vendredi 25 décembre 2015

Le cadeau de Dieu

Luc 1 versets 68-75 : "Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens, un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent! C’est ainsi qu’il manifeste sa miséricorde envers nos pères, et se souvient de sa sainte alliance, selon le serment par lequel il avait juré à Abraham, notre père, de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie."

Oui gloire à Dieu pour le cadeau du don de la vie en Jésus-Christ. Nous voulons te louer, ô Dieu, pour ce salut, pour cette délivrance que tu nous accordes en Jésus. Nous n'avons rien d'autre à faire que de croire en nous saisissant de ce salut qui nous est offert. Nous ne prenons rien pour acquis, mais nous persévérons, sachant que le combat contre le mal dure toute la vie. Mais nous ne combattons pas seuls! Jésus est avec nous, et c'est Lui qui nous transforme. Son œuvre est parfaite en nous, malgré que nous soyons imparfaits. Il est notre force, car nous sommes faibles. Il est notre soutien, car nous avons besoin d'un appui. Lui qui nous a tant aimé qu'Il a donné sa vie pour nous, nous voulons en retour lui donner notre vie. Prends-nous, Jésus, diriges-nous par ton Saint-Esprit dans toute ta volonté, afin que nous croissions dans ton amour. Oui, tu nous as encouragés dans la persévérance, Seigneur, et avec ton aide, nous résisterons aux assauts de l'ennemi qui veut nous faire retourner dans une vie mauvaise. Aide-nous, ô Dieu, à avoir une vie de prière active, car c'est par la prière que Tu nous rapproches de Toi, que Tu nous ressources et que Tu nous remplis de toutes bénédictions. Comme Jésus nous as enseigné à le faire, nous ne rendrons pas le mal pour le mal, mais nous prierons pour ceux qui se font nos ennemis afin qu'eux aussi viennent à la connaissance de la vérité en Jésus seul. Cette vérité nous affranchie de tous péchés qui nous retiennent captifs, quels qu'ils soient. Quelle joie de savoir qu'aucun de nos impossibles n'est impossible à Dieu. Gloire à Dieu! Gloire à Jésus! Nous étions esclaves du péché, mais Tu nous a libérés! Nos chaînes sont rompues, nous avons été rachetés! Merci Jésus! Tu as visité et racheté ton peuple, Tu as manifesté ta miséricorde envers nous, et Tu nous permets de te servir sans crainte, dans la sainteté et la justice, tous les jours de notre vie. Nous ne sommes que de faibles serviteurs, mais Tu prends garde à nous car nous sommes comme la prunelle de Tes yeux. Nous gardons ta parole et tes commandements en nos cœurs, car ils sont notre possession ayant le plus de valeur.

Encore merci Jésus, pour tout ce que Tu as fait pour la race humaine, merci pour ce que Tu as fait pour moi, merci de m'avoir préservé jusqu'à ce jour afin qu'en ce moment-même, je sois en train de te louer pour tous tes bienfaits, non seulement en parole, mais en actions qui prouvent que Tu m'as libéré et transformé afin que je sois purifié et revêtu d'habits blancs, ces habits de ta justification qui me permettront d'entrer là-haut dans la gloire éternelle. Merci mon Dieu, merci Jésus, merci précieux Saint-Esprit, Amen.

dimanche 20 décembre 2015

Qui est heureux?



L’incrédulité et le christianisme portent un jugement très différent de la vie.

Voltaire, le célèbre écrivain, moqueur et ennemi de Christ, s’exprime ainsi au sujet de ce monde dans lequel il vivait sans la paix de Dieu : « L’homme est plus malheureux que tous les animaux ensemble; il est continuellement en proie à deux fléaux que les animaux ignorent, l’inquiétude et l’ennui qui ne sont que le dégoût de soi-même. Il aime la vie, et il sait qu’il mourra. S’il est né pour goûter quelques plaisirs passagers dont il loue la Providence, il est né pour des souffrances sans nombre et pour être mangé des vers; il le sait, et les animaux ne le savent pas. Cette idée funeste le tourmente; il consume l’instant de sa détestable existence à faire le malheur de ses semblables, à les égorger lâchement pour un vil salaire, à tromper et à être trompé, à piller et à être pillé, à servir pour commander, à se repentir sans cesse. Exceptez-en quelques sages, la foule des hommes n’est qu’un assemblage horrible de criminels infortunés, et le globe ne contient que des cadavres. Je tremble, encore une fois, d’avoir à me plaindre de l’Être des êtres en portant une vue attentive sur cet épouvantable tableau. Je voudrais n’être pas né ».

Détournons-nous du triste et épouvantable tableau tracé par l’incrédule, le cœur rempli d’amertume, pour écouter le témoignage  que rendit sur son lit de mort le croyant et noble Halyburton (mort en 1712) : « Dans très peu de temps j’aurai une connaissance de Dieu plus complète que je ne l’ai eue ici-bas, je le louerai, Lui, à toujours et à perpétuité. Oh! Qu’il est merveilleusement doux de penser à Dieu tel qu’Il s’est révélé en chair ici-bas. Je suis confondu de ne pas L’aimer, de ne pas L’adorer davantage. N’est-il pas admirable que je puisse jouir d’un tel repos au milieu  de toutes mes douleurs corporelles et en face de la mort! Quelle grâce que, jouissant encore de toute mon intelligence, je puisse proclamer sa bonté! Je désire ardemment Sa délivrance et je Lui rends grâces de l’avoir trouvé, Lui, et de pouvoir quitter ce monde en célébrant Son nom. O Dieu, sois béni de m’avoir fait naître! »
Qu’elle est désolante la condition de l’incrédule! Point de lumière, point de joie durable, ni véritable! Bienheureux, au contraire, celui qui, réconcilié avec Dieu, connaît dans ce lieu même où il doit souffrir, la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence!

Pensez encore à la fin effrayante de Voltaire, au lit de mort de ce grand moqueur et blasphémateur de Christ! Pendant son dernier séjour à Paris il avait atteint l’apogée d’un triomphe sans précédent. Tous l’acclamaient et  se prosternaient à ses pieds. Au milieu de cette gloire on aurait pu penser qu’il allait mourir en héros; soudain la main de Dieu l’atteignit. De fortes hémorragies mirent sa vie en danger. Après une période d’accalmie le mal se porta tout entier à l’intérieur et son entourage ne se fit plus aucune illusion sur l’issue fatale. Parmi tous les récits contradictoires inspirés soit par la passion antireligieuse des philosophes, soit par la haine du clergé qu’il avait si souvent cinglé de sa verve satirique, nous ne citerons que les paroles de l’honnête Tronchin, son médecin et son ami, qui, jusqu’à ses derniers jours, l’entoura de ses soins. Voici ce que Tronchin écrivait le 27 juin 1778 à l’un de ses amis : « Si mes principes, mon bon ami, avaient eu besoin que j’en serrasse le nœud, l’homme que j’ai vu dépérir, agoniser et mourir sous mes yeux, en aurait fait un nœud gordien, et, en comparant la mort de l’homme de bien, qui n’est que la fin d’un beau jour, à celle de Voltaire, j’aurais vu bien sensiblement la différence qu’il y a entre un beau jour et une tempête, entre la sérénité de l’âme d’un sage qui cesse de vivre et le tourment affreux de celui pour qui la mort est le roi des épouvantements. Grâce au ciel, je n’avais pas besoin de ce spectacle…Je ne me le rappelle pas sans horreur. Dès qu’il vit que tout ce qu’il avait fait pour augmenter ses forces avait produit un effet contraire, la mort fut toujours devant ses yeux. Dès ce moment la rage s’est emparée de son âme. Rappelez-vous les fureurs d’Oreste : Furiis agitatus obiit (Il mourut tourmenté par les furies) ».
Une autre fois, le même témoin s’écria, dans les premiers moments qui suivirent la mort : « L’image de Voltaire m’accompagne partout… je ne puis me l’ôter de la tête et je n’y pense qu’en frémissant! Quelle mort! Qu’il serait à souhaiter que les incrédules de Paris en aient été témoins! La belle leçon qu’ils auraient eue… »

Et encore, dans une conversation : «  Il est très vrai… que cet homme tant vanté pour son esprit et si peu digne de l’être pour ses sentiments, est mort, non dans un repentir salutaire, mais dans un horrible désespoir, répétant qu’il était abandonné de Dieu et des hommes et qu’il le méritait bien. Il me baisait les mains pour me conjurer de l’empêcher de mourir. Voilà quelle a été sa fin dont le spectacle horrible était fait pour faire abjurer sa doctrine à tous ceux qui en auraient été témoins… »
Toute autre est la fin de ceux qui sont réconciliés avec Dieu et qui s’endorment dans le Seigneur, comme, par exemple, celle de Christian III de Danemark, qui mourut quelques années avant Voltaire (1757). Ses dernières paroles furent : « Maintenant il me faut partir, mais il fait bon s’en aller : j’ai le chemin, la vérité et la vie – Jésus – avec moi ».

samedi 12 décembre 2015

Contradiction... Vraiment? Dieu est-Il partout et voit-Il toutes choses... ou non?

Proverbes 15: 3 : "Les yeux de l'Éternel sont en tout lieu, observant les méchants et les bons.
 
Psaumes 139: 7-10 : "Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face? Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira."
 
Genèse 18: 20-21 : "Et l’Éternel dit: Le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru, et leur péché est énorme. C’est pourquoi je vais descendre, et je verrai s’ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu’à moi; et si cela n’est pas, je le saurai."
 
Genèse 3: 9 : "Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit: Où es-tu?"
Nous étudions ici quelques versets utilisés par des gens qui prétendent y voir une contradiction biblique. Dieu peut-Il être partout, voyant toute choses.... ou cela lui-est-Il impossible?

En Proverbes 15: 3, l'affirmation est claire: les yeux de l'Éternel sont en tout lieu, Il observe les "bons" et les méchants. Nous comprenons qu'Il connaît donc toutes choses, et que rien ne le surprend. Comme le dit le psalmiste: où irais-je loin de ton esprit, loin de ta face? Peu importe où j'irai, Tu y seras, Tu m'y verras. Mais il est malheureux qu'un si beau passage de la Bible (Psaumes 139: 7-10) soit utilisé dans un but de confrontation, alors qu'il est question ici de l'amour immense de Dieu. Quand bien même j'irais au bout du monde, fuyant la face de Dieu, son amour me poursuivra toujours, car Il ne veut pas que quiconque ne se perde. Mais si l'Éternel Dieu connaît ses enfants, Il connaît également la situation des pécheurs, ainsi que leurs pensées et désirs. C'est la raison pour laquelle il dira en Genèse 18: 17 : "Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire?" Il dira ceci avant même la citation qui nous intéresse en Genèse 18: 20-21, "je vais descendre, et je verrai s'ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu'à moi; et si cela n'est pas, je le saurai." C'est dire qu'Il n'avait pas besoin de "descendre" sur terre afin de connaître ce qui se déroulait exactement en Sodome. Il connaissait l'étendue des péchés des sodomites, et la punition était prête à être infligée, mais Abraham, lui, ne connaissait pas cette situation, et les sodomites eux-mêmes refusaient de reconnaître à quel point ils étaient pervers. Avant le châtiment, Dieu laisse la chance aux pécheurs de se repentir et de changer de vie. Abraham le savait, c'est pourquoi il "négociait" avec Dieu, espérant épargner la ville s'il s'y trouvait cinquante, quarante-cinq, quarante, trente, vingt, voire dix justes.
 
En Genèse 19, le texte mentionne que "deux anges" arrivèrent à Sodome et entrèrent chez Lot, le neveu d'Abraham. Ces anges représentaient la pureté de Dieu envoyée parmi les pécheurs, comme le Christ a été envoyé parmi nous. Qu'ont fait les sodomites? Comment ont-ils réagit? Loin de voir leurs yeux s'ouvrir sur leur misérable condition, ils voulurent se saisir de la pureté de ces anges afin de satisfaire leurs désirs pervers! Combien se sont repentis? Aucun. Cette ville pécheresse ne comptait pas même dix justes! Comme ils allaient entrer de force chez Lot, les anges frappèrent d'aveuglement les sodomites, qui malgré cela, persistèrent dans leurs péchés et "se donnèrent une peine inutile pour trouver la porte", ceci afin d'entrer chez Lot et de se saisir des messagers de Dieu!
 
Cela peut paraître invraisemblable, mais il en est de même aujourd'hui. Parlez du péché et de l'enfer à un pécheur qui n'a aucune intention de se reconnaître tel qu'il est, et il agira exactement de la même manière que les sodomites. Il est comme frappé d'aveuglement, et il persévèrera dans son/ses péchés, et ce, malgré qu'il ait entendu parler de Jésus. Il a non seulement entendu, mais connu son enseignement, il sait que Jésus a payé sa dette, et qu'il est prêt à le pardonner, mais il préfère demeurer sous le pouvoir de l'ennemi. Plutôt que de se repentir et changer de vie, il se moque des appels à la repentance, et il persiste dans sa débauche. Alors que Dieu voudrait encore le pardonner, il se moque de l'amour de Jésus. Il se moque de son Créateur, prétendant qu'il n'a à rendre de compte à personne pour sa conduite. Mais, comme Dieu appelait Adam et Ève au jardin d'Éden en Genèse 3: 9, Il appelle encore ces pécheurs : "Où es-tu?" "Où es-tu?" Comme si Dieu ne savait pas où étaient Adam et Ève! Mais eux ne savaient pas à quel point ils étaient perdus! Ils devaient sortir de leur cachette. Ils ont dû reconnaître qu'ils étaient nus devant Dieu, ils ne pouvaient rien lui cacher, et ils eurent honte de leur péché.
 
Oui, Dieu est partout. Oui, Dieu voit toutes choses, mais Il veut que nous nous connaissions tel que nous sommes, tel qu'Il nous voit. Ce n'est pas qu'Il s'attarde à nos péchés afin de nous punir, mais Il s'y attarde afin de nous les pardonner par Jésus-Christ, mais pour cela, nous devons d'abord nous repentir!
 
Alors toi, qui te prétend parfait, toi qui fouille dans la Bible pour y trouver des contradictions et qui arrive sur des versets qui devraient te faire plier les genoux devant l’immensité de l'amour de Dieu; reconnaît donc ta méchanceté, car plutôt que de te repentir, tu persistes dans tes péchés! Tu te crois sage, mais tu n'es qu'un fou devant Dieu. Tu te crois pur, mais tu ne vaux pas mieux que les sodomites! Dieu te demande : Où es-tu? Où-es-tu? Il sait où tu es, mais toi tu ne le sais pas. Tu es sur le chemin de la perdition éternelle! Tu es sur le chemin de la séparation définitive d'avec ton Créateur. Oh, tu crois que cela ne te feras pas de mal, car dis-tu, je ne m'intéresse pas à Dieu ici-bas, pourquoi voudrais-je vivre éternellement avec Lui? Toi qui es si sage, dis-moi, connais-tu une personne sensée en ce bas monde qui choisirait de vivre sans un membre de son propre corps? Par exemple, sans raison valable, voudrais-tu te séparer de tes yeux? De tes bras? S'ils sont en parfaite condition, et si leur condition ne menace pas ta vie entière, pourquoi le ferais-tu? Mais si quelqu'un de plus fort que toi viens, et t'arrache une quelconque partie de ton corps, ta douleur et ton ressentiment sera terrible. Avec raison.
 
Mais sais-tu que tu agis de cette manière avec ton esprit, en rejetant l'amour de Jésus?
 
Tu n'es pas un animal. Il y a ton corps, auquel tu attaches beaucoup d'importance, mais il y a aussi ton esprit qui te lie à ton Créateur, il fait partie de toi, que tu le veuilles ou non. Cet esprit qui est en toi, ton Créateur le réclame ardemment! Il soupire après toi, car son amour est grand, mais toi, tu agis comme l'homme fort qui viendrait pour t'arracher un membre contre ton gré en t'arrachant toi-même d'après Dieu! Comment fais-tu cela? En prétendant que tu n'es rien d'autre qu'un animal et que tu n'as pas d'esprit. Jésus dira en Jean 15: 4-6 :"Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent."
 
En d'autres mots, Jésus est celui qui donne la vie, et la vie en abondance. Et nous, les humains, nous sommes dépendants de Lui pour plaire à Dieu. Tu as donc le choix: Vivre avec Christ, ou vivre séparé de Lui, ici et pour toujours. La plus grande des douleurs sera d'en être séparée éternellement, car nous existons par Lui, et pour Lui. Nous avons été faits à partir de Lui, et son souffle repose en nous. Nous avons été créés à son image et à sa ressemblance. Répétons-le: être séparé de Dieu et de son amour pour l'éternité sera terrible. Mais ce choix, c'est toi qui le fais, et Dieu, dans son grand amour, te laisse libre de faire le choix que tu désires. Mais si tu décides toi-même de te séparer de Jésus, il t'arrivera ce qui arrivera aux sarments qui ne sont plus nourris par le pied de la vigne. N'étant plus abreuvés par le cep, les rameaux qui en sont détachés sèchent, et ils ne sont plus bons qu'à aller au feu. Est-ce là ton désir? Être jeté dans l’enfer éternel, là où le feu ne s'éteint point, et où les vers ne meurent point? Si c'est ton choix, tu n'auras personne d'autre à blâmer au jour de la rétribution que toi-même! Mais quel homme sensé ferait un choix pareil, en toute connaissance de cause?
 
Reconnaît-donc ta misérable condition, et repends-toi, car Dieu veux encore te pardonner! Es-tu frappé d'aveuglement? Es-tu complètement incapable de te reconnaître tel que tu es? Ta condition n'est pourtant pas encore totalement désespérée, car il est écrit en Apocalypse 3: 17-18 : "Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies." Viens, ou reviens à Jésus, tel que tu es! Il n'est pas trop tard! Il n'est pas un péché que tu ais commis qu'Il ne connaisse pas, viens à Lui simplement, reconnaissant toi-même tout le mal que tu as fait. Repends-toi, fais un paquet de tous tes péchés, et place-le au pied de la croix ensanglantée de Jésus; Il a déjà porté ton opprobre, Il a déjà subit la punition qui aurait dû te revenir de droit! Ne tarde pas, peut-être demain sera-t-il trop tard! Oublie la religion, Jésus n'est pas une secte, Il n'est pas une religion, Il est le pied de vigne auquel tu es rattaché. Ne t'en détache pas, car par Lui tu as accès à la protection de Dieu, en Lui il t'es possible de plaire à Dieu. En demeurant attaché à Lui, tu seras béni au-delà de toute mesure par son Esprit. La sève de son amour coulera en toi tant que tu resteras attaché à Lui, et Il te donnera de porter du fruit, et du fruit en abondance.
 
Que la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 6 décembre 2015

Si notre coeur nous condamne...

1 Jean 3 verset 20 : "car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses."

Un cœur qui nous condamne, c'est une conscience qui nous reproche nos manquements, nos désobéissances. Même si nous marchons fidèlement avec Jésus, et même si le Saint-Esprit ne permettra pas que nous péchions de façon volontaire, car Il nous avertira d'avance, il peut arriver que nous désobéissions à Dieu, par exemple en ayant une pensée orgueilleuse, ou en disant un mensonge, mais nous en serons immédiatement attristés, à cause des reproches qui nous sont adressés par notre conscience. Mais il s'en trouve que leur cœur ne les condamne pas, et qui pourtant n'ont pas reçu le Saint-Esprit et n'ont pas marché avec Jésus-Christ; ils sont tellement hypocrites et orgueilleux qu'ils ne voient plus rien. Ils sont dans une situation critique, ils sont insolents. Leur vie spirituelle est en mauvais état, mais ils se croient justes. Mais ne nous attardons pas à ces gens là.

Il y a les nouveaux croyants, ou ceux qui n'ont jamais réellement donné leur vie à Jésus. Ils ressentent cette lourde sensation de ne pas être sauvés, et ils se demandent: Dieu peut-Il me pardonner? L'incertitude règne en ce qui concerne la miséricorde de Dieu. Ils ressentent cette impuissance de se débarrasser de ce fardeau, qui est presque toujours lié à leur passé. Mais ici nous devons faire extrêmement attention; s'il est normal que le chrétien juge de sa conduite à la lumière de la Parole de Dieu, et s'il est encore bénéfique que sa conscience lui reproche certaines choses, l'ennemi tentera toutefois d'utiliser cela à son avantage en essayant de faire croire à la personne qu'elle en a trop fait, que Dieu ne peut pas la pardonner. Il va aussi essayer de lui reprocher quelque chose qui lui a peut-être déjà été pardonné par Dieu et par la personne qui a été offensée par ses actions, s'il y a lieu. Dans un tel cas, pourquoi vivre dans le passé? Le salut ne se trouve pas dans notre passé, il cogne à notre porte aujourd'hui, et c'est cet aujourd'hui qui nous intéresse.

D'abord, maitrisons-nous. Vivons dans la réalité. N'exagérons rien, mais ne couvrons pas non plus nos péchés! Demandons pardon à Dieu pour ce que nous avons fait de mal, et ne recommençons plus! Va, et ne pèche plus, dira Jésus à la pécheresse. Alors, si l'ennemi tente de toujours nous enfoncer avec des péchés passé pour lesquels nous avons déjà demandé pardon à Dieu, résistons-lui par le nom de Dieu et de Jésus! Ceci est un entraînement, car de toute façon, ce que nous voulons par dessus tout, c'est de marcher avec Dieu. Je reviens donc à la charge sans cesse. J'implore sa pitié et sa miséricorde. Je garde les yeux fixés sur sa miséricorde, à cause de la mort de Jésus-Christ sur la croix. Je m'applique dans l'obéissance à Sa parole. Il m'est permis d'espérer et d'avoir confiance. C'est pour pardonner que Christ est mort sur la croix. C'est pour nous réconcilier avec Dieu le Père. La miséricorde de Dieu est insondable, et elle peut effacer notre passé. Mais cessons de regarder ce passé! Gardons nos yeux sur le temps de la miséricorde afin de purifier nos cœurs de toute hypocrisie, de tout orgueil. Ne comptons que sur l'amour de Dieu. Ouvrons nos yeux sur cette gigantesque montagne d'amour! Laissons libre-cours à notre foi de grandir, de s'affermir dans l'océan d'amour de Dieu. Si nous apprenons à nous confier en Dieu seul, notre passé, qui était cramoisi peut devenir blanc comme la neige par la miséricorde de Dieu. Il peut briser tout obstacle, renverser tout ce qui se dresse devant Sa marche, rien ne peut Lui nuire. Je refuserai de regarder la marche de Dieu, je fermerai mes yeux sur son triomphe, car je ne veux pas me satisfaire d'une seule victoire, ou d'une seule transformation. Plutôt, je le remercierai sans cesse et garderai mes yeux dans la dépendance réservée à Dieu seul, car je veux toujours plus de Lui!

Je n'ai pas à me faire la guerre à moi-même, (à mon passé), je dois apprendre que la foi en Dieu seul est le triomphe et la victoire.

Ceci est pour ceux dont le cœur n'est pas en paix. La victoire est dans le nom de Jésus et c'est la seule que je dois chercher. Je ne me pardonne et ne me sauve pas moi-même, je ne me condamne pas moi-même non plus. C'est trois choses appartiennent à Dieu seul. Moi, je veux lui appartenir, être dépendant de Lui seul et lui faire pleinement confiance. 1 Jean 3 versets 18-19 : "Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos cœurs devant lui." Mettons à pratique la parole de Dieu. Obéissons-lui avec joie, dans une entière soumission. Alors nous entretiendrons une bonne conscience, et le Saint-Esprit nous accordera la paix de Dieu. Alors si notre cœur nous condamne, faisons appel à Dieu, qui jugera de toutes choses et qui ôtera lui-même de notre vie ce qui nous entraîne vers la condamnation.

Seigneur Dieu tout puissant, je te remercie et je te loue d'avoir pour nous un si grand amour. Ta miséricorde est insondable, et ton amour dure à toujours. Je ne regarderai plus ce grand feu car cela m'effraie. Je veux me retrouver en ton amour, Ô Dieu, et non sous ton jugement. La victoire se trouve en Toi, Seigneur Jésus, à qui tout pouvoir a été remis. J'ouvre donc la porte de mon cœur toute grande à la maitrise, à l'autorité et à la puissance de Dieu seul. À mon Dieu et à Jésus-Christ, je rends la louange et la gloire pour toutes ces victoires remportées sur les forces du mal. Aujourd'hui, je me livre comme un esclave à la miséricorde de Dieu et j'espère en Dieu seul. À Dieu le Père et à Jésus-Christ revient la louange, la gloire et l'honneur pour aujourd'hui et pour l'éternité, Amen.