dimanche 30 mars 2014

La foi de Joseph

Nous connaissons tous l'histoire de Joseph, comment il se retrouva en Égypte à cause de la jalousie de ses frères qui le vendirent à des Ismaélites. Avant toutes ces choses, Joseph avait eu des songes, des révélations de la part de Dieu. Il n'en comprenait peut-être pas le sens exact, mais il savait que Dieu l'appelait à de grandes choses. Joseph était un jeune homme fidèle dans l'obéissance à Dieu. Il tenait ferme dans ce qu'il savait être juste, et ses principes de vie n'étaient pas dictés par sa nature charnelle. Sans le savoir, Joseph se dirigeait tout droit vers des épreuves pires encore que celle d'avoir été vendu par ses propres frères. Sa foi serait éprouvée durement, ses convictions également, et au milieu de tout cela, il apprendrait à ne faire confiance qu'en Dieu seul. Car Dieu ne peut pas utiliser les chrétiens qui le sont en paroles seulement; même le diable se voit juste et bon chrétien! Notre Père céleste regarde à la foi, Il la teste, Il la purifie, Il nous corrige, Il nous redresse, Il nous transforme et en son temps, Il peut nous utiliser pleinement, dans les œuvres qu'Il a préparé d'avance afin que nous les fassions.

Transportons-nous en Égypte. Joseph vient d'être revendu par les Ismaélites à Potiphar, le chef des gardes et officier de Pharaon. Il est dit en Genèse 39: 1-5 qu'après tout cela, "on fit descendre Joseph en Égypte; et Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes, égyptien, l’acheta des Ismaélites qui l’y avaient fait descendre. L’Éternel fut avec lui, et la prospérité l’accompagna; il habitait dans la maison de son maître, l’égyptien. Son maître vit que l’Éternel était avec lui, et que l’Éternel faisait prospérer entre ses mains tout ce qu’il entreprenait. Joseph trouva grâce aux yeux de son maître, qui l’employa à son service, l’établit sur sa maison, et lui confia tout ce qu’il possédait. Dès que Potiphar l’eut établi sur sa maison et sur tout ce qu’il possédait, l’Éternel bénit la maison de l’égyptien, à cause de Joseph; et la bénédiction de l’Éternel fut sur tout ce qui lui appartenait, soit à la maison, soit aux champs".

La première épreuve de la foi de Joseph se trouve là, dans cette prospérité soudaine. Joseph ne venait pas nécessairement d'une famille pauvre, mais ses frères étaient des bergers. Il n'était donc pas habitué au luxe et à l'étalage de richesse qu'il voyait en Égypte. Il est très probable qu'il habitait près du palais royal, étant donné la situation de son maître auprès de Pharaon. Donc tous les jours il devait être témoin des péchés qui s'y commettaient; des excès du manger et du boire à la luxure et à l'adoration de toute sortes d'idoles faites de mains d'homme. Mais il est clair qu'en tout cela, il résolut en son cœur de ne pas se souiller. Bien des années plus tard, le prophète Daniel fût déporté à Babylone et prit la même résolution, de ne pas se souiller avec les mets du roi, c'est-à-dire avec les péchés de ce monde, mais chaque jour, il priait son Dieu, seul dans sa chambre, et c'est de là qu'il tirait sa force de résister au péché.


Le maître de Joseph était content de lui, tellement qu'il ne lui interdisait rien dans sa maison, hormis sa femme! Il eut été facile à ce moment-là pour Joseph de se détourner de la voie divine pour suivre celle des richesses de ce monde. Mais ce qu'il faisait, il le faisait pour obéir à Dieu. Il n'avait pas de Bible sous la main, et pour cette raison, nous pouvons penser que c'était plus difficile d'obéir à Dieu en ces temps-là que pour nous aujourd'hui, qui avons accès à tout moment à Sa parole. Pourtant, quel exemple de fidélité il nous a laissés! Car c'est comme s'il l'avait lu que Joseph obéissait à ce que Jésus dira un jour : "Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, mais amassez-vous des trésors dans le ciel, car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur." Et à ce que l'apôtre Paul dira en Colossiens 3:22-25  : "Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de cœur, dans la crainte du Seigneur. Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur. Car celui qui agit injustement recevra selon son injustice, et il n’y a point d’acception de personnes."

La justice et la droiture d'un homme ne doivent pas dépendre de ses circonstances. Mais quelles sont ses convictions, et sur quoi sont-elles basées? Au milieu de toute cette abondance, survint une autre épreuve pour Joseph. La femme de son maître voulut coucher avec lui. La sensualité. Combien d'hommes et de femmes sont sous le joug de ce péché de nos jours! Mais Joseph n'était pas homme à se vautrer dans cette boue-là. Plusieurs jours durant, la femme de son maître le harcela et le tenta, disant : Couche avec moi! Mais Joseph refusait de pécher. Il résistait au mal, mais le mal ne fuyait pas pour longtemps. Comprenons qu'il avait affaire à un animal en rut! Et même pire! Aux yeux de Dieu, tous ces hommes et ces femmes qui se laissent aller à leurs envies de luxure ne valent pas mieux que des animaux, car au moins, les animaux, eux, le font par obéissance. Au temps fixé par Dieu, ils se reproduisent afin de perpétuer leur race. Mais les pécheurs telle la femme de Potiphar n'ont aucune obéissance à Dieu. Ils n'ont aucune morale, aucune crainte de Dieu, et ils se laissent aller à leurs envies les plus illégitimes; ils auront la fin qu'ils méritent s'ils ne se repentent pas. Joseph craignait Dieu, et non les hommes. Aussi lui résistait-il, disant : "Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu?"

L'ennemi séduit pour mieux accuser. Et là, avec la séduction, il venait de frapper un mur. Mais il n'abandonne pas si facilement. Il veut détruire ceux et celles qui sont destinés à l’œuvre de Dieu. Car ultimement, il veut détruire l’œuvre de Dieu. C'est un combat de tous les instants. Nous sommes des soldats, et nous sommes en guerre. Restons éveillés, et prions. Soyons ainsi constamment en contact avec le Très-Haut, car nous ne luttons pas avec des armes de ce monde, ni avec notre propre force. Mais c'est le sang de Jésus qui nous fortifie et qui nous donne la vie. Réfugions-nous dans ses blessures, et soyons sur nos gardes. Résistons au mal, par la foi en Christ. Car comme pour Joseph, le diable veut nous détruire, il veut nous ravir notre témoignage, il veut nous empêcher d'être des lumières dans le monde en éteignant l'Esprit de Dieu, qui doit briller en nous par Jésus ressuscité. Il sait que le Père ne retournera pas Jésus-Christ une deuxième fois pour mourir sur la croix, c'est la raison pour laquelle il s'efforce de détruire ceux qui sont ses disciples; ceux qui perpétuent son message de vérité en proclamant sa parole, mais surtout, en la mettant en pratique.

L'ennemi n'en avait pas terminé avec Joseph. Ce jour-là, la diablesse s'était parée de ses plus beaux atours et elle avait mis son meilleur parfum. Cette fois-ci, il ne pourra pas me résister, qu'elle se disait. Elle attendait toujours l'occasion favorable. Aussi lorsque Joseph entra dans la maison pour faire son ouvrage, et qu'ils étaient seuls, elle le harcela de nouveau, plus violemment que jamais, lui arrachant même son vêtement : "Couche avec moi!" NON! Et Joseph s'enfuit en courant de la maison, loin de cette maudite!

Mais son sort en était jeté. Que vaut la parole d'un esclave? Et que vaut la parole d'un esclave vis-à-vis celle de la femme de son maître? Évidemment, Potiphar crut la parole de sa femme, qui s'était transformée d'agresseur en victime... Joseph fut donc jeté en prison pour le seul crime de n'avoir pas voulu pécher contre Dieu en couchant avec la femme de son maître! Quelle épreuve! Nous voyons ici plusieurs chrétiens modernes demander à Dieu : C'est comme cela que tu récompenses ma fidélité? Si c'est cela être chrétien, moi j'abandonne! Combien de supposés chrétiens ont agi de cette manière, dès qu'est survenue la première épreuve, eux qui sont souvent trompés par de faux enseignements sur la prospérité! Mais jamais le Seigneur ne nous a dit que notre pèlerinage sur terre serait facile. Au contraire, c'est un chemin difficile que celui de la foi, et peu s'y engagent réellement. C'est une chose d'y mettre un pied, mais c'en est une autre d'y marcher sérieusement! Souvenons-nous des paroles de Job, après ses tribulations : "Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t'a vu". Pourtant, avant tout cela, Job était un homme de foi, un homme juste et intègre; il craignait Dieu. Son témoignage nous démontre comment Dieu s'est servi des épreuves pour le justifier en le dépouillant de lui-même et en lui faisant rechercher sa face et son soutien, en toutes choses. Les chrétiens doivent être de cette espèce de caméléon qui prend la couleur de la branche sur laquelle il se tient. Plus nous nous tiendrons près de Jésus, plus il nous transformera et nous rendra à l'image et à la ressemblance de notre Créateur. C'est le plan de Dieu.


Nous pouvons supposer que Joseph se questionnait sur sa situation, se demandant où Dieu voulait en venir avec tout ce qui lui arrivait. Comme ils étaient loin ces songes qui semblaient lui promettre un avenir glorieux! Que pouvait-il faire, dans cette prison? Quelle utilité cela avait-il? Lorsque nous lisons en Genèse 40 : 14 sa demande au chef des échansons : "Souviens-toi de moi, quand tu seras heureux, et montre, je te prie, de la bonté à mon égard; parle en ma faveur à Pharaon, et fais-moi sortir de cette maison", nous comprenons qu'il désespérait de ne jamais sortir de là! Car quoique l'Éternel était encore avec lui et qu'il lui avait pratiquement été donné le commandement de la prison, il demeurait un prisonnier!
Sans comparer leur situation avec celle de Joseph; combien d'hommes et de femme sont aujourd'hui prisonniers de ceci ou de cela. Aux yeux des autres, ils ont tout ce que pourrait désirer un homme, mais en réalité, ils ne sont pas libres. Nous dirions qu'ils sont comme dans une prison de luxe. Malgré ce qu'ils possèdent, ils ne voient jamais l'étoile du matin, la lumière du monde, la liberté que donne Jésus. Ils aspirent à mieux, même s'ils ne savent pas quoi et où chercher! Cette recherche est légitime et voulue de Dieu. Quelqu'un disait un jour qu'il existe dans notre cœur un vide qui a exactement la forme de Dieu, et rien ni personne ne pourra combler cet espace, sinon Dieu lui-même!

Malgré tout, Joseph accomplissait son nouveau travail avec droiture. Et comme nous l'avons vu plus haut, lorsque l'occasion s'est présenté, - après lui avoir expliqué son songe - il demanda au chef des échansons de parler en sa faveur au Pharaon, afin de le faire sortir de cette prison. Mais nous lisons en Genèse 40 : 23 un verset tout court qui dit ce qui suit : "Le chef des échansons ne pensa plus à Joseph. Il l’oublia". Les jours et les mois passèrent. Nous pouvons imaginer Joseph sortant chaque jour dans la cour, cherchant un espace où il pourrait être seul avec son Dieu dans la prière. Les mois se transformèrent en année, mais la foi de Joseph devenait de plus en plus ferme, car plus il passait du temps avec Dieu, plus il comprenait qu'il ne devait rien attendre des hommes. Dieu donne la vision, et Il donne la provision. Joseph comprit que nous ne sommes que des instruments dans les mains du Créateur, et la toute la gloire lui revient.

Un jour, Pharaon eut un songe, et comme personne ne pouvait le lui expliquer, le chef des échansons se souvint de Joseph, et il le recommanda au Pharaon. Au temps fixé par Dieu, quand Il eut transformé Joseph, lorsqu'il fut prêt pour la glorieuse mission divine qui lui avait été confiée, il fût convoqué auprès de Pharaon, et Dieu lui donna l'explication du songe, qu'il transmit à Pharaon.

Ne plaçons pas notre confiance dans les hommes. Nous serons amèrement déçus. Gardons nos yeux fixés sur notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Il ne nous oublie pas. Il ne casse pas le roseau courbé, mais Il le relève et lui redonne du courage. Nous lisons en Ésaïe 49: 15 : "Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l’oublierait, Moi je ne t’oublierai point". Quelle merveilleuse promesse de notre Créateur! Nous n'avons rien fait pour mériter tout cet amour qu'Il nous porte, et nous ne pourrons jamais rien faire non plus. Saisissons-nous en par la foi en Jésus, plaçons notre confiance en Lui seul, et en son temps, Il fera toutes choses bonnes et utiles pour nous. Car comme le dit ce verset bien connu de Romains 8 : 28, toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.

Après toutes ces choses, Pharaon lui-même reconnut que personne en Égypte n'était aussi intelligent et sage que Joseph. Comprenons que cette sagesse n'était pas sienne, mais elle venait de l'Esprit de Dieu qui habitait en lui. Aussi Pharaon l'établit  sur sa maison, et tout le peuple devait lui obéir. Nous lisons la suite en Genèse 41 : 42 : "Pharaon ôta son anneau de la main, et le mit à la main de Joseph; il le revêtit d’habits de fin lin, et lui mit un collier d’or au cou. Il le fit monter sur le char qui suivait le sien; et l’on criait devant lui: A genoux! C’est ainsi que Pharaon lui donna le commandement de tout le pays d’Égypte".

Cela ne nous rappelle-t-il pas quelque chose? Le père fit exactement la même chose dans la parabole du fils prodigue, lorsqu'il vit son fils perdu. Nous lisons en Luc 15 : 22 : " Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds". Joseph n'était pas un rétrograde comme l'était le fils prodigue, mais tout comme lui, il venait de traverser la vallée de l'ombre de la mort. Les tribulations étaient derrière lui; par la grâce de Dieu, il avait triomphé d'elles, et maintenant l'heure était venue où Joseph revêtait les habits de la récompense divine. Alors même que Pharaon lui ôtait ses haillons et le revêtait de ses plus beaux habits, c'est comme si l'Éternel en faisait tout autant, spirituellement parlant. Il était reconnu que la justice de Dieu était en lui, alors qu'il revêtait les vêtements blancs. Et lorsque Pharaon lui mit un collier d'or, il fut reconnu que l'autorité de l'Éternel était en lui. Rien ni personne ne pouvait l'arracher de sa main, et ce ne fût pourtant pas faute d'essayer! Et en le faisant monter sur un char, on ne lui redonnait pas seulement sa liberté personnelle, mais Dieu ouvrait en même temps devant lui toutes grandes les portes de sa Splendeur. Il fit pleuvoir sur Joseph une pluie de bénédiction. Il a été humilié, mais il a appris la soumission, et il a été sanctifié, non pas à cause de ses propres actions, mais par la grâce seule de Dieu le Père, qui l'accompagna tout au long de ses épreuves.


Il est bon que nous prenions exemple sur de tels hommes de foi dans notre propre cheminement spirituel. Ils sont la preuve que Dieu n'abandonne jamais ceux qui lui font confiance, en toutes choses. Ne l'insultons pas en doutant pas de sa force et de sa puissance! Quoi! notre Père céleste serait-Il plus petit que nos tribulations? Soumettons-nous à Lui, car c'est là qu'Il nous fait grâce en abondance! Soumettons-nous, en Lui laissant les guides de notre vie, et Il nous fera du bien, car Il nous conduira à bon port! 


Seigneur Jésus, nous te prions de bien vouloir nous regarder et de répondre favorablement à notre prière. Au milieu de ce monde perdu, nous voulons devenir des Joseph. Aide-nous à combattre, à résister, non seulement au mal qui nous entoure, mais à nous-mêmes, car personne n'est bon, et le bien ne vient pas de nous. Nous reconnaissons, Père Éternel, que toi seul est bon et digne de confiance. C'est pourquoi nous laissons aux hommes ce qui est aux hommes, et nous allons d'un pas ferme vers toi, par la foi en Jésus-Christ notre sauveur et rédempteur. Nous nous saisissons de ses promesses et de ses paroles, et nous te remercions pour toutes les fois où tu nous reprends et nous corrige, car c'est ainsi que tu purifies notre foi, afin qu'elle ne consiste plus en paroles seulement, mais qu'elle repose réellement sur le Roc solide et inébranlable, Jésus-Christ. Il est écrit dans ta parole que le juste vivra par la foi, et la foi vient de Toi, nous n'avons donc rien à nous glorifier! Que ton Nom soit loué et béni! Nous te remercions de l'amour que tu nous portes, et quoique nous ne méritions rien, tu nous donnes tout en Jésus-Christ. Nous croyons que tu fais toutes choses bonnes en ton temps, aussi, nous te prions de nous donner la patience d'attendre l'accomplissement de tes promesses, en persévérant, étant remplis de zèle pour te servir, car la persévérance produit la victoire, et la victoire produit l'espérance, et cette espérance ne nous trompe pas, car elle se trouve en ton amour, Ô Dieu, que tu as répandu en nous par ton Saint-Esprit. Ô Dieu, que la gloire te soit rendue, aujourd'hui et éternellement, Amen.
                         

vendredi 21 mars 2014

Le pardon d'Étienne

En Actes 6, nous faisons connaissance avec un certain Étienne. La Bible nous dit que cet homme était rempli de foi et du Saint-Esprit, et ainsi, Dieu accomplissait à travers lui des prodiges et de grands miracles parmi le peuple. Évidemment, cela déplut à certains Juifs de l'époque, qui discutèrent avec lui, espérant le confondre, mais ils en furent incapables. Ils se butèrent au Saint-Esprit de Dieu qui était en Étienne, lui donnant la sagesse dont il avait besoin pour résister aux attaques de l'ennemi. Ils se mirent donc à l'accuser faussement et à tordre le sens de ses paroles.

Conduit devant le souverain sacrificateur, Étienne ne se démonta point. Se tenant ferme dans la vérité, il leur exposa leurs désobéissances, de génération en génération, disant : "Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles! Vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté? Ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livrés maintenant, et dont vous avez été les meurtriers, vous qui avez reçu la loi d’après des commandements d’anges, et qui ne l’avez point gardée!…" La Bible nous dit qu'à ce moment-là, ils furent remplis de fureur contre Étienne et grinçaient des dents contre lui. Ils n'acceptèrent pas les reproches qui leur furent adressés, parce que leur cœur était fermé aux choses de Dieu.

Étienne ne leur parla pas ainsi sur un ton revanchard, car la haine n'habitait pas en lui. Mais le moment était venu où ces pécheurs devaient entendre la vérité sur leur conduite coupable. Ils avaient deux choix : se repentir et changer de vie, ou continuer à vivre dans leurs péchés.

Malheureusement, ils choisirent de continuer dans la voie du péché et de la haine. Et cela s'est poursuivi jusqu'à nos jours. Si nous aussi, nous refusons de donner la permission à Jésus de régner en Roi et Maître dans nos vies, nous ne valons malheureusement pas mieux que ces gens qui se disent religieux et qui sont prêts à tuer leur prochain au nom de Dieu! Quelle abomination! Nous lisons ensuite que le comble de leur rage fut atteint lorsque Étienne, regardant vers le ciel, s'écria : "Je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu!" Ils se bouchèrent les oreilles et, en poussant de grands cris, ils se jetèrent tous ensemble sur Étienne pour le traîner hors de la ville pour le lapider. 

Le message de Jésus est une abomination pour ceux qui se perdent. Et en ces jours qui sont les derniers, cela n'ira pas en s'améliorant. Les cœurs deviennent de plus en plus endurcis; il est bien dit dans les Écritures que, dans ces temps-là, les hommes vivront exactement comme ils vivaient au temps de Noé. Dieu leur laissa beaucoup de temps pour se repentir, mais seulement Noé et sa famille proche entrèrent dans l'arche et furent délivrés de la colère de Dieu qui s'abattit sur la race humaine perverse et sensuelle. Il est terrible de tomber dans les mains du Dieu vivant!

Alors que les pécheurs lapidaient Étienne, ce dernier fit monter deux prières devant le Père céleste. Il dit d'abord : "Seigneur Jésus, reçois mon esprit!" Et ensuite, à l'image même de Jésus sur la croix, il dit : "Seigneur, ne leur impute pas ce péché!" Pas un iota de haine n'était en cet homme. Le Christ habitait réellement en lui, et son amour, sa joie et sa paix remplissaient sa vie.

Seigneur, ne leur impute pas ce péché! C'est le cri de milliers de serviteurs et servantes du Christ qui, au cours des siècles, sont morts sous la main des bourreaux; eux dont le seul crime avait été d'aimer leur prochain comme Christ leur a commandé de le faire. Mais quel exemple que ce pardon! Dire que nous sommes souvent incapables d'accepter un simple reproche venant d'un frère ou d'une sœur. Et combien couples se déchirent en querelles sur des sujets plus ou moins importants!

N'oublions pas, si nos péchés ont été pardonné par Dieu, nous serons également capables de pardonner aux autres, mais si nous sommes encore sous le joug du péché, cela nous sera impossible. Aussi, si nous savons que nous ne sommes pas encore pardonnés, ne tardons pas. Venons, revenons à Jésus, car c'est aujourd'hui le jour du salut et de la délivrance!

La prière d'Étienne ne fut pas vaine. Un dénommé Saul de Tarse était là également, et s'il n'a probablement pas participé directement à la lapidation d'Étienne, il l'a approuvé. Dieu s'est souvenu de la prière de son serviteur, alors que Saul était sur le chemin de la perdition, persécutant les chrétiens. Il est possible que Saul avait entendu la prière d'Étienne, mais son cœur était dur. Mais s'il l'a entendu, il est probable que cette simple prière soit restée gravée dans son intelligence. Peu importe. L'exemple était là. La graine était semée, et en son temps, quand l'heure fut venue, le Seigneur la fit pousser. Car lorsque le Seigneur l'a appelé, Saul s'est repenti de tous ses péchés et s'est immédiatement mit au service de Dieu. Nous savons ce qu'il est devenu; un pilier dans le temple de Dieu. Nous avons ses écrits inspirés du Saint-Esprit pour héritage, eux qui sont si riches en sagesse et en connaissance; qui nous enseignent tant de choses du royaume de Dieu et de la conduite du véritable enfant de Dieu. Gloire à Jésus! 

Suivons l'exemple d'Étienne et de tous ces hommes et ces femmes de Dieu qui nous ont précédés. Laissons-nous vaincre par le Saint-Esprit de Dieu, laissons-nous transformer entièrement, avec une soumission parfaite à sa Parole. Si Étienne a été capable de pardonner à ses tueurs, il nous est sûrement possible de pardonner à nos prochains les petites offenses qu'ils nous font parfois! Mourons à nous-mêmes, et vivons pour Christ seul, ainsi nous n'aurons pas une trop haute opinion de notre petite personne! Vivons avec la même humilité qui caractérisait Jésus et ses apôtres après lui, et aimons-nous les uns les autres, comme Il nous a aimé. Imaginons les bienfaits que cela aurait sur une nation si tous les gens apprenaient à se pardonner mutuellement leurs offenses. Combien de couples et de foyers seraient restaurés, de familles réunies. La joie du Christ pourrait enfin faire partie de la vie de tant de gens qui la bloquait jusque-là, car ne pardonnant point, puisque la joie et la paix du Seigneur ne peut pas habiter là où l'amertume et la rancune règnent en maître.

Que la grâce de Dieu nous accompagne en Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur, Amen.

dimanche 16 mars 2014

Prendre plaisir en Dieu, plutôt que dans les choses de ce monde

Nous entendons quelquefois cette question : comment prendre plaisir en Dieu, plutôt que dans les choses de ce monde?

La réponse est courte, et simple: renonçons à marcher selon nos convoitises, et nous prendrons plaisir en Dieu. Il n'existe pas d'autre chemin. En Ésaïe 58:13-14, il est dit que si nous l'honorons en ne suivant pas nos voies, et en ne nous livrant pas à nos penchants, alors nous mettrons notre plaisir en l’Éternel Dieu. Il est également écrit en Romains 8: 8 : "Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu."

Il est important de noter qu'en désobéissant à notre nature pécheresse et à ses mauvais penchants, nous ferons exactement la volonté de Dieu. Certains diront peut-être : oui, mais Dieu veut notre bien, il n'est pas un tyran, Il veut que l'on vive dans la joie. Voudrait-il nous empêcher totalement de prendre du bon temps? Attention! S'il est vrai que Dieu n'est pas un tyran et qu'il veut notre bien, Il nous a quand même établi des balises, des limites à ne pas franchir. Lorsque nous désirons "prendre du bon temps", pensons-y à deux fois avant d'agir, car nous pouvons désobéir non seulement en action, mais aussi en pensée et en paroles! De toute manière, la joie que nous Christ veut nous donner ne se trouve pas dans les choses éphémères ici-bas.

Prenons quelques exemples : Un homme marié ne doit pas désirer une autre femme que son épouse. Et il n'est pas défendu à un homme de posséder de l'argent, mais qu'il ne se laisse pas gagner par la cupidité. Et surveillons nos pensées et nos paroles, car il est écrit : "qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui servent à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent."

Ce bon temps que nous désirons prendre; qu'il n'entre donc pas en contradiction avec les limites que Dieu nous a placées, car c'est pour notre bien. En effet, combien de mariages auraient pu être sauvés si les gens mariés avaient maitrisé leurs yeux et leurs désirs mauvais, au lieu de succomber à la tentation? Ô combien d'hommes et de femmes sombrent dans la dépression, parce qu'ils ont les yeux fixés sur les actions à la Bourse, plutôt que sur Dieu! Et combien de meurtres sont commis chaque jour sur cette terre suite à une simple querelle de mots? Ce n'est pas inutilement qu'il est écrit en Proverbes 16:32 que celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, et que celui qui est maître de lui-même vaut mieux que celui qui prend des villes! Car si Dieu nous a bel et bien fixé des limites, il nous importe de nous rendre maitres de nous-mêmes, tout en lui demandant son aide afin de vivre selon sa sainte volonté.

Que dirons-nous de celui qui prétend aimer Dieu et prendre plaisir en ses commandements, mais qui vit selon les convoitises de sa chair? L'apôtre Paul répond en Galates 5:19-21 : "Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu."

Ne nous y trompons pas; si réellement l'Esprit de Dieu habite en nous, tout ce qui est contraire à la pureté de Dieu nous sera en horreur. Nous aurons, si l'on peut dire, une sainte haine du péché. Si nous revenons au passage d'Ésaïe 58:13-14, nous y comprenons que nos voies ne sont pas les voies du Seigneur, et que nous devons renoncer aux nôtres si nous voulons marcher dans les siennes. Et c'est alors que nous prendrons plaisir à obéir à ses commandements. C'est exactement ce que Jésus va dire à un jeune homme en Matthieu 19:17 : "Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements."Alors, après avoir demandé lesquels, nous trouvons le jeune homme, tout content de lui répondre : "J’ai observé toutes ces choses; que me manque-t-il encore?" Et là, le coup d’assommoir. Matthieu 19:21 : "Jésus lui dit: Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi." Il est ensuite écrit que le jeune homme s'en alla tout triste, car il avait de grands biens. Comprenons ici que les biens dont il est question ne font pas seulement référence à des biens matériels. Il s'agit de renoncer à nous-mêmes. Ce jeune homme était religieux, il observait certains commandements, mais il a été incapable d'obéir à toute la Parole de Dieu, parce qu'il ne voulait pas renoncer à lui-même.

Lorsqu'une personne est incapable de renoncer à elle-même et de s'abandonner totalement dans les mains de Dieu, c'est qu'elle s'est fait une idole de son propre corps et de sa propre volonté. Elle refuse de placer certains aspects de sa vie sous le commandement de Dieu, mais Il ne veut pas des miettes de nous-mêmes, Il nous veut tout entier! Lorsque Jésus est venu, il savait déjà ce qu'il aurait à souffrir, mais il n'a pas obéi qu'à certains aspects de la volonté du Père. Il a vécu dans l'obéissance et la soumission jusqu'au bout. C'est ni plus ni moins ce qui nous est demandé, en tant que disciples. Il n'existe pas de chemin plus court ou plus facile.

Lorsque nous suivons Jésus, comme lui a suivi le Père, nous devons le faire avec humilité, obéissance, joie et amour. Revêtons-nous d'humilité, car Dieu résiste aux orgueilleux! Obéissons, car nous sommes et resterons que de simples serviteurs! Faisons toutes choses avec joie et amour, car notre joie ne se trouve pas dans les choses éphémères ici-bas, mais en Dieu! L'apôtre Paul dira en 1  Thessaloniciens 5:16-18 : "Soyez toujours joyeux, priez sans cesse et rendez grâces en toutes choses, car c'est là la volonté de Dieu!" Tout en ajoutant au verset 19 un commandement court, mais ô combien important : " N’éteignez pas l’Esprit." En effet, il est facile d'éteindre l'Esprit en ne résistant pas aux convoitises de la chair et en ne prêtant pas une attention continuelle à la Parole de Dieu, qui est toute la vérité. C'est elle qui nous sanctifie, et tant que nous serons dans ce corps de chair, nous serons exposés au mal, mais si nous sommes réellement des disciples de Jésus, sachons qu'il a déjà prié pour nous. Nous lisons sa merveilleuse prière en Jean 17, dont voici un extrait des versets 15-17 : "Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité."

Il est dit en 2 Timothée 2: 4 qu'il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé.
De même, comme des serviteurs fidèles, gardons la parole de notre Seigneur dans nos cœurs, laissons-nous imprégner de sa pureté et méditons-la. Restons dans la vérité, marchons dans la vérité, lisons tous les jours la Parole de vérité, faisons monter nos prières vers le Dieu de vérité, par Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur, et nous ferons nos délices de servir Dieu.

Prions avec le psalmiste.

Psaumes 119: 4-12 "Tu as prescrit tes ordonnances, pour qu’on les observe avec soin. Puissent mes actions être bien réglées, afin que je garde tes statuts! Alors je ne rougirai point, à la vue de tous tes commandements. Je te louerai dans la droiture de mon cœur, en apprenant les lois de ta justice. Je veux garder tes statuts: ne m’abandonne pas entièrement! Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant d’après ta parole. Je te cherche de tout mon cœur: ne me laisse pas égarer loin de tes commandements! Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi. Béni sois-tu, ô Éternel! Enseigne-moi tes statuts." Amen!

vendredi 7 mars 2014

Ne restons pas sous le joug du passé

J'ai eu des manquements dans le passé. J'ai péché. Ensuite, je me suis repenti, j'ai crié à Dieu, espérant en son secours. Et maintenant, je crois qu'il m'a secouru, mais je ne veux pas me contenter de cela, car je sais que si je m'en satisfais, sans continuer d'avancer dans ses voies, je risque bien de retomber à nouveau, sachant que si l'on n'avance pas dans notre relation avec Dieu... on recule. Mais comment ne pas retomber de nouveau?

Voici. Mon passé démontre mes faiblesses. Si je suis honnête, je les ai déjà reconnues. Il le faut, car le diable, lui, les connaît. J'ai donc tout intérêt à connaître mes faiblesses, et à les placer devant Dieu, avec des prières de supplication. C'est un pas dans la bonne direction que d'être honnête avec soi-même, de se voir tel que l'on est, comme Dieu nous voit. Et c'est ainsi que nous allons devant Lui, disant : tel que je suis, je viens à toi, sans rien à moi, sinon ton sang versé pour moi.

Mais nous devons toujours vivre dans cette humilité qui nous a conduis à reconnaître nos péchés, dans la repentance. Nous ne sommes pas d'égal à égal avec Dieu. Il nous est de loin supérieur!! Alors quelles que soient les pensées mauvaises qui se présentent à nous pour nous tenter et nous faire tomber, nous ne devons pas perdre de vue que si nous ne les combattons pas avec l'aide de Jésus, c'est un combat perdu d'avance! Et si ce n'est pas un péché d'être tenté, Jésus nous enseigne dans les Évangiles que c'en est un que de ne pas résister aux tentations et aux pensées mauvaises!

Avant d'avoir reconnu nos faiblesses devant Dieu, l'ennemi n'avait pas à nous accuser, car nous ne le confrontions pas. Il nous tenait là, dans la boue de nos péchés, tout en flattant notre nature pécheresse. Mais maintenant que nous nous sommes repentis, pour certains, il a, ou il va changer de tactique. Pour certains, il tentera de flatter leur orgueil et leur faire croire qu'ils sont maintenant de supers-chrétiens, presque à l'égal de Dieu... Et pour d'autres, il ne sera plus flatteur, mais accusateur. Il va envoyer des pensées mauvaises, et ensuite il essayera de décourager le nouveau repenti. Mais n'embarquons pas dans son jeu! Peu importe de quelle façon il s'y prend, l'ennemi veut nous tenir dans le passé, car le passé était une perte pour nous, et il veut notre perte!

Nous l'avons rejeté, ce passé, nous nous en sommes repentis devant Dieu, alors allons de l'avant! Regardons à Jésus en tout temps, car les traces que notre divin Maître nous a laissées se trouvent devant nous, pas derrière! L'apôtre Paul nous le dit très bien en Philippiens 3:12-14 "Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » Notons ici "l'oubliant ce qui est en arrière". Si le saint apôtre serait resté dans son passé, ayant peur d'y retourner, il n'aurait pas reçu toutes les révélations qu'il a eues de la part de Dieu. Mais il a été corrigé, il a regretté et s'est repenti, et en Jésus-Christ, il est devenu une nouvelle créature, remplie du Saint-Esprit. Courrons de la même manière, de façon à ne pas perdre le prix!

Car l'ennemi a raison. Nous sommes mauvais, et nous le serons toujours. C'est ce qui doit nous faire rechercher l'humilité, en tout temps. L'Écriture dit bien que Dieu résiste aux orgueilleux, mais qu'il fait grâce aux humbles. À la lumière de la Parole de Dieu, quand nous nous sommes reconnus comme pécheurs, nous avons détesté l'image de nous-mêmes que nous a rendue ce parfait miroir. Mais il ne faut pas en rester là. L'apôtre Jacques dira en Jacques 1:23-25 : "Si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité."
Après avoir mis à nu nos péchés, la parole de Dieu ne nous laisse pas seuls. Elle nous purifie par le précieux sang de Jésus-Christ, elle nous nourrit, elle nous édifie. Nous devons mettre en pratique ce que nous lisons dans cette sainte Parole. Et le même Esprit de Dieu qui l'a fait mettre par écrit nous donnera la force de persévérer dans l'obéissance aux commandements de Dieu, il nous donnera de les aimer et de les garder dans nos cœurs, afin de ne pas nous en séparer. Et ainsi, nous pourrons toujours aller de l'avant, sans crainte de retomber dans les mêmes péchés qu'autrefois.

Si nous ne mettons pas en pratique ce que nous lisons dans la Parole de Dieu, nous serons semblables à une personne qui va chez le médecin parce qu'elle est malade. Le médecin, après l'avoir ausculté, lui prescrit des médicaments afin de la guérir de son mal. Que dirons-nous de cette personne si, après être sortie du cabinet du médecin, elle prend les médicaments et les jettent à la poubelle? Sera-t-elle délivrée de son mal?

Plus nous avancerons avec Jésus, plus nous nous verrons petits et nuls sans Lui. Car personne ne peut marcher dans les traces de Jésus tout en étant enflé d'orgueil, c'est impossible. Donc, plus nous serons totalement dépendants de la volonté de Dieu, plus nous nous éloignerons de nos anciennes manières de vivre, et plus les risques que nous y retournions seront moindres. Mais, tant que nous serons dans ce corps de chair, nous serons exposés au péché, d'où l'importance de laisser l'Esprit de Dieu faire son œuvre en nous, que nous puissions discerner à temps ce qui est mal et contraire à la volonté de Dieu, et de nous concentrer sur ce qui lui est agréable. De toute manière, plus nous marcherons fidèlement avec Jésus, plus nous prendrons goût aux choses saintes et pures, plus les saletés de ce monde nous dégoûteront au plus au point.

1 Corinthiens 15 : 55 "Ô mort, où est ta victoire? Ô mort, où est ton aiguillon?" Grâce soit rendue à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ! Amen!

dimanche 2 mars 2014

Ne pas donner accès au diable

Que celui qui ment cesse de mentir, que celui qui vole cesse de voler, que celui qui est orgueilleux réprime ses pensées orgueilleuses, que le faux prophète cesse de prophétiser des mensonges, que l'égoïste cesse de ne penser qu'à lui-même et s'occupe de ceux qui sont dans la misère autour de lui.
Il doit y avoir un changement de vie radical lorsque nous marchons avec Jésus.

L'apôtre Paul dira en Éphésiens 4: 27 : "ne donnez pas accès au diable". Ce n'est pas sans raison qu'il nous exhorte à ne pas marcher comme les païens. "N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu", dira-t-il au verset 30 du même chapitre. Le Saint-Esprit nous a conduit à Jésus, nous l'avons accepté; alors marchons à sa suite, et vivons comme il a vécu. Cela ne suffit pas de faire une profession de foi. Il faut vivre en tout selon la vérité de la Parole de Dieu.

Les chrétiens ne doivent plus marcher comme les païens, qui vivent selon la chair. Trop souvent, des gens se disant chrétiens usent de la bonté de Dieu et s'accordent le droit de vivre certains péchés; comptant sur la miséricorde de Dieu pour les pardonner le jour où ils voudront revenir à Lui. Attention! Si nous donnons accès au diable, il ne nous laissera pas aller si facilement. Essayons-donc d'arracher de la gueule du lion la gazelle qu'il vient de capturer! La proie elle-même est incapable de se sortir de la gueule de son prédateur. C'est la même chose avec le diable. Si nous lui donnons la clé de notre cœur en péchant volontairement, il ne nous laissera pas aller si facilement. Pour lui, tous les moyens seront bons pour garder ses proies captives du péché. Il enverra toutes sortes de pensées mauvaises, afin de faire pécher de nouveau ceux qui n'ont pas été vigilant dans la prière et dans l'obéissance à Dieu. (1 Pierre 5:8)
Souvenons-nous; nous ne devons pas trouver les mêmes péchés parmi les chrétiens que ce que nous voyons dans le monde. Le chrétien a, en Jésus-Christ et dans la Parole de Dieu, les outils et la force nécessaire pour résister aux tentations, et il est de son devoir de tenir ferme dans la vérité. L'apôtre Paul nous dira en Romains 12:2 de ne pas nous conformer au siècle présent, mais plutôt, soyons transformés par le renouvellement total de notre intelligence. Et alors, Dieu nous donnera de discerner sa volonté, et ce qui est bon, agréable et parfait.

Notons ici qu'il nous faut nous être transformé dans l'intelligence. Après la conversion, il doit y avoir la sanctification, sans quoi nous ne verrons jamais la transformation de notre intelligence. Car à mesure que la sanctification avancera en maturité, notre dégoût du péché augmentera et nous pourrons mortifier les mauvais désirs de notre chair qui ne sont pas conformes à la volonté de Dieu.

Ne donnons pas prise au diable! Sachant que nous sommes ici-bas que pour un peu de temps, et que nous y sommes que de simples serviteurs,(soit nous servons Dieu, soit nous servons le diable, il n'y a pas de zone grise avec Dieu) affectons-nous aux choses célestes, ne laissons pas trop aller nos désirs vers les choses du monde, car notre Seigneur Jésus nous l'a dit: nous ne pouvons pas à la fois servir deux maîtres, nous aimerons l'un et détesterons l'autre. Prenons garde que notre amour soit réellement porté sur le Christ, car s'il réellement habite en nous, il n'y aura plus de place pour le diable. Souvenons-nous de la parabole du Seigneur Jésus en Matthieu 12: 43-45 : "Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point. Alors il dit: Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée. Il s’en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en sera de même pour cette génération méchante." Il existe un problème avec cette maison: c'est qu'elle est vide. Oh, le cœur de cette personne est balayé et orné, il porte un beau manteau religieux, mais le Seigneur Jésus n'y habite pas. Parce qu'elle a accepté Jésus, mais ne s'est pas réellement convertie, et encore moins sanctifiée, elle n'a pas changée de vie, de sorte que Jésus n'habite pas en elle. Ce qui est saint ne peut pas cohabiter avec ce qui est impur, nous savons cela depuis longtemps. Alors quand le diable revient pour la tenter et l'assaillir avec des désirs contraires à ceux de la volonté de Dieu, cette personne est libre de se remettre de nouveau sous le joug du péché. Et Jésus dira que l'état de cette personne est pire que la première fois, car cette fois-ci, elle connaît la gravité du péché, elle a reconnu et accepté le sacrifice libérateur du Christ, et pourtant, elle ne le laisse pas faire son œuvre transformatrice, elle est donc entièrement responsable de ses actes; encore plus coupable que la première fois.

Personne n'est à l'abri d'une telle visite de la part du diable. La question est: Lorsqu'il reviendra essayer d'enfoncer la porte de notre cœur, trouvera-t-il Jésus pour lui bloquer l'accès? Car donner les clés de notre vie à Dieu, c'est littéralement les ôter des mains de l'ennemi. Et puisqu'il nous a appelés et que nous avons répondu oui à son appel, soyons libres de toutes attaches terrestres. Il nous sera donné de vivre une vie juste et sainte, par la foi en Christ ressuscité. L'apôtre Paul dira donc en Romains 8: 31 : "Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?" C'est ce que nous comprenons de la parabole de Jésus. Si Dieu habite en nous, l'ennemi ne pourra jamais, malgré toutes ses tentatives, nous faire retomber dans une vie mauvaise, car la victoire est à ceux qui ne vivent plus par et pour eux mêmes, mais en Jésus, et pour Jésus.

Gloire soit rendue à Dieu pour toutes ses merveilles, Amen.