de ta parole, car ta parole est amour, et cet amour fait de moi un enfant de Dieu. Jésus, écoute-moi encore avec patience, car je suis lent à comprendre et je ne veux pas que ma nourriture soit indigeste. Aide-moi Jésus à reconnaître et vivre que pour rendre gloire à Dieu le Père en tout ce que je dis et en tout ce que je fais. Oui, Jésus de Nazareth, souviens-toi que je suis ici, là où les ténèbres se sont appesanties sur cette terre. Jésus, aide-moi à ne pas m’égarer, car je veux rester à marcher sur le chemin de la Vie, sans dévier, afin de me rendre jusqu’à la porte de gloire où la beauté de la splendeur est éternelle pour ceux qui ont recherché l’honneur et la gloire éternelle. Pour ce faire, Seigneur Jésus, je dois vivre l’exemple que tu m’as laissé et marcher dans tes traces. Aide-moi Jésus, car sans toi, tout m’est impossible. Je sais qu’avec mon Dieu, tout devient possible et déjà, je rends gloire à Dieu mon Père, lui qui possède toute puissance et tous pouvoirs, à Lui soit la gloire et l’honneur, Père de Jésus-Christ et des élus qui ont crus en son Fils, Amen et Amen.

jeudi 14 février 2013

L'exemple de l'épouse de Lot


Genèse 19 : 24-26  "Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre. La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel." 

Nous connaissons tous cette histoire où l’Éternel, ayant résolu d’épargner Lot et sa famille, les fit sortir de Sodome et Gomorrhe, les envoyant trouver refuge dans la montagne, leur interdisant de s’arrêter, alors qu’ils seraient en chemin, ainsi que de regarder en arrière. Mais la femme de Lot n’a pas su se maitriser, elle regarda en arrière, et s’est perdue, elle qui pourtant, était sur le chemin de la délivrance! Elle avait été sortie de Sodome et Gomorrhe, et de toutes ses impuretés, mais pourtant, elle ne pouvait se résoudre à rejeter son passé, et aller résolument vers l’avant, vers le salut promis par l’Éternel. 

Combien de gens qui se disent chrétiens aujourd’hui suivent cet exemple et ne vont pas résolument de l’avant en Christ! Ces gens prétendent avoir accepté Christ comme leur Seigneur et Sauveur, mais ils retournent en arrière, recommençant à accomplir les mêmes péchés desquels ils ont été délivrés par Christ ressuscité. Pourtant, Dieu ne prend pas plaisir à ceux qui retournent en arrière, c’est bien clair! Jésus dira en Luc 9 : 62 que celui qui met la main à la charrue, et qui retourne en arrière n’est pas propre au royaume de Dieu! Lot, ainsi que sa famille, a dû sortir de la ville du péché afin d’obtenir le salut. De la même façon, Hébreux 13 : 13-14 nous exhorte à sortir hors du camp de ce monde, pour aller vers Christ, car nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. Donc, après avoir accepté Christ, ne retournons dans des endroits où Jésus ne peut se trouver. Ne recommençons pas à agir comme lorsque nous étions païens, car nous serions doublement coupables!

Il est certain que l’ennemi reviendra nous tenter après avoir été chassé par Christ. Il essaiera de nous faire regretter la joie éphémère que nous procuraient les péchés dans lesquels nous nous vautrions. Mais résistons-lui avec une foi ferme! Sinon, à quoi bon avoir accepté Christ? Il aurait alors mieux valu ne pas accepter Christ du tout, que de nous détourner de la vérité et de retourner dans une vie mauvaise! L’apôtre Pierre dira à ce sujet, en 2 Pierre 2 : 20-22 : "En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier."

Si tu constates que tu es dans cet état rétrograde, et que tu regrettes amèrement d’être retourné en arrière, et que tu désespères sur ta condition, tourne tes regards vers la montagne, et reprends espoir. Souviens-toi que ton Dieu ne prend pas plaisir à la perte du pécheur, et Il lui laisse beaucoup de temps, afin qu’il se repente et qu’il se détourne de ses péchés. Sors du camp! Sors des péchés de ce monde! Ne reste pas où tu es, car tu vas périr! Sors, et retourne vers Christ!

Viens avec moi, et, marchant ensemble vers la montagne où se trouve le salut, nous chanterons ensemble le Psaume 116 :3-9 : "Les liens de la mort m’avaient environné, et les angoisses du sépulcre m’avaient saisi; j’étais en proie à la détresse et à la douleur. Mais j’invoquai le nom de l’Éternel: Ô Éternel, sauve mon âme! L’Éternel est miséricordieux et juste, notre Dieu est plein de compassion; l’Éternel garde les simples; j’étais malheureux, et il m’a sauvé. Mon âme, retourne à ton repos, car l’Éternel t’a fait du bien. Oui, tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds de la chute. Je marcherai devant l’Éternel, sur la terre des vivants."

Gloire à Dieu!

Que notre Seigneur nous donne la force de résister au péché et de continuer résolument vers l’avant, vers la cité céleste. Séparés du monde par la foi qui nous unis à Dieu, nous trouverons en Lui la force de marcher sur la terre des vivants, et la paix et la joie qui sauront restaurer notre âme, pour maintenant et pour l’éternité, Amen.

vendredi 8 février 2013

Et ils cherchèrent Jésus



Luc 2 : 41-46  "Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. Lorsqu’il fut âgé de douze ans, ils y montèrent, selon la coutume de la fête. Puis, quand les jours furent écoulés, et qu’ils s’en retournèrent, l’enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père et sa mère ne s’en aperçurent pas. Croyant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais, ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher." Et nous savons qu’ils le retrouvèrent dans le temple de Jérusalem, discutant avec les docteurs de la loi, s’occupant des affaires de son Père.


Cette anecdote peut sembler anodine, mais elle nous rappelle de prendre garde de ne pas laisser Jésus en arrière dans notre vie de tous les jours. N’oublions pas : il y a un seul intermédiaire entre Dieu le Père et les hommes : Jésus-Christ. Nous ne pouvons pas marcher dans la droiture et la justice de Dieu sans la présence de Jésus en nous. Si notre cœur n’est pas entièrement en Christ, et que Christ n’est pas entièrement en nous, réfléchissons bien, et examinons notre conduite, afin de savoir où, et comment nous avons perdu la bénédiction et la joie de sa présence. Ceci exige une bonne dose d’humilité, mais une fois cela fait, nous pourrons, si l’on peut dire, reprendre là où nous avions laissé, après bien sûr, nous être repentis. Retournons à la source, ouvrons notre Bible, prenons plaisir dans la Parole de Dieu, que sa Parole soit un délice pour notre intelligence. Ayons toujours soif d’en connaître davantage sur les choses du royaume de Dieu.

Comme Christ, qui nous a laissé là un exemple parfait en s’occupant des affaires de son Père avant toute autre chose, faisons toujours passer en premier les choses du royaume de Dieu, et nous ne perdrons jamais sa joie et la bénédiction de sa présence. N’ayons de cesse de chercher Jésus, dans les Écritures, et en persévérant dans la prière, tous les jours de notre vie. Impliquons-le dans toutes les facettes de celle-ci, afin que ses bénédictions reposent sur tout ce que nous entreprenons.

Que Dieu nous donne la sagesse et la grâce dont nous avons tant besoin, Amen.

vendredi 1 février 2013

Prière de reconnaissance



Comment trouver la reconnaissance digne d'un si grand Roi? 

Seigneur Jésus, c'est confus et tremblant de crainte que je me présente devant toi, dans toute ma faiblesse et mon indignité. Je me prosterne devant toi, à égalité avec la poussière dont j'ai été tiré, et auxquelles je retournerai. Non, je ne suis pas digne d'un si grand Roi, et pourtant j'ose m'approcher de toi, afin de te remercier pour ce grand sacrifice que tu as fait pour la race humaine. Tu t'es fait frère de ceux qui se faisaient tes ennemis, tu nous as tant aimés que tu as donné ta vie pour nous. 

Seigneur Jésus, mes yeux ont vu, mes oreilles ont entendu, j'étais là lorsqu'on t'a battu et martyrisé. Mes péchés ont frappé sur les clous dans tes mains, mains qui n'avaient jamais rien fait d'autre que du bien. Tu avais posé ces mains si douces sur tant de malades, afin qu'ils soient guéris. Mes péchés ont aussi frappé sur les clous dans tes pieds, pieds qui n'avaient toujours servi qu'à te diriger vers les lieux où ton Père te guidait. Mes péchés ont aussi appuyé sur la lance qui a frappé ton côté et atteint ton cœur, qui n'avait rien fait d'autre qu'aimé. Oui, mes yeux ont vu, et mes oreilles ont entendu, lorsque vers le Père tu t'es écrié d'une voix forte: "Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font". 

Après tout ce que je t'ai fait, Jésus, tu es encore capable de me pardonner! Comment trouver la reconnaissance digne d'un si grand amour? C'est toujours prosterné devant toi que je reconnais que sans toi, je ne peux rien faire. Tu es au-dessus de tout ce que je peux trouver dans la Création, ton amour est insondable. Tu es le maître de ma vie, tu possèdes la clé du souffle de vie qui est en moi, et c'est en toi que je me confie en ce jour. La reconnaissance digne de toi, c'est de te servir, car tu m'as libéré. Oui, tu m'as libéré du pouvoir du péché qui était en moi, tu m'as libéré, de sorte que je puis m'écrier avec l'apôtre Paul; Ô mort, où est ta victoire? Oui, gloire à toi, Jésus, gloire te soit rendue, que la louange te soit rendue, Dieu tout puissant. Que toute la création s'écrie; gloire et louange au Roi des Rois! Gloire et louange à l'Agneau de Dieu ressuscité! Gloire et louange au lion de Juda! Gloire et louange à celui qui est mort et ressuscité, à celui qui a retrouvé sa présence auprès du Père. 

Oui, Jésus, en toi réside toute puissance, toute force. C'est cette force qui est en moi qui combat à ma place, car de moi-même, je ne saurais gagner de bataille contre les forces du mal. Jésus, je t'aime et je t'adore. Qu'il fait bon être en ta présence, Jésus. Il vaut mieux une journée avec toi que toute une existence sans connaître la joie d'être avec toi. Jésus, tu es le chemin, la vérité et la vie. Tu es le détenteur de l’eau de guérison, l'eau vive. L'eau vive qui, jadis, s'écoula avec puissance du rocher de Mériba. C'est encore prosterné devant toi que je m'abreuve de cette eau, de cette eau qui donne la vie en abondance. De cette eau qui raffermit mes pas et qui éclaire mon intelligence. Oui, tu es tout, Jésus, tu es tout dans ma vie, rien ne compte plus que toi, à qui le Père a donné de régner sur la terre comme au ciel. De ton trône céleste, tu règne en roi et maître sur l'étendue de ta création, avec combien de miséricorde tu es prêt à pardonner, et pardonner encore, car tu ne prends pas plaisir à la perte du pécheur. Gloire à toi, Jésus, loué soit ton saint nom. 

Je te supplie Jésus, donne-moi de t'aimer et d’aimer mon prochain avec ton amour, de cet amour parfait que tu as eu pour moi, et qu'à chaque respiration, je vive pour ta gloire, et non pour la mienne. Oui, c’est vraiment la seule façon de trouver la reconnaissance envers un si grand Roi, de m’offrir moi-même pour te servir, envers et contre tout, le reste de mes jours ici-bas. Merci Dieu tout-puissant, d’avoir envoyé ton Fils libérer la race humaine du joug du péché, afin que, enfin libre, nous puissions chanter pour aujourd’hui et pour l’éternité la gloire, la louange et l’honneur à un si grand et puissant Roi. Merci Jésus, merci Saint-Esprit. Merci.