dimanche 29 mars 2015

La peur



Cessons de penser à ce que nous ne voulons pas faire ou dire; à ce que nous ne voulons pas qui arrive. C'est souvent ainsi : J'ai peur de pécher, peur de la maladie, que Dieu m'ait rejeté, peur que Dieu ne réponde pas favorablement à mes prières, peur pour l’avenir et ainsi de suite.  Pourquoi se créer toutes ces peurs? La peur n'apporte rien, sinon le découragement. C'est irréel de vivre dans la peur, souvent de ce qui n'existe même pas, et Dieu ne nous a pas appelé à vivre ainsi, mais plutôt à vivre sous le couvert de sa grâce. Apprenons donc à nous maîtriser et discipliner nos pensées en les emmenant toutes captives de la pensée du Christ. Voyons la vérité en face, et gardons là dans nos cœurs. Nous avons un confident en la personne de Jésus-Christ.

La peur n'est pas un repentir; la peur est souvent une réalité que j'ai mal agi! Elle suppose une punition. (1 Jean 4 vs 18) Mais n’ayons pas peur de la punition; désirons plutôt ne plus mal agir! Ne nous attachons pas à nos craintes; car en faisant cela, nous nous éloignerons de plus en plus de Dieu. Ne craignons rien, sinon Dieu seul! Mais encore; la crainte de Dieu, c'est de lui obéir en s'attachant à Jésus-Christ. Il y a une distinction entre la crainte d'être puni et la crainte de Dieu. Restons sous la grâce de Dieu, et ne craignons pas outre-mesure la punition divine, car l'adversaire pourrait se saisir de cela pour nous tenter en nous faisant croire que nous avons trop péché et que nous sommes trop mauvais, visant en cela à nous empêcher de nous attacher à Jésus seul. Il sait que c'est Jésus la réponse à tous les problèmes de l'humanité, et c'est pourquoi il fait tout en son pouvoir pour empêcher les hommes de le reconnaître comme leur Seigneur et Sauveur. C'est un piège de l'ennemi que de vivre dans la peur; c'est fatigant pour le moral et même physiquement. Certains vont noyer leurs craintes et leur mal-être dans l'alcool, dans le sommeil ou dans la débauche de toute sorte. Mais cessons d'anticiper l'avenir. Jésus ne dira-t-il pas qu'à chaque jour suffit sa peine? Si je me conditionne dans la peur, elle augmentera de jour en jour. Mais qu'est-ce que cela va m'apporter de bon?
Répondons à cette simple question : Qu'est-ce que Dieu bénit ? La peur ou la foi? C'est la foi, bien sûr. C'est par la foi que nous nous attachons à Jésus afin d'être pardonné de nos péchés. Il nous donne de trouver nos mauvaises actions, nous les regrettons amèrement et, avec humilité, nous nous présentons devant Dieu afin d'en être pardonné. Ensuite, ça ne sert à rien de vivre dans le passé, comme certains le font. Plutôt, allons toujours de l'avant avec le Seigneur Jésus-Christ, sans nous inquiéter du lendemain. Il est mort sur la croix, il a versé son sang pour la rémission de nos péchés et nous réconcilier avec Dieu. 

Si quelqu'un d'entre nous vit dans la peur, qu'il ou elle ne tarde pas; aujourd'hui même; venez à Jésus avec toutes vos craintes, confiez-les-Lui et remerciez-le qu'Il vous en délivre.

Prions.

Grand Dieu, je viens à toi par Jésus. Tu me vois, faible et rempli de crainte, mais je sais que tout cela ne vient pas de toi. C'est le contraire de la foi, et je te demande pardon d'avoir été trop longtemps un terreau fertile pour toutes ces craintes qui m'éloignaient peu à peu de toi. Car la peur étant l'amie du doute, elle est donc l'ennemi de la foi. Les écluses du ciel étaient fermées pour moi par ma propre faute, car je me confiais en moi-même et tous mes impossibles plutôt que de tout t'apporter, Jésus. Mais tout cela est fini. À partir d'aujourd'hui, je vivrai en te faisant confiance et en te remettant toutes choses. Avec ton aide, je maîtriserai mes peurs et j'emmènerai toute pensée captive à l'obéissance à ta Parole. Rejetant ce qui n'est pas réel, et m'attachant à ta vérité, je marcherai d'un pas léger, sachant que tu es un soutien infaillible pour ceux qui reconnaissent à quel point ils ont besoin d'un soutien ferme et inébranlable. Oui, Jésus, tu es ma béquille, je suis fier de le dire, et je veux crier au monde entier que tout ce qui est terrestre ne peut que les soulager pour un temps, mais ces moments de soulagements sont toujours suivis de bien des tourments. Mais toi Jésus, tu bénis et tu guéris, et tu ne fais suivre tes bénédictions d’aucun chagrin. Prends le contrôle de ma vie et dirige-moi là où tu le veux. Que ta volonté, Seigneur, s'accomplisse en moi comme elle est faite dans le ciel. Avec le prophète Esaïe. Je dis : Voici, Dieu est ma délivrance, je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien; car l’Éternel, l’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; c’est lui qui m’a sauvé.
Seigneur Dieu Tout-Puissant, je bénis ton nom, et je te loue pour toutes les merveilles que tu as faites, pour tous tes miracles, car tu es le médecin des cœurs par excellence. Tu restaures, tu relèves celui qui était abattu, et celui qui marche avec toi ne chancelle jamais. Que la gloire te soit rendue, Amen.

N’oublions pas que Jésus nous a tant aimés qu’Il a donné sa vie pour nous. Demeurons dans cet amour, restons sous la grâce de Dieu, et Il habitera en nous, et nous, en Lui. Toutes craintes partiront et seule restera la confiance totale en notre Dieu d’amour, qui ne cherche pas à châtier, mais à bénir. Nous avons un Dieu miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté. Que toute la gloire lui soit rendue, Amen.

dimanche 22 mars 2015

Car Christ est ma vie, par Charles H. Spurgeon



Car Christ est ma vie. Philippiens  1 verset 21.

Le croyant n’a pas toujours vécu en Christ. Il a commencé à faire ainsi quand Dieu, par le Saint-Esprit, l’a convaincu de péché, quand, par grâce, il a été amené à voir le Sauveur mourant, en propitiation pour sa culpabilité. Dès sa nouvelle naissance l’homme céleste commence à vivre en Christ. Jésus est pour les croyants une perle de grand prix, pour laquelle nous sommes disposés à renoncer à tout ce que nous avons. Il a tellement conquis totalement notre amour, qu’il se bat seul pour lui; nous devrions vivre à sa gloire, et nous devrions mourir pour la défense de son Évangile; il est le modèle de notre vie, et le modèle sur lequel nous devrions sculpter notre personnage. Les paroles de Paul ont plus de signification que ne le pensent la plupart des hommes; elles impliquent que le but et la fin de sa vie soient Christ; non pas, sa propre vie mais celle de  Jésus. Par ces paroles d’un "ancien", il nous montra comment il a mangé, bu, et dormi  vers la vie éternelle. Jésus était son souffle, l’âme de son âme, le cœur de son cœur, la vie de sa vie. 

Est-ce que vous pouvez dire, en tant que chrétien, que vous vivez avec cette idée? Pouvez-vous dire honnêtement : Vivre, c’est Christ? Nos affaires, sont-elles traitées pour Christ? Ne sont-elles pas surtout traitées pour notre propre croissance et pour les avantages de notre famille? Est-ce que vous vous demandez : "Est-ce une raison valable?" Pour le chrétien cela en est une. Il professe vivre pour Christ; comment peut-il vivre pour un autre but sans s’engager dans un adultère spirituel? Beaucoup appliquent ce principe dans une certaine mesure; mais qui ose dire qu’il a vécu pleinement pour Christ comme l’apôtre le faisait? Toutefois, ceci représente la vie d’un vrai chrétien: sa source, sa subsistance, sa façon de vivre, sa fin en toutes choses: tout est rassemblé en un mot: Christ-Jésus. 

Seigneur, accepte-moi; je me présente ici, moi-même, priant de vivre seulement en Toi et pour Toi. Laisse-moi devenir comme le bœuf qui se trouve entre la charrue et l’autel,  pour travailler ou être sacrifié; et permets que ma devise soit, "prêt pour l’un ou pour l’autre. "

Par Charles H. Spurgeon

dimanche 15 mars 2015

Lorsque j'étais enfant... 2e Partie

1 Corinthiens 13 verset 11 : "Lorsque j‘étais enfant, je parlais comme un  enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j‘ai fait disparaître ce qui était de l’enfant." 1 Corinthiens 3 versets 1-2 : "Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels.


Ces quelques mots nous exhortent à grandir spirituellement. Délaissant ce qui fait obstacle à la foi, et nous attachant à Jésus seul, allons sans cesse de l'avant en ne nous attardant pas - ou si peu - aux choses qui n'ont pas d'importance dans le royaume de Dieu. Ce même apôtre Paul nous exhortera également à chercher l'immortalité, disant que ce corps mortel doit revêtir l’incorruptibilité. Pour ce faire; des étapes devront être franchies. Notre foi doit grandir en Christ et nous devons maintenir une relation privilégiée avec notre Père là-haut dans les cieux par la prière et l'obéissance à sa Parole.

Présentement nous ne connaissons qu'imparfaitement, justement parce que la chair est un obstacle aux choses de Dieu. C'est bien la raison pour laquelle nous devons délaisser les choses terrestres, qui, pour la plupart, font la guerre à l'âme, et nous attacher uniquement aux choses d'en haut. Si ce n'est pas le cas, nous demeurerons des enfants spirituellement, ayant une certaine connaissance de la doctrine de Christ, mais étant incapables de la mettre en pratique et de nous exhorter nous-mêmes à persévérer en ne faisant pas passer sa volonté avant la nôtre. Il est bon d'examiner notre conduite à la lumière de la Parole de Dieu. Nous pourrions constater à quel point nous accordons trop d'importance à certaines choses. Cela fait en sorte que nous manquons l'essentiel. Dieu est tout. Il possède tout. Il a tout créé, et par Lui toutes choses arrivent. Corporel, matériel, spirituel. Par exemple; nous avons déjà vu des gens s’enorgueillir du don de parler en d'autres langues, attachant énormément d'importance à cela. Mais par le fait même; ces gens-là enlevaient de l'importance et de la gloire à celui qui accorde ce don, à savoir Dieu part son Saint-Esprit!

Ne perdons pas de vue que nous ne sommes rien sans Jésus, mais qu'avec Lui nous ne pourrons rien faire non plus qui soit contraire à ce qu'Il attend de nous! Il a des projets de bonheur pour nous, et non de malheur. Mais pour entrer dans ce bonheur, nous devons être constamment dans sa présence, que ce soit par la prière ou par la lecture de sa Parole, ou encore en la méditant; ayons constamment en nous la pensée du Christ! C'est la seule manière de progresser dans la foi! Trop souvent nous avons tendance à croire que nous avons déjà atteint le but, après avoir accepté Christ. Mais nous devons marcher en conformité avec ce que nous prétendons, car le but n'est pas encore atteint; nous sommes sauvés en espérance seulement. Romains 8 verset 24 : "Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance: ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore?"

Quelle utilité aurait la foi si nous croyons avoir déjà atteint le but? Aucune. C'est la raison pour laquelle plusieurs abandonnent leur premier amour pour le Christ, car ils croient qu'après avoir accepté Jésus; ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent; y compris parfois même retourner dans une vie mauvaise; Dieu ne peut pas le leur reprocher, ils ont accepté Christ!! Ils se trompent, ils sont tombés dans le piège de l'ennemi qui consiste à refermer la personne sur elle-même en ne regardant plus à Christ. Se justifiant elle-même, elle n'a plus besoin d'être justifiée par le sang de Jésus et elle ne cherche plus à être éclairée par le Saint-Esprit. Pourtant, Dieu par Jésus-Christ, nous a légué son Saint-Esprit afin qu'Il nous éclaire dans toute la vérité, afin que nous progressions sans cesse en Lui. Quel piège de l'ennemi que de croire que, peu importe ce que nous pouvons faire; nous serons sauvés de toute manière puisque nous avons accepté Christ! Beaucoup de chrétiens sont tombés dans ce piège. Ils ne ressentent plus le besoin de persévérer en Christ, dans l'attente de la délivrance de ce corps charnel. Ne tombons pas dans ce piège! Et si quelques-uns d'entre nous croient y être tombés, qu'ils demandent pardon au Seigneur Jésus avant qu'il ne soit trop tard! Souvenons-nous de ces paroles de Jésus en Matthieu 7 verset 21 : "Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux."

En Matthieu 18 verset 3, Jésus dira également : "Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux"? Et encore en Matthieu 19 verset 14 : "le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent".  S'il est un état "enfant" dans lequel nous devons demeurer, c'est bien celui de la dépendance à Dieu en toutes choses. Le petit enfant est dépendant de ses parents pour la nourriture et son entretien général, sinon il ne se développera pas comme il le devrait et ne deviendra pas un adulte mature et équilibré. Il en est de même pour le chrétien. Il sait que sans Jésus, il ne peut rien faire. Il aime lire la Parole de Dieu. Il s'en nourrit. Il prie pour que Dieu lui accorde l'aide nécessaire, par le Saint-Esprit, afin de mettre en pratique ce qu'il lit. Il veut progresser dans la foi, car il sait qu'il n'a pas fini de se développer spirituellement. Lorsqu'il sera prêt, Dieu le rappellera auprès de Lui. D'ici-là, il attend avec patience et espère dans la récompense future, et son plus ardent désir, c'est de faire la volonté de son Père céleste. Il amène toute pensée captive à l'obéissance à Christ. Voir 2 Corinthiens 10 verset 5. Ses pensées, ses désirs, ses rêves, tout est soumis à la volonté de Dieu. Non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux, Père.

La pensée que nous sommes esclaves de Christ n'est plus très populaire de nos jours, mais pourtant cette notion est bien biblique et nous ne pourrons jamais progresser spirituellement tant que nous ne nous rendrons pas nous-mêmes esclaves de la volonté de Dieu. L'apôtre Pierre dira que chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. Le véritable chrétien préfère, et de loin, que ce soit Christ qui ait triomphé de Lui plutôt que la chair et le péché! Ne résistons pas à Dieu en ne lui soumettant pas tout, de notre propre gré. Il n'est pas un tyran, Il ne force personne. Son plus grand désir demeure que nous accédions à sa présence éternelle, là où Il nous fera connaître parfaitement toutes les choses qui nous semblent présentement comme seulement le reflet d'un miroir.

Grand Dieu tout puissant. Nous venons encore vers toi dans la prière, dans le précieux nom de Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur, espérant en ta pitié et ta miséricorde pour nous, pauvres humains. Jésus, tu as connu ce que c'était que d'être dans la faiblesse de la chair puisque tu es venu parmi nous dans un corps comme le nôtre, mais tu l'as vaincu. Tu ne t'es pas soumis aux pensées et désirs contraire à la volonté du Père mais en tout, tu gardais les yeux fixés sur Sa volonté. Tu nous as montré le chemin de l'obéissance et de la soumission en nous enseignant la vérité. Tu nous as tout légué afin que nous triomphions également du jugement de culpabilité qui repose sur chacun de nous. Mais Seigneur Jésus, nous avons besoin de ton aide afin que toute cette vérité ne nous soit pas inutile et ne nous condamne pas au dernier jour parce que lui ayant été rebelle. Nous avons besoin que tu crées en nous le vouloir et le faire afin que nous soyons zélés pour te servir et t'obéir. Brise-nous Seigneur! Brise ces vases imparfaits que nous sommes et recrées nous de manière à ce que tu puisses déverser ton amour et ta justice en nous, que nous puissions mener une vie te rendant la gloire qui te revient, ainsi qu'au Père et au Saint-Esprit. Oui, tout ce que nous sommes, nous te le laissons. Toutes pensées, tous désirs, nous ne gardons rien, nous ne voulons nous faire l'esclave de rien de ce qui est terrestre et charnel, mais de toi seul, sachant que tu fais toutes choses bonnes pour ceux qui t'aiment et te suivent. Jésus, nous nous abandonnons complètement à toi, nous t'offrons tout, notre cœur et notre âme, notre vie entière est à toi, prends-en le contrôle et conduis-nous dans toute ta vérité, car elle nous affranchit de tout péché. Que ton Saint Nom soit loué et adoré, car toi seul est digne de recevoir louange et gloire, d'éternité en éternité. Merci Seigneur, Amen!

samedi 7 mars 2015

Lorsque j'étais enfant...

1 Corinthiens 16 verset 11 :  "Lorsque j‘étais enfant, je parlais comme un  enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j‘ai fait disparaître ce qui était de l’enfant."

Et maintenant que je suis devenu adulte, je dois résonner comme un adulte. Mais qu'est-ce qu'un adulte? C'est un être humain qui a acquis de l'expérience et des connaissances au fil des jours. Il doit être devenu raisonnable, responsable de lui-même. Il doit avoir divorcé du passé, marié le présent à l'avenir, même si l'avenir ne lui appartient pas et lui est inconnu. Il doit toujours être prêt à servir, capable de se comprendre; en pleine possession de lui-même, et être doté d'une faculté de patience et de compréhension envers les autres. Le don de soi au service de l'honneur afin de rendre gloire à Dieu seul par Jésus-Christ.

Lorsque j'étais jeune, ces choses-là étaient incomprises, mais maintenant c'est devenu une priorité de recouvrir ma conduite du manteau du Christ. La vie d'adulte, ça peut être sur une courte ou une longue durée. Cependant, nul n'en connaît la durée exacte, c'est pourquoi nous ne devons jamais oublier d'où nous venons. Comment avons-nous été formé? Par exemple; nous n'avions pas d'os lorsque nous avons été engendré. Comment ces os ont-ils été formés? Et comment se fait-il que notre squelette s'est développé au point où il en est présentement? D'où sont venus ces os, si ce n'est de Dieu, qui l'a voulu ainsi? Psaumes 139 verset 13 : "C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère." Que nous le voulions ou non, nous sommes sous l'autorité de Dieu, le Créateur de toutes choses. Qui sommes-nous pour nous objecter à son autorité en lui lançant des défis et des griefs de toutes sortes? Lorsque nous étions enfants, nous ne nous voyions pas auto-suffisants. Nous sommes devenus ainsi en vieillissant. Que s'est-il passé pour que nous nous insurgions ainsi contre celui qui nous a formé et pris soin de nous dès le sein maternel? Nous devenons irresponsables au lieu d'être responsable. Exactement comme au jardin d'Eden. Adam et Eve étaient comme des enfants, faisant confiance en Dieu pour tous leurs besoins. Mais le péché est entré dans le monde, ils ont succombé à la tentation de se prendre pour des dieux. C'était la fin de l'innocence, comme ça l'est lorsque nous quittons l'enfance pour l'âge adulte. Les hommes se prennent pour des petits dieux, croyant qu'ils ont suffisamment d'eux-même pour avancer sur le chemin de la vie. Ils ne s'arrêtent plus pour reconnaître qui les a façonné. Notre monde coure à sa perte parce que les hommes sont abandonnés à eux-mêmes. Les uns sont athées, et les autres sont religieux, mais Dieu n'est pas une religion. La véritable foi qui sauve n'existe presque plus, car ceux qui se prétendent religieux se contentent de leurs rites et coutumes et renient la foi véritable. Ils prient un dieu qui ne les entend pas.

En tout cela, nous voyons une humanité livrée à elle-même; la déchéance morale, la haine et la corruption fait rage. Ce n'est pas Dieu qui nous a laissés orphelin, car Il nous a légué ses biens : Jésus-Christ, son Saint-Esprit et son enseignement. C'est l'humanité qui s'est détourné de Lui afin de servir d'autres dieux.

Pour ceux qui le désirent réellement, et nous voulons être de ceux-là, Dieu est avec nous, et nous ne sommes jamais seuls! Nous voyons la bonté de Dieu et sa grande miséricorde. Il accorde beaucoup de temps aux hommes afin qu'ils se détournent de leur mauvaise conduite et qu'ils viennent vers Lui d'un cœur repentant, ceci car Il ne prend pas plaisir à la perte du pécheur, mais Il fait grâce aux humbles. Malheureusement; la multitude reçoit les bénédictions de Dieu sans reconnaître qu'elles viennent de Lui!

Grand Dieu; comme nous sommes infidèles! Mon Seigneur et mon Dieu, regarde cette lettre de supplication. Me laisses-tu la permission d'en appeler à ton Nom? Grand Dieu redoutable, comme tu es grand! Tout ce qui est visible et invisible est venu d'une seule parole et je crois que cela est vrai. Comment un cœur honnête ne rejetterait-il pas le mal? Comment ne serait-il pas torturé par ce fléau universel? La connaissance qui vient de Dieu a été répandue sur toute chair, et elle agit en ceux qui croient afin de lui rendre l'honneur, la louange et la gloire par Jésus-Christ notre Seigneur qui vit au règne des siècles et des siècles, Amen.