samedi 31 décembre 2016

Prenez courage! par Martin Luther

Nous aimerions que tout marche toujours pour le mieux dans notre vie. À la limite, nous voudrions prendre la place de Dieu et dominer les choses afin qu'elles se placent selon notre volonté. Qu'il n'en soit pas ainsi! Martin Luther nous explique ici, dans des extraits de lettres échangés avec ses collaborateur Philippe Melanchton et Georg Spalatin, de ne pas mépriser les promesses de Dieu et de nous attendre exclusivement à Lui, avec une foi ferme. 

À Philippe: "Je vous conjure donc de ne point mépriser les promesses et les consolations de Dieu, quand Il nous dit: Décharge-toi de ton fardeau sur l'Éternel (Psaumes 55:23). Attends-toi à l'Éternel, et demeure ferme (Psaumes 27:14). Prenez courage, j'ai vaincu le monde (Jean 16:33). Nous ne doutons pas que Christ n'ait triomphé du monde. Pourquoi donc craignons-nous le monde vaincu, comme s'il était vainqueur? "Prenez courage, j'ai vaincu le monde." Quelle précieuse parole! On irait la chercher à genoux jusqu'à Rome, jusqu'à Jérusalem. Et parce que Dieu nous a multiplié ses promesses, en sorte qu'elles nous sont devenues familières, nous ne les estimons pas! Certes ceci n'est pas bien. Finalement, je prie pour vous, j'ai prié et je prierai. Aussi ne douté-je point d'être exaucé; car je sens l'amen dans mon cœur. Ce que nous désirons arrivera; sinon, nous aurons mieux encore. Car nous attendons un royaume à venir, qui nous dédommagera de toutes les misères de ce monde." 

Et il écrira à Spalatin: "Tout ce qu'il nous faut, c'est la foi, pour que la cause de la foi soit soutenue par la foi. C'est le Seigneur qui a commencé cette oeuvre sans nous demander notre avis, et il l'a protégée jusqu'à ce jour sans recourir à nos conseils. Il peut aussi, pourvu que nous croyions, faire infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons. Mais Philippe voudrait que Dieu se réglât sur ses propres voies, afin de pouvoir s'écrier ensuite: Le voilà; c'est ainsi que les choses devaient marcher; je n'aurais pas fait mieux! Non, dis-je, pas de MOI Philippe! Le MOI qui gouverne les événements, s'appelle: Je serai celui qui je serai. Voilà son nom: Celui qui je serai. On ne voit pas qui il est; mais ce sera Lui, c'est là ce que nous verrons. Soyez forts dans le Seigneur, et exhortez en mon nom Philippe, qu'il ne se fasse pas Dieu, mais qu'il combatte le désir d'être Dieu, qui nous est inné, et qui nous a été implanté par le diable dans le paradis. Car ce désir ne nous porte pas bonheur. C'est lui qui a exilé nos premiers parents du jardin d'Éden. C'est lui qui nous en bannit à notre tour, et qui nous ôte la paix. Pour le dire en un mot, nous sommes faits pour être hommes et non point Dieu. Tous nos efforts n'y changeront rien, et ne nous voudront qu'amertume et tourments."

À Philippe: "Est-il faux que Dieu ait donné son Fils pour nous? Alors que satan, ou quelqu'un de ses créatures, se fasse homme à ma place! Mais si c'est la vérité, que signifient nos craintes, nos alarmes, nos peines, nos afflictions, comme si le Dieu qui nous a donné son Fils n'avait point la volonté de nous assister en de si petites choses, ou comme si le diable était plus fort que Lui?" 

Par Martin Luther

dimanche 25 décembre 2016

Pas de place pour Lui

Luc 2:6-7 : "Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie."

Il n'y avait pas de place pour le Roi des rois, pour le Seigneur des seigneurs. La venue du Messie avait été prophétisée des milliers d'années à l'avance, mais lorsqu'Il est venu, les gens étaient tous trop occupés pour le reconnaître. Il n'y avait pas de place pour Lui. Pourtant, ce soir-là, il est probable que dans les synagogues du pays, beaucoup d'Israélites, à qui la promesse avait été faite, étaient réunis. Peut-être aussi que le passage des Écritures qui était lu ce soir-là à la synagogue de Bethléhem était celui-ci: "Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité." (Michée 5:2) 

La situation de l'époque était difficile en Israël. Les armées romaines dominaient sur la Judée, et un lourd impôt était exigé aux Juifs. Depuis des générations, depuis la sortie d'Égypte, le peuple Juif espérait la venue du Messie. Moïse avait d'ailleurs prophétisé de la part de Dieu: "Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai (Deutéronome 18:18-19). Il était coutume de dire que ce Messie ferait son apparition d'une manière triomphale, un Dieu venant directement des cieux pour sauver son peuple du courroux Romain. Mais après des années et des années d'attente, cette espérance venait à laisser place à une certaine indifférence. À l'évidence, il semblait que le Messie ne viendrait pas au cours de cette génération-ci non plus. Les gens assistaient donc aux réunions à la synagogue, plus par tradition que par une foi vivante en un Dieu en plein contrôle de toutes choses. La noirceur spirituelle régnait à cette époque, et les maîtres de la loi ne comprenaient à peu près pas les Écritures. (Luc 10:25) Comment pouvaient-ils inculquer une quelconque connaissance spirituelle à ceux qui les écoutaient? Aussi ce soir-là, les gens écoutèrent-ils d'une oreille distraite les tentatives d'explication du docteur de la loi, qui essaya d'expliquer ce passage de Michée 5:2 au mieux de ses capacités, mais lorsque la réunion fût terminée, on ne pouvait pas dire que les gens qui y étaient réunis comprenaient beaucoup mieux ce passage que quelques heures auparavant.

L'un venait de s'acheter cinq paires de bœufs, et devait les essayer. Un autre venait de se marier. Un autre encore venait d'acheter un champ, et il avait très hâte d'aller le voir. Tous avaient fort à faire, et peu prenaient du temps pour leur vie spirituelle. Aussi, lorsque la rumeur se répandit dans la région que des voyageurs étrangers appelés "mages" cherchaient de lieu en lieu le "roi des Juifs" afin de l'adorer, à peu près personne ne s'émeut à ce propos. Ce ne fut probablement qu'un léger sujet de discussion, les gens se demandant qui étaient ces voyageurs et d'où ils venaient. En ce qui concernait le "roi des Juifs" nouveau-né, cela devait venir de leur lubie d'étudier les étoiles, car ne prétendaient-ils pas "avoir vu son étoile en Orient"? Les seuls dans tout le pays qui s'émurent à propos de Jésus furent le roi païens Hérode et ses proches collaborateurs, car s'il s'avérait exact que ce nouveau-né était destiné à être roi, son règne pouvait être menacé. Du moins le croyait-il! 

Ici, n'est-il pas intéressant de constater que celui qui crut le plus à la prophétie de Michée fût un païen? Hérode, ayant été joué par les mages qui ne retournèrent pas lui dirent où ils avaient trouvé le Messie, fit périr tous les garçons âgés de deux ans et au-dessous de Bethléhem et dans tout son territoire, tellement il avait peur pour son règne! Mais où étaient les sacrificateurs, les scribes, les docteurs de la loi? Ils avaient les rouleaux des Écritures devant eux tous les jours. Ils citèrent eux-mêmes le passage du livre du prophète Michée au roi Hérode. Mais aucun d'entre eux n'eut à cœur de trouver Jésus. Trois étrangers venus d'Orient, et un roi païen cherchèrent Jésus, le Christ. (Il y a bien eu aussi quelques bergers, divinement avertis en vision de la naissance de Jésus, Luc 2:8-18) Les uns pour l'adorer, l'autre pour l'éliminer. Mais personne en Israël, à qui la promesse d'un sauveur avait été faite, ne crût à la prophétie de Michée. La vie continuait, alors que le sort de l'humanité était en train de s'écrire. Il n'y avait pas de temps ni de place pour Christ. "Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas" (Esaïe 53:2-3). 

Nous imaginons aisément Marie et Joseph allant d'hôtel en hôtel, et, désespérés, sortant de la ville et peut-être même frappèrent-ils par hasard à la porte de l'homme cité plus haut qui venait de s'acheter cinq paires de bœufs, espérant trouver un abri et un peu de chaleur pour l'enfant à naître. Mais tout le monde leur répondait, non sans un peu de gêne: "Désolé, nous n'avons pas de place pour vous, allez voir ailleurs". Alors que les douleurs de l'enfantement étaient à leur paroxysme, n'ayant plus d'espoir de trouver un abri parmi les hommes, ils virent soudain une modeste étable, ouverte aux quatre vents. Lorsqu'ils y entrèrent, les animaux qui essayaient d'y trouver un peu de chaleur firent respectueusement de la place pour les nouveaux venus, et c'est ainsi que le Christ naquit à Bethléhem. Non pas dans une demeure royale, comme il l'eut mérité, Lui, Dieu-homme, car les hommes ne voulaient pas de Lui; mais parmi les bêtes. Les premiers pleurs de Jésus, les larmes de Marie, l'anxiété de Joseph. Personne n'en fût témoin; sinon quelques animaux chétifs qui, entendant l'appel du Berger, se rapprochèrent plus près du nouveau-né et de sa famille, comme pour partager un peu de chaleur et de compassion. Le Messie était né, dans la plus complète indifférence. 

Aujourd'hui, c'est aussi dans l'indifférence la plus complète que les hommes vivent la vie qui leur est prêtée. Il n'y a pas vraiment de place pour Christ. Même parmi les chrétiens, une demi-journée par semaine consacrée aux choses du Royaume de Dieu suffit trop souvent à leurs yeux. Nous voulons bien le salut qu'Il a à nous offrir, mais... La génération dans laquelle nous vivons ne jure que par le confort et la recherche de la satisfaction de notre bien-être par-dessus toutes choses. Ce cancer ronge la vie spirituelle des chrétiens comme il empêche bon nombres de païens de venir au salut, privilégiant ainsi les plaisirs pendant soixante, soixante-dix ans, ou peut-être quatre-vingt ans, à l'éternité. Mais que sont ces plaisirs passagers, ici-bas, qui sont souvent suivis d'amères conséquences et qui ne remplissent pas le vide de nos cœurs? Jamais rien ni personne ne pourra prendre la place que Dieu seul devrait avoir en nous. Nous le savons bien, mais puisque la marche avec Jésus implique de nous soumettre à la volonté de Dieu... Cette génération ne veut plus se soumettre à rien. Chacun veut vivre selon ses propres désirs, à sa manière propre, sans se soucier des autres ni de ce que Dieu en pense. Bien ou mal? Peu leur importe, car ils aiment à croire que cela est personnel. Ce que toi tu appelles mal, disent-ils, moi j'appelle cela bien, et je fais ce que je veux, et personne n'a rien à dire. Dans leur orgueil, aussi insignifiants soient-ils, ils lancent contre Dieu leurs petits poings et croient ainsi, avec leur rébellion, avoir le dernier mot. Peut-être seront-ils libres sur Terre, car Dieu n'est pas un tyran pour forcer qui que ce soit à le suivre, mais les règles sont les mêmes pour tout le monde; et les règles d'entrées dans la présence de Dieu pour l'éternité ont été fixées par Dieu Lui-même, en Jésus-Christ, et rien ni personne ne pourra y changer quoi que ce soit. Soit que nous marchions comme Jésus a marché, soit que nous continuions à marcher comme le monde. Il n'y a pas de zone grise, pas d'entre-deux. 

Et la fête de Noël n'y échappe pas. Elle ne représente plus pour les uns qu'une fête commerciale où les gens s'endettent pour s'offrir des cadeaux qu'ils ne peuvent même pas se payer. Pour d'autres, cette fête représente une occasion parmi d'autres de se saouler et/ou de tromper leur épouse ou leur mari. Pour d'autres encore, elle est synonyme de tristesse, de séparation, de division ou d'abandon. En un peu plus de 2000 ans, rien n'a changé. Qui prend le temps pour Jésus? L'un vient de s'acheter le jeu vidéo dernière génération, et il doit l'essayer. Un autre vient de se trouver une nouvelle concubine, et il doit l'essayer également. Un autre encore vient de s'acheter le terrain de ses rêves sur lequel il construira - en s'endettant lourdement - un palace dans lequel il s'ennuiera une fois installé. Jésus? Parlez-leur de Jésus. Parfois gêné, parfois non, ils vous répondront: "Désolé, nous n'avons pas de temps pour cela, allez voir ailleurs". 

"Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple?" (Esaïe 53:4-8)

Prions.

Seigneur, nous sommes devant Toi en ce jour où nous nous souvenons de Ton sacrifice ultime. Tu n'as pas voulu qu'Abraham sacrifie son fils Isaac, car cela n'aurait servi à rien, mais c'était une ombre des choses à venir où Ta Parole sortirait de Toi et viendrait jusqu'à nous, prendrait un corps de chair, comme nous, et souffrirait, comme nous, et cette Parole est appelée ton Fils, Jésus, le Christ. Oui, cette parole a été faite chair, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et en elle, en Toi Jésus, nous contemplons la gloire de notre Père céleste. Humblement Tu es venu, humblement Tu as vécu, Tu as offert toi-même de quitter temporairement la gloire du Père lorsque Tu as dit: "je publierai ton nom parmi mes frères, je te célébrerai au milieu de l’assemblée." Aide-nous s'il te plaît à marcher humblement, comme Tu as marché, à aimer comme Tu nous as aimés, sans compromis. Tu es venus dans l'indifférence la plus totale; personne ne se souciait de Ta venue; ils ne pouvaient pas savoir que tes petites mains et tes petits pieds seraient plus tard percées par les clous rageurs, ni que ta douce peau serait arrachée par le fouet romain, ou que tes petits cheveux seraient maculés de ton propre sang à cause de la couronne d'épine qui a été posée sur ta tête. Ton amour était si grand; toute ta vie Tu n'as fait que le bien. Pourtant déjà lorsque Tu étais à Jérusalem, tu te demandais si tu trouverais la foi sur la Terre, lors de Ton retour. 
L'indifférence spirituelle est aujourd'hui partout; c'est pourquoi nous te supplions de renouveler en nous ce vif désir de vivre pour Toi, car c'est la moindre des choses que nous puissions faire après tout ce que Tu as fait pour nous. Apprends-nous à nous oublier pour notre prochain. Tu as porté nos péchés, Tu as intercédé pour les coupables, dont nous sommes tous et tu t'es chargé du juste châtiment qui nous était réservé. S'il te plaît, augmente notre foi et notre connaissance de Ta parole, afin que nous ne vivions pas en vain. Accorde-nous Ta joie et Ta paix du cœur, afin qu'en toutes situations, nous persévérions sur le sentier du salut. Prends en nous la place qui te revient; la première place. Nul n'est comme Toi, et nous te sommes infiniment reconnaissants pour le pardon de nos péchés et pour le salut que Tu nous accordes. Ta grâce est infinie, et à cause d'elle, Tu aimes et Tu désires délivrer et pardonner le pire des pécheurs. Touches les intelligences les plus endurcies, transforme les cœurs de pierre en cœur de chair. Oui, que Ton Esprit vienne faire son oeuvre transformatrice parmi les hommes de cette génération perdue, et délivre-nous de l'indifférence. Nous ne voulons pas être cette génération qui, comme Bethléhem il y a un peu plus de 2000 ans, était endormie et indifférente lors de la venue de son Sauveur. Ta venue est proche, elle est certaine comme celle de l'aurore; aides-nous à demeurer éveillés et vigilants, car nous savons que l'ennemi veut nous faire périr comme il a cherché à Te faire périr lors de Ta naissance. Mais Père Éternel, soit que nous vivions, soit que nous mourrions, nous savons que rien ne nous séparera jamais de Ton amour manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur personnel, pourvu que nous tenions ferme dans l'obéissance à Ta parole et à Ta sainte volonté. Avec ton aide, nous te louerons, nous t'adorerons tous les jours de notre vie. À Dieu soit la gloire, pour aujourd'hui et pour toujours, Amen. 

samedi 17 décembre 2016

Agis selon ta parole, par Charles H. Spurgeon

(...)Agis selon ta Parole. 2 Samuel 7:25

Les promesses de Dieu n'ont jamais été prévues pour être mises de côté comme du vulgaire papier d’emballage usagé; Dieu a eu l’intention de les réaliser. L’or de Dieu n’est pas l’argent d’un avare, mais il est utilisé à ses fins. Rien ne plaît davantage à notre Seigneur que de voir ses promesses mises en application; il aime voir ses enfants les lui rappeler, et dire, "Seigneur, agis selon ta Parole."

Nous rendons gloire à Dieu lorsque nous lui rappelons ses promesses. Pensez-vous que Dieu soit des plus pauvres pour vous donner les richesses qu’il a promises? Imaginez-vous qu’il soit le moins bien placé pour vous donner la sainteté? Vous figurez-vous qu’il soit le moins pur pour vous laver de vos péchés?

"Viens maintenant, et raisonnons ensemble", dit le Seigneur: Bien que vos péchés soient écarlates, ils seront aussi blancs que neige; s’ils sont rouges comme le cramoisi, ils seront rendus comme la laine.

La foi souligne la promesse du pardon, et cette promesse ne tarde pas, comme le montre cette parole: "C’est une promesse précieuse, je me demande si elle est réelle?" Mais elle va droit vers le trône, et la foi implore; "Seigneur, voici la promesse, agis selon ta Parole ." Notre Seigneur répond, "Qu’il te soit fait selon ta volonté."

Quand un chrétien empoigne une promesse, s’il ne la présente pas à Dieu, il le déshonore; mais quand il est devant le trône de la grâce, et qu’il s’écrie, "Seigneur, je n’ai rien de recommandable à te présenter, mais agis selon ta Parole", son désir sera alors exaucé. Notre Banquier céleste prend plaisir à payer de ses propres billets. Ne laissez jamais la promesse rouiller. Tirez la promesse hors de son fourreau, et utilisez-la avec une sainte violence. Songez que Dieu ne sera pas importuné lorsque vous lui rappelez ses promesses. Il aime entendre les cris perçants de l’âme dans le besoin. Il prend plaisir à donner sa faveur. Il est plus enclin à entendre que vous ne l’êtes à demander. Le soleil n’est pas las de luire, ni la fontaine fatiguée de couler. Il est dans la nature de Dieu de respecter ses promesses;  rends-toi donc de suite vers le trône avec cette assurance: "Agis selon ta Parole".

Par Charles H. Spurgeon

samedi 10 décembre 2016

La patience d'attendre...

Nous vivons dans un monde où presque tout est instantané. En peu de temps, nous recevons ce que nous désirons. Cela est très pratique, et qui s'en plaindra?

Qui peut croire que cette habitude de presque tout recevoir instantanément peut nous être nuisible? C'est pourtant le cas dans notre relation avec Dieu. Notre intelligence est tellement imprégnée de ce mode de pensée que nous voulons un Dieu qui est à notre service vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et lorsque nous prions, nous voulons qu'Il nous réponde immédiatement. Favorablement, bien entendu. Donc, si Sa réponse à notre prière est non, nous ne l'entendrons pas puisqu'elle ne va pas dans la direction souhaitée. Nous aimons à avoir le contrôle sur tout. Depuis le début des temps, l'homme a de la difficulté à placer sa confiance en un Dieu qu'il ne voit pas et qu'il ne touche pas. C'est ancré en nous. Nous sommes portés à la rébellion plutôt qu'à l'obéissance. Les incroyants verbalisent cette situation en disant: pourquoi croirais-je en un Dieu que personne n'a jamais vu? Pourquoi obéirais-je à ses lois, à ses préceptes?  

Il arrive que des croyants expérimentent aussi ces doutes, surtout lorsque tout va soudainement mal dans leur vie. Il faut dire que, pour attirer les gens dans les églises, et les y garder, il est courant de n'y enseigner qu'une partie de la vérité biblique. Dieu est amour, paix, joie. Jésus a dit de lui laisser tous nos fardeaux et qu'en échange, Il nous en laisserait un qui soit facile à porter. Et tout cela est vrai. Mais le message de la Bible est aussi: "celui qui voudra vivre pieusement sera persécuté" (2 Timothée 3:12). Le malheur atteint souvent le juste, mais l'Éternel l'en délivre toujours (Psaumes 34:19). Les enseignements flatteurs ne servent finalement qu'à faire fuir les gens loin de Christ, parce que le jour où le malheur s'abat sur eux, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Ils essaient de prier pendant un certain temps, et comme il ne leur semble pas recevoir de réponse, ils se détournent du seul Dieu qui aurait pu les délivrer. C'est là le comportement typique de l'homme qui vit encore selon la chair. Il ne veut pas attendre avec patience la délivrance que Dieu a pour lui. 

Nous savons que rien n'est écrit dans la Bible au hasard. Il y a les héros de la foi, et il y a aussi ceux qui ont chuté. Tous sont des exemples à suivre ou à ne pas suivre, selon leurs actions. Souvenons-nous de Saül. Ce jeune roi qui se tenait aux pieds du prophète Samuel. II avait tout appris de lui. Il reconnaissait que le prophète était un véritable serviteur de Dieu, et qu'il lui devait obéissance. Saül croyait aussi en Dieu. Du moins, en apparence. Mais un jour, sa prétendue foi a été rudement mise à l'épreuve lorsque les Philistins sont venus camper contre lui, et il est dit qu'ils étaient nombreux "comme le sable qui est sur le bord de la mer" (1 Samuel 13:5). Les Hébreux tremblaient de peur; ils se cachaient partout où ils le pouvaient; certains fuirent en traversant le Jourdain, mais Saül attendait, car le prophète Samuel lui avait ordonné d'attendre son retour. Au bout de sept jours, le prophète allait revenir vers Saül et il allait offrir l'holocauste à l'Éternel; mais voilà qu'il n'arrivait pas. Le prophète avait du retard et le peuple s’enfuyait de toute part et Saül était à risque de se retrouver seul contre cette armée si nombreuse. Sa patience était à bout. Alors il dit à ses collaborateurs: "Amenez-moi l’holocauste et les sacrifices d’actions de grâces. Et il offrit l’holocauste, en lieu et place du prophète Samuel (1 Samuel 13:9). Cela était une désobéissance non seulement envers le prophète, mais envers l'ordre de l'Éternel lui-même.  

Cela ne ressemble-t-il pas à ce que nous sommes portés à faire lorsque la réponse à nos prières se fait attendre? Du milieu de nos épreuves et tribulations, il nous semble que nous sommes seuls contre l'armée des ténèbres qui s'abat sur nous. Il est alors facile à ce moment-là d'oublier les promesses de Dieu; qu'Il ne nous délaissera pas et qu'Il sera notre secours lorsque nous traversons la vallée de Baca. Mais n'est-il pas écrit que ceux qui traversent cette vallée et qui placent leur appui en l'Éternel transforment ce lieu aride en un lieu plein de sources et que leur force augmente pendant la marche (Psaumes 84:6-8)? La Bible est remplie de ces merveilleuses promesses auxquelles nous pouvons nous attacher, mais elles sont faites par un Dieu que nous ne voyons pas. Et cela est difficile pour la nature humaine. Notre relation avec Lui ne peut subsister que par une foi vivante en Jésus-Christ. Chassons les pensées de doutes loin de nous, persévérons dans la carrière qui nous est ouverte, "ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme  découragée (Hébreux 12:2-3).

Il ne restait à Saül que quelques heures à attendre le retour du prophète, mais il ne sut pas se contenir une heure de plus. Il s'est perdu faute de patience, et son trône n'a pas subsisté de génération en génération à cause de sa désobéissance. Ne perdons pas notre récompense, faute de patience. 

Surtout, éloignons-nous de cette pensée que nous devons tout recevoir dans l'immédiat, car pour le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour (2 Pierre:3-8). Il ne tarde pas dans l'accomplissement de sa/ses promesses, mais Il fait chaque choses bonne en son temps. L'apôtre Jacques nous dit que l'épreuve de notre foi produit la patience (Jacques 1:3), et nous savons que la patience est un fruit de l'Esprit. Il ajoutera également au verset 4: "il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien." L'apôtre Paul nous exhortera à ne pas nous conformer au siècle présent, mais à être "transformés dans le renouvellement de notre intelligence" (Romains 12:2), mais cela ne se fait pas si facilement. Nous devons prendre une décision, avec une foi ferme et ne pas revenir en arrière. Ce renouvellement de l'intelligence ne s'effectue pas si nous prenons constamment les devants et ne laissons aucune place à Dieu. C'est par la prière que ce renouvellement s'effectue, lorsque nous recherchons la face de Dieu à tout moment du jour ou de la nuit, dans les bonnes et les mauvaises circonstances. Que nous le voulions ou non, ce combat s'effectue en grande partie à genoux. Certaines femmes ont vues leurs maris venir à Christ après des années de prières assidues. D'autres ont vues leurs enfants venir, ou revenir à Dieu après de nombreuses larmes versées dans la prière et les supplications. Il nous faut persévérer et prendre pour modèles ces hommes et ces femmes de foi qui ont vécu parmi nous. Jacques 5:10-11 nous dira à cet effet: "Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion."

Ayons confiance. Dieu fera chaque chose bonne, en son temps. Il fait tellement bien les choses que c'est Lui-même qui nous donne la patience d'attendre la réalisation de ses promesses. Mais attention! N'avons-nous pas tous, un jour ou l'autre, prié Dieu, disant: "que ta volonté soit faite"? Soyons certains d'une chose: si c'est réellement là la volonté de notre cœur,  Il nous prendra au mot et, dans les épreuves et tribulations, nous serons appelés à nous séparer de ce qui nous est le plus cher sur terre. Il n'est pas question ici de se séparer de sa femme et de ses enfants, mais nous savons que tout ce qui prend la place de Dieu en nous doit s'effacer, et se retrouver en arrière-plan, ou disparaître totalement. Cela ne s'effectue pas sans douleur. Jésus ne nous l'avait pas caché; ce chemin est étroit, rébarbatif pour la nature profonde de l'homme, et peu s'y engagent sans compromis. Il y aura des questionnements, des doutes, des gémissements, mais finalement, la foi épurée donnera naissance à une espérance constamment renouvelée à la source même du trône de la gloire de Dieu. Son Saint-Esprit sera réellement notre Consolateur promit par Jésus en Jean 14:16. Le malheur et le découragement ne pourront plus nous tenir en esclavage, car la liberté, cette joie spirituelle et cette paix de l'âme que Dieu nous donne sont bien au-dessus de toutes les considérations terrestres.

Prions.

Seigneur, Père du ciel et de la terre, Tu nous as donné la vie, au moment où Tu l'as choisi. Tu nous as placés où nous sommes présentement dans un but bien précis, et avec ton aide, nous marcherons dans Ta volonté, nous te servirons tous les jours de notre vie. Nous te remercions de Ta présence au milieu de nos doutes et de nos tribulations, oui, Ta présence est palpable, réelle, et lorsque nous regardons le vol de l'aigle, la course du guépard et simplement, la naissance du nouveau-né, nous voyons l'œuvre magnifique de tes mains. À partir d'une seule parole, Tu as créé; Tu dis, et la chose existe, tu dis encore, et elle n'est plus. Mais une chose subsiste à toujours, Seigneur Dieu, et c'est l'esprit que Tu as placé en nous, et cet esprit, il est écrit que Tu le chéris avec jalousie. Dans ce même passage il nous est fait mention de la persévérance d'Abraham, qui obtint l'effet de Ta promesse. Merci Seigneur Dieu tout-puissant de nous donner, par Jésus-Christ, la patience d'attendre l'accomplissement de Tes promesses en persévérant également dans l'obéissance et la mise en pratique de Ta parole. Merci mon Dieu, parce que notre relation avec Toi ne consiste pas en un rite religieux transmit de père en fils, non, nous te suivons de plein gré, car ta grâce nous as délivrés de la mort et nous t'en serons éternellement reconnaissants. Lorsque nous pensons au Christ, marchant vers le lieu de la crucifixion, portant nos opprobres, nous voyons la grandeur de Ton amour et de Ta bonté envers nous, et alors, nous reconnaissons que Ta grâce nous suffit, et avec le psalmiste, nous nous écrierons: "Que tes demeures sont aimables, Éternel des armées! Mon âme soupire et languit après les parvis de l’Éternel, mon cœur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant. Le passereau même trouve une maison, et l’hirondelle un nid où elle dépose ses petits …  Tes autels, Éternel des armées! Mon roi et mon Dieu! Heureux ceux qui habitent ta maison! Ils peuvent te célébrer encore. Heureux ceux qui placent en toi leur appui! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions. Leur force augmente pendant la marche, et ils se présentent devant Dieu à Sion. Éternel, Dieu des armées, écoute ma prière! Prête l’oreille, Dieu de Jacob! Toi qui es notre bouclier, vois, ô Dieu! Et regarde la face de ton oint! Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté. Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, l’Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées! Heureux l’homme qui se confie en toi! (Psaumes 84)


À Dieu seul soit la gloire, Amen.

samedi 3 décembre 2016

Pourquoi il vaut la peine d'être chrétien, par Norbert Lieth, dernière partie

Jésus: unique, incomparable, merveilleux dans Sa récompense céleste pour les enfants de Dieu. 2e partie

Les enfants de Dieu n'auront plus aucune question à poser dans le ciel.
Chaque question aura sa réponse: plus aucun pourquoi! À la lumière toute pénétrante de Jésus, nous verrons et comprendrons tout. Plus le moindre doute ne subsistera. Le Seigneur Jésus a dit en guise de consolation: "Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie. En ce jour-là, vous ne m'interrogerez plus sur rien" (Jean 16:22-23). Nous réaliserons alors soudainement que toutes choses survenues sur la terre devaient nous servir et être pour notre bien et notre salut. 

Le ciel sera pour les enfants de Dieu le lieu du couronnement et du gouvernement avec Christ.
Tout ce que nous pouvons faire ici-bas par la grâce et au nom de Jésus a une dimension éternelle. C'est ainsi, par exemple, qu'est promise à tous ceux qui aiment Son apparition "la couronne de la justice" (2 Timothée 4:7-8). La Bible parle aussi "d'une couronne incorruptible de la gloire" (1 Pierre 5:4) et "d'une couronne de vie" (Jacques 1:12).

Il est écrit dans le livre du prophète Daniel que tous ceux qui auront prêché la justice et propagé l'Évangile brilleront à toujours comme des étoiles (Daniel 12:3). Et le Seigneur Jésus déclare en Matthieu 13:43: "Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende." L'Écriture Sainte affirme aussi que ceux qui appartiennent à Christ régneront avec Lui aux siècles des siècles (Apocalypse 22:5). 

Le ciel sera pour les enfants de Dieu le lieu de l'Amour parfait.
La Bible dit que l'amour ne cessera jamais (1 Corinthiens 13:8-13). En effet, là-haut, nous serons en communion directe avec Celui qui est amour, qui incarne ce sentiment dans toute Sa personne. La haine et des choses semblables y seront totalement inconnues. Il n'y aura là que de l'amour, chacun étant aimé de chacun.

Le ciel est aussi un lieu où bien des choses ne seront plus.
Il n'y aura plus aucune trace de larmes, car Dieu les aura essuyées des yeux de Ses bien-aimés (Apocalypse 21:4). Les rêves ne seront plus. Notre vie ici-bas s'accompagne de nombreux rêves et de produits de notre imagination: un job de rêve, des vacances de rêve, une plage de rêve, un partenaire de rêve, un mariage de rêve. Mais dans le ciel, finis tous ces rêves et toutes ces aspirations, car la réalité de la gloire céleste les surpassera tous. 
La mer ne sera plus (Apocalypse 21:1). Elle est toujours une image de l'inquiétude et de l'agitation, tant pour le monde des nations que pour le cœur humain et pour une humanité qui se livre aux démons. Dans le ciel, tout sera paix et sérénité à tout jamais. 
Deuil, cris, douleurs, peines, lamentations (ce sont là les expressions des différentes versions bibliques d'Apocalypse 21:4) ne seront plus. C'en sera fini aussi de la malédiction et de l'anathème (Apocalypse 22:3); plus de nuit non plus (Apocalypse 22:5) et la mort ne sera plus (Apocalypse 20:14; 21:4).

Rien ne sera plus comme dans le passé! Dieu fera toutes choses parfaitement nouvelles. En outre, il y aura là-haut des choses qui n'ont jamais existé (Apocalypse 21:4-5). Personne ne pourra plus être chassé du ciel, qui sera la demeure définitive de tous ceux qui croient en Jésus. Toute gloire sera vécue d'éternité en éternité: "...pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux" (1 Pierre 1:4). Le ciel est le but suprême qui nous est proposé à nous les êtres humains: la plus haute destination qui puisse être. Le ciel est également le lieu absolument sans péché. C'est pourquoi nul ne pourra y entrer avec une quelconque souillure: "Mais rien d'impur n'entrera dans cette ville, ni personne qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge. Seuls entreront ceux dont le nom est écrit dans le livre de vie, le livre qui appartient à l'Agneau" (Apocalypse 21:27, français courant) 

Si le ciel est une merveilleuse réalité, l'enfer en est une autre, mais terrible celle-là. Jésus a très souvent parlé de l'enfer. Ce sera l'endroit où tout ce qui vient d'être exprimé par de bien faibles mots sur la gloire divine ne conviendra absolument pas; ce sera le lieu de l'éternelle séparation d'Avec Dieu et d'avec tout ce qu'Il offrira aux disciples de Jésus, le lieu de tourment pour tous ceux qui ne sont pas purifiés de leurs péchés par le sang de l'Agneau. 

Quelqu'un a posé ces questions: "Pourquoi donc fuyons-nous la vie, alors que nous craignons la mort? Pourquoi fuyons-nous la vérité, alors que nous en avons assez du mensonge? Pourquoi restons-nous sur des chemins tortueux, alors que les voies du péché nous mènent à la perdition? Jésus-Christ est le chemin, la vérité et la vie. Celui qui est contre Lui n'a aucun avenir. Mais ceux qui ont répondu à Son appel à Le suivre ont de merveilleuses perspectives d'avenir. Leur Seigneur revient! Par la foi, ils voient un nouveau ciel et une nouvelle terre!"

Je vous le dis une dernière fois: il vaut la peine d'être chrétien! Et une dernière fois, je vous demande en tout amour: ne voulez-vous pas prendre la seule décision valable et accepter Jésus dans votre cœur et votre vie?  

Comment vous pouvez devenir chrétien aujourd'hui même.

Par la prière, tournez-vous, tel que vous êtes maintenant, vers le Seigneur Jésus-Christ! Dites-Lui que, dès maintenant, vous voulez croire en Lui et demandez-Lui qu'Il vous accorde le pardon de vos péchés!

Que votre prière très concrète soit qu'Il entre dans votre vie! Dites-Lui que vous souhaitez Le voir devenir votre Seigneur et votre Maître, que, dès maintenant, vous Lui laissez la direction de votre existence.

Remerciez-le qu'Il ait accepté de mourir pour vous sur la croix, qu'Il soit ressuscité d'entre les morts pour vous offrir la vie éternelle!Il est écrit en Jean 1:12 :"Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom (version Darby). Avec reconnaissance et dans la foi, recevez la rédemption!

Confessez votre foi devant d'autres personnes. Penchez-vous chaque jour sur la Bible et recherchez la communion fraternelle avec des gens qui croient en Jésus. 

Par Norbert Lieth, publié aux Editions Appel de Minuit.

samedi 26 novembre 2016

Pourquoi il vaut la peine d'être chrétien, par Norbert Lieth, 10e partie

Jésus: unique, incomparable, merveilleux dans Sa récompense céleste pour les enfants de Dieu. 1re partie

Les enfants de Dieu seront revêtus d'un corps semblable à Son corps de gloire. 
Chacun de nous vit aujourd'hui dans un corps d'infirmité, mortel, soumis à la maladie, promis à la vieillesse et finalement à la mort. Le corps humain est limité et il nous tient à l'étroit; il est marqué par le péché. Mais au jour de l'enlèvement (ou à la résurrection des morts, si nous mourons avant l'enlèvement), Dieu donnera à chacun de Ses enfants un corps de gloire: "Quant à nous, nous sommes citoyens des cieux, et nous attendons ardemment que vienne des cieux notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ. Il transformera notre misérable corps terrestre et le rendra semblable à son corps glorieux, en utilisant la puissance qui lui permet de soumettre toutes choses à son autorité" (Philippiens 3:20-21, français courant). Quel précieux privilège et quel honneur: nous sommes appelés à "posséder la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ" (2 Thessaloniciens 2:14)! Ce corps sera semblable à Son corps glorifié. Cela ne signifie pas que nous serons comme Jésus dans Sa divinité, mais nous Lui ressemblerons quand même. Nous aurons certainement des physionomies différentes, et nous serons reconnaissables comme individus. Ce nouveau corps ne sera plus soumis au dépérissement; il sera parfaitement adapté aux conditions du ciel. 

Les enfants  de Dieu seront les héritiers de Dieu.
Il est écrit en Éphésiens 1:18 que nous serons effectivement les héritiers de Dieu: "...qu'il illumine les yeux de votre cœur, afin que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints." Ceux qui croient en Christ seront manifestés dans les cieux devant tous les anges comme fils et filles du Père céleste. Comme enfants de Dieu, ils auront part, en tant qu'héritiers, à toute la richesse de la gloire de Dieu. Cela dépasse notre pouvoir d'imagination, il ne peut y avoir quelque chose de plus grand!

Vous lisez cet exposé, si vous avez accepté Jésus dans votre cœur et si vous Le suivez, sachez que vous aurez part à tout ce que Dieu est et à tout ce qui Lui appartient, c'Est-à-dire à ce qui existe de glorieux dans les cieux! Être héritier de Dieu signifie ne plus manquer de quoi que ce soit; en effet, là-haut, tout sera offert en plénitude et en inconcevable beauté. Les chapitres 21 et 22 de l'Apocalypse nous donnent une description du ciel: la muraille de la Jérusalem céleste était construite de jaspe. La ville et sa rue étaient d'or pur, "semblables à du verre pur". Il nous est impossible de nous représenter leur éclat. Les fondements de la muraille de la cité étaient ornés des pierres les plus précieuses, et les douze portes d'entrée de la ville étaient douze perles aussi grandes qu'une porte de ville. Un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, sortait du trône de Dieu et de l'Agneau. Quelqu'un a dit un jour au sujet de la gloire du ciel: "Nous ne paierons rien, mais nous aurons tout, non pas une minute ou une heure, mais toute l'éternité." Et cela parce que Jésus a payé le prix fort pour notre rédemption! Il nous a acquis par Son sang l'entrée dans le royaume des cieux (Hébreux 10:19-20). 

Les enfants de Dieu habiteront la où Dieu et Jésus-Christ sont à la maison.
Le Seigneur Jésus nous a fait cette promesse: "Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurait dit. Je vais vous préparer une place. Et lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi" (Jean 14:2-3). 
Un jour, nous habiterons donc là où Dieu a Sa demeure. La puissance d'imagination humaine ne peut suffire pour se représenter la gloire de la maison du Père. Cependant, voici ce que nous pouvons savoir: l'architecte de cette demeure éternelle est Dieu Lui-même. Selon Hébreux 11:10, Il en est "l'architecte et le constructeur". Cette maison est donc incomparablement belle; elle n'est pas sortie de mains d'hommes, mais bien de la toute-puissance divine (2 Corinthiens 5:1). 
Cette demeure céleste n'a nul besoin d'un éclairage naturel ou artificiel; elle ne dépend ni du soleil ni de la lune; en effet, c'est la gloire de Dieu qui l'éclaire, et l'Agneau est son flambeau (Apocalypse 21:23). 
Là-haut, il y aura suffisamment de place pour tous les croyants en Jésus-Christ de tous les temps et de toutes les nations. Il faudra éternité sur éternité pour découvrir les trésors du ciel. 
Les enfants de Dieu célébreront une fête sans fin dans une communion parfaite avec Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ. Au sujet de cette admirable fête, nous lisons en Apocalypse 21:3: "J'entendis une voix forte qui venait du trône et disait: Maintenant la demeure de Dieu est parmi les hommes! Il demeurera avec eux, et ils seront son peuple; Dieu lui-même sera avec eux et il sera leur Dieu" (français courant). Parce que Dieu se tiendra parmi les hommes, le ciel sera le lieu d'une joie indicible et d'un bonheur parfait. Il n'y aura là pas une seule marque négative de ce monde (Apocalypse 21:27). 
Le ciel peut être comparé à une célébration de noces: une image de la plus sublime des réjouissances! Il est écrit en Jean 16:20.22.24 que toutes tristesse se changera en une joie qui ne disparaîtra jamais et qui sera totale et parfaite. L'apôtre Pierre a écrit: "Vous l'aimez sans l'avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie merveilleuse et glorieuse" (1 Pierre 1:8). Sous cet éclairage, nous comprenons mieux encore cette parole de Jésus: "Réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux" (Luc 10:20). 
Là-haut, il y aura également des choses qui réjouiront les organes des sens. C'est, du moins, ainsi que j'interprète 1 Corinthiens 2:9: "Mais, comme il est écrit (en Esaïe 64:3), ce sont des choses que l’œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment." Le ciel offrira une surabondance de vie. Pas question d'une quelconque pénurie! Aucune nécessité d'ajouter ou d'améliorer quoi que ce soit! L'ennui ne sera pas dans ce lieu de perfection et de vie parfaitement comblée!

Par Norbert Lieth, publié aux Éditions Appel de Minuit.

samedi 19 novembre 2016

Pourquoi il vaut la peine d'être chrétien, par Norbert Lieth, 9e partie

Jésus: unique, incomparable, merveilleux dans Son retour.

Le Seigneur Jésus parle de Lui-même quand Il dit: "Voici, Il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé, et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui, Amen! Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant" (Apocalypse 1:7-8). Jésus est Dieu de toute éternité; Il fut homme sur cette terre-ci et mourut sur la croix. Mais Il est ressuscité d'entre les morts et Il reviendra. Ethan parle prophétiquement de ce retour au Psaume 89:7: "Car, qui, dans le ciel, peut se comparer à l'Éternel? Qui est semblable à toi parmi les fils de Dieu?" Jésus reviendra en un premier temps uniquement pour chercher ceux qui croient en Lui afin de les introduire dans le ciel (Jean 14:1-6); mais, un peu plus tard, Il apparaîtra en gloire sur la terre pour juger le monde et établir Son royaume. Tout dans l'histoire du monde mène à ce plus sublime de tous les buts: le retour de Jésus-Christ.

Relativement à l'avenir du Seigneur, le Dr Theo Lehmann a écrit: "Jésus n'est pas de ceux qui ont passé un certain temps ici-bas pour ensuite disparaître dans les brumes de l'Histoire. Son nom n'est pas de ceux qui, pendant un moment, ont fait la une des journaux pour tomber ensuite dans l'oubli... Il est le Premier, le Créateur de ce monde, et Il est le Dernier. Quand toutes et tous auront disparu; les faux dieux et les idoles, les systèmes et les philosophies, les puissants fondateurs de formidables idéologies, de constructions impressionnantes, de goulags étouffants, quand tous se seront retirés des fenêtres de leur palais, quand ils seront tombés de leurs portes élevés, de fiers destriers et des socles de leurs statues, quand ils seront devenus poussière, oubliés, disparus; quand le monde entier coulera, Jésus sera là, le Dernier. Plus jamais vous ne rencontrerez les idoles de jadis et d'aujourd'hui. Mais Lui, Jésus, vous Le rencontrerez! Il sera à la fin de l'Histoire et également à la fin de l'histoire de votre vie."(7)

Il est écrit au sujet de Jésus en Actes 10:42: "Il nous a commandé de prêcher au peuple et de proclamer qu'il est celui que Dieu a établi pour juger les vivants et les morts"(français courant). Le sens de cette parole n'est autre que ceci: le moment vient où tout être humain devra se tenir devant Lui, le Seigneur unique, incomparable et merveilleux; les uns, comme éternellement sauvés, les autres qui auront refusé l'offre du salut divin comme éternellement perdus. C'est pourquoi il faut absolument que vous cessiez de Lui résister et que vous deveniez chrétien! Repousser Sa main tendue serait absolument vain, mais aussi pour votre propre malheur. 

Durant une certaine période de sa vie, Paul a essayé de combattre Jésus; mais quand ce dernier l'a rencontré, voici ce qui nous est rapporté: "Nous tombâmes tous par terre, et j'entendis une voix qui me disait en langue hébraïque: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons" (Actes 26:14). Un commentateur biblique a écrit qu'il est ici question d'un proverbe grec. Il s'agissait d'une bête de trait récalcitrante qui s'infligeait de grandes souffrances sous les coups du conducteur qui utilisait un bâton garni d'une pointe. Le sens de l'expression est donc: "Tu essaies vainement de Me résister."

Le jour viendra où cette déclaration biblique se réalisera aussi littéralement: "C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père" (Philippiens 2:9-11).

Voyez-vous, cher lecteur, chère lectrice, Jésus est également unique en ce sens qu'Il ne se retire pas des pécheurs. Il ne se détourne pas des êtres humains; Il va vers eux. C'est pour cette raison qu'Il est venu ici-bas, qu'Il est mort et ressuscité. Il vous aime comme nul autre ne le fait; aujourd'hui même, Il va à votre rencontre dans tout Son amour. Lui seul a le pouvoir de pardonner tous vos péchés, de vous introduire dans Son royaume et de vous donner la vie éternelle. Ne voulez-vous pas, à cet instant même saisir Sa main tendue?!

Par Norbert Lieth, publié aux Éditions Appel de Minuit.

(7)Theo Lehmann (Pourtant, nous allons nous relever)

samedi 12 novembre 2016

Pourquoi il vaut la peine d'être chrétien, par Norbert Lieth, 8e partie

Jésus, incomparable, merveilleux dans ce qu'Il fait chez les siens et pour les siens

Pour éliminer tout malentendu et même toute illusion, cette question doit d'abord être tirée au clair: qui peut se compter parmi les Siens? La Bible nous fournit une réponse tout à fait nette.
Le Seigneur ressuscité a déclaré: "Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi" (Apocalypse 3:20).
"Quelques-une l'ont reçu et ont cru en lui; il leur a donné le droit de devenir enfants de Dieu" (Jean 1:12; français courant).
"Celui qui a le Fils à la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie (éternelle)" (1 Jean 5:12).

Celui qui, dans son cœur et dans sa vie, se décide nettement pour Jésus, devient Sa propriété - sur laquelle Il a tous les droits - et il est compté parmi les Siens. Il devient un enfant de Dieu. En êtes-vous un? Si ce n'est pas le cas, vous devriez vous donner à Lui aujourd'hui même, car toute journée sans Lui est bien misérable; elle est en réalité perdue. Celui qui appartient à Jésus peut vivre de Lui quotidiennement. Vous avez alors une merveilleuse espérance non seulement relativement à l'avenir, mais aussi pour le temps présent qui recèle une infinie richesse!

Celui qui s'est décidé pour le Seigneur Jésus voit se produire dans sa vie des choses formidables:

1. Ses relations avec Dieu ne sont plus celles d'un pécheur vis-à-vis d'un juste Juge, mais celles d'un enfant avec son Père: "Voyez combien le Père nous a aimés! Son amour est tel que nous sommes appelés enfants de Dieu, et c'est ce que nous sommes réellement. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas: il n'a pas connu Dieu" (1 Jean 3:1; français courant).

2. Les enfants de Dieu sont les bien-aimés du Père céleste. L'amour qu'Il porte aux Siens n'est pas inconstant, tributaire de certaines humeurs; non, c'est un amour éternel. En ouvrant vos yeux le matin et en les fermant le soir, votre pensée peut chaque fois être: "Je suis agréé de Dieu et aimé d'un amour éternel." Voici ce que Romains 8:38-39 vient nous en dire: "Car j'ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour; ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d'autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l'avenir, ni les forces d'en haut, ni les forces d'en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra jamais nous séparer de l'amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur"(français courant).

3. Vous avez obtenu une toute nouvelle position, car vous êtes devenu un homme nouveau. "Tout recommencer à zéro", tel est le souhait d'innombrables personnes. En se donnant à Jésus, la chose devient possible: "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles" (2 Corinthiens 5:17).

4. Vous pouvez chaque jour apporter vos soucis, votre détresse, tous vos besoins à Jésus par la prière: "Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ" (Phillipiens 4:6-7). Qui, excepté Jésus, pourrait vous faire une telle offre?

5. Vous pouvez avoir cette certitude: j'ai un Dieu qui est fidèle et qui tient Ses promesses. La garantie d'atteindre le but n'est pas en vous, mais en Lui. Vous pouvez Lui faire entièrement confiance tant dans les beaux jours que dans les mauvais. Jamais Il ne vous laissera tomber: "Je suis certain de ceci: Dieu, qui a commencé cette oeuvre bonne parmi vous, la continuera jusqu'à ce qu'elle soit achevée au jour de Jésus-Christ" (Phillipiens 1:6; français courant). 

6. Vous pouvez être certain que tous les péchés du passé, "petits" ou "grands", "légers" et "graves", sont effacés, si vous les avez confessés sincèrement et demandé d'en être pardonné. Par cette rémission parfaite de vos fautes, vous êtes aussi délivré des liens occultes et même démoniaques. Vous avez cessé d'être sous l'autorité du diable et sa malédiction; vous êtes sous celle de Jésus: "Il a annulé le document qui nous accusait et qui nous était contraire par ses dispositions: il l'a supprimé en le clouant à la croix. C'est ainsi que Dieu a désarmé les autorités et pouvoirs spirituels; il les a donnés publiquement en spectacle en les emmenant comme prisonniers dans le cortège triomphal de son Fils" (Colossiens 2:14-15; français courant). Dans la version Segond, le verset 15 dit ceci: "Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix."  Si, étant enfant de Dieu, il vous arrive de pécher, c'est assurément une triste défaite, mais vous ne devez pas pour autant verser dans le désespoir! Bien plutôt, repentez-vous de cette défaillance et demande-en pardon au Seigneur Jésus-Christ; et continuez alors la route dans cette certitude: "Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste" (1 Jean 2:1). 

7. Votre vie a maintenant un sens! Que de gens sont fort longtemps à la recherche d'une signification pour leur existence! Le vrai sens d'une vie consiste à connaître Dieu et Son Fils Jésus-Christ, à rester avec Lui dans une étroite communion et à être participant de la vie éternelle: "Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable, en son Fils Jésus-Christ" (1 Jean 5:20).

8. Quelqu'un qui a accepté Jésus dans sa vie peut être assuré de posséder le salut éternel: "Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu" (1 Jean 5:13).

9. Celui qui est étroitement lié à Jésus peut croire que le Seigneur lui donnera la force nécessaire pour accomplir les tâches quotidiennes, malgré les petits  et les grands soucis ainsi que les misères qui peuvent accompagner. Un tel homme ne cherche plus ses ressources exclusivement en lui-même, dans ses aptitudes et dans ses dons. Il s'empare par la foi de cette promesse: "Il redonne des forces à celui qui faiblit, il remplit de vigueur celui qui n'en peut plus" (Esaïe 40:29; français courant).

10. Le Seigneur donne aussi la paix et la joie. La vie d'un chrétien n'est nullement ennuyeuse, comme certains pourraient le croire. Au contraire, la foi en Jésus et la marche pratique à Sa suite rendent l'existence intéressante: on peut y faire des expériences fort précieuses, "vivre" Dieu dans le quotidien. Jésus nous a promis cette paix et cette joie: "Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s'alarme point" (Jean 14:27). "Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite" (Jean 15:11). "Moi, je suis venu pour que les hommes aient la vie et l'aient en abondance" (Jean 10:10; français courant).

Cher lecteur, chère lectrice, je vous pose maintenant cette question: ne trouvez-vous pas qu'il vaut vraiment la peine d'être chrétien?
Mais il serait erroné de penser en conclusion que la vie d'un chrétien est entièrement parsemée de roses, que chaque jour n'apporte que des rayons de soleil, que les problèmes brillent par leur absence et que tout va "comme sur des roulettes". Non, la vérité est que la vie chrétienne qui se déroule sans compromis à la suite de Jésus peut connaître bien des épreuves et des agressions. Les enfants de Dieu ne sont pas automatiquement préservés des souffrances, des maladies, des peines et des coups durs. Mais les périodes difficiles de l'existence deviennent supportables, quand la certitude est là que rien de ce qui arrive ne peut remettre en question les promesses divines. Nous sommes pleinement persuadés que notre vie est cachée dans Sa main, et qu'Il nous portera à travers les crises qui surviennent. En outre, nous avons une espérance vivante. Savoir que les difficultés que rencontre un chrétien n'auront pas le dernier mot, mais que la gloire suivra, combien cela donne force, repos et sérénité! Oui, il vaut la peine d'être chrétien!

Par Norbert Lieth, publié aux Éditions Appel de Minuit.

vendredi 4 novembre 2016

Pourquoi il vaut la peine d'être chrétien, par Norbert Lieth, 7e partie

Jésus: unique, incomparable, merveilleux dans Sa Parole

L'historien Philip Schaff a écrit, entre autres, au sujet de Jésus: "...Il a prononcé des paroles de vie, qui n'avaient jamais été dites auparavant et ne le seront jamais plus à l'avenir. Il a ainsi obtenu un résultat qu'aucun autre, orateur ou poète, n'a pu atteindre. Sans écrire Lui-même une seule ligne, Il a mobilisé plus de plumes et livré plus de matière pour des prédications, des discours, des discussions, des études, des œuvres d'art et des chants de louange que toute l'armée des grands hommes de l'Antiquité et des temps modernes."(5) Et quelqu'un d'autre s'est exprimé en ces termes concernant Jésus: "Ce sont les paroles d'un homme parfait, lesquelles, bien que prononcées, ne s'évanouissent pas. Au contraire, leurs sons se font toujours plus forts. Elles retentissent jusque dans notre temps et remuent les cœurs aujourd'hui encore. Son Évangile est décrit comme étant la puissance de Dieu (la dynamite de Dieu) (Romains 1:16). Jésus n'a jamais dit une parole vide de sens. Chez Lui, le plus petit mot a le poids d'un rocher; il tombe jusqu'au fond, ricoche et produit un écho."

Apocalypse 19 nous présente une description du retour de Jésus. Il nous y est dit, entre autres, qu'Il reviendra comme Seigneur des seigneurs et comme Roi des rois. Il est notamment écrit: "...il était revêtu d'un vêtement teint de sang. Son nom est: Parole de Dieu"(Apocalypse 19:13). 

Jésus a Lui-même prophétisé que Son Évangile serait porté jusqu'aux extrémités de la terre, ce qui est le cas aujourd'hui (Matthieu 24:14). Il a affirmé cela à une période où il n'avait autour de Lui que les douze disciples défaillants. Il savait que l'un d'eux Le trahirait, qu'un autre Le renierait et que presque tous s'enfuiraient de peur. Comment Jésus put-Il, dans de pareilles circonstances, prononcer une prophétie de ce genre? Tout simplement parce qu'Il est la vérité et qu'Il a la puissance de faire se réaliser Ses prédictions. 
Napoléon a déclaré à la fin de sa vie: "Je meurs avant le temps; mon corps sera rendu à la terre pour y devenir de la nourriture pour les vers. C'est le sort qui attend le grand Napoléon. Quelle énorme différence entre ma profonde misère et le royaume éternel de Christ, qui est prêché, aimé et loué sur la terre entière!"(4)

Jésus a promis que les portes de l'enfer ne prévaudraient pas sur Son Église (Matthieu 16:18). Des royaumes, des puissances et des empires ont disparu; bon nombre d'entre eux étaient fortement hostiles aux chrétiens, mais ils ne purent éteindre le christianisme; au contraire, celui-ci s'est étendu. N'oublions pas que Jésus à promis ces choses, alors que l'Assemblée n'était pas encore née. Comment se fait-il qu'Il savait que les portes de l'enfer ne prévaudraient pas sur l'Église? Parce que le Seigneur est infiniment plus qu'un homme!

Jésus a prédit la destruction de Jérusalem et la dispersion des Juifs parmi toutes les nations; mais Il a aussi annoncé la restauration de Son peuple avant Son retour (Luc 21:24). Notre génération est témoin oculaire de la reconstruction d'un État juif. Jésus a également prédit que l'identité national du peuple juif ne se perdrait pas malgré une diaspora d'Israël qui durerait plusieurs siècles (Jérémie 31:36; Matthieu 24:34). Joachim Langhammer a écrit: "Israël est un miracle vivant. C'est un peuple qui, depuis 4000 ans, est haï et combattu par toutes les nations; elles voulaient l'anéantir, mais n'y sont jamais parvenues. Bien au contraire! Il n'Existe sur la terre aucun autre peuple qui soit actuellement aussi fortement au centre de l'histoire mondiale."(6)

Jésus a déclaré: "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Marc 13:31). Sa Parole est comme un rocher solide et ferme face à des vagues déferlantes. Des millénaires d'hostilité à Sa Parole n'ont pu en venir à bout. Au sujet du verset biblique qui vient d'être cité, il est dit dans un commentaire: "Si cette parole n'est pas vraie, celui qui l'a prononcé n'est, dès lors, ni bon ni saint; il est l'un des plus grands fous du monde. Mais si elle est véridique, Jésus est entièrement ce qu'il dit être: Créateur, Seigneur de tous les temps, Fils de Dieu et, naturellement, Dieu Lui-même. Il a considéré un univers de soleils rayonnants et de galaxies tournoyantes, et Il a déclaré que tout cela disparaîtrait. Mais contrairement à ces soleils qui mourraient et à ces mondes d'étoiles qui exploseraient, Sa Parole ne passerait jamais. Comment le vermisseau qu'est l'homme peut-il ignorer de telles déclarations?"

Le baron von der Roop, ingénieur et géologue, a écrit: "Cette parole de Jésus: 'Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre' m'a incité à étudier toute l'histoire du monde. Chacun doit remarquer que le Christ est de loin la personnalité la plus influente du monde. Mon étude s'est achevée par la constatation que les temps anciens et modernes trouvent effectivement en Lui leur sens, que Lui seul est la clé du déroulement de l'Histoire, qui, sans Lui, n'a aucune signification détectable.!(1)

Quant aux prophéties de l'Ancien Testament relatives au Messie, Jésus en est l'accomplissement. Ainsi, il a été prédit jusque 1500 ans environ avant Son apparition: qu'Il serait issu de la tribu de Juda (Genèse 49:10), qu'Il naîtrait d'une vierge (Esaïe 7:14), qu'il serait mis au monde dans un petit village du nom de Bethléhem (Michée 5:1-2), qu'Il offrirait Sa vie en sacrifice (Esaïe 53:1-12), qu'Il serait crucifié (Psaumes 22:1-21), qu'Il ressusciterait d'entre les morts (Psaumes 16:8-11; Esaïe 53:10-12), qu'Il reviendrait sur la terre (Zacharie 14:4), qu'il apparaîtrait sur les nuées du ciel (Daniel 7:13). Il existe en tout 330 prophéties d'une précision étonnante et d'une extrême variété concernant la première venue de Jésus; elles se sont toutes réalisées littéralement et peuvent être vérifiées.

C'est en vain que nous chercherions de telles prédictions auprès de l'une ou l'autre personnalité ou dans l'une ou l'autre religion. Ainsi, par exemple, il n'y a rien annonçant la venue du prophète Mahomet ou de Bouddha ou de n'importe qui d'autre. Toutes ces prophéties ne se rencontrent que dans un seul: Jésus. Déjà, bon nombre d'entre elles se sont accomplies, et les autres se réaliseront également. Oui, Jésus: l'Homme de Nazareth, le Fils du Dieu vivant! Nul autre, dans l.histoire du monde, ne peut prétendre à ce titre. Et voici que Lui, ce Seigneur unique, incomparable et merveilleux, vous dit, cher lecteur, chère lectrice: "Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi" (Jean 6:37). Où aller, si ce n'est à Lui?

Par Norbert Lieth, publié aux Éditions Appel de Minuit.

(1)H. Bruns (Arrête-toi un instant)
(4)P. Fischer (Top secret)
(5)H. Blatt (Journal de la mission de Marburg
(6)J. Langhammer (Que va devenir ce monde?)