samedi 22 février 2014

Prière au milieu de la violence

2 Samuel 22: 1-3  "David adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique, lorsque l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. Il dit: L’Éternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur. Dieu est mon rocher, où je trouve un abri, mon bouclier et la force qui me sauve, ma haute retraite et mon refuge. O mon Sauveur! tu me garantis de la violence."


Ô Dieu, Grand et redoutable fondateur de toutes choses! Créateur Puissant, d'une seule parole; Tu as fais le visible et l'invisible. Qui n'obéirait pas à ta grande puissance? Car personne ne peut s'opposer à ton autorité. Et moi, je ne veux pas rejeter ta sainte volonté.

Mon Dieu, mon Sauveur, Toi qui prête la vie et qui la reprend, cette vie qui doit être remplie de foi et de toutes sortes d’œuvres bonnes et utiles: qui oserait s'opposer à ta Parole? Cette Parole est la vie, elle est délivrance, elle étanche la soif des opprimés et rassasie les affamés. Elle est un temple, un abri certain pour ceux qui s'en approchent, un nuage, un rocher qui donne du repos aux pieds épuisés.

Mon Dieu, mon Père, vivant et redoutable, moi qui n'ai pas de force ni de puissance, je crie vers Toi en ce jour, jour de ténèbres, où nous voyons la détresse sur les visages de la race humaine. Heures difficiles, qui résistera au Dieu Puissant en ce temps présent, Lui qui est notre seul secours, notre seul salut?

La violence persiste, elle se fraye un chemin dans les cœurs endurcis, elle violente le juste et le pauvre, mais épargne et acquitte trop souvent les coupables. Qui vaincra les forts de ce monde et renversera les puissants? Qui mettra un terme à cette haine sur terre, sinon Dieu seul?

Ô Dieu, Toi seul peut intervenir et tendre une main secourable à ceux qui crient jour et nuit vers Toi! M'accordes-tu la permission de faire appel à ton grand Nom, pour moi et pour tous ceux qui vivent ici et enfin pour le monde entier? Seigneur Jésus-Christ, accorde-nous par le Saint-Esprit, accorde-nous ta grâce, ta joie et ta paix, Amen.

dimanche 16 février 2014

L'erreur d'Esaü

Genèse 25: 29-34 : "Comme Jacob faisait cuire un potage, Ésaü revint des champs, accablé de fatigue. Et Ésaü dit à Jacob: Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C’est pour cela qu’on a donné à Ésaü le nom d’Edom. Jacob dit: Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse. Ésaü répondit: Voici, je m’en vais mourir; à quoi me sert ce droit d’aînesse? Et Jacob dit: Jure-le moi d’abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d’aînesse à Jacob. Alors Jacob donna à Ésaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but, puis se leva et s’en alla. C’est ainsi qu’Ésaü méprisa le droit d’aînesse."

Le droit d'ainesse au temps biblique avait une grande importance. Celui qui le possédait avait autorité sur ses frères et recevait, à la mort de son père, une double part de son héritage. Ésaü rejeta les avantages que lui procurait le droit d'ainesse pour un simple plat de lentilles. Stupide, diront certains. C'est vrai. Mais attention de ne pas commettre la même erreur!

Comment pourrions-nous commettre cette erreur? Le droit d'ainesse n'étant plus vraiment en vigueur de nos jours, dans plusieurs parties du monde?!

Simplement ceci: nombreux sont ceux qui préfèrent les joies de la chair aux bénédictions de Dieu et à l'héritage céleste, qui nous est promis en Jésus-Christ. Mangeons et buvons, car demain nous mourrons, disent-ils. (Ésaïe 22:13)
Le chemin qui mène à la perdition est large, dira Jésus, et nombreux sont ceux qui s'y engagent. Le chemin de la perdition, c'est aussi la non maitrise des convoitises de la chair. Nous savons qu'Adam et Ève ont désobéi à Dieu à cause de leur convoitise, et c'est ainsi que le péché est entré dans le monde. Cette tare s'est attachée à eux et à leurs descendants, jusqu'à nos jours. Personne n'est exempt de ce problème qui fait que, un jour ou l'autre, les désirs de la chair nous pousserons vers une ou des choses interdites par Dieu, ou encore vers une manière de vivre qui n'est pas biblique. La question est: comment allons-nous résister à ces tentations?  Allons-nous leur résister, ou allons-nous céder? Nous avons ici l'exemple d'Ésaü qui voulait tellement le plat de lentilles de son frère qu'il lui laissa en échange un héritage inimaginable.

Nous savons que nous avons en Jésus-Christ un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller. Nous avons l'occasion de mener une vie pure et joyeuse en Christ et en plus, d'avoir part à la vie éternelle avec Dieu, pour l'éternité, dans une joie et une félicité parfaite. Et pourtant, nombreux sont ceux qui, même parmi les chrétiens, ne sont pas prêt à goûter à la grâce, ou à rester sous la grâce de Dieu, ils ne se sanctifient pas et ne sont pas purs du sang de Jésus, simplement parce qu'ils succombent aux convoitises de leur pauvre chair. Oh, ils ne le disent pas, car ils sont trop hypocrites, mais la réalité, c'est qu'ils veulent recevoir les bénédictions divines, ils veulent avoir part à l'héritage céleste, tout en oubliant volontairement comment et par qui ils peuvent y prendre part. Il n'y a pourtant qu'un seul moyen et c'est en Jésus-Christ.

En Hébreux 12:17, il nous est dit que plus tard, Ésaü chercha en pleurant à recevoir la bénédiction que lui conférait son droit d'ainesse, mais il était trop tard. Il l'avait rejeté, considéré comme étant une moindre chose. Prenons garde de ne pas faire la même chose avec la grâce divine. Ne tardons pas à venir à Christ, ne tardons pas à revenir si nous nous sommes éloignés, car qui sait, peut-être demain sera-t-il trop tard? Le mauvais riche, dans la parabole du Seigneur Jésus en Luc 16:19-31, regrettait amèrement ses désobéissances, mais il était trop tard, car il est dû à l'homme de ne mourir qu'une seule fois.

Nous avons ici un héritage de roi, que nous partage, malgré notre totale insignifiance et indignité, le maître de l'Univers, le Créateur de toutes choses visibles et invisibles. Nous n'aurons pas toujours la chance de recevoir les bénédictions divine, nous ne resterons pas sur terre éternellement. Faisons le bon choix. Il n'y a que deux chemins: celui du ciel ou celui de l'enfer. Il n'y a pas de zone grise avec Dieu. Soit nous vivons par la foi en Jésus une vie sanctifiée, soit nous choisissons de rester dans la crasse du péché, sur le chemin de l'enfer.

Dieu nous laisse libres de choisir notre héritage éternel, car Il ne force personne, mais Il nous exhorte, pour notre bien, à suivre ses commandements, à les aimer, à les garder dans notre intelligence, à les mettre en pratique avec l'aide de Jésus. Le choix est là, devant chaque homme et femme de ce monde: le plat d'amour de la Parole de Dieu, avec tout ce que cela implique, ou le plat de lentilles terrestre, si attirant pour la nature humaine, mais mortel pour notre vie spirituelle et notre marche avec Jésus.

Allons-nous nous souvenir de l'erreur d'Ésaü, afin de ne pas la répéter?

dimanche 9 février 2014

Courage!

Ne pas perdre courage malgré les épreuves et les tribulations. C'est difficile, car en tant que chrétien, nous sommes comme divisé en deux parties: nous voulons marcher par la foi, mais notre esprit est esclave de notre enveloppe charnelle. Nous combattons donc sur deux fronts : il est impératif de nous combattre nous-mêmes, comme nous voyons faire l'apôtre Paul en 1 Corinthiens 9:27,  mais nous devons aussi rester éveillés et prier afin de pouvoir résister aux attaques de l'ennemi, qui viennent de toute part et de manières différentes.

Prenons l'exemple de Job.

Dieu dit à satan : "Étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, à ses os et à sa chair, et je suis sur qu'il te maudit en face!" À ce moment-là, Job ne savait pas la bataille qui se livrait pour son esprit, et son corps de chair en était la victime. Il n'en pouvait plus. Les forces lui manquaient. En Job 3:3, nous lisons qu'il alla jusqu'à maudire le jour de sa naissance: "Périsse le jour où je suis né, et la nuit qui dit: Un enfant mâle est conçu!" Il se demandera également en Job 3:11 "Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère? Pourquoi n’ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles?" Le combat de Job et ses questionnements sont universels. Job 9:14-16, en parlant de Dieu: "Et moi, comment lui répondre? Quelles paroles choisir? Quand je serais juste, je ne répondrais pas; je ne puis qu’implorer mon juge. Et quand il m’exaucerait, si je l’invoque, je ne croirais pas qu’il eût écouté ma voix." Job 30: 20 "Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas; je me tiens debout, et tu me lances ton regard." En tout cela, nous voyons qu'il arrive que Dieu tarde à répondre à nos prières de supplication, et nous ne comprenons pas pourquoi. Il peut y avoir plusieurs raison à cela. Mais nous nous attarderons à une seule. Car le Seigneur peut-il nous oublier? Certainement pas! Mais Il tarde parfois à nous répondre, entre autre parce que c'est là une façon d'affermir la foi de ceux qui veulent croire en Lui. Il n'exige rien de moins que la perfection et la sainteté. Mais Il ne nous laisse pas seul dans ce combat!

Dieu se penche sur le sort des miséreux, Il les regarde avec compassion. Alors qu'au travers de leurs souffrances, ils apprennent à faire mourir le charnel et à ne faire confiance qu'en Lui seul, le Créateur les réconforte. En Actes 23:11, alors qu'il était menacé de mort, le Seigneur apparut à Paul, et lui dit: Prends courage.

Et en 1 Rois 19, nous lisons que le grand prophète Élie, après avoir vaincu les prophètes de Baal, s'enfuit au désert pour sauver sa vie lorsqu'il apprit que l'infâme reine Jézabel voulait le faire mourir. Et là, il demanda la mort, disant:  "C’est assez! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères." Ensuite, il s'endormit. Mais l'Éternel en avait pas fini avec lui. Après lui avoir lui-même donné à manger et à boire, cette nourriture lui donna assez de force pour marcher pendant quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Horeb, là où l'Éternel était apparu à Moïse dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Et c'est aussi là que Moïse, sur le commandement de Dieu, frappa un rocher afin qu'il en sortisse de l'eau pour le peuple assoiffé. Et là, en Horeb, Élie entra dans une caverne et y passa la nuit. Mais Dieu lui dit: Que fais-tu ici? Sors, et tiens toi sur la montagne, devant l'Éternel. Alors passa un vent violent, mais Dieu n'était pas dans ce vent. Il y eu aussi un tremblement de terre. Mais Dieu n'y était pas non plus. Il y eu ensuite un feu, mais Dieu n'était pas dans ce feu. Et alors, il y eu un murmure doux et léger. Et dans ce murmure doux et léger, Élie reconnu l'Éternel. Et voici ce que dit le Seigneur Jésus: "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger."

Prenez courage!  Du milieu de votre épreuve, allez comme Élie en Horeb, allez au rocher qui a été percé sur la croix de Golgotha. Une source d'eau vive en est coulée, et cette eau, elle est encore là pour vous. N'entendez-vous pas aussi le doux murmure de la voix de Dieu? N'entendez-vous pas qu'Il vous dit: Courage, je n'en ai pas encore fini avec toi! Persévère encore juste un peu. Tes larmes, je les recueilles toutes, elles ne me laissent pas indifférent. J'ai entendu ta prière, et en mon temps, je ferai des choses merveilleuses pour toi. Fortifie tes pas! Pense au jour bienheureux où tu seras avec moi dans la Gloire. Je sècherai une fois pour toutes tes larmes, car il n'y aura plus ni deuil, ni épreuves, ni souffrance. Toutes ces choses auront disparues, car seul restera une joie ineffable commune à tous les saints qui auront marché fidèlement dans les voies du Christ jusqu'à la fin.


Gloire soit rendue au Père, au Fils et au Saint-Esprit, amen.