samedi 26 septembre 2015

Abraham, Moïse... et suivre Jésus!



Dans une parabole de Jésus concernant un mauvais riche, en Luc 16 : 19-31, ce riche s'adresse à Abraham. Il lui adresse des supplications, il se confie en lui. Pourquoi? Cette personne, de son vivant, était satisfaite d'avoir pour père Abraham, il ne désirait rien d'autre. Il se voyait bon à cause de cela. Pouvait-il être dans l'erreur, lui qui était descendant d'Abraham, ce grand homme de foi? C'est comme les gens d'aujourd'hui; ils ont leur guide spirituel en avant d'eux, ils en sont satisfaits et ils ne croient pas que le Seigneur leur demande plus que cela. Ils placent leur confiance en l'homme, et non en Dieu. Le peuple juif faisait cela au temps de Jésus, et Il leur dira en Matthieu 3 verset 9 : "et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham." Comprenons qu’Abraham n'a été le père que de ses enfants, rien de plus. Dieu emploie des façons de parler pour que l'on comprenne, et Jésus l'a bien expliqué: Dieu peut prendre des pierres et en susciter des enfants à Abraham! Abraham a connu des succès et des échecs, et cela nous est rapporté dans la Bible, mais il a surtout été un exemple de foi à suivre pour l'ensemble de la population mondiale, et c'est en cela qu'il est un "père", car un père se doit de donner un bon exemple à ses enfants. Un père doit vivre ce qu'il enseigne à sa progéniture. En quelques mots: ses actions doivent aller avec ses paroles. Par son obéissance à la volonté de Dieu, Abraham a été un exemple pour nous tous, à cause de sa foi. Suivons son exemple, mais ne plaçons jamais notre confiance en lui, ni en aucun autre guide spirituel! Cela m'étonnera toujours d'entendre des pasteurs - ou autres guides spirituels de tous genre - dire à ceux qui assistent à leurs assemblées : "Vous me devez confiance et obéissance, je suis votre pasteur, vous devez faire ce que je vous dis"...  Il est en contradiction directe avec le désir de Dieu que l'homme ne se confie pas en l'homme! (Jérémie 17 verset 5) Donc, attention! Jamais, au grand jamais, un véritable serviteur de Dieu ne vous dira une telle chose! À la limite, il dira comme l'apôtre Paul d'imiter sa conduite, comme lui imitait celle du Christ! D'où l'importance de lire notre Bible et de demander l'aide au Seigneur Jésus, qu'Il nous aide à comprendre et à mettre en pratique ce que nous lisons, afin de ne pas nous tromper nous-mêmes et de n'être pas trompé par personne!

Jean 5 versets 45-46 : "Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi."
L'homme se confie en l'homme... Ici encore, les hébreux étaient satisfaits de la loi que Dieu avait prescrite à Moïse, à un point tel qu'ils ont fait passer leur interprétation de cette loi au-dessus de Dieu lui-même! Voyez; le Christ, le Messie annoncée par cette même loi est venu et ils ne l'ont pas reconnu! Toutes les recommandations de la loi; l'élévation de l'autel, le sang qui devait être versé pour obtenir le pardon des péchés, tout cela n'était qu'une ombre des choses à venir. Lorsqu'elles se sont produites en Christ, ils ne l'ont pas reconnu ni accepté. Au contraire, nous voyons en Matthieu 28 comment, après la mort et la résurrection de Jésus, ils ont manigancé en payant une forte somme d'argent aux soldats pour qu'ils mentent et ne disent pas ce qui s'était réellement passé; à savoir que Jésus est bel et bien ressuscité! Plutôt que de croire à la vérité; ils ont préféré croire à leur mauvaise interprétation de la loi, et cela persiste jusqu'à nos jours. Ils sont comme une femme enceinte depuis 2000 ans et qui pourtant ne parvient jamais à accoucher; ils attendent le secours et la délivrance qui est pourtant déjà venu en la personne de notre Seigneur Jésus-Christ! Moïse leur avait pourtant enseigné que Dieu susciterait du milieu d'eux un prophète "comme lui", avec cette ordonnance : vous l'écouterez.
Mais attention; cet exemple de désobéissance du peuple hébreux nous est rapporté afin que nous ne tombions pas dans le même piège. Jésus-Christ est venu, il nous a donné son enseignement, il a versé son sang une fois pour toute. Pourtant, trop souvent nous voyons le pécher abonder chez certains pseudos-chrétiens. Ils agissent comme si Jésus revenait tous les ans mourir sur la croix pour les purifier de leurs péchés... le temps qu'ils recommencent un nouveau cycle de péché! Ils ne valent pas mieux que ceux qui ont payé pour colporter le mensonge que Jésus n'est pas ressuscité. Car, celui qui ne se laisse pas transformer par la vérité, ni ne se laisse purifier par le précieux sang de Jésus, malgré toutes les professions de foi qu'il pourra faire dans sa vie, n'aurait-il pas mieux valu pour lui ne jamais avoir connu la voie de la justice que de s'en détourner? Son témoignage est mis à mal par sa mauvaise conduite. Avec les païens, il se conduit comme un païen, et avec les chrétiens, il loue Dieu! Une telle conduite n'est pas digne d'un enfant de Dieu!

Lorsque nous serons morts; allons-nous penser, réfléchir comme de notre vivant? Aujourd'hui, nous voyons et entendons la vérité. La vérité a été manifestée en Jésus. Il nous a apporté le salut, qui est à notre porte, et il frappe; si quelqu'un entend l'appel de Dieu, qu'il ouvre la porte aujourd'hui même, qu'il se repente de sa mauvaise conduite et qu'il change de vie! Par la grâce de Dieu cela n'est pas impossible! Oh, vos amis de mauvaise vie ne comprendrons pas que vous vous éloigniez d'eux, et ils vous rejetteront, mais que vous importe, vous comprenez maintenant que vous n'avez pas à entretenir de telles amitiés! 1 Corinthiens 15 versets 33-34 : " Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable, et ne péchez point; car quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis à votre honte."

Il est vrai que présentement, à cause de notre enveloppe de chair, nous ne comprenons qu'imparfaitement et nous ne voyons qu'une partie de la lumière de Dieu. Dans ces jours qui sont difficiles et où les tourments sont grands sur la terre, les hommes préfèrent de plus en plus placer leur confiance dans les différents guides qu'ils se donnent, lorsque ce n'est pas en eux-mêmes! C'est plus facile, car il n'y a pas besoin de foi. Ils les voient. Ils peuvent les entendre et leur toucher. Ils sont comme les maîtres de la loi du temps de Jésus qui étaient agrippés aux rouleaux de la loi dont ils ne comprenaient même pas le sens! Ils se sont confiés dans ce qui les condamnait, plutôt que d'accepter le pardon, la main tendue de Dieu envers les hommes, par le Fils Jésus.
Mais nous, qui marchons avec Jésus, nous savons que sa grâce nous suffit. En Lui, nous avons tout ce qu'il nous faut pour marcher dans la droiture et la piété, sans défaillir. Vivons de manière à glorifier Dieu, dans nos œuvres et paroles, afin de ne donner à personne la chance de dire du mal de Dieu, mais au contraire, qu'il arrive comme nous lisons en 1 Pierre 2 verset 12  "Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera."

Que la gloire revienne à Dieu seul, Amen.

samedi 19 septembre 2015

L'espérance du salut/La couronne de justice, par Charles H. Spurgeon




Il y a chez certains chrétiens la peur de perdre leur héritage céleste. Mais comment pourrait-il en être ainsi si nous demeurons fidèles à Jésus? Ne nous sommes-nous pas repentis? N'avons-nous pas été renouvelés, purifiés, sanctifiés? Alors, pourquoi renierait-il ses promesses? Très souvent, cette pensée est une tentation de l'ennemi qui voudrait nous faire retourner dans une vie mauvaise. Après tout, pourquoi combattre le bon combat de la foi si nous n'espérons pas avoir part à l'héritage du Christ, là-haut dans la gloire du Père? N'acceptons pas ces pensées, car elles conduiront à douter de l'existence même de Dieu!

L'espérance en l'héritage du Christ ne conduit pas à l'orgueil et à se voir supérieurs aux autres, comme nous avons malheureusement déjà vu chez certains chrétiens. Ceci est une fausse espérance, car ces gens-là se sauvent et se justifient eux-mêmes! Ils sautent des étapes de la vie chrétienne. Celui qui espère en Christ, c'est celui qui a aussi part à ses souffrances, car il marche sur le même sentier que Jésus avant lui. Pour marcher sur ce sentier, il faut d'abord savoir courber le cou pour passer la porte étroite et très basse. C'est l'humilité. Sophonie 2 verset 3 : "Cherchez l’Éternel, vous tous, humbles du pays, qui pratiquez ses ordonnances! Recherchez la justice, recherchez l’humilité! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel." Mais encore!

L'apôtre Paul dira en Romains 5 versets 1-5 : "Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné." Nous avons la paix avec Dieu à cause de Jésus-Christ. C'est lui qui a tout accompli, car la foi vient de Dieu. La foi est la clé qui ouvre notre intelligence à la compréhension de l’étendue de la grâce de Dieu, et c'est pourquoi nous y sommes si attachés; sans cette grâce nous ne sommes rien, sinon des pécheurs perdus à tout jamais!! Mais l'apôtre Paul ne se contente pas de rester sur cet état de grâce; c'est à cause d'elle que nous espérons avoir part à la gloire éternelle de Dieu. Et même si nous espérons en ce qui est à venir, l'apôtre nous rappelle une vérité essentielle; il n'y a pas de couronne sans combat. Il n'y a pas de vainqueur s'il n'y a pas eu de duel. 2 Timothée 2 verset 5 et 2 Timothée 4 verset 7. C'est la raison pour laquelle il dira en Romains 5 verset 3 : "Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance."

La persévérance fait partie intégrante de l'enseignement de Jésus. L'affliction produit la persévérance, et la persévérance produit la victoire sur l'affliction et l'épreuve, car nous persévérons en qui, en quoi? En Jésus, qui a déjà tout vaincu!! Et cette victoire sur les épreuves produit l'espérance en Dieu pour notre récompense à venir. Cette espérance est également basée sur le fait que Dieu nous a aimé le premier. Malgré nos péchés, il a, par Jésus-Christ, rétabli les liens avec les hommes. Il nous a redonné espoir au milieu des ténèbres d'où nous étions plongés. Et la lumière dans les ténèbres est son Saint-Esprit. Mais le Saint-Esprit peut être attristé par nos péchés, c'est pourquoi nous devons prendre garde à notre conduite et à toujours demeurer dans la pureté de corps et d'esprit. Si nous demeurons solidement ancrés en Christ, nous pouvons être certains que Dieu demeurera fidèle également et ne nous retireras pas notre couronne céleste. Mais encore! Cette couronne, nous n'oserons même pas la porter! Dès qu'elle sera mise en notre possession, nous la jetterons aux pieds de Jésus, à qui nous devons toutes choses! Gloire à Dieu!

Laissons le mot de la fin au prédicateur Charles H. Spurgeon :

"Désormais la couronne de justice, m’est réservée." 2 Timothée 4 verset 8

Tu en doutes! Tu as souvent dit: "j’ai peur de ne pouvoir jamais entrer au ciel." Ne crains pas! Tout le peuple de Dieu entrera. J’aime cette ancienne parole d’un homme mourant, qui s’est exclamé, "je n’ai pas peur d’aller à la maison; j’ai tout préparé; le doigt de Dieu est sur le verrou de la porte, et je suis "en règle" envers Lui pour entrer." Mais, lui dit-on: "n’êtes-vous pas effrayé par le fait que vous pourriez manquer votre héritage?" "Non," répondit-il, "non; il y a une couronne dans le ciel que même l’ange Gabriel ne pourrait porter, elle n’ira parfaitement que sur ma tête. Il y a un trône dans le ciel que même l’apôtre Paul ne pourrait prendre; il a été fait pour moi, et je l’aurai." Ô chrétien, quelle heureuse pensée! Ta part est en sûreté: là où subsiste le repos. "Mais ne puis-je pas la perdre?" Non, cela subsiste. Si je suis enfant de Dieu, je ne perdrai jamais cela. C’est ancré en moi aussi solidement que si j’y étais déjà. Viens avec moi, croyant, asseyons-nous au sommet du mont Nebo, et regardons la terre promise, Canaan. Vois-tu ce petit fleuve de mort qui miroite dans la lumière du soleil, et de l’autre côté, est-ce que tu vois les sommets de la ville éternelle? Est-ce que tu as repéré cet agréable pays, et tous ses habitants joyeux? Sache, alors, que si tu pouvais le survoler, tu verrais écrit sur l’un de ses nombreux châteaux, "Ceci est pour un tel; réservé pour lui seul. C’est consacré pour demeurer à jamais avec Dieu." Pauvre être qui doute, regarde ce bel héritage; il est "tien". Si tu crois au Seigneur Jésus, si tu t’es repenti de tes péchés, si tu as un cœur renouvelé, tu es un enfant de Dieu, et il y a un endroit réservé pour toi, une couronne et une harpe te sont réservées spécialement. Personne d’autre n’aura ta part, elle t’est réservée dans le ciel, tu la posséderas à jamais, car il n’y aura aucun trône de gloire vacant, là-haut, quand tous les élus seront rassemblés. Par Charles H. Spurgeon.

Gloire à Dieu! Merci Jésus pour cette énième encouragement à persévérer dans le bon combat de la foi, jusqu'au bout, afin d'obtenir ta couronne éternelle de justice, remise à tous tes sanctifiés. Merci de relever le courage de ceux qui sont abattus, de ceux qui te sont restés fidèles et qui pourtant, sont sur le point de croire les mensonges de l'ennemi. Merci mon Dieu pour tant de bonté et pour cet océan d'amour que tu as eu, et que tu as toujours pour la race humaine. Ô, comme tu voudrais qu'un plus grand nombre ait par à cet héritage céleste, mais peu nombreux sont ceux qui sont prêts à tout abandonner pour te suivre! Seigneur, accorde-nous de résister, de persévérer afin que nous ne retournions pas dans une vie mauvaise après avoir marché avec toi. Merci mon Dieu pour cette espérance vivante, car tu es le seul Dieu vivant, juste et vrai, et en aucun autre nous ne voulons placer notre confiance. Nous croyons tes paroles, elles sont vraies, elles donnent la vie, elles renouvellent nos pensées et nos intelligences en sorte que nous t'obéissions parfaitement, tous les jours qu'il nous reste à vivre sur cette terre. Merci Seigneur Jésus pour tes promesses de vie, et non de mort! Que toute la gloire te revienne, Père Éternel, pour l'ensemble de tes œuvres, car elles sont parfaites. Que ton nom soit béni aujourd'hui et pour l'éternité, Amen.

dimanche 13 septembre 2015

Les fardeaux

Le fardeau des péchés du passé... et du présent?

Ce que j'ai fait lorsque je n'étais pas converti. Mes désobéissances. Comment j'ai agi avec ma famille et mes connaissances. Étais-je respectueux, courtois? Quelles pensées et désirs nourrissais-je à cette époque? Des actes et gestes que j'ai commis avec entêtement; qu'aujourd'hui je reconnais comme mauvais, et qui reviennent me hanter. Si j'ai accepté Christ, et que cela est resté inchangé, c'est qu'il n'y a pas eu de repentir. C'est une lourde accumulation de péché et de désobéissance. Après avoir si mal agi, à quel point devons-nous reconnaître tout cela, sans excuser quoi que ce soit, et nous repentir avec sincérité et humilité devant Dieu. Psaumes 38 verset 5 : "Car mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête; comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi." Le repentir selon Dieu n'a rien à voir avec le regret selon les hommes. Le repentir selon Dieu; l'homme regrette amèrement ses actions mauvaises et demande pardon au Seigneur pour tous ses péchés. Il n'essaie pas de cacher quoi que ce soit à Jésus! Jésus connaît tout de toute façon! Ce repentir sincère fait que l'homme reconnaît sa méchanceté, de fond en comble! "C'est cette méchanceté qui m'a fait si mal agir, Seigneur, et encore aujourd'hui je ne suis pas parfait. J'ai un ardent besoin de Toi dans ma vie." Et à partir de là, je dois commencer à faire ce que je n'avais jamais fait auparavant : me maîtriser. L'apôtre Paul dira en 1 Corinthiens 9 verset 27 : "Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres."

Nous devons nous imposer une discipline, non seulement spirituelle, dans la prière et la lecture de la Bible, mais aussi une discipline pour les choses de ce monde. C'est une obligation si nous désirons demeurer fidèle à Dieu. Tout m'est permis, mais tout ne m'est pas utile. Tout ne m'est pas bon. Job a dit un jour : "J’avais fait un pacte avec mes yeux, et je n’aurais pas arrêté mes regards sur une vierge." Voilà un exemple de pureté et de droiture selon le cœur de Dieu. C'est une raison pour laquelle Job était considéré comme un homme intègre par l'Éternel Dieu lui-même! Trop souvent, nous voyons les chrétiens essayer de continuer de vivre comme par le passé, même après avoir connu Jésus. Qu'il n'en soit pas ainsi! Il doit y avoir une nette démarcation entre l'avant et l'après, sans quoi cela ne prouvera qu'une chose: tu te dis chrétien, mais tu n'es pas né de nouveau. En 2 Pierre 2 versets 20-22, l'apôtre Pierre nous dit ce qui suit: "En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier." Ces paroles sont dures, mais tellement vraies! Dieu ne flatte l'orgueil de personne. Il désire par-dessus tout que nous soyons sauvés et que nous menions une vie pure et juste, non seulement pour notre propre bien, mais pour celui de notre prochain.

Zachée, après avoir entendu Jésus, se repentit de sa mauvaise conduite et dit à Jésus, en Luc 19 verset 8 : "Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le quadruple." Et Jésus lui dit : "Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison." Zachée, de quelqu'un qui recherchait son propre intérêt, était devenu un homme juste, après avoir connu Christ. C'est ce changement qui doit être constaté chez tous ceux qui se prétendent nés de nouveau. Nous devons avoir une volonté ferme de faire le bien, mais le bien selon Dieu. Car, à cause de la nature humaine, nous sommes incapables de justement discerner le bien du mal; nous mélangerons tout! Reconnaissons en tout temps que nous ne sommes pas assez grands pour nous débrouiller seul dans notre marche avec Dieu. Ce n'est pas inutilement que Jésus dira que si nous ne nous convertissons pas et devenions pas comme les petits enfants, nous n’entrerons pas dans le royaume des cieux. Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet, mais simplement; souvenons-nous qu'un petit enfant ne croit pas posséder tout ce qu'il faut pour aller seul sur le chemin de la vie. Il est complètement dépendant de ses parents. Et c'est ainsi que nous devons être dépendants du Seigneur Jésus. Nous aurons toujours besoin de son aide, il n'y a pas de degré dans la vie chrétienne où nous devenons tellement saints que nous n'avons plus besoin de communion régulière avec le Seigneur par la prière et la lecture de sa Parole!!


Le fardeau de la peur.

Ce fardeau n'est pas nécessairement fait de méchanceté. La personne ne contrôle pas les événements de sa vie. D'ailleurs, personne ne le peut! Souvent, c'est même par amour pour son prochain - mais un amour mal éclairé, pas assez enraciné en Jésus - qu'une personne se crée un tel fardeau. J'ai peur de perdre cet être cher. J'ai peur de le/la voir souffrir, ou peur de souffrir moi-même. Peur, non seulement pour la santé, mais aussi pour les affaires, les enfants, le couple. Et ainsi de suite. Cela devient insupportable! Il peut y avoir eu des événements tragiques également. Et lorsque le fardeau de la peur parvient à écraser une personne, il peut immobiliser celle-ci des années durant! Nous avons vu des cas où des gens ne sont pas sorti de leur domicile pendant près de vingt ans à cause de la paralysie causée par la peur, qui était devenue une véritable obsession. Mais ces peurs combattent la foi, car elles font regarder aux situations plutôt qu'à Celui qui est la solution aux situations! Détournons nos regards de ces peurs, concentrons-nous sur Jésus, et venons en aide à notre prochain. C'est souvent en intervenant auprès de notre prochain que nous pouvons nous aider nous-mêmes!

Le fardeau des épreuves.

Comme pour la peur; nous ne contrôlons les événements qui se produisent dans nos vies. La maladie, les échecs, la perte d'un être cher, la perte ou la recherche d'un emploi, un enfant qui se détourne du droit chemin, et quoi encore! Les épreuves caractérisent la marche du chrétien vers la cité Céleste. Jésus ne nous a jamais dit que nous n'aurions pas d'épreuves et de tribulations si nous croyions en Lui, comme tentent de nous le faire croire certains faux enseignants modernes. Au contraire! Mais, ce qui est important, c'est que Jésus a promis qu'Il serait toujours là pour nous. Matthieu 11 verset 28 : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos." Et encore, en Jean 4 verset 14 : "mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle." Saisissons-nous de ses promesses. Prenons ce lourd fardeau et présentons-nous devant le Seigneur dans les prières et les supplications; disant : Seigneur Jésus-Christ, peux-tu saisir ce fardeau qui m'étouffe? Je suis écrasé(e), je ne peux plus le supporter. J'ai lutté, lutté encore, mais hélas, je suis si fatigué(e)! Je ne peux me délivrer moi-même toutes ces choses, mais Jésus, je me souviens de ta Parole et de tes promesses, et cette invitation est pour moi en ce jour, de me départir de ce joug qui me fait si mal et de le déposer sur toi, qui l'a déjà porté sur la croix. Oui Jésus, je crois que tu l'as déjà porté. Comme je suis bête! Plutôt que de croire vraiment en toi, qui a déjà tout vaincu, je me suis fatigué(e) à lutter par mes propres forces plutôt que de laisser diriger ma vie. Mon Seigneur et mon Dieu, aie pitié de moi! Je te supplie en ce jour de me pardonner mes égarements et de me décharger de tout ce qui ne vient pas de toi. Accorde-moi du repos, débarrasse-moi de toutes ces inquiétudes et peurs, et fais-moi marcher dans tes traces. Pourquoi m'inquiéter, alors que tu prends soin des petits oiseaux et des fleurs?  Je crois Jésus que ton joug doux et léger est près de moi, car c'est toi qui es ma force, mon bouclier. Ce joug dont il est question, c'est ton amour, Seigneur, ta puissance et ton autorité qui va marcher devant moi, afin que je vive pour te rendre la louange, l'honneur et la gloire qui te revient, pour aujourd'hui et pour l'éternité, Amen.

jeudi 3 septembre 2015

L'épreuve de Hudson Taylor - Secours dans la promesse de Jésus

Hudson Taylor, alors missionnaire en Chine, perdit son épouse bien-aimée à qui il était marié depuis douze ans. Ses collaborateurs hésitaient toujours à lui parler de madame Taylor, car il était évident qu'il éprouvait une paix dans le Seigneur Jésus et que leurs paroles étaient inutiles. Dieu était son refuge et son réconfort. Observons sa résilience et sa soumission à la volonté de Dieu dans cet extrait d'une lettre écrite de la main de M. Taylor. Quel exemple de foi! Et Dieu, qui est infiniment riche en bonté, l'a soutenu dans son épreuve. Il est le même Dieu en qui nous croyons! Quelle que soit l'épreuve que nous traversons, Il est toujours là et ne permettras pas que nous soyons tentés - ou malmenés - au-delà de nos force! Il est un verset auquel s'accrochait M. Taylor en Jean 4 verset 14, lorsque Jésus dit  que "celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle." Que, par la grâce de Dieu, il nous soit donné de comprendre ce verset et que nous puissions, nous aussi, nous saisir de cette promesse de Jésus.

"Je viens de relire ma lettre, et ma conviction n'a pas changé; au contraire, l'épreuve l'a approfondie. Du plus profond de mon âme, je bénis Dieu de savoir que c'est Lui qui fait ou permet toutes choses. Il fait tout concourir au bien de ceux qui l'aiment. Dieu seul sait ce que ma chère femme était pour moi: la lumière de mes yeux, la joie de mon cœur... Presque à la dernière minute de sa vie, alors que ses lèvres ne pouvaient plus parler, elle passa une de ses mains autour de mon cou et mit son autre main sur ma tête, pour implorer sur moi une bénédiction, autant que j'ai pu le comprendre. Dieu a vu qu'il était bon de la reprendre; bon pour elle assurément, et Il l'a fait tout doucement, sans la laisser souffrir; mais bon aussi pour moi qui suis appelé désormais à travailler et à souffrir seul. Non pas seul, certes, car Dieu est plus près de moi que jamais. Et maintenant c’est à Lui que je dois confier toutes mes tristesses et mes difficultés, ne pouvant plus les dire à ma chère Maria. Elle ne peut plus intercéder pour moi; mais Jésus le fait. Il me faut marcher un peu moins par le sentiment, un peu moins par la vue, un peu plus par la foi.
Combien me manquaient ma chère femme et le bruit des petits pas de mes enfants, maintenant en Angleterre. Vingt fois le jour, quand je sentais ma soif reparaître, je criais: Seigneur, tu l'as promis. Tu m'as promis que je n'aurais jamais soif! Et quand je l'appelais ainsi, soit de nuit, soit de jour, avec quelle rapidité il rassasiait mon cœur attristé. Je me demandais s,il était possible à ma bien-aimée, dans le ciel, de jouir de sa présence plus que moi dans ma chambre solitaire. Savoir que "n'aura" signifie "n'aura", que "jamais signifie "jamais"que "soif" désigne un besoin quelconque non satisfait est une des plus grandes révélations que Dieu puisse faire à une âme."

Prions que Dieu puisse rassasier les cœurs assoiffés,  que, quel que soit le besoin de l'âme qui a besoin d'être comblé, il le soit par la glorieuse présence de Dieu. 

Seigneur Dieu, tu vois les besoins de tous et chacun. Je te remercie de tes paroles, car elles sont dignes de confiance. Nous savons qu'elles sont vérités et vie. Tu n’es pas un homme pour ne pas accomplir les paroles sorties de ta bouche. Merci Jésus de cette merveilleuse promesse que tous ceux qui boiront de ton eau n'auront plus jamais soif. Mais il y a plus. Gloire à Dieu! C'est que tu as promis que cette eau deviendrait une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle! Merci Jésus pour ce précieux Saint-Esprit, consolateur des âmes affligées, protecteur du roseau courbé mais non cassé, car Seigneur, tu es notre soutien et notre force. Nul ne t'est comparable ici-bas; ta sagesse et ton amour sont manifestes pour ceux qui veulent bien ouvrir leur cœur à ton amour. Auparavant, leur âme était comme le lit d'une rivière asséchée. Désolée, aride. Mais tu es venu en eux et ton eau vive coule maintenant en abondance et ils sont débordés de joie, de paix et d'amour pour leur prochain. Ta grâce s'est manifestée, et elle est suffisante pour rassasier les âmes assoiffées. Grand Dieu, ta miséricorde dure à toujours; tu gardes ceux qui t'appartiennent, et ils ne défaillent point. Tu affermis leur foi, et rien ne peut détourner leurs regards, car ils regardent vers la croix, où le sang précieux de Jésus a coulé et où qu'Il a acquis la victoire totale sur toutes situations. Gloire au Seigneur! Merci Père éternel, de ce que tu as donné la connaissance de ces choses à un plus grand nombre, afin que ta gloire soit manifestée et que tous puissent te louer pour l'ensemble de tes œuvres, car elles sont parfaites! Nous gardons ta parole dans nos cœurs, car elle est le souffle de vie en nous.  Ce souffle que tu as placé dans les narines du premier Adam, le souffle de ton esprit qui ne se nourrit que de ta présence, Père éternel, car il est de toi et il t'appartient, et c'est à toi qu'il retournera lorsqu'il nous sera redemandé le jour de la mort de cette enveloppe charnelle dont nous sommes tous recouverts. Ô Dieu, Père saint, nous te louons et te glorifions dans le précieux nom de Jésus, notre Seigneur et Sauveur adoré en qui nous sont acquises toute consolation et toute victoire! Amen!