samedi 24 janvier 2015

Et déchargez-vous sur Lui, par Charles H. Spurgeon

Et déchargez vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. 1 Pierre 5 verset 7

Il existe un bon moyen, pour soulager notre peine; celui de pouvoir se rappeler : Il prend soin de moi. Chrétien! Ne déshonorez pas la religion en portant toujours un lourd fardeau; venez, jetez votre fardeau sur votre Seigneur. Vous chancelez sous un poids qui n’affecterait pas votre Père. Ce qui peut vous paraître un fardeau écrasant, ne représente pour lui qu’une petite poussière dans la balance. Rien n’est si doux que de s’en remettre, passif, dans les mains de Dieu, et ne connaître d’autre volonté que la sienne.

O enfant de souffrance, sois patient; Dieu ne t’a pas oublié dans sa prévoyance. Celui qui est le nourrisseur des moineaux, pourvoira aussi en tout ce dont vous avez besoin. Ne vous asseyez pas dans le désespoir; espérez, espérez toujours. Levez les bras de la foi contre cet océan d’ennui, et votre opposition mettra fin à vos détresses. Il y a QUELQU’UN qui prend soin de vous. Son œil est fixé sur vous, son cœur bat avec pitié devant votre malheur, et sa main omnipotente vous apportera toujours l’aide dont vous avez besoin. Le nuage le plus sombre s’éparpillera lui-même dans des averses de pitié. La mélancolie la plus noire fera place au matin. Lui, si tu fais partie de sa famille, pansera tes blessures, et guérira ton cœur brisé. Ne doute pas de sa grâce à la vue de ta tribulation, mais crois qu’il t’aime, aussi bien dans les périodes à problèmes comme dans celles de bonheur. Quelle vie sereine et tranquille vous pourriez mener en vous laissant guider par le Dieu de prévoyance! Avec un peu d’huile dans la cruche, et une poignée de farine dans le baril, Élisée a survécu à la famine, et vous, vous ferez de même. Si Dieu s’occupe de vous, pourquoi vous soucier ainsi de vous mêmes?

Comment pouvez-vous avoir confiance en Lui pour votre âme, et pas pour votre corps? Il n’a jamais refusé de porter vos fardeaux, il ne s’est jamais évanoui sous leur charge. Viens, alors, mon âme! Ne sois point chagrinée, et fuis toutes tes inquiétudes, dans la main d’un Dieu plein de grâce.

dimanche 18 janvier 2015

Un coût pour servir Dieu

2 Samuel 24: 18-25 "Ce jour-là, Gad vint auprès de David, et lui dit: Monte, élève un autel à l’Éternel dans l’aire d’Aravna, le Jébusien. David monta, selon la parole de Gad, comme l’Éternel l’avait ordonné. Aravna regarda, et il vit le roi et ses serviteurs qui se dirigeaient vers lui; et Aravna sortit, et se prosterna devant le roi, le visage contre terre. Aravna dit: Pourquoi mon seigneur le roi vient-il vers son serviteur? Et David répondit: Pour acheter de toi l’aire et pour y bâtir un autel à l’Éternel, afin que la plaie se retire de dessus le peuple. Aravna dit à David: Que mon seigneur le roi prenne l’aire, et qu’il y offre les sacrifices qu’il lui plaira; vois, les bœufs seront pour l’holocauste, et les chars avec l’attelage serviront de bois. Aravna donna le tout au roi. Et Aravna dit au roi: Que l’Éternel, ton Dieu, te soit favorable! Mais le roi dit à Aravna: Non! Je veux l’acheter de toi à prix d’argent, et je n’offrirai point à l’Éternel, mon Dieu, des holocaustes qui ne me coûtent rien. Et David acheta l’aire et les bœufs pour cinquante sicles d’argent. David bâtit là un autel à l’Éternel, et il offrit des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces. Alors l’Éternel fut apaisé envers le pays, et la plaie se retira d’Israël."

La question est donc : Comment aurais-je réagi à la place de David? Le "chrétien" du monde ne se serait pas posé la question; il aurait accepté l'offre d'Aravna et aurait ensuite probablement remercié le Père céleste de lui avoir accordé ce cadeau inespéré! "Merci Seigneur, car tu as permis que cet Aravna me laisse ce bétail et tout ce bois gratuitement! Ce doit être une récompense pour une bonne action que j'ai faite il n'y a pas si longtemps, mais peu importe, merci Seigneur pour tant de bonté!"
Est-ce inutilement que l'Éternel demandait les prémices de leur travail au peuple dans le désert? Non! Et celui qui voulait offrir un sacrifice à l'Éternel devait offrir son plus bel animal, sans défaut, sans tare. Il ne pouvait et ne devait pas lui offrir une bête de second ordre dont il n'aurait eu aucune peine à se séparer!

Soyons honnêtes, combien d'entre nous aurions agi comme David et non comme le "chrétien" du monde? Je crains que nous aurions été beaucoup plus nombreux à accepter l'offre d'Aravna qu'à la refuser. Mais David nous donne ici une leçon qui perdure jusqu'à nos jours.
Ça nous coûtera quelque chose de servir Dieu.
Nous avons lu dans les Évangiles l'histoire des disciples ramant avec difficulté contre les vents contraires. Nous connaissons l'histoire des prophètes et des apôtres. L'apôtre Paul dira à quelques reprises que c'est à cause de Christ qu'il était dans les chaînes. Nous savons ce qui est arrivé aux vrais chrétiens qui étaient fidèles à Jésus, eux qui ont été cruellement martyrisés par l'église catholique Romaine au cours des siècles. Ça se poursuit jusqu'à nos jours, et ils sont des milliers à être martyrisés cette fois par des extrémistes musulmans. Parmi ces gens se trouvent de véritables chrétiens fidèles à Jésus, et ils ont compris et accepté depuis longtemps qu'il y a un coût pour servir Dieu, et qu'ultimement, c'est le coût de notre vie que nous devons être prêts à sacrifier au service de notre Père céleste. Ces gens-là n'auraient rien à faire, s'ils les entendaient, des enseignements sur la prospérité que nous entendons de la bouche de certains télé-évangélistes et dans plusieurs églises occidentales aujourd'hui!
Ils sont souvent pauvres, et peinent à seulement exister et ce, dans de plus en plus de pays. Leurs droits sont bafoués en raison de leur foi en Jésus. Pourtant, cette foi demeure solide et inébranlable car elle ne repose pas sur ce qui est périssable, mais sur Jésus. Ils subissent les outrages et sont accusés faussement, mais ils vivent comme Jésus en pardonnant à ceux qui se font leurs ennemis. Nous avons beaucoup à apprendre de ces gens-là, mais leur témoignage n'est pas très populaire parce que ne prêchant pas la facilité et la recherche de l'accomplissement personnel avant toutes choses.

Jésus dira dans les Évangiles que celui qui "aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle." Il dira également que le chemin qui mène à la perdition est large, et que beaucoup s'y engagent, mais le chemin du salut est resserré et il y en a peu qui le trouve. Il dira également qu'il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
Si la pensée de Jésus était bien que les riches aient de la difficulté à entrer dans le royaume des cieux, Il ne parlait pas seulement des richesses matérielles. Oui, la richesse matérielle peut être un grave problème pour le croyant lorsque ce dernier commence à s'y attacher, car c'est le péché de l'avarice. Mais il y a aussi une richesse plus subtile qui peut frapper tous les humains de la terre; qu'ils soient jeunes ou vieux cela n’a pas d'importance. C'est la richesse du moi qui refuse de s'abandonner totalement à Christ. L'attachement au moi. Ma volonté plutôt que celle de mon Créateur. Ma pensée plutôt que la pensée du Christ. Ma justice au lieu de la justice de Dieu. Mon bien-être avant celui de mon prochain. Ce faux croyant en vient à s'inventer un chemin parallèle au chemin du salut. Mais il est là le problème: il marche sur un chemin parallèle, il ne marche pas dans les traces de Jésus. Il a l'apparence de la piété, mais en fait il renie ce qui en fait la force. N'oublions pas que l'ennemi de Dieu, et par conséquent l'ennemi des chrétiens est un expert en contrefaçon. Depuis le commencement, il tente de copier Dieu. Et il réussit à en tromper un grand nombre avec ses mensonges, leur faisant croire qu'il n'y a pas qu'une vérité et qu'il y a plusieurs chemins pour accéder au royaume des cieux. Voyons la multitude de religion que nous trouvons sur la terre de nos jours!

Mais Jésus n'est pas venu créer une étiquette et se proclamer de telle ou telle bannière chrétienne, ou de telle ou telle religion, car il n'a jamais inventé de religion! Nous avons son enseignement - à mettre en pratique - et nous savons qu'Il est le seul chemin qui mène au Père. Il n'y a pas de raccourci pour obtenir le salut. Nul ne peut accéder au royaume de Dieu, au paradis diront certains, s'il n'a pas Jésus comme sont Seigneur et Sauveur personnel.

Les musulmans ne peuvent pas être entendus par l'être supérieur dans leurs prières car ils n'ont pas Jésus comme intermédiaire. Les Juifs croient en vain en un être suprême, eux qui attendent toujours le Messie qui est déjà venu il y a plus de 2000 ans! Mais il se trouve de nombreux pseudos chrétiens, et ce sont les plus coupables parce que connaissant la vérité, qui prient et "croient" en vain, parce que, nous l'avons vu plus haut, ils en viennent à penser servir Dieu en le servant à leur manière, en n'abandonnant pas leurs anciennes manières de vivre. Cherchant la facilité et l'accomplissement de leurs désirs égoïstes avant tout, ils retombent sans s'en rendre compte dans le péché et ressemblent à des athées tellement ils recherchent d'abord et avant tout les plaisirs de ce monde plutôt que de rechercher le royaume de Dieu et sa justice!


Mais revenons à notre lecture en 2 Samuel 24. Souvenons-nous que David venait de faire un décompte du peuple, ce qui déplut à l’Éternel. Car après l'avoir fait dénombrer, il se réjouit des chiffres qu'il voyait là, étalés devant lui. Nous sommes loin du David au cœur vaillant, seul devant Goliath et sa troupe de Philistins! Ce David-là avait placé sa foi en Dieu seul! Mais nous avons ici un David vieillissant qui est sur le point de placer sa foi dans le grand nombre de son peuple et de ses guerriers! Mais, dès ce moment, sa conscience l'avertit de sa faute, et il demanda pardon à Dieu. Et même si l'Éternel permit que périssent par la peste soixante dix mille hommes parmi le peuple, - une leçon de ne jamais placer notre confiance en un autre homme, qui est un pauvre mortel - il se "repentit" de ce mal et se réconcilia avec David et son peuple. C'est la raison pour laquelle David allait élever un autel, afin que la réconciliation soit consommée entre lui et l'Éternel. Mais comment le sacrifice offert par David aurait pu être d'une agréable odeur à l'Éternel s'il eut été payé par un autre? C'est comme si nous essayions d'être sauvés et justifiés à cause de la foi d'un frère ou d'une soeur en Christ. C'est impossible.

Notre réconciliation à nous se trouve en Christ, et en Christ seulement! Il n'y a pas d'autre chemin, ou d'autre façons d'être entendu par le Père céleste que par Jésus, l'Agneau immolé! Avec quelle humilité David s'est abaissé vers cet Aravna au point que lui, Roi d'Israël, s'en est allé parler affaires directement avec cet homme qui était pourtant son humble sujet! C'est avec cette humilité que Jésus est venu jusqu'à nous, parmi nous, traiter directement avec le genre humain, au prix de sa propre vie!! Éphésiens 5 versets 3 nous dit que Christ s'est lui-même donné à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.
Comment pourrions-nous vivre autrement que notre Maître? C'est Jésus lui-même qui dira qu'aucun serviteur n'est plus grand que son Maître! Si nous nous prétendons ses serviteurs, soyons au moins conséquents dans nos paroles et nos actions, et marchons comme Christ a marché! Ne soyons pas hypocrite au point de chercher à servir Dieu de la manière la plus douce et la plus confortable qui soit pour notre nature pécheresse. Soyons au contraire toujours prêts à lui obéir en toute choses. Lorsque Jésus appelait ses disciples, ces derniers laissaient tout derrière eux et le suivaient. Si le Christ est notre Seigneur, alors c'est que nous sommes ses sujets. N'agissons pas comme si nous lui étions égaux, car c'est par et en Jésus seul que nous trouvons la faveur de Dieu. Ne revenons pas à l'obscurantisme de l'Église romaine qui faisait croire que le pardon et le salut pouvaient s'acheter à prix d'or et d'argent et au prix de bonnes œuvres! Serait-ce inutilement que les Hus, Wycliffe et autres ont payé au prix de leur vie leur acharnement à combattre pour la vérité biblique? Leur dévotion pour la vérité les menait directement, sans le vouloir, à la confrontation avec les mensonges de l'Église dominante et ceux qui les proclamaient.
De la même manière, la recherche et la compréhension de la vérité biblique doit d'abord, dans nos propres vies, nous confronter avec nous-mêmes, nous pousser à rejeter ce qui fait la guerre à l'âme et à nous attacher à Jésus et à mettre en pratique son enseignement.

Jésus dira un jour à l'apôtre Pierre :  "En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas." Il est communément admis que Jésus indiquait ainsi par quelle mort Pierre allait glorifier Dieu.
Mais je crois qu'il y a plus. La première mort qui rend gloire à Dieu, c'est celle du Christ qui s'est sacrifié pour en sauver un plus grand nombre. Ensuite, il y a lorsque nous mourrons nous-mêmes au péché pour vivre en Jésus, et qu'Il vive en nous. Cela nous coûtera inévitablement quelque chose de mourir au péché, mais c'est en nous abandonnant totalement à Jésus que nous pouvons pleinement glorifier Dieu dans nos vies. Pour les uns, ce coût sera d'être abandonné et ridiculisé par leurs anciens compagnons de mauvaise vie, pour d'autres ce sera d'être rejeté et maltraité par leur propre famille. Pour d'autres le coût sera plus lourd encore car satan n'est jamais à court d'idée pour maltraiter le peuple de Dieu, mais tous ces gens ne peuvent faire autrement que de continuer à marcher avec Jésus, car en Lui ils ont trouvé l'Amour, la bonté et le pardon pour leurs propres fautes, leur donnant ainsi la force de pardonner à ceux qui leur font du mal. Vivons avec une pleine reconnaissance pour tout ce qu'Il a fait pour nous, et nous ne regarderons pas ailleurs qu'à Jésus tous les jours qu'il nous reste à vivre sur cette terre.

Assurons-nous, dans notre marche chrétienne, de toujours avoir Jésus devant nous. Restons à notre place de fidèle serviteur suivant son maître. Les premiers seront les derniers, dira Jésus, mais les derniers seront les premiers. Prenons garde à ne pas être premiers en orgueil et en hypocrisie, car ceux qui sont justes ne sont pas ceux qui se justifient eux-mêmes, mais ce sont ceux qui font la volonté de Dieu, se sachant justifiés dans la foi par la grâce seule de notre Seigneur Jésus-Christ. Cette raison seule est suffisante pour nous faire abandonner tout ce qui est dans le monde, car sa grâce nous suffit! Gloire à Dieu! Par elle, nous sommes vivants! En elle, nous sommes sanctifiés et pardonnés, plus que vainqueurs avec Christ ressuscité.
Merci Jésus, pour ta grâce infinie! Merci de ton amour et de ta miséricorde. Que ton nom soit loué et adoré, Amen! 

dimanche 11 janvier 2015

Les vents contraires

Ne nous surprenons pas des épreuves et des tribulations, comme si elles n'étaient destinées qu'à ceux qui ne connaissent pas Jésus. Les vents contraires font partie de la vie du chrétien, et contrairement aux faux enseignements sur la prospérité du chrétien, Jésus ne nous a jamais promis une vie facile, prospère et sans embûche...

Voyons par nous-mêmes, en Marc 6 : 45-52. "Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l’autre côté, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. Quand il l’eut renvoyée, il s’en alla sur la montagne, pour prier. Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre. Il vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. À la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c’était un fantôme, et ils poussèrent des cris; car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés. Aussitôt Jésus leur parla, et leur dit: Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur! Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-mêmes tout stupéfaits et remplis d’étonnement; car ils n’avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci."

Il est intéressant de constater que Jésus "obligea" ses disciples à monter dans la barque. Ces derniers ne voulaient pas le laisser en arrière, comme nous aujourd'hui, qui désirons sincèrement marcher avec Jésus tous les jours de notre vie. Mais Jésus allait leur enseigner une leçon que le Saint-Esprit allait leur rappeler le moment venu. Pensons notamment à Jean, qui s'est retrouvé isolé sur l'île de Patmos, avec pour seuls compagnons des brigands notoires!
Après avoir envoyé ses disciples vers Bethsaïda, Jésus prit congé de la foule et alla sur la montagne pour prier.
Nous sommes tous en quelque sorte dans une barque au cours de notre pèlerinage terrestre, et c'est une consolation de penser que Jésus est maintenant auprès du Père en train d'intercéder pour nous comme il le faisait jadis pour ses disciples. Nous lisons plus loin que Jésus, le soir venu, resté seul à terre, vit que les disciples étaient au milieu du lac et peinaient à ramer parce que le vent leur était contraire! Mais il n'intervint pas immédiatement.

Les disciples étaient maintenant au beau milieu d'une tempête sur le lac de Tibériade! Et Jésus laissait faire! Ne croyons pas qu'il ne se souciait pas de ses disciples, non car il priait, et il priait sûrement pour eux! Mais à quoi pensaient ses disciples à ce moment-là? Probablement la même chose que nous, lorsque certains d'entre nous expérimentons des vents contraires dans nos vies. Où suis-je? Et que faire? Qu'est-ce que le Maître attend de moi? Et où veut-il en venir? Et d'ailleurs, que fait-il présentement, ne voit-il pas que je vais sombrer, pourquoi n'intervient-il pas?
Si, il le voit, mais le moment n'est pas encore venu. Persévérons, car c'est ainsi que notre foi est fortifiée! À la quatrième veille de la nuit, c'est-à-dire environ six heures après avoir constaté que ses disciples peinaient à ramer, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. Au beau milieu des vents contraires, le Seigneur et Créateur de toutes choses alla vers ses disciples et il allait même les dépasser lorsque ses disciples le virent, sans le reconnaître.
Cela est réconfortant de savoir que notre Sauveur marche avec nous au beau milieu de nos vents contraires. Il est le Maître et Créateur de toutes choses et il les contrôle toutes. Les disciples ne le reconnurent pas, comme nous qui pensons parfois que Christ nous a abandonnés au milieu de nos épreuves. Mais alors Christ s'est fait connaître à eux, disant : Rassurez-vous, c'est moi, n'ayez pas peur! Ce sont les mêmes paroles qu'il prononce aujourd'hui à ses disciples partout dans le monde. Sachons-le bien que rien ni aucune tempête ne peut venir à bout de Jésus lorsqu'il décide d'intervenir en faveur des siens. Il est le maître de toutes choses, il a créé toutes choses, faisons-lui confiance, plaçons notre foi en Lui et nous ne serons jamais déçus!
Jean, sur l'île de Patmos, se retrouva seul croyant parmi des impies de la pire espèce, et pourtant il était rempli de la présence du Seigneur Jésus et du Saint-Esprit. Il se souvenait sûrement de cet épisode dans la barque, où, avec les autres disciples, ils peinaient à ramer contre les flots et les vents contraires. Mais il savait désormais que, malgré les épreuves et ce qui semble être la solitude, Jésus n'est jamais loin des siens car Il est Vivant et fidèle, et Il ne l'abandonnerait jamais!

Nous croyons à ce même Jésus qui a multiplié les pains et les poissons pour nourrir corporellement des milliers d'hommes, mais il y a plus; il ne nourrit pas que le corps, mais il est le gardien de nos âmes. Il ne permettra pas que nous sombrions sous les coups de l'ennemi car il a la puissance de nous soutenir et il le fera! Gloire à Dieu!

Merci Jésus d'être le même hier, aujourd'hui et éternellement. Tu es notre avant et arrière-garde, et alors que les vents nous sont contraires, tu n'es jamais loin de nous malgré ce que nous pouvons penser. Nous avons cet exemple biblique en plus d'autres promesses que tu n'abandonnes pas ceux qui ont foi en toi, et nous nous accrochons à toi comme un naufragé à une bouée de sauvetage. Seigneur Jésus, merci du secours que tu nous donnes dans ta grâce. Ton amour est infini, et tes nombreuses bénédictions sont là pour le prouver. Nous manquerions de temps pour te remercier pour tout ce que tu as fait pour nous depuis notre naissance jusqu'à aujourd'hui. Ta fidélité est rassurante, car tu ne renies pas tes promesses. Nous savons que si nous te restons fidèles, alors tu affermiras notre courage et tu nous donneras la force de continuer, un jour à la fois, à ramer vers le salut royaume éternel malgré les vents contraires. Ô puissions-nous toujours te louer et t'adorer envers et contre tout, car toi seul est dignes de recevoir honneur, louange et gloire, depuis les temps passés et pour ceux à venir. Que la gloire soit rendue à ton saint nom, ô mon Dieu, mon Père. Merci pour le précieux Saint-Esprit qui nous est envoyé comme consolateur, fidèle soutien de l'ensemble du peuple de Dieu. Amen.

samedi 3 janvier 2015

Dieu vit que la lumière était bonne, par Charles H. Spurgeon

Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Genèse 1:4

La lumière doit être vraiment bonne depuis qu’elle a jailli de ce décret de bonté, "que la lumière soit". Nous qui l’aimons devrions être encore plus reconnaissants que nous le sommes, et entrevoir davantage les aspects de Dieu en elle et par elle. La lumière physique mentionnée par Salomon est douce, mais celle citée dans l’Évangile est infiniment plus précieuse, car elle révèle des choses éternelles, pour notre ministère, à nos natures immortelles. Quand le Saint-Esprit nous donne la lumière spirituelle, et ouvre nos yeux pour contempler la gloire de Dieu, par le visage de Jésus-Christ, nous apercevons alors le péché sous son véritable aspect, et par cette même occasion, nous-mêmes, dans notre situation réelle; nous voyons Dieu de son coté le plus Sacré, comme il révèle lui-même, son plan de pitié comme il nous le propose, et le monde à venir comme la Parole le décrit. La lumière spirituelle a beaucoup de rayons et de couleurs prismatiques, mais s’ils représentent la connaissance, la joie, la sainteté, ou la vie, tous sont divins. Si la lumière reçue est si bonne, quelle place essentielle elle doit prendre, et combien l’endroit où Il se révèle lui-même doit être vraiment radieux. O Seigneur, depuis que la lumière est si bonne, veuille nous en donner davantage, et plus de toi-même, car tu es la vraie lumière.

Dès qu’une bonne chose est apparue dans le monde, une division s’est avérée nécessaire. La lumière et l’obscurité n’ont aucune communion mutuelle; Dieu les a divisées, ne les confondons pas. Les fils de la lumière ne doivent pas fraterniser avec des actions, doctrines, ou supercheries qui touchent à  l’obscurité. Les enfants du jour doivent être sobres, honnêtes, et généreux dans le travail du Seigneur, laissant tous les travaux de l’obscurité à ceux qui y demeureront à jamais. Nos Églises doivent, par la discipline, séparer la  lumière de l’obscurité, et nous devons par notre séparation distincte du monde  faire de même. Dans le jugement, dans l’action, dans l’écoute, pendant l’enseignement, lorsque nous sommes réunis, nous devons discerner le précieux du vil, et maintenir la grande séparation que le Seigneur a établie le premier jour lors de la création du monde.

O Seigneur Jésus, sois notre lumière pour la totalité de ce jour, car ta lumière est la lumière des hommes.