samedi 28 novembre 2015

Connaître Christ tel qu'Il nous a été révélé, par John Bunyan

La plus grande leçon que nous puissions apprendre dans cette vie, c'est connaître Christ tel qu'Il est révélé dans l'Évangile. "Car je n'ai pas eu la pensée, dit Paul, de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié" (1 Corinthiens 2 verset 2)" Après un certain temps, les enfants de Dieu (du moins ceux qui prient et cherchent bien dans la Parole), arrivent à posséder une bonne mesure de connaissance de Jésus-Christ. La vie éternelle, c'est de Le connaître tel qu'Il s'est révélé aux hommes dans l'Écriture Sainte (Jean 17 verset 3). Restez près de l'Évangile et veillez à ce que votre foi se soumette à son autorité. De cette manière vous pouvez être certains que votre foi augmentera, car : "le juste vivra par la foi (Romains 1 verset 17).

Croyez que Christ est mort, a été enseveli, est ressuscité, est monté au ciel, et vit à jamais afin d'intercéder pour vous. Gardez-vous de trop approfondir, car très vite les hommes s'égarent dans les mystères de Dieu. Il est bon que vous ayez en Dieu une confiance telle que vous puissiez dire: il me suffit de savoir que Dieu agit ainsi, quoique je ne puisse dire ni comment ni pourquoi,

Un homme, par son intercession au tribunal, obtient le pardon pour un autre homme, et celui-ci, après en avoir eu connaissance, sait que cet homme a obtenuson pardon en intercédant; cependant, il peut ignorer les méthodes d'intercession. Il en est de même pour nous; nous savons que Christ intercède en notre faveur, mais nous ignorons, du moins en partie, de quelle manière Il le fait. Je dois donc croire que, pour l'amour de Christ, Dieu me sauvera, puisque j'ai été justifié par son sang: "maintenant que nous sommes justifiés par son sang, nous serons sauvés par Lui de la colère (Romains 5 verset 9)." Comment Christ intercède-t-Il en ma faveur? C'est par son œuvre médiatrice entre Dieu que j'ai offensé et moi, pauvre pécheur; c'est par la voix de son sang et ses mérites, qui parlent en ma faveur à Dieu. Son sang a été versé pour moi et le bénéfice de ses mérites m'a été attribué par un acte de la grâce de Dieu, selon l'éternelle alliance scellée avec Christ. Voilà ce que je sais de son intercession.

Par John Bunyan

samedi 21 novembre 2015

Nous juger nous-mêmes?



1 Corinthiens 11 verset 31 : "Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés."

Cela est contraire au nouvel évangile de l'estime de soi, mais c'est une obligation pour tout chrétien qui aspire à mener une vie agréable à Dieu. Trop souvent nous voyons des chrétiens croire qu'ils ont déjà reçu l'héritage céleste parce qu'ils occupent un certain poste dans leur église, ou encore parce qu'ils ont accepté Christ dans leur vie depuis longtemps déjà. Ils pensent que cela leur donne un certain prestige face aux nouveaux convertis et incroyants. D'autres étaient humbles avant d'avoir été baptisés, mais après l'avoir été, ils ont cru avoir atteint l'invincibilité, comme si les eaux du baptême avaient une telle puissance qu'elles pouvaient les empêcher de retourner dans une vie mauvaise!! Ceci n'est que quelques exemples parmi tant d'autres.

En réalité, ces gens se voient bons. Oh ils admettent volontiers qu'ils ne sont pas parfaits, mais tout dans leur conduite montre qu'ils ne croient pas ce qu'ils disent. Ils ne prient pas, ou si peu. Ils ne lisent leur Bible que de temps à autre, et ils y trouvent des versets qui, croient-ils, approuvent leur conduite rétrograde. Mais jamais ils ne se sentent corrigés par la Parole de Dieu. Pourquoi? Parce qu'ils ne se jugent pas eux-mêmes, comme le dit l'apôtre. Ils ne vont pas devant Dieu dans la prière, demandant: "Seigneur; montre-moi ce que je suis. Apprends-moi à me voir comme Tu me vois, corrige-moi, et donne-moi la force de changer ce que je peux et doit changer." La vie chrétienne n'est pas l'affaire d'une journée, d'un mois, d'un an, de dix ans. C'est un combat de toute une vie contre notre propre nature charnelle, qui nous entraîne à pécher, et contre les forces ténébreuse du diable qui combat de toutes ses forces, pendant le peu de temps qu'il lui reste, afin qu'un plus grand nombre se détourne de Jésus, qui seul peut nous sauver.

Prenons un bocal contenant de l'huile et de l'eau. Évidemment, l'huile flotte sur l'eau. Si nous brassons ce bocal,  l'huile quitte la surface, mais rapidement, elle remonte. L'orgueil agit de cette manière. Tant que nous nous faisons corriger, ou reprendre par la Parole de Dieu, nous connaissons notre ardent besoin de son secours et nous restons sous la grâce seule de Dieu et ainsi, l'orgueil est brimé et ne peut remonter à la surface. Mais dès que l'homme commence à comparer sa conduite à lui-même ou à celle d’autres pécheurs plutôt que de se mesurer à Christ, il n'entend plus les reproches qui lui sont adressés par le Seigneur. Il ne les voit plus. Car il ne veut plus les entendre ni les voir. Il est tombé dans le piège de l'ennemi qui consiste à éloigner le chrétien de son Sauveur, non pas en reniant les Écritures, mais en cherchant à approuver sa mauvaise conduite par celle-ci! Attention! Lorsque nous cherchons à être flattés par un verset de la Bible, c'est que nous sommes perdus dans notre orgueil! 2 Timothée 3 versets 16-17 : " Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre."

En 1 Corinthiens 11 verset 31, ce que l'apôtre veut dire, lorsqu'il nous exhorte à nous juger nous-mêmes, c'est que nous devons examiner notre conduite à la lumière de la Parole de Dieu. Condamner et chasser du milieu de nous ce qui n'est pas conforme à Sa volonté. Par les Écritures, nous savons ce que Dieu juge comme étant bien et mal. Sophonie 2 verset 1-2 nous dit : "Rentrez en vous-mêmes, examinez-vous, nation sans pudeur, avant que le décret s’exécute et que ce jour passe comme la balle, avant que la colère ardente de l’Éternel fonde sur vous, avant que le jour de la colère de l’Éternel fonde sur vous!" Oui, il est possible de faire naufrage dans la foi. Lorsque notre conscience est obscurcie, elle ne nous permet plus de recevoir et d'accepter les corrections du Seigneur. Pourtant, ne nous corrige-t-il pas parce qu'Il nous aime? N'est-il pas préférable d'être corrigé en ce monde que d'être punit pour l'éternité? Le jugement de Dieu s'exercera sur qui? Sur les justes ou sur les injustes? Lorsque nous nous jugeons nous-mêmes à la lumière de Sa parole, nous empêchons littéralement le jugement de Dieu de fondre sur nous! Sophonie poursuivra au chapitre 2 verset 3 : "Cherchez l’Éternel, vous tous, humbles du pays, qui pratiquez ses ordonnances! Recherchez la justice, recherchez l’humilité! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel." Notons ici le "peut-être". C'est dire à quel point il faut être humble pour plaire à Dieu! Peut-être, serez-vous épargnés, peut-être ne serez-vous pas jugés. Il s'adresse ici à des gens qui se prétendaient religieux, mais qui croyaient plaire à Dieu en vivant selon leur voie propre. La religion, ou celui qui est bardé de diplôme en théologie, ou le fait d'appartenir aux plus hautes sphères d'une quelconque bannière chrétienne n'est pas un gage d'approbation divine.

Celui qui est approuvé de Dieu, c'est celui qui obéit à ses commandements et qui les mets en pratique. Demeurons-donc petits à nos propres yeux et n'oublions jamais qu'il n'existe pas plusieurs chemins qui mènent à Dieu. Il en existe un seul: Jésus. Relisons régulièrement son sermon, connu sous le nom de "sermon sur la montagne", en Matthieu 5, 6 et 7. C'est là qu'il a jeté les bases de son enseignement. C'est à partir de cet enseignement que tous les disciples et apôtres, inspirés par l'Esprit, ont écrit les livres du Nouveau Testament qui nous enseignent, nous convainquent, nous corrigent, nous instruisent dans la justice et la volonté de Dieu, afin que nous cessions de seulement prétendre appartenir au Père, mais que nous vivions réellement en conformité avec Lui, avec Christ comme seul intermédiaire.

Prions.

Seigneur Dieu tout-puissant, je reconnais à quel point il est facile de s'égarer loin de ta face, me trompant moi-même en approuvant ma conduite, selon mes propres critères. Mais ta Parole est juste et vraie. Elle corrige et purifie. Elle juge les sentiments et les pensées, elle sonde les intelligences, elle les transforme afin que l'homme cesse de juger de toutes choses selon son humanisme, et qu'il le fasse selon ta justice. Je te prie, Seigneur, continue de me corriger, de me reprendre. Détruit le vase imparfait que je suis, et reconstruit-moi à ta guise, afin que je te serve et te glorifie comme il convient de le faire pour un si grand Dieu. Jésus, tu t'es humilié, tu t'es abaissé jusqu'à nous, pour nous. Aide-moi, je te prie, à être petit à mes propres yeux, afin que tu puisses pleinement te glorifier en moi. Montre-moi ce que je suis, tel que tu me vois, et donne-moi la force de corriger ce qui doit l'être, tout en persévérant dans l'obéissance à ta Parole. Je te remercie pour cette Parole de vie que tu nous as laissé, elle est vivante et efficace pour ceux qui s'y attachent et en font leurs délices. Elle est remplie d'une richesse que l'homme charnel ne peut comprendre ni accepter. Mais justement, aide-moi Jésus, je te prie, à me dépouiller de ce qui est charnel afin que ton Esprit puisse diriger entièrement ma vie, prenant le contrôle de mes pensées et désirs afin qu'ils soient en conformité avec ta volonté. C'est ainsi que nos prières peuvent être exaucées; lorsque nous marchons et vivons en communion avec notre Père céleste, par Jésus notre Seigneur et Sauveur, de qui nous viennent toutes bénédictions. Avec foi, je veux te bénir et te louer, ô Dieu, pour les jours qui me restent à vivre sur cette Terre. Merci Père, Fils et Saint-Esprit, Amen.

samedi 14 novembre 2015

Donner sans rien espérer en retour



Esaïe 58:7  "Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable."

Ce verset à lui seul devrait être suffisant pour faire taire tous les apôtres du nouvel évangile de la prospérité du chrétien. "Donne, donne et tu recevras au centuple! Ce que tu veux recevoir de la part de Dieu, donne-le d'abord dans l'offrande!" Et ainsi de suite. Ce qu'ils réussissent à faire, c'est d'engraisser leur compte en banque au détriment de gens qui ne lisent pas, ou ne lisent plus leur Bible. Ces gens sont donc faciles à tromper. S'ils lisaient leur Bible, ils comprendraient rapidement qu'il ne leur sert à rien de donner leur argent à ces charlatans qui déforment certains passages des Saintes Écritures dans un but précis: s'enrichir.

Peu importe notre situation, n'ayons jamais la pensée de marchander avec Dieu, comme plusieurs ont malheureusement appris à le faire. "Dieu, je donne à l'offrande mille dollars. S'il te plaît, donne m'en le double." Faisons nôtre la prière d'Agur, en Proverbes 30 verset 8 : "Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m’est nécessaire." Oui Seigneur, accorde-moi que ce qui m'est nécessaire, et ne me laisse pas m'égarer loin de tes préceptes.

Lorsque nous donnons, donnons aux pauvres. Et lorsque nous le faisons, nous ne devons pas espérer recevoir quoi que ce soit en retour. En Christ, nous comprenons rapidement qu'il y a plus de plaisir à donner qu'à recevoir. Nous devons donc donner par amour et obéissance à la Parole de Dieu. Il est écrit en Jacques 1 verset 27 : "La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde."  Certains de nous sommes aujourd'hui dans l'abondance, ou du moins, nous ne manquons de rien, alors que d'autres manquent de tout. Toutefois, Dieu seul connaît l'avenir. Les situations peuvent aisément être inversées. Nous devons donc agir avec amour, sans égoïsme, agissant avec ces gens comme si nous étions nous-mêmes dénués de tout. Hébreux 13 verset 1-3 nous dit d'ailleurs: "Persévérez dans l’amour fraternel. N’oubliez pas l’hospitalité; car, en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir. Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez aussi prisonniers; de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps." Et il poursuivra au verset 5 : "Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent; contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point."

Agissons-donc non seulement avec obéissance, mais avec foi, sachant que Dieu ne nous abandonnera pas si nous lui obéissons. Trop souvent, nous voyons des gens s'accrocher à leurs biens comme si leur vie en dépendait. Ils ne veulent pas partager avec les autres, ayant constamment peur de n'avoir pas suffisamment pour eux-mêmes! Attention! Ce matérialisme n'est pas Dieu! Car cela envoie un message clair que leur foi ne repose pas en Christ, et que, pour eux, Dieu, qui pourtant possède toutes choses, est trop faible pour les soutenir dans tous les aspects de leur vie. Pourtant, Jésus ne nous a-t-il pas enseigné de ne pas nous inquiéter pour ces choses? Matthieu 6 verset 30-32 : "Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin."

Notre Père céleste connaît mieux que nous-mêmes ce qui nous est nécessaire. Il nous a donné la vie, c'est Lui qui a placé son souffle en nos narines. Alors, Il prendra soin de nous si nous lui obéissons. Il ne nous abandonnera pas. Nous ne pouvons, sous aucun prétexte, nous concentrer sur nous-mêmes en oubliant la misère autour de nous, qu’elle soit spirituelle ou matérielle. Cette conduite n'est pas digne d'une personne se présentant comme appartenant à Christ. Si tu vis avec Christ, si tu lui appartiens, alors tu vivras comme Il a vécu. Autrement, tu es un arbre faux. Tu prétends être ce que tu n'es pas. Tu es comme l'arbre qui ne porte que des feuilles et qui en est fier. Mais dit; si tous les arbres fruitiers ne portaient jamais de fruit, quelle serait leur utilité? Crois-tu que c'est par ta propre bonté que tu es présentement dans l'abondance, alors que d'autres sont dans la disette? Certes, Dieu a placé certains outils à ta disposition, outils dont tu t'es saisi afin d'avoir aujourd'hui une vie aisée. Tu as tout le confort désiré. Tu ne cesses d'agrandir ton compte en banque, à l'image du riche de la parabole en Luc 12 versets 8-21. Mais au lieu de t'en glorifier toi-même, glorifie-donc Dieu pour ce qu'Il a fait pour toi, car le jour n'est peut-être pas loin où tu devras reconnaître que d'avoir amassé des trésors pour toi-même n'a été que pour ta perte. Matthieu 6 verset 26 : "Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux?" C'est par obéissance à tous ces versets que nous donnons et que nous ne nous lassons pas de faire le bien autour de nous.

Ouvrons nos yeux sur la misère dans le monde, non seulement durant le temps de Noël, ou certains ont pris l'habitude de se donner bonne conscience en donnant quelques biens pour les pauvres en cette période dite de réjouissance. Mais toute l'année durant, soyons prêts à aider notre prochain. Comme Jésus nous a aimés, aimons également. Bénissons à la mesure dont nous avons été bénis. En 2 Corinthiens 9 verset 7-8 : "Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre." Considérons ceci : que pouvons-nous perdre à obéir à Dieu? Il augmentera notre foi, notre relation avec Lui sera plus forte. Et même s'il arrivait que nous possédions moins qu'avant, Dieu, nous ayant fortifiés dans ce qui lui est agréable, nous accordera d'être heureux avec ce que nous avons. Comme nous l'avons dit précédemment, il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. Car lorsque nous aidons notre prochain, nous ne rendons pas seulement gloire à Dieu, mais nous faisons en sorte que d'autres puissent le louer également, pour tous ses bienfaits. Actes 20 verset 35 : "Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir."

2 Corinthiens 9 verset 6 : "Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment." Nous comprenons donc que ceci n'implique en rien que celui qui donne beaucoup aux nécessiteux recevra beaucoup de richesse en ce monde. Lorsque nous obéissons de telle manière à un enseignement du Christ, nous nous amassons des trésors là-haut dans la gloire que rien ni personne ne pourra nous ravir. Et ce trésor ne peut être comparé à aucun autre ici-bas. Souvent, nous ne le savons pas sur le moment, mais l'Esprit de Dieu est à l'œuvre dans les cœurs à cause notre obéissance, car nous proclamons la bonté de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ et cela est un témoignage vivant de la grâce de Dieu qui repose sur nos vies. Une action d'obéissance à Dieu vaut parfois mieux que mille discours que nous pourrions faire.

Que le Saint-Esprit nous donne la sagesse de bien gérer ce que Dieu nous prête. Qu'il nous enseigne la soumission à l'Évangile de Jésus, en qui nous possédons toutes choses, et à qui nous devons tout. Ces petites semences que nous faisons sont donc d'abord et avant tout spirituelles. Mais au fond, qui sommes-nous? L'apôtre Paul répondra à cette question en 1 Corinthiens 3 versets 5-9 : "Qu’est-ce donc qu’Apollos, et qu’est-ce que Paul? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun. J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu."

Que la gloire revienne à Dieu seul pour toutes ses merveilles, Amen.

dimanche 8 novembre 2015

Les noces de Cana



Jean 2 versets 1-12. Les noces de Cana. Nous avons ici les deux alliances. Celle que Dieu a conclue avec Moïse, et l'autre qu'Il a conclu avec Jésus-Christ. À un certain moment, la mère de Jésus vint le voir et lui dit: "ils n'ont plus de vin". Ce vin représente la loi de Moïse, qui était rendu à terme avec la venue de Jésus. Mais Jésus dit à sa mère: "Femme, qu’y a-t’ il entre moi et toi? Mon heure n’est pas encore venue." En fait, c'était le Saint-Esprit qui était entre Marie et Jésus. Jésus est venu de son propre gré, mais il ne marchait pas avec la pensée des hommes, ni avec leur notion du temps. Oui, le temps était venu pour les Juifs de reconnaître que la loi de Moïse s'était accomplie en la personne de Jésus, mais le point culminant du passage entre les deux alliances allait être la crucifixion de Jésus, et cette heure-là n'était pas encore venue. Marie dit alors aux serviteurs: "Faites ce qu’il vous dira." Sans le savoir, elle prononça là une phrase d'une importance capitale, car toute personne qui prétend appartenir à Dieu doit obéir à ses commandements et vivre comme Jésus a vécu.

Jésus dit alors aux serviteurs: "Remplissez d’eau ces vases." C'est ce qu'Il veut faire avec chaque être humain aujourd'hui. Car cette eau représentait la nouvelle alliance de Dieu avec les hommes, son Saint-Esprit qu'Il veut déverser en tous ceux qui croient, non pas en parole seulement, mais ceux dont le cœur a été régénéré par le sang du Christ. Jésus est l'intermédiaire, personne ne peut prétendre marcher avec l'Esprit de Dieu s'il n'obéit pas à Jésus! Car, cette nouvelle alliance est scellée en Jésus. Le vin nouveau représente la parole de Dieu; sa grâce qu'Il nous accorde en Jésus-Christ. Au commencement, Dieu a invité Jésus à sauver le monde. Le sauveur devait être de chair, comme nous. Esaïe 7 verset 14 : "C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel." Moïse en a également beaucoup parlé puisqu'il était le précurseur de Jésus. Entre autre, en Deutéronome 18 verset 15, il dira : "L’Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi: vous l’écouterez!" En Nombres 21 verset 9, nous lisons : "Moïse fit un serpent d‘airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d‘airain, conservait la vie."

En Jean 2 : 9-10, l'ordonnateur du repas dit à l'époux : "Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent." Évidemment, nous comprenons que le "moins bon vin" représente la loi de Moïse, qui ne pouvait pas sauver. Cette loi faisait les invitations à la noce de l'agneau de Dieu. Donc, Jésus n'a pas rejeté cette loi, mais il l'a accomplie en son propre corps. Jésus a ensuite débuté une autre loi, celle de la grâce, par l'alliance nouvelle de Dieu avec les hommes, et nous trouvons les termes de cette alliance dans l'enseignement de Jésus, qui nous sauve par son Saint-Esprit lorsque Dieu nous conduit à Lui. Ce que le Nouveau Testament appelle le vin nouveau, ou le bon vin, c'est donc la vie nouvelle que Dieu nous donne lorsque nous marchons avec Jésus. Il n'est pas question du tout de boisson enivrante! Cette noce de Cana où Jésus fit son premier miracle, là où tout a commencé, ce gigantesque repas, atteint son apogée en Apocalypse 19 avec le festin des noces de l'agneau de Dieu où sont conviés tous les saints qui auront été sauvés par Jésus. Jésus nous a enseigné, les apôtres nous ont transmis son enseignement, mais c'est seulement avec l'aide du Saint-Esprit que nous pouvons comprendre et mettre en pratique la parole de Dieu.

Jésus dit un jour en Matthieu 9 verset 17: "On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent." Comprenons que nous devons devenir une outre neuve. Prions pour que nous soyons brisés. Les gens du monde nous disent: tu es ce que tu es, tu es parfait ainsi. C'est faux. Nous ne pouvons pas marcher avec Jésus si nous ne changeons pas de vie. Lorsque nous acceptons Jésus, nous acceptons qu'Il nous brise, qu'Il brise le vase imparfait que nous sommes, afin qu'Il puisse nous former à sa manière et qu'Il puisse répandre en nous son Esprit, de sorte que Sa parole nous transforme totalement dans l'intelligence. Romains 12 verset 2 : "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait."

Le miracle, c'est que Jésus est venu nous chercher dans la mort spirituelle où nous étions, et Il nous fera paraître dans la puissante lumière de la vie que Dieu nous donne en son Précieux Nom. Jésus nous a montré la grande puissance de l'alliance nouvelle qui sauve efficacement tous ceux qui viennent à Lui, tels qu'ils sont, avec humilité. Il a glorifié le Père, et il a prié pour nous afin que nous soyons gardés purs et sans taches et que nous soyons avec Lui auprès du Père, contemplant Sa gloire en face et le louant pour l'éternité.

Que la gloire revienne à Dieu seul, Amen.