jeudi 24 juillet 2014

Prière pour les enfants atteints de maladie incurable

Seigneur Jésus-Christ, vois tes petits trésors d'amour, combien leur situation de vie est malheureuse!
Jésus Tout-Puissant, ils sont atteints d'un mal incurable selon les hommes. Mais pourquoi Jésus, pourquoi ces petits trésors ont un fardeau si lourd sur eux? Ô Jésus! Toi qui est mort sur la croix en portant sur tes épaules nos détresses, nos fardeaux, nos souffrances, nos maladies, notre pauvreté, afin de nous apporter la libération du cœur, du corps et de l'esprit! Ô Jésus Tout-Puissant, Jésus d'amour, Toi qui n'abandonne pas ceux que Tu aimes, je suis certain que tu vois et que tu n'abandonneras jamais tes petits enfants que tu aimes! Car tu as dit dans ta Parole: "Laissez venir à moi les petits enfants..."

Merci Jésus, merci Seigneur Jésus-Christ de garder et de protéger dans Ta Main Puissante tout tes petits enfants dans cette situation! Je te supplie; guéris et bénis-les tous! Gloire au Père Éternel, Gloire au Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur et Gloire au Saint-Esprit, amen. Merci Père, Fils et Saint-Esprit, merci.

vendredi 18 juillet 2014

La pitié pure/Vivre pour son prochain

La pitié pure vient d'un cœur sincère qui vit que pour les autres, dans un abandon total de soi-même. Délaisser sa propre vie, ses propres ambitions pour vivre pour les autres seulement. Cela nécessite de n'avoir aucun égoïsme; mépriser son propre corps. L'apôtre Paul dira dans une de ses lettres qu'il traite durement son corps, le tenant assujetti afin de n'être pas rejeté après avoir prêché aux autres. Quelle importance que cette maitrise de soi! Les autres doivent passer en premier partout et en tout temps. L'amour propre n'existe plus, il s'est évanoui dans le temps. Les autres doivent devenir notre seule raison de vivre. C'est bien l'exemple que nous a laissé le Seigneur Jésus-Christ; les apôtres et tous les autres qui ont vécu comme Christ a vécu. Du haut de sa croix, méprisant ses souffrances, Jésus avait encore pitié de la race humaine. Il demandait au Père de nous pardonner. L'apôtre Paul, malgré ses souffrances, et même pendant qu'il était enchaîné dans une prison, n'avait qu'une idée en tête: avoir pitié de son prochain et travailler à les amener à croire en Christ.

Pour parvenir à cette pitié, il faut avoir une solide discipline et une solide maitrise de soi. La nature humaine doit être complètement morte, de sorte qu'elle n'aura plus d'emprise sur nous. Si nous n'avons pas pitié des autres, Dieu non plus n'aura pas pitié de nous. Mais dans notre grande abondance - spirituelle ou matérielle - comment pouvons-nous imaginer ce qu'est une pitié pure? Comment vais-je pouvoir vivre cette pitié? Cela semble impossible d'en connaître toute la profondeur, toutes ses limites. Ses limites ne nous appartiennent pas, bien sûr, seul le Seigneur Jésus-Christ peut nous les faire vivre.

Il faut que je m'arrête, que je réfléchisse au don de soi que le Seigneur Jésus-Christ m'a laissé comme exemple. Un exemple pur et sans tache dans un don de soi absolu. L'apôtre Paul nous exhorte à être uni de cœur et d'esprit lorsque nous faisons appel à Jésus pour le bien d'un de nos semblables. Il ne doit pas y avoir d'indifférence ni d'orgueil. C'est dans la soumission et avec un cœur pur que je dois implorer l'aide de Dieu. Je ne connais peut-être pas la souffrance, pourtant, certains qui en sont affligés s'enlèvent même la vie! Le désespoir les pousse à commettre l'irréparable. Et si j'avais eu pitié d'eux, est-ce qu'ils en seraient arrivés là? Le Seigneur Jésus-Christ serait peut-être intervenu? Il ne m'importe pas de savoir à travers la prière de qui le Seigneur Jésus-Christ va faire la guérison. Je ne dois pas non plus chercher à voir cette guérison; le Seigneur Jésus agi quand il le veut et comme il le veut. Il n'a pas besoin de moi pour agir, ce qui m'importe donc, c'est d'avoir pitié de mon prochain. Une pitié profonde et sincère appuyée par l'amour. Je ne dois pas rester insensible devant la souffrance, ni chercher à ne pas la voir. Je ne dois pas vivre pour moi-même comme si j'étais seul. Refuser de voir la souffrance des autres reviens à refuser les souffrances du Christ, lui qui a souffert pour moi sans avoir jamais commis le mal. Il ne voulait que le bien de l'humanité entière!

Toi Seigneur Jésus-Christ, qui était dans la présence de Dieu, tu t'es soumis à ton Père et ceci, dans une pitié et avec un amour parfaits, tu as accepté de souffrir pour nous racheter de la mort qui nous détenait en son pouvoir. Tu peux donc intervenir auprès de ceux qui souffrent puisque tu as le pouvoir de les libérer de tout ce qui les afflige. Tu connais leur désespoir et leur affliction.


Deutéronome 15: 9 (...)Gardes-toi d’avoir un œil sans pitié pour ton frère indigent et de lui faire un refus. Il crierait à l’Éternel contre toi, et tu te chargerais d’un péché.

Pensons à ceux qui s'enlèvent la vie parce que leurs parents n'ont pas eu pitié d'eux en se divorçant. Les personnes âgées qui font de même parce que leurs enfants les abandonnent. La souffrance est grande sur la terre; l'amour de soi-même a pris le dessus sur l'amour pour notre prochain. Mais si je vivais avec la pensée du Christ, mon cœur ne s'endurcirait pas devant toute cette souffrance. Je devrais intervenir de toutes les façons possibles, surtout spirituellement, pour le bien de mon prochain. Je devrais inciter les miens à avoir pitié des autres. Si je n'ai pas pitié des autres, le Seigneur Jésus n'aura pas pitié de moi non plus lors de mon dernier jour. Toutes sortes de raisons se présentent à moi pour ne pas vivre pour les autres. Pourtant, des millions de personnes souffrent cruellement sur terre. Est-ce que cela ne me ferait rien? Serais-je endurci devant cette cruauté? Peut-être que je pense que, tant que moi, je suis sauvé, les autres ont peu d'importance... Mais c'est de se tromper soi-même que de penser de cette façon. Si je suis habitué de faire tout ce qui me plaît, que dois-je faire pour me mettre à vivre pour les autres, comme Jésus l'a fait avant moi? Bien sûr, prions, et ayons une solide maitrise de soi en s'imposant une sévère discipline. Ça prend un changement complet de vie! Je ne peux pas avoir l'amour du Christ en moi si je suis sans pitié des autres.

Que notre Seigneur Jésus, par le Saint-Esprit, nous convainc de l'importance de nous ouvrir sur la misère autour de nous et de sortir de notre égoïsme qui nous empêche de réellement marcher comme Christ a marché avant nous, Amen.

samedi 12 juillet 2014

La doctrine et la perte de Balaam

En Nombres 22, nous lisons l'histoire de Balaam, un devin qui vivait à Pethor en Mésopotamie. Balak, le roi de Moab, avait peur des Israélites et l'envoya chercher afin qu'il les maudisse, car, disait-il, "je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit." Ainsi espérait-il vaincre les Israélites et les chasser du pays. Alors Balaam alla devant Dieu, et lui demanda ce qu'il devait faire. Nous lisons la réponse de l'Éternel en Nombres 22 : 12 : "Tu n’iras point avec eux; tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni." Aussi Balaam répondit aux chefs de Balak : Allez dans votre pays, car l’Éternel refuse de me laisser aller avec vous." Son histoire aurait pu s'arrêter là. Mais Balak revint à la charge en envoyant vers Balaam plus de chefs, qui étaient plus considérés que les précédents. Il lui fit dire :  "je te rendrai beaucoup d’honneurs, et je ferai tout ce que tu me diras; viens, je te prie, maudis-moi ce peuple." Et au verset 18, nous lisons que Balaam répondit : "Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrais faire aucune chose, ni petite ni grande, contre l’ordre de l’Éternel, mon Dieu."

La réponse que fit Balaam était la bonne, la seule qu'il devait donner aux envoyés de Balak. Mais au fond de lui-même, quels étaient ses pensées et ses désirs? Dieu connaît toutes nos pensées, aussi ne fût-il pas surpris de voir Balaam mettre un petit astérisque à côté de sa réponse, alors qu'il poursuivit au verset 19 : "Maintenant, je vous prie, restez ici cette nuit, et je saurai ce que l’Éternel me dira encore."
Mais pourquoi retourner devant Dieu? N'avait-il pas déjà reçu sa réponse?
Voici: il espérait recevoir la caution de l'Éternel afin d'aller avec les envoyés de Balak. Peu lui importait de bénir ou de maudire les Israélites, la promesse de récompense avait fait son chemin en lui, l'amour de l'argent avait envahi son cœur. Aussi le piège se referma-t-il sur lui lorsque l'Éternel lui répondit, au verset 20 : "Puisque ces hommes sont venus pour t’appeler, lèves-toi, va avec eux; mais tu feras ce que je te dirai." Balaam jubilait intérieurement. Le :"tu feras ce que je te dirai", il l'avait déjà oublié. De bon matin, il sella son ânesse, et partit avec les chefs de Moab. Nous lisons plus loin dans le texte que l'Éternel se mit en colère parce que Balaam était parti. Pourquoi? Ne venait-il pas de lui donner la permission d'aller avec les gens de Balak? En fait, l'Éternel n'apprécia pas que Balaam partit avec d'autres intentions que celle de lui obéir. Ceci nous amène à nous poser des questions sur notre propre conduite: allons-nous notre voie sans nous soucier d'abord d'obéir à Dieu?

L'intelligence de Balaam était obscurcie par la cupidité; son bon sens avait fui loin de lui à un point tel qu'il dût être repris par son ânesse qui, voyant un ange de l'Éternel qui leur barrait la route, se détournait d'un côté et de l'autre afin de l'éviter. Balaam frappait son ânesse pour la ramener "sur le droit chemin", jusqu'au moment où il n'y eu plus de place pour passer à côté de l'ange, ni par la gauche, ni par la droite. À ce moment-là, l'ânesse se coucha littéralement sous le faux prophète, refusant de faire un pas de plus, par crainte de la colère de l'Éternel. Balaam la frappa avec plus de violence encore, jusqu'au moment où elle se mit à parler avec lui. Quelle déchéance pour un homme reconnu comme étant prophète. Le voici courant à sa perte et se mettant à dialoguer avec son ânesse?! C'est pourtant à ce moment que ses yeux s'ouvrirent, et qu'il vit à son tour l'ange de l'Éternel qui lui barrait la route. Nombres 22:32-35 : "L’ange de l’Éternel lui dit: Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois? Voici, je suis sorti pour te résister, car c’est un chemin de perdition qui est devant moi. L’ânesse m’a vu, et elle s’est détournée devant moi déjà trois fois; si elle ne se fût pas détournée de moi, je t’aurais même tué, et je lui aurais laissé la vie. Balaam dit à l’ange de l’Éternel: J’ai péché, car je ne savais pas que tu te fusses placé au-devant de moi sur le chemin; et maintenant, si tu me désapprouves, je m’en retournerai. L’ange de l’Éternel dit à Balaam: Va avec ces hommes; mais tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai. Et Balaam alla avec les chefs de Balak."


Pensons-y un instant : l'ânesse craignait Dieu, beaucoup plus que l'homme qui a pourtant été créé afin d'être à l'image et à la ressemblance de son Créateur, afin de vivre pour le craindre et lui rendre la gloire qui lui revient! Mais cet homme était tellement aveuglé par sa cupidité qu'il est descendu sous le niveau de la bête, comme en témoigne la parole de l'ange de l'Éternel : "l’ânesse m’a vu, et elle s’est détournée devant moi déjà trois fois; si elle ne se fût pas détournée de moi, je t’aurais même tué, et je lui aurais laissé la vie." Quel aveuglement spirituel! Pourtant, Balaam se disait serviteur de l'Éternel! La cupidité est un réel danger pour tous les chrétiens modernes. Nous vivons dans un monde où le "je-me-moi" domine en roi et maître, nous recherchons toujours plus ce qui plaît à notre nature humaine, en toutes choses. Il est facile de vouloir servir Dieu et adorer l'argent ou les choses de ce monde en même temps. De nombreux faux enseignants prêchent et vivent selon la doctrine de Balaam; ils emplissent des églises de cette façon! Malheureusement, cela ne fait pas des chrétiens avec une foi forte parce qu'ils s'attendent à Dieu surtout pour des choses futiles et périssables. Et la foi qui sauve? Connaît pas. Ils sont sur un chemin de perdition, et comme Balaam, ils ne le savent même pas!

Mais qu'est-ce que cette doctrine de Balaam? 2 Pierres 2: 18-20 : "Avec des discours enflés de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, par les dissolutions, ceux qui viennent à peine d’échapper aux hommes qui vivent dans l’égarement; ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première."
Ces gens-là ne cherchent que la prospérité terrestre; ils se placent sous la grâce et la miséricorde de Dieu afin de satisfaire leurs convoitises coupables. Quel grave péché! L'exemple de Balaam ne nous suffit-il pas? Il alla se placer devant Dieu, espérant obtenir la permission d'aller avec les envoyés de Balak simplement dans le but d'obtenir des richesses périssables! Mais Dieu changea les malédictions qu'il allait proférer en bénédictions, il ne put accomplir ses plans. Mais nous lisons en Josué 13:22 que Balaam périt par l'épée au milieu du peuple impie. Il courut lui-même à sa perte en ne se repentant pas de ses péchés; ses convoitises le poussaient toujours plus vers le mal, il était incapable de les maîtriser. Non seulement cela; mais il en entraîna des milliers dans le péché en enseignant à Balak comment faire tomber les Israélites en les menant dans une vie de débauche et d’idolâtrie.

Ne suivons pas la route de Balaam! Revenons à l'essentiel. Suivons les traces de Jésus, retournons aux bases de sa saine doctrine dans Matthieu 5, 6 et 7. Tout le Nouveau Testament est bâti sur ces enseignements essentiels de Jésus. Il nous faut bien les comprendre et les mettre en pratique si nous voulons vivre pour rendre gloire à Dieu seul, avec une foi dont les racines sont plongées dans le seul enseignement digne de confiance, inspiré par le Saint-Esprit, celui de la Parole de Dieu.

Les hommes passent, mais les Paroles de notre Dieu demeurent éternellement par l'Évangile de sang de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, Amen!  


Seigneur Dieu tout-puissant, nous te supplions de nous protéger de nous-mêmes, nous sommes notre pire ennemi avec nos convoitises et notre orgueil qui nous conduisent directement à notre perte. Nous sommes si prompts à nous voir grands et forts, alors que nous avons tant besoin de toi. Tes paroles sont bien vraies lorsque tu t'adresses aux gens de l'Église de Laodicée, tu leur reproches de se voir riches et bien portants alors qu'ils sont pourtant malheureux, misérables, aveugles, pauvres et nus. Ce sont les mêmes reproches que tu fais à plusieurs chrétiens de nos jours. Tu nous conseilles d'aller ou de retourner à la croix et de t'y acheter de l'or éprouvé par le feu, afin de réellement devenir riches du don de la foi qui sauve. Il n'y a que par la foi en toi, Jésus, que nous puissions être revêtus des vêtements blancs de la purification et de la sanctification. Et c'est encore par toi seul que nous pouvons voir enfin, non plus avec les yeux de notre nature pécheresse, mais par ton Saint-Esprit qui éclaire notre intelligence et nous transforme complètement, afin que l'ancien disparaisse et que ta nouvelle nature puisse totalement prendre place en nous, conformément à ta sainte volonté. Aide-nous à maîtriser nos pensées et nos désirs, et de tout soumettre à ta volonté, afin qu'en tout, nous agissions pour la gloire de Dieu seul. Merci Père, Fils et Saint-Esprit, Amen.

samedi 5 juillet 2014

La déchirure/Aimez-vous ardemment les uns les autres

Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis, dira Jésus. Et non seulement le dira-t-il, mais il le vivra! Les hommes auraient intérêt à suivre son exemple. Des familles entières se disant chrétiennes sont déchirées sur des questions d'argent et d'héritages. Leurs valeurs ne sont pas aux bonnes places. 1 Timothée 6: 10 : "Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments." Ces gens ne sont ni plus ni moins que des Judas Iscariot! Jésus a pourtant dit de n'amasser que des trésors là-haut dans la gloire de Dieu. Mais de cela la nature humaine pécheresse ne veut rien savoir. Elle n'y porte aucun intérêt, car les mains ne peuvent y toucher, et les yeux ne peuvent les contempler.

Ces gens-là oublient volontairement ceci: nous n'avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n'en pouvons rien emporter (1 Timothée 6:7). Leur égoïsme vil et méprisable les a rendu semblables à des bêtes, ils oublient la misère de leur prochain et ils se concentrent sur le bien-être de leur propre vie, arguant que Dieu n'est pas contre le fait qu'ils soient "bien dans leur peau". En effet, Dieu n'est pas contre leur bien-être, mais pas au point de concentrer leur vie autour de cela et d'exciter les querelles et jalousies entre frères et sœurs en Christ ! Est-ce que Moïse et les prophètes de l'Ancien Testament ont vécu de cette façon? Et les apôtres du Nouveau Testament, qui sont presque tous morts martyrs? Recherchaient-ils leur propre bien-être avant toutes choses?  Non, après avoir appris à marcher avec Christ, ils ont consacré le reste de leur vie à l'obéissance à la parole de Dieu en allant ici et là, bravant de grands dangers, prêchant pour le salut d'un plus grand nombre. Ils ont renoncé à eux-mêmes et marché fidèlement à la suite du Sauveur. Aucun serviteur n'est plus grand que son maître. Notre Seigneur Jésus a renoncé à sa vie pour nous. Il est de notre devoir d'avoir comme lui une vision des choses qui ne soit pas centrée sur nous-mêmes, mais sur la gloire de Dieu. Ne vivons pas égoïstement, sinon notre intelligence deviendra vite obscurcie!

Jugeons par nous-mêmes: est-ce que c'est normal que des familles soi-disant chrétiennes se déchirent en querelles sur des sujets d'aussi peu d'importance que de l'argent et/ou des biens appelés à disparaître? Certaines personnes se promènent de maison en maison, non pas pour bénir et prêcher l'amour de Dieu, mais se cherchent plutôt des appuis dans leur guerre contre leurs propres frères et sœurs! Comme l'ennemi est content! Ces gens sont des serviteurs de qui? Ils sont les esclaves de qui et de quoi? Poser la question, c'est y répondre! Jamais vous ne verrez un véritable serviteur de Dieu agir de cette manière! Jamais! Mais n'essayez pas de leur faire comprendre qu'ils sont sur le mauvais chemin. "Oui mais c'est la part qui me revient de droit!" Ou encore: "C'est le travail de toute ma vie, c'est mon argent, je ne le partagerai sous aucun prétexte". Et ils y sont attachés comme si c'était leur seul salut! Voyez la réponse de l'apôtre Pierre au magicien Simon en Actes 8 : 20  "Mais Pierre lui dit: Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent!"

Ce Simon n'accordait de valeur qu'à ce qui pouvait se chiffrer en montant d'argent. Il n'avait pas compris que ce qui a une valeur inestimable aux yeux de Dieu, c'est l'esprit qu'Il a placé en nous qui doit nous rendre à son image et à sa ressemblance s'il est dirigé par son Saint-Esprit. Malheureusement, comme ce magicien, nous nous laissons trop souvent guider par ce que nos yeux voient et par ce que nous pouvons posséder, de sorte qu'une déchirure se forme, non pas seulement dans les familles, mais entre les hommes et Dieu. Cette déchirure, seul Jésus peut la combler, la réparer. Mais y tenons-nous vraiment?

Malheur à ceux dont le travail de toute une vie ne peut se chiffrer qu'à prix d'argent! Malheur à eux, ils seront maudits au jour du jugement dernier, car ils auront volontairement désobéi à Jésus, qui nous enseigne en Matthieu 6: 19-20 : "Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent." Malheur à ceux qui causent des divisions entre chrétiens à cause de sujets aussi méprisables que des biens terrestres; s'ils ne se repentent pas de leurs péchés, ils auront la fin qu'ils méritent!

Bienheureux sont ceux qui ont compris qu'ici-bas, nous ne sommes pas des possesseurs, mais des administrateurs des biens que Dieu nous prête. En conséquence, ils ne se seront pas souciés d'accumuler des biens terrestres, mais ils auront fixé leurs regards sur le Christ Sauveur, sur le Christ Rédempteur, étant remplis d'amour comme Il l'a été, vivant dans le but de venir en aide à leur prochain, connaissant la valeur de leurs âmes aux yeux de notre Père céleste. Car quelle joie, que de louanges dans le ciel lorsqu'un seul pécheur se repend et dont la vie est transformée pour toujours par Jésus! Bienheureux sont ceux qui ont une vie de prière active; la prière faite au nom de Jésus repousse l'ennemi dans ses derniers retranchements. Il n'a aucune force contre ceux qui restent solidement attachés à Jésus et à ses enseignements. Bienheureux sont ceux qui savent et qui croient que leur salut ne leur a pas été acquis par des biens périssables ou par des œuvres de quelconque valeurs, mais par le précieux sang de Jésus seul qui purifie nos âmes et transforme nos vies.

1 Pierre 1:22-25 : "Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur, puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu. Car toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et la fleur tombe; mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’Evangile."

Prions.

Grand Dieu, nous venons encore une fois devant toi par la prière, te suppliant par Jésus-Christ de prendre pitié de notre pauvre race humaine pécheresse. Pardonne nos péchés! Tu vois chacun de nos cœurs, rien ne t'est caché. Tu vois jusqu'au plus profond de nous, jusqu'à nos pensées les plus minimes. Plusieurs détestent l'idée d'un Dieu omniprésent, voyant et entendant tout, mais nous, nous savons que c'est une bénédiction, car ainsi tu peux nous corriger et nous discipliner, comme un Père aimant, ne voulant pas qu'aucun de ses enfants ne se perde. Seigneur Dieu tout-puissant, aide-nous à garder nos yeux fixés sur ta parole; ton Évangile d'amour qui est et qui durera éternellement. Aide-nous à détourner nos regards des choses vaines et méprisables de ce monde, et à marcher dans les traces de Jésus, qui a donné sa vie pour nous. Son précieux sang a coulé pour le rachat de nos péchés, et c'est par ce sang que nous te supplions de nous aider à vivre dignement, comme il convient de le faire pour des enfants de Dieu. Éloigne-nous des querelles; car lorsqu'elles sont présentes parmi les chrétiens, elles prouvent que ces chrétiens ne sont pas de toi, mais qu'ils sont encore perdus dans la chair. Ô mon Dieu, délivre-nous de cette chair qui fait la guerre à l'âme. Elle combat de toutes ses forces ton Saint-Esprit qui voudrait nous aider, nous guider, nous transformer afin que nous soyons toujours plus à ton image et à ta ressemblance. Jésus, c'est par toi que nous prions ces choses, et c'est en toi que nous plaçons notre espérance, car oui, nous osons espérer que tu puisses encore nous pardonner, après nos multiples désobéissances. Accordes-nous ta paix, ramène la paix et l'amour fraternel dans nos familles et nos églises, aide-nous à nous laisser transformer par ton Esprit, afin que nous puissions porter ses fruits d'amour, de joie, de paix, de patience, de bonté, de bénignité, de fidélité, de douceur et de tempérance. Nous te supplions; aides-nous pour ta gloire, par ta gloire et ta puissance, Amen.