vendredi 31 janvier 2014

Un seul Dieu, un seul Jésus digne d'être loué!

1 Corinthiens 8: 6 "néanmoins pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes."

1 Timothée 2: 5-6 "Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps."

Ainsi donc, il n'y a qu'un seul Dieu, et un seul Seigneur Jésus. Il est le seul médiateur entre Dieu le Père et les hommes. Ne nous attardons pas à l'adoration des anges et autres saints, puisque c'est là ce que Dieu lui-même demande. Lui seul a tout créé, et lui seul doit être adoré. C'est lui qui a pouvoir sur toute sa création. Ô comme il est digne d'être loué pour l'ensemble de ses œuvres! Il s'est fait chair parmi nous, en la personne de Jésus-Christ. Nous lisons le témoignage de Jésus dans les Évangiles; il était un avec le Père, uni en pensée et en esprit. De la même façon, il veut être un avec nous. Car le Père veut cette même relation de Père-fils avec sa création.

C'est pourquoi: éprouvons nos cœurs, allons au-delà des apparences, à savoir si nous allons à Dieu le Père par Christ seul! Nous n'y aurons pas accès par nos œuvres, car la foi en Jésus-Christ seul nous donne d'être en relation directe avec notre Père céleste. C'est de Dieu que nous recevons la vie, et toutes ses bénédictions nous sont transmises par son Saint-Esprit, que nous recevons en Jésus-Christ seulement. Dans l'évangile de Jean, Jésus y fera allusion en tant que consolateur. Je vous enverrai le consolateur, dira-t-il, "l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir."

Il nous dira ce qu'il aura entendu; c'est aussi ce que nous avons besoin d'entendre, afin que nous persévérions jusqu'à la fin de cet aujourd'hui. Car nous ne voulons pas voir plus loin qu'aujourd'hui. À chaque jour suffit sa peine, dira Jésus. C'est bien la raison pour laquelle, à chaque nouvel aujourd'hui que Dieu nous prête, nous allons à Jésus, renouvelant dans nos prières notre entière dépendance envers lui. Car avant d'avoir cru, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous avons cru, le Saint-Esprit nous a convaincu de la gravité et de la saleté du péché qui était en nous, et à quel point nous étions en totale opposition à Dieu dans toute notre conduite. C'est encore le Saint-Esprit qui a ouvert notre intelligence à reconnaitre et accepter notre misérable condition. Non pas s'accepter tel quel, mais l'accepter afin de s'en repentir devant Dieu. Tout cela a été possible par la mort et la résurrection de Jésus! Lui seul est mort et ressuscité pour tous. Ô qu'il nous soit donné de réellement comprendre la gravité de notre situation si Christ n'est pas dans notre vie, car alors, nous connaîtrons à sa juste valeur le sacrifice de notre Sauveur. Nous nous y attacherons, et pour rien au monde, nous ne voudrons perdre cette infinie richesse qu'est Christ ressuscité, notre saint avocat plaidant pour nous auprès du Père, nous défendant contre les attaques empoisonnées de l'ennemi. Nous pourrons alors dire avec l'apôtre Paul : pour moi, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui je suis. C'est à dire: ce n'est plus moi qui vit, c'est Christ qui vit en moi. Gloire à Dieu!

Psaumes 146:1-4 "Louez l’Éternel! Mon âme, loue l’Éternel! Je louerai l’Éternel tant que je vivrai, je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver. Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs desseins périssent."


Que le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit soit loué et glorifié, Amen.

vendredi 24 janvier 2014

Il manque de persistance...

La persévérance est un thème récurrent du Nouveau Testament. Jésus en a souvent parlé, l'apôtre Paul également. En Apocalypse, le Seigneur y fera allusion lorsqu’il s'adressera à certaines églises. Le dictionnaire dit du mot persévérer : "Continuer de faire, d'être ce qu'on a résolu, par un acte de volonté renouvelé". Et persévérer, c'est persister, qui veut dire : "demeurer inébranlable dans ses résolutions, ses sentiments, ses opinions". Nous pouvons citer l'exemple de l'apôtre Paul qui, tout persécuté qu'il était, dira en Philippiens 3: 12-14 "Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ." Nous pourrions encore citer Abraham, qui reçut la promesse divine qu'il aurait un fils. Il dût attendre de longues années, il était déjà vieux lorsqu'il reçut la promesse, mais sa foi ne défailli point. Hébreux 6:15 nous dit : "Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse." Et la liste est longue de ces hommes et femmes de foi qui, au cours des siècles, sont demeurés fermes en Christ, souvent même au prix de leur vie.


Ce n'est donc pas sans raison que Jésus dira dans sa parabole du semeur que c'est une chose que de recevoir la parole de Dieu, mais s'en est une autre de la laisser porter du fruit.  En Matthieu 13 : 20-21, nous lisons ceci: "Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie; mais il n’a pas de racines en lui-même, il manque de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute."


Jésus explique la chute de cette personne par un manque de persistance. Cette persévérance que nous devons posséder vient du fait que nous nous reconnaissons pécheurs, totalement perdus sans Christ notre Sauveur. Notre seul espoir, c'est Lui. Et s'il est une chose tout à fait certaine, c'est que la persévérance tue l'hypocrisie. Car trop souvent, les hommes veulent obtenir le salut éternel, tout en n'étant pas au service de Dieu sur la terre. Vous leur parlez de la grâce de Dieu, de l'amour de Dieu, de la bonté et de la miséricorde de Dieu, de la justice de Dieu. Ils veulent toutes ces choses. Mais quel genre de vie vivent-ils? Que se trouve-t-il dans le secret de leur cœur?  Lorsque le Seigneur les regarde dans le lieu secret, que voit-il?

Il est facile pour l'homme de se complaire dans une forme ou une autre de religion, mais lorsque nous ne vivons pas dans la complaisance et que nous persévérons en Christ, un changement se produit: notre intelligence est transformée, car l’œuvre de Dieu peut s'accomplir en nous. Nous sommes incapables, par notre nature même, de garder dans leur état premier, les choses qui sont pures et saintes, une fois que nous les avons reçues de la part de Dieu. Nous sommes incapables par nous-mêmes d'avancer dans les voies de Dieu. Nous n'avons donc aucun autre choix possible: nous devons impérativement marcher avec Christ, si nous ne voulons pas perdre ce qu'Il a semé en nous.

Appliquons-nous à l'obéissance à la Parole lorsque les choses vont bien dans le domaine séculier. Aussi, lorsque les tentations et les tribulations viendront, nous serons ainsi capable de leur résister, car nous aurons déjà comme réflexe de nous tourner vers notre Père céleste en toute situation! N'oublions pas que notre relation avec Dieu ne peut se faire qu'avec et en Christ. C'est en Lui qu'elle débute, et c'est en Lui qu'elle doit se terminer!

Le verset de la parabole citée plus haut nous dit que la personne a abandonné dès qu'une persécution ou tribulation est survenue à cause de la Parole. Nous devons comprendre que ne pouvons pas marcher avec Jésus seulement pour les bénédictions. Trop souvent, il est prêché : "Venez à Jésus, et tous vos problèmes vont être réglés"! Et c'est un problème lorsque les gens vont à Jésus seulement pour régler leurs troubles financiers ou autres, car c'est un faux enseignement. Jésus n'a jamais promis de régler tous nos problèmes terrestres, mais si nous lui demeurons fidèles, il nous accordera certainement la paix, Sa paix à travers nos problèmes. Mais il est vrai que le Seigneur accompli encore des miracles et des choses inexplicables par l'homme. C'est une grande bénédiction, que le Nom de Dieu soit béni pour cela, car c'est encore sa Parole qui est à l’œuvre aujourd'hui, comme au commencement de toutes choses. Mais, nous devons accepter ce qui vient avec. Jésus l'a dit; sur cette terre, il y aura des tribulations, des souffrances à cause de sa Parole. Lorsque c'est trop facile, justement, demandons-nous si nous sommes sur la bonne voie! Car le Christ ne l'a pas eu facile, et il dira à ce sujet qu'aucun serviteur n'est plus grand que son maître. Nous ne disons pas ici que les épreuves font le chrétien. Non. Mais il faut que notre nature humaine, que notre chair soit brisée afin que le Saint-Esprit puisse prendre place et que la volonté de Dieu s'accomplisse dans nos vies.

Aussi, après avoir appris à marcher avec Jésus-Christ, demeurons inébranlables, avec une solide maitrise de soi, dans ce que Dieu attend de nous. Il nous faut nous nourrir de sa Parole. Prions avec ferveur, faisons du bien aux pauvres. Oublions-nous nous-mêmes, comme Christ l'a fait avant nous. À travers les épreuves, les souffrances, ou n'importe quelle barrière qui peut se dresser devant nous, ne perdons jamais de vue que Jésus est déjà passé par là avant nous. Mais il n'a jamais détourné ses yeux du Père. Et il nous est beaucoup plus facile de tenir bon en Christ en sachant que si nous ne l'abandonnons pas, il ne nous abandonnera certainement pas non plus. Sa grâce sera là tous les jours, et par elle, avec les transformations qu'elle accomplira en nous, nous deviendrons un endroit où il lui fait bon habiter. Nous deviendrons une terre qui peut porter de bons fruits, car, encore une fois, la persévérance est tout le contraire de la complaisance. Elle ne fait pas se contenter d'écouter la Parole, mais elle nous la fait mettre en pratique. Restons toujours sous la grâce, par le précieux sang de Christ, car c'est par lui seul que nous pouvons accéder à la purification et à la sanctification de notre être tout entier.

À deux reprises, en Matthieu, Jésus dira: "Celui qui persévèrera jusqu'à la fin sera sauvé". Le contexte autour de cette exhortation n'est pas beau. Il y est question de tribulations et d'événements qui précéderont les derniers jours, alors que tout dira aux chrétiens qu'ils sont dans l'erreur, et qu'il y a plusieurs chemins pour aller à Dieu, et non par Jésus seul. Nous croyons que nous sommes déjà dans ces temps-là, où les tentations sont grandes. Elles fusent de toutes parts, mais quelles qu'elles soient, nous savons que si nous nous attachons à Christ, nous pourrons tenir ferme dans la foi jusqu'à la fin. 

Gardons patiemment nos yeux fixés sur les choses d'en haut, en attendant le jour du Seigneur. Et d'ici là, marchons. Allons toujours de l'avant. Car, comme l'a déjà dit un serviteur de Dieu : nous n'irons pas au ciel en parlant, (car les paroles ne valent rien) mais en marchant!

Seigneur Jésus, apprends-nous à ne pas être des chrétiens en paroles seulement, mais à persévérer, à persévérer dans la foi, dans la prière, dans la justice et la bonté, à persévérer dans ton amour et dans la lecture de ta Parole. Fais que nous ne soyons pas des lâches qui s'arrêtent à mi-parcours, satisfait du travail accompli. Non! Nous voulons aller jusqu'au bout, comme tu es allé jusqu'au bout. Il est une chanson qui dit: Jusqu'au bout, je veux te suivre, dans les bons et les mauvais jours. À toi pour mourir et vivre, à Toi Jésus, pour toujours. C'est en toi seul que nous pouvons être inébranlables, car toi, tu es le Rocher des siècles passés et à venir. Fais que tes paroles soient gravées sur nos cœurs, par la douleur de ton amour. Car ton amour pour nous t'as coûté cher, tu as souffert et sacrifié ta vie pour nous, et nous ne voulons jamais te prendre pour acquis et déformer ton message, Jésus. Car ton message est clair et limpide pour ceux qui désirent marcher fidèlement dans tes traces. Tu es le seul chemin. Tu es le seul qui puisse nous délivrer de nous-mêmes! Tu es le seul par qui nous ayons accès au Père. C'est par la foi en toi que nous recevons le Saint-Esprit et toutes les bénédictions célestes. C'est en restant en toi que nous pouvons aimer comme tu as aimé. C'est par toi seul que nous accédons au royaume des cieux. Jésus, tu connais nos faiblesses, nous te supplions, donne-nous la force de résister au mal, qui se présente à nous sous toutes ses formes. Comme les prophètes et les apôtres avant nous, donne-nous de résister jusqu'à la fin, afin d'obtenir les effets de la promesse divine. Oui, que ta Parole soit notre délice du lever au coucher du soleil, car tes commandements ne sont pas trop durs pour ceux qui t'aiment et que tu aimes. Merci Jésus, merci Dieu Éternel, que ton saint Nom soit béni, Amen.

jeudi 16 janvier 2014

La transfiguration

Matthieu 17: 1-9 "Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et voici, Moïse et Elie leur apparurent, s’entretenant avec lui. Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie. Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le!  Lorsqu’ils entendirent cette voix, les disciples tombèrent sur leur face, et furent saisis d’une grande frayeur. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et dit: Levez-vous, n’ayez pas peur! Ils levèrent les yeux, et ne virent que Jésus seul. Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre: Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts."

Nous avons ici, réunis dans une même vision, Moïse, Élie et Jésus. Moïse et Élie, deux piliers de la foi de l'Ancien Testament qui furent enlevés auprès de Dieu sans connaître la mort, et Jésus, qui mourra sur la croix, mais ressuscitera et retournera auprès du Père sans que son corps ne connaisse la pourriture. Nous voyons que Pierre n'avait pas compris la vision lorsqu'il cru bon de lever trois tentes pour Jésus, Moïse et Élie. En Luc 9:33, il est dit "qu'il ne savait pas ce qu'il disait."

Pierre ne savait pas ce qu'il disait, parce que, malgré ce qu'il venait de voir du Christ, il voulait mettre au même niveau deux hommes, et le Fils de Dieu, rempli d'une partie de la gloire qu'Il avait en présence du Père! Certes, Moïse et Élie furent, de leur temps, de grands serviteurs de Dieu, mais ils n'étaient en rien comparable à Jésus, Dieu fait homme. Nous lisons que, comme Pierre parlait encore, Dieu se manifesta sous la forme d'une nuée lumineuse; et une voix au milieu d'elle disait: "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection: écoutez-le!" Après quoi, Moïse et Élie disparurent, ne restant plus que Jésus.

Dès que les disciples entendirent la voix, ils furent saisis de frayeur et tombèrent face contre terre. Alors Jésus les toucha, et leur dit: "N'ayez pas peur." Depuis la chute de l'homme au jardin d'Eden, aucun être humain n'a pu supporter de voir la gloire de Dieu en face. Sa voix seule lui inspire la terreur. Et pour cause. Elle nous rappelle notre état d'extrême petitesse face à un si grand Créateur. Il en sera de même au jour du Jugement, lorsque ceux qui auront refusé de fléchir les genoux devant Dieu de leur vivant reconnaîtront enfin qu'ils ne lui sont pas égal. Là, ils se prosterneront, mais il sera trop tard. C'est bien pourquoi il est préférable d'entendre la voix du Christ lorsqu'il se manifeste à nous, car il est écrit que c'est aujourd'hui, le jour du salut. Alors qu'ils étaient prosternés, le Seigneur toucha ses disciples, disant: N'ayez pas peur. Et lorsqu'ils levèrent les yeux, ils ne virent que Jésus. Les hommes étaient disparus, et Jésus seul restait avec eux. En Jésus, nous n'avons qu'une crainte pure de Dieu. Nous ne craignons plus la destruction, la punition, mais nous avons la seule crainte de lui déplaire, car nous reconnaissons tout l'Amour qui est en Lui.


Tout ceci enseignait aux disciples à ne pas vivre dans le passé. Ils ne devaient pas rejeter la loi de Moïse, mais une distinction était faite entre l'ancienne alliance, et la nouvelle alliance de Dieu avec les hommes. Cette nouvelle alliance passait par Jésus, qui est le seul médiateur entre Dieu le Père et les hommes. En lui, le Père a mit toute son affection, son bon plaisir. Aussi devons-nous en faire autant! Et même plus. Car Il dira également :"Écoutez-le." Détourons-nous de l'enseignement des hommes, pour écouter celui du Christ! Car Il est le seul qui nous délivre du péché et qui nous conduit sur le sentier de la justice et de la vérité. La nouvelle Loi, c'est Lui. La pensée de Dieu, c'est Lui. Ce n'est pas inutilement que Jésus dira que celui qui l'a vu a vu le Père. Et ce n'est pas sans raison que le Père nous dira de l'écouter! L'écouter, c'est s'imprégner de ses enseignements, c'est les mettre en pratique. L'écouter, c'est se laisser transformer, afin de devenir toujours plus à son image et à sa ressemblance, afin que se réalise la promesse faite au prophète Jérémie que nous lisons également en Hébreux 10 : 16-17 : "Voici l’alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute: Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités."

Que le nom de Dieu soit béni et glorifié, Amen.

jeudi 9 janvier 2014

Les démons versus le Fils de Dieu

Matthieu 8 : 28-34 "Lorsqu’il fut à l’autre bord, dans le pays des Gadaréniens, deux démoniaques, sortant des sépulcres, vinrent au-devant de lui. Ils étaient si furieux que personne n’osait passer par là. Et voici, ils s’écrièrent: Qu’y a-t-il entre nous et toi, Fils de Dieu? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps? Il y avait loin d’eux un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Les démons priaient Jésus, disant: Si tu nous chasses, envoie-nous dans ce troupeau de pourceaux. Il leur dit: Allez! Ils sortirent, et entrèrent dans les pourceaux. Et voici, tout le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer, et ils périrent dans les eaux. Ceux qui les faisaient paître s’enfuirent, et allèrent dans la ville raconter tout ce qui s’était passé et ce qui était arrivé aux démoniaques. Alors toute la ville sortit à la rencontre de Jésus; et, dès qu’ils le virent, ils le supplièrent de quitter leur territoire."


Tout d'abord, nous remarquons ici que les démons eux-mêmes reconnaissent que Jésus est le Fils de Dieu. De nombreux humains ne le croient pas, et c'est là une réussite du diable. Il connaît la vérité au sujet de Jésus, et il fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter que les hommes ne connaissent cette vérité, et soient délivrés de leurs péchés. Car rien ne peut résister à la puissance du Christ, Dieu fait homme. Nous le voyons dans cette lecture: les démons, lorsqu'ils virent s'approcher Jésus, savaient qu'ils ne pourraient pas lui résister, aussi le supplièrent-ils de ne pas les tourmenter "avant le temps". L'ennemi qui a été jeté hors du ciel sur la terre sait qu'il n'en a que pour peu de temps à pouvoir tourmenter les hommes. Et il savait qu'après la mort et la résurrection du Christ, il aurait encore moins de pouvoir. Le seul pouvoir qu'il possède désormais, c'est celui de tenter les hommes. Mais il ne peut pas les faire tomber. Nous entendons cela parfois, lorsqu'une personne a péché. Elle dit: "Ah, mais c'est le diable qui m'a fait tomber". En réalité, c'est elle-même qui a succombé à la tentation, car elle a refusé de se saisir de la Parole de Dieu afin de résister aux attaques de l'ennemi. Il est écrit en 1 Corinthiens 10:13 qu'aucune tentation ne nous est survenue qui n’aient été humaines, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que nous puissions la supporter."
 Et même la vaincre! Gloire à Dieu!


Car voilà, nous voyons que déjà, avant même la crucifixion du Christ, les démons n'avaient même pas le pouvoir de se jeter sur les cochons si le Christ ne leur en donnait pas la permission! S'ils doivent demander la permission d'entrer dans les pourceaux, à bien plus forte raison doivent-ils demander la permission à Dieu de tenter les hommes. Nous voyons une image de cela dans le livre de Job, lorsque satan se présente devant Dieu. Nous voyons qu'il ne peut pas tourmenter Job si Dieu ne lui en donne pas d'abord la permission. Permettez ici une parenthèse, car il y en a qui diront: "Mais quel genre de Dieu est-ce, pour qu'Il laisse être tourmenter les hommes, qu'Il veut à son image?" Justement, Il laisse les épreuves et les tentations arriver, afin d'éprouver notre foi, que nous nous dépouillions de la chair, et que nous apprenions à marcher par la foi. Job, qui était pourtant un homme intègre et fidèle à Dieu, s'adressant à l'Éternel, dira après son épreuve : "Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant mon œil t’a vu". Alors nous posons la question: Si Job, qui était intègre, a eu besoin de cette dure épreuve pour ne plus connaître Dieu que par ouïe-dire, mais réellement le voir avec les yeux de la foi, comment nous, qui sommes si souvent infidèles dans les petites ou les grandes choses, avons nous besoin d'être sortis de notre zone de confort, afin d'aussi être capable de trouver cette foi qui sauve, qui nous donne d'être en relation intime avec notre Père céleste, puisque c'est de cela dont il s'agit: par Jésus-Christ, Il devient réellement notre Père, et nous devenons ses enfants!


Revenons à notre texte: les démons, donc, durent demander la permission à Christ afin de pouvoir entrer dans les pourceaux! Nous voyons là à quel point l'ennemi n'a aucun, mais alors aucun pouvoir!


Le texte nous dit ensuite que dès que les démons furent entrés en eux, les pourceaux se précipitèrent des pentes escarpées dans la mer, où ils périrent tous. Cela dérangea à un tel point les habitants de cette ville qu'ils demandèrent à Jésus de quitter leur territoire! Plutôt que de réfléchir à ce qui venait de se produire, au miracle que Jésus avait accompli en délivrant les deux hommes possédés, ils n'avaient de pensées que pour leurs pourceaux! Ils ne semble pas qu'ils se réjouirent pour les deux hommes qui avaient été délivrés!


Il y a là une malheureuse image des hommes qui jettent Christ hors de leur vie. Ils lui préfèrent leurs pourceaux. Ils caressent un ou des péché(s) dans leur vie, et comme les pourceaux, ils se dirigent tout droit vers l'abîme éternel. Car ils préfèrent vivre selon les convoitises de leur chair, oubliant en même temps que, comme les démons, au temps fixé, ils auront à rendre des comptes devant le Juste Juge.


Ne choisissons pas les pourceaux! Invitons Jésus à venir en nous, qu'Il y face le ménage, comme il l'a fait jadis dans le temple.


Seigneur, même si je suis indigne de toi, c'est tel que je suis que je m'offre à Toi. Corrige-moi, transforme-moi. Je ne veux pas, je ne veux plus vivre parmi les pourceaux; chasse-les loin de ma vie! C'est toi que je veux, mon âme soupire après toi, je sais trop bien que sans toi, je ne peux pas accomplir la volonté du Père. Jésus, mon Seigneur et Sauveur, je te supplie, augmente ma foi, qu'il y ait en moi moins de terrestre, oui, que je sois dépouillé de ce corps terrestre afin de revêtir le corps de la vie. Je place ma confiance en toi, Jésus, car alors que je suis encore dans ce corps mortel, je suis loin de toi, et mon âme se languit au-dedans de moi, mais par la foi, je peux être en toi, et toi, en moi. C'est toi mon refuge, et en nul autre, je ne peux trouver le réconfort pour mon âme en ces temps si troubles. Que ton Saint nom soit béni, Amen.

vendredi 3 janvier 2014

Cette année, nous commencerons d’être à jamais avec le Seigneur, par Charles. H. Spurgeon

Et ils mangèrent des produits du pays de Canaan cette année-là. (Josué 5:12)

Les pénibles pérégrinations d’Israël étaient sur le point de se terminer, et le repos promis était atteint. Plus aucune tente en mouvement, de serpents ardents, d’Amalécites féroces, et de hurlements du désert: ils sont venus au pays où coulent le lait et le miel, et ils mangèrent le bon vieux grain de la terre. 

Peut-être que cette année, bien-aimé lecteur chrétien, ceci peut être ton cas ou le mien. La perspective est joyeuse, et si notre foi est dans sa phase active, cela produira une joie parfaite.
Être avec Jésus dans le repos qui est prévu pour le peuple de Dieu représente un espoir vraiment encourageant, et attendre cette gloire représente également une double béatitude. Les frissonnements incrédules du Jourdain roulent encore entre nous et le beau pays, mais soyons assurés que nous avons déjà expérimenté les pires maux, plus que la mort ne peut nous causer. Bannissons toute pensée effrayante, et réjouissons nous d’une grande joie, dans la perspective que cette année nous commencerons d’être à jamais avec le Seigneur. 

Soyons à part de la foule qui cette année va s’attarder sur terre, pour concentrer notre service au Seigneur. Si ceci doit nous concerner pleinement, il n’y a aucune raison pour que le texte de cette nouvelle année ne soit pas encore vrai: Nous qui avons cru, entrons dans son repos. Le Saint-Esprit est le sérieux de notre héritage; il nous donne la gloire qui commence ici bas. Dans les cieux il y a la sûreté, et donc nous sommes préservés dans le Christ Jésus. Les esprits célestes prennent plaisir à la communion dans le Seigneur, et ceci ne nous est pas refusé; ils se reposent en son amour, et nous avons une parfaite paix en Lui. Ils chantent ses louanges, et c’est notre privilège de pouvoir le bénir également. Ils triomphent de leurs ennemis, et nous avons des victoires également. 

Rassemblons cette année les fruits célestes sur la terre, où la foi et l’espérance ont rendu le désert comme le jardin du Seigneur. L’homme, autrefois, a mangé la nourriture des anges, pourquoi pas maintenant? Ô quelle grâce de se nourrir de Jésus, et donc de manger du fruit de la terre de Canaan cette année!