samedi 30 avril 2016

Prière d'un ivrogne

Seigneur Jésus. Je ne te connais pas encore. J'ai bien entendu parler de toi, mais je ne te connais pas personnellement. J'ai entendu ce que tu peux faire pour les autres mais en réalité je ne crois pas vraiment que tu peux faire quelque chose pour moi. Je préfère me confier en ce que mes yeux voient plutôt que de venir à toi sincèrement. Et ce que mes yeux voient, ce sont des bouteilles de boissons! Je préfère ingurgiter ces produits plutôt que de croire en toi, Jésus. C'est la triste réalité. Et Jésus, je suis forcée de reconnaître que ma situation est pire présentement qu'elle ne l'a jamais été. Je m'enfonce de plus en plus dans ce problème car je ne veux pas croire en toi. Je sais que celui qui ne s'attend à rien de toi ne peux certainement pas recevoir quoi que ce soit, j''ai donc besoin de délivrance, mais elle ne m'atteint pas. Même si je veux faire le bien, je suis seulement capable de faire le mal. Seulement, le mal que je fais, toi tu sais que c'est mal, mais moi Jésus, je ne le crois même pas! Je suis incapable de reconnaître que c'est péché de m’enivrer comme je le fais. Je m'abaisse en bas du règne animal en buvant comme je le fais, car même les animaux obéissent à ta Parole, Seigneur. Ils s'occupent de leurs petits, ils les aiment, ils en prennent soin. Mais moi? Que fais-je? Je m'enivre! Je ne m'occupe pas de mes enfants, de ma famille, de mon prochain, parce que la réalité, la triste réalité, c'est que je ne les aime pas. Je suis un égoïste, et je me plais à me trouver des excuses pour retomber dans cette maudite boisson, parce que j'aime ça. Seigneur Jésus, je suis forcé de reconnaître une chose: j'aime faire le mal. J'aime à te désobéir, parce que j'aime la boisson plus que toi. Parce que si je t'aimerais, j'irais à toi dans la prière pour obtenir le secours dont j'ai tant besoin. Je plongerais mes regards dans ta Parole, je prierais et je méditerais des versets de ta Parole. Mais je ne fais rien de cela, parce que ton amour n'est pas en moi. Le seul amour qui est en moi est un amour faux: l'amour de la boisson. Malheureux que je suis! Qui me délivrera de cette situation sinon toi seul? Mais le pire, c'est que je ne veux même pas reconnaître que je suis mauvaise à ce point. Je n'arrête pas de me chercher des excuses et de bonnes raisons de continuer à vivre comme je le fais. Encore en ce moment, je suis presque à me dire: ce n'est pas vrai ce que je suis en train de te dire. Je ne suis pas si pire que ça. Je n'aime pas la bouteille à ce point-là. Ça ne peut pas être vrai.

Jésus, je préfère rejeter tout en bloc plutôt que de me repentir de mes péchés et de ma mauvaise conduite. Comment donc pourras-tu m'aider? Il est dit en Psaumes 51: 17 que "les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit." Tu réponds à ceux qui se présentent à toi l'esprit brisé et le cœur contrit. Je reconnais que le cœur contrit, c'est le cœur de celui qui reconnait ses égarements et qui en est extrêmement peiné. Et même si présentement cela m'est difficile de le faire, je suis forcé de reconnaître que je me suis égaré loin de ta volonté. Ta volonté, c'est que je m'occupe de ma famille; que je donne un bon exemple à mes enfants et à mon prochain en général. Et présentement, je ne fais rien de tout ça par ma faute, et par ma faute seule. Ce n'est pas à cause de mon passé, de mon présent ni de mon futur. C'est la faute à la méchanceté de mon cœur. Il est dit en ta parole que tous ont péché et que pas un seul ne fasse le bien. Je sais que je ne fais pas le bien que Tu voudrais que je fasse, ô mon Dieu. Et je te demande pardon aujourd'hui pour tous mes égarements. Je te demande pardon pour mes péchés. Pardon pour mes désobéissances. Pardon pour mon amour de la boisson. Pardon parce que j'ai trop longtemps pris cette boisson pour une solution, alors que c'est un grave problème et un péché devant Toi. Pardon parce que je n'aime pas ma famille. Je n'aime pas mon prochain comme Tu m'as aimé.

J'ai mal agi, j'ai péché devant toi et devant les hommes. Pardonne-moi Seigneur! Pardonne-moi! Place ton amour en moi afin que je puisse aimer ma famille; car ils sont ma richesse, ils sont ma vie. Seigneur; le coupable, c'est moi, et moi seul. Je te supplie, par ton Esprit, de me rendre capable de voir l'étendue de tout le mal que j'ai fait afin que mon cœur soit réellement contrit et repentant, dans l'humilité, afin que Tu prennes garde à mes faibles paroles. C'est ce que tu veux, Jésus, parce qu'à partir de là tu peux nous aider. Tu veux nous aider, nous les humains, mais c'est nous qui ne voulons pas de toi. Ce sont nos péchés et nos désobéissances qui mettent un gouffre entre nous et Dieu. Et toi seul Jésus peut combler ce gouffre présent en mon cœur. Trop longtemps j'ai essayé de le combler ce vide au dedans de moi par toutes sortes de manières, dont cette maudite boisson, mais à partir de ce jour, je ne veux plus de cela, c'est toi que je veux! Donne-moi la force de croire que tu es la seule solution à tous mes problèmes. Donne-moi la force de maitriser mes pensées et désirs mauvais, afin que je sorte victorieux de toutes les tentations que l'ennemi envoie contre moi afin de me détruire et de détruire ma famille. Il prend sa force dans la division alors que toi Jésus, tu es fort lorsque les gens sont unis d'un même cœur et étant animés d'un même esprit; celui de te servir avec joie, car toi seul donne la paix du cœur que nous recherchons tous. Jésus; pardonne moi, renouvelle mes pensées et mon intelligence toute entière. O Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté; selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions; lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché. Car je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant moi. J’ai péché contre toi, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement. Mais tu veux que la vérité soit en moi: fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi! Purifie-moi, lave-moi, je te supplie, détourne ton regard de mes péchés, efface toutes mes iniquités. O Dieu! crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé! Accorde-moi le don de la foi, et donne-moi de marcher dans ta droiture et ta justice.


Je veux te louer, Jésus pour tous tes bienfaits. Plutôt que de m'attarder sur mes malheurs, je veux désormais m'attarder sur tes bénédictions. Je les comptes, et elles sont en grand nombres. Mais qui suis-je, pour que tu prennes soin de moi malgré ma méchanceté? Pendant tout ce temps qu'à duré mon égarement; tu étais là, tout près de moi, et tu espérais encore que je me repente et que je me tourne vers toi car tu ne prends pas plaisir à la perte des pécheurs. Tu ne veux pas qu'aucun ne se perde. Béni sois-tu Jésus pour tant d'amour, tant de bonté. Merci pour ta grâce parfaite, merci pour ton sang versé à la croix. Tu t'es sacrifié et tu as payé le prix pour nous, malgré que tu n'as jamais péché, tu as porté le poids de nos fautes sur cette croix, et c'est par ton sang que nous sommes purifiés, et de l'eau qui coula de ton côté nous sommes baptisés. Nul rite n’égale ton sacrifice parfait. Rien ne peut y être ajouté, rien ne peut lui être enlevé. Crois seulement, et tu verras la gloire de Dieu as-tu dit un jour à la sœur d'un mort. Et ce mort est sorti de son tombeau! Gloire à Dieu! Et en ce jour, c'est moi qui suis pour ainsi dire comme mort. Mes œuvres sont néant, j'ai tout fait en vain. Mais je crois, et je veux croire plus que jamais en toi, Jésus, car je veux voir la gloire de Dieu agir en moi. Je veux être totalement transformé, délivré de tout ce qui ne vient pas de toi. Et je crois que tu vas m'aider, parce qu'à partir de ce jour, plutôt que de me confier dans la bouteille, je me confierai en toi. La boisson a été une malédiction sur ma vie, mais toi tu es rempli de bénédictions. La boisson attire le malheur et les tourments, mais toi Jésus, ton bonheur, tu ne le fais suivre d'aucun chagrin. (Proverbes 10:22) Merci mon Dieu, merci Jésus, car je serai par ta grâce dans l’allégresse et dans la joie; car tu vois ma misère, tu sais les angoisses de mon âme, et tu ne me livreras pas aux mains de l’ennemi, mais tu affermiras mes pas afin que je demeure ferme dans la droiture; ta droiture, et ferme dans la justice; ta justice. Merci Jésus de ce que tu fais grâce aux pécheurs qui se reconnaissent comme ils sont, sans faux fuyants. C'est à eux que tu pardonnes leurs offenses, et tu les rends purs comme tu es pur. Merci mon Dieu, merci Jésus, merci de ta force et de ton courage que tu me donnes en ce jour, merci parce que tu me rendras capable de résister au mal, afin qu'il fuie loin de moi! Merci aussi de me donner la force de fuir le mal en me réfugiant sous tes ailes, comme le poussin est en sécurité sous les ailes de la mère poule. Tu es ma force, mon rocher, mon appui, Jésus. Tu es inébranlable, et tu ne rejette pas ceux qui font appel à toi dans la prière et les supplications. Merci Jésus, merci mon Dieu, merci précieux Saint-Esprit, Amen.

dimanche 24 avril 2016

Le pardon de nos péchés passés, présents et futurs? Dernière partie

Dans l'Ancien Testament, en Exode 30:18-21, nous lisons ceci: "Tu feras une cuve d’airain, avec sa base d’airain, pour les ablutions; tu la placeras entre la tente d’assignation et l’autel, et tu y mettras de l’eau, avec laquelle Aaron et ses fils se laveront les mains et les pieds. Lorsqu’ils entreront dans la tente d’assignation, ils se laveront avec cette eau, afin qu’ils ne meurent point; et aussi lorsqu’ils s’approcheront de l’autel, pour faire le service et pour offrir des sacrifices à l’Éternel. Ils se laveront les mains et les pieds, afin qu’ils ne meurent point. Ce sera une loi perpétuelle pour Aaron, pour ses fils et pour leurs descendants." Certains prétendent que nous voyons ici les prémices du baptême d'eau. Pourtant ces versets nous enseignent une réalité beaucoup plus essentielle: ne faisons pas profession de servir Dieu tout en le faisant avec négligence, en brûlant d'un autre feu que celui de Son Esprit. Ne prenons pas l'obéissance à Dieu à la légère en la faisant passer au second rang derrière notre propre volonté; de ce que nous voulons et ne voulons pas. Jérémie 48:10 nous dit à ce sujet : "Maudit soit celui qui fait avec négligence l’œuvre de l’Éternel, maudit soit celui qui éloigne son épée du carnage!" Il n'est pas question ici des païens, car ils n'ont pas la prétention de faire l’œuvre de l'Éternel. Il est clairement question de ceux qui font une bien belle profession de foi, mais ils ne sont même pas capables de résister aux convoitises du péché dans leur propre chair, avec la puissance que Jésus leur donne, car ils n'en voient tout simplement pas l'intérêt. "Maudit soit celui qui fait avec négligence l’œuvre de l’Éternel." Que cela nous serve d'avertissement sur l'importance que Dieu accorde à la pureté du cœur de ceux qui s'approchent de Lui en prétendant le servir! N'oublions jamais ceci: Dieu connaît notre cœur présomptueux et nos vains discours, mais Il n'attache aucun intérêt à cela. Au contraire, tout ce qui n'est pas humilité est contraire à Dieu et ne saurait se soumettre à Sa volonté.


Il nous est beaucoup enseigné dans la Bible sur l'obligation de persévérer en Christ afin de ne pas retomber dans une vie mauvaise. L'apôtre Paul dira également en 1 Corinthiens 9:27 qu'il traitait durement son corps et le tenait assujetti, de peur d’être lui-même rejeté, après avoir prêché aux autres. Si l'apôtre Paul, fidèle devant Dieu, devait à ce point se méfier de ses propres pensées et de ce que son corps désirait, à quel point devons-nous agir de la même manière? Comme lui, il nous faudra renoncer à ce qui nous entraîne dans le péché, à savoir nos pensées et désirs, parfois, aussi légitimes puissent-ils nous sembler être, et tout soumettre à la volonté de Dieu.



N'oublions pas qu'un seul péché est suffisant pour nous séparer de Dieu à tout jamais. La gravité du péché est extrême après que nous ayons connu la vérité et que nous ayons marché un certain temps avec Jésus. Hébreux 10:26-29 nous dit ceci: "Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce?" Et encore en 2 Pierre 2:20-22: "En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier."

Il n'est pas mentionné ici combien de fois ces gens sont retournés dans les souillures du monde, car un seul péché est suffisant pour outrager l'Esprit de la grâce. Il nous est dit dans le dictionnaire qu'un outrage est une offense extrêmement grave, constituant une atteinte à l'honneur ou à la dignité de quelqu'un. Pouvons-nous porter atteinte à l'honneur de Dieu sans recevoir un juste châtiment? Il est vrai que Christ est venu verser son sang pour le rachat de nos péchés, mais il est clair en lisant Hébreux 10:26-29 qu'il est question des péchés que nous avons commis avant que nous arrivions à la connaissance de Jésus, donc avant que nous lui ayons supposément donné notre vie. Pour les péchés que nous pouvons faire après être venu à la connaissance de Jésus, il ne nous appartient pas de nous condamner nous-mêmes, mais nous ne devons qu'espérer en la pitié et la miséricorde de Dieu, s'Il veut bien nous pardonner. Ce n'est certainement pas avec cette attitude orgueilleuse qui prétend que tout est déjà pardonné qu'Il nous pardonnera! Au contraire, il est écrit que l'orgueil déplaît à Dieu et que les orgueilleux seront abaissés, humiliés. Il leur résiste, mais Il fait grâce aux humbles.

Romains 12: 9 : "Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien."

1 Jean 3:4-10 : "Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché. Quiconque demeure en lui ne pèche point; quiconque pèche ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste. Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère."

Il est clair ici que nous ne devons en aucun cas tolérer le péché en nous. Jésus n'est-il pas venu détruire le péché? Si nous prétendons avoir l'Esprit de Dieu, alors nous serons guidés par Lui, et Dieu ne tente personne de faire le mal! Au contraire, Il place en ses enfants légitimes un véritable dédain pour les choses mauvaises et tout ce qui n'est pas conforme à Sa volonté, parce que la semence de Dieu est une semence de vie éternelle. Le péché, c'est la mort, et Jésus est venu détruire la mort, et nous accorder la vie.

2 Pierre 3:14 : "C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix."
Attachons-nous donc à Jésus, rejetons en arrière tout ce qui fait la guerre à l'âme, ayons toujours en nous la pensée du Christ, qui a été, qui est et qui sera éternellement pur. Faisons tout pour la gloire de Dieu, rejetons les pensées hypocrites et orgueilleuses, et revêtons-nous du manteau de l'humilité afin d'être couverts par sa grâce en nous souvenant qu'Il résiste aux orgueilleux, mais qu'Il fait grâce aux humbles. Prions que le Saint-Esprit nous éclaire et nous dirige, qu'Il nous montre toujours la gravité du péché avant que nous ne le commettions, car nous ne voulons pas être de ceux qui retournent en arrière après avoir appris à connaître la vérité, mais nous voulons persévérer en Christ, purifiés, régénérés, sanctifiés par son sacrifice vivant.



Prions.


Seigneur Jésus, nous te prions de placer en nous ce sentiment d'urgence que nous devons nous attacher à toi avec une foi ferme, car rien n'est acquis tant que nous sommes dans ce corps de chair. Que cette chair et ses désirs malsains périssent afin que tu puisses vivre en nous et placer enfin en nous la marque de Dieu sur ceux qui lui appartiennent, savoir son Saint-Esprit, qui doit nous diriger dans toutes la vérité. Éloigne de nous l'indifférence, l'orgueil et le mensonge, car en demeurant sous leur joug nous demeurons encore dans le péché, et Jésus, tu es venu expressément pour détruire le péché et ses œuvres. Nous ne voulons pas croire en vain, nous ne voulons pas nous contenter d'une apparence de piété tout en reniant ce qui en fait la force. Non! Nous voulons vivre pieusement en Jésus-Christ en sachant très bien que la persécution de la chair sera inévitable. Mais justement, nous croyons que c'est lorsque la chair est faible et qu'elle ne nous domine plus que toi, Jésus, tu peux être fort en nous et prendre toute la place qui te revient de droit. Nous ne voulons pas non plus sombrer dans cette hypocrisie qui est de se contenter d'une apparence d'humilité en nous faisant violence nous-mêmes, mais nous voulons que ce soit toi, Seigneur Dieu, qui prenne le vase imparfait que nous sommes et que Tu le brises afin que Tu nous moules à Ta façon et que tu nous revête de cette nouvelle nature qui veut et peut se soumettre à Ta volonté, avec une entière obéissance et soumission. Nous connaissons d'où nous venons, et nous n'avons rien à nous glorifier, car sans Toi, Jésus, nous ne pouvons rien faire. Mais il existe aussi cette règle qu'avec Toi, nous ne pouvons rien faire non plus, car nous ne nous appartenons plus. Place en nous cette âme de serviteur et d'esclave de la justice de Dieu. L'apôtre Pierre a dit que chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui, et c'est Toi, Seigneur Jésus, qui a triomphé de nous. Tu es notre Roi, notre bon Berger et nous désirons être des brebis fidèles. Entendant le son de ta voix, et nous souvenant toujours de ton précieux sang qui a coulé sur la croix du calvaire, nous ne voulons pas peiner l'Esprit de la grâce en ne nous soumettant pas à Dieu, mais nous te prions; augmente notre foi! Car c'est dans la foi seule que nous pourrons grandir en Toi, dans la persévérance en ce qui t'es bon et agréable. Ce qui est bon, en premier lieu, c'est l'obéissance à Ta parole, et avec Ton aide, nous serons plus que vainqueur sur tout ce qui fait la guerre à l'âme. "Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie." Nous sommes plus que vainqueur en Christ, et comme c'est un encouragement de plonger nos regards dans Ta parole qui nous corrige, qui nous reprends, mais qui aussi nous édifie et nous encourage. Heureux celui qui est corrigé par Dieu, car c'est un signe qu'il n'est pas un enfant illégitime. Nous ne voulons pas nous contenter d'être des lecteurs ou auditeurs oublieux, mais à partir de ce jour, avec ton aide Seigneur, nous nous tiendrons ferme dans Ta vérité et Ta justice, en persévérant dans Ta voie. Prenant plaisir dans Ton enseignement, et avec l'aide de ton Esprit qui agira en transformant notre intelligence, nous considèrerons toutes choses mauvaises avec dédain et nous nous attacherons à la vérité qui nous purifie, qui nous sanctifie et nous justifie. Merci mon Dieu, merci Jésus, merci précieux Saint-Esprit, Amen.




Colossiens 1:19-23 : "Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui; il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre."

Que toute gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 17 avril 2016

Le pardon de nos péchés passés, présents et futurs? 2e partie

Romains 8:24 : "Car c'est en espérance que nous sommes sauvés."


Cette petite phrase est oubliée ou laissée de côté parce que ne prêchant pas le salut pour toujours, encore moins par les œuvres, mais par la foi. Car si nous ne sommes sauvés qu'en espérance, alors, nous devrons persévérer en Christ - car il n'existe pas d'autres chemins - afin de ne pas perdre cette promesse du salut qui nous a été offerte en Lui seul. C'est exactement ce que l'apôtre Paul dira au verset 25: "Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance." Nous espérons recevoir quelque chose que nous ne possédons pas déjà. Mais si nous l'avons déjà en notre possession, espérerons-nous encore? Certainement pas! Donc ceux qui prétendent déjà posséder leur salut en étant pardonnés à tout jamais de tous les péchés qu'ils pourront faire dans leur vie n'ont pas de foi. C'est malheureux, mais c'est la réalité. Car la foi est une assurance des choses qu'on espère, et non pas que nous possédons déjà! D'où le questionnement de Jésus: "quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?" Si plus personne n'espère, c'est qu'ils ont déjà trouvé leur salut sur terre. S'ils ont déjà leur salut ici-bas, ils ont donc déjà reçu leur récompense. Pourquoi en attendraient-ils une autre de la part de Dieu? Attention donc, à ce que notre assurance ne soit pas basée sur certains rites religieux - y compris le baptême d'eau - ou sur des paroles prononcées ou sur des prières que nous aurions faites. Ne revenons pas à cet obscurantisme malsain qui prêchait le salut par les œuvres. Car la foi ne nous fait pas nous vanter de posséder un salut qui est en réalité entre les mains de Dieu. La foi nous donne d'aimer tellement ce Dieu qui nous offre le salut que nous nous soumettrons à Lui, que nous porterons notre croix en renonçant à nous-mêmes, - puisque c'est ce que ça implique - et que nous suivrons Christ avec humilité et obéissance.


Romains 8:8-9 : "Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'Esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas." Si quelqu'un fait profession de foi, mais ne se soumet pas à Christ, il ne lui appartient pas. Il n'est qu'un hypocrite. En Apocalypse 3, le Seigneur reproche son hypocrisie à l'Église de Sardes en ces termes: "Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort." En réalité, Il lui dit ici: tu gardes les formes extérieures de la foi, mais tu renies ce qui en fait la force. (2 Timothée 3:1-9)


Mais il est également une terrible menace qui plane sur les hypocrites de l'église de Sardes, et sur tous les hypocrites modernes. Nous lisons en effet au verset 5 que "celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie." Si donc un nom peut être effacé du livre de la vie, c'est qu'une personne y a déjà vu son nom inscrit, mais qu'elle n'a pas persévéré en Christ, donc elle n'a pas vaincu le péché, c'est à dire, la mort. Cela sera une chose terrible pour ces gens de se présenter devant le trône de gloire, confiant dans leur salut, et de se voir répondre: "Dehors, race de vipères! Je ne vous connais pas, votre nom n'est pas inscrit dans le livre de la vie" Nous l'avons déjà vu dans la première partie, mais c'est ce que Jésus dit en Matthieu 7:21-23: "Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.




L'apôtre Paul nous dit en 2 Timothée 4:3-4 : "Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables." De plus en plus d'églises soit disant chrétiennes usent des techniques de marketing qui mettent l'accent sur les plaisirs afin d'attirer les foules, car c'est ce que la nature humaine recherche par-dessus tout. Comme si le chrétien allait pouvoir, toute sa vie, ne faire que ce qui lui plaît et en même temps que cela plaise à Dieu! Il n'est pas surprenant que beaucoup de pseudo chrétiens s'enfoncent de plus en plus dans l'impiété, et que Jésus se demandera lui-même en Luc 18:8 : "quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?"

Certaines vérités bibliques sont enseignées, mais d'autres sont volontairement laissées de côté parce que n'étant pas compatibles au marketing qui utilise le plaisir comme thème principal pour séduire les gens. Oh tous ces gens-là ont l'apparence de la piété, ils ont certaines connaissances de la Bible, mais ils ne mettent pas en pratique l'enseignement qu'ils y trouvent. Ils prétendent avoir la foi, mais en réalité ils se vantent d'une foi qu'ils ne possèdent pas, parce que celui ou celle qui a véritablement la foi en Christ ne se vantera pas de celle-ci, mais, avec humilité, il reconnaîtra plutôt à quel point sa foi est petite et qu'elle doit encore grandir en Christ.

La recherche de l'accomplissement de tous les plaisirs de leurs sens a obscurci leur intelligence, de sorte qu'ils ne luttent plus contre rien et ne s'imposent presque aucune limite. À leurs yeux, plus rien n'est péché tant qu'ils continuent de prétendre être enfant du Christ. Toutefois, ils ont depuis longtemps déjà échangé la justice de Dieu pour leur propre justice. La pensée du Christ n'est pas dominante en eux, et ils courent à leur perte. Ce n'est pas mal de vouloir améliorer notre situation corporelle ou matérielle, mais jamais cela ne doit être fait au détriment de notre vie spirituelle.

Jérémie 12:5 nous avertit en ces mots: "Si tu cours avec des piétons et qu’ils te fatiguent, comment pourras-tu lutter avec des chevaux? Et si tu ne te crois en sûreté que dans une contrée paisible, que feras-tu sur les rives orgueilleuses du Jourdain?" Le parallèle avec ce que l'apôtre Paul dit en 2 Timothée 4:3-4 est très intéressant. La saine doctrine de Christ est délaissée au profit de fables doucereuses, plaisantes à l'oreille de la nature humaine. Mais toutes ces choses ne préparent pas le chrétien au combat contre les forces du malin.

L'explication de Jérémie 12:5 est fort simple: les piétons et la contré paisible représentent la facilité et la recherche des plaisirs de ce monde. Nous ne gardons pas les yeux fixés sur Jésus, et nous nous fatiguons à rechercher l'accomplissement de tous nos plaisirs; nous ne nous soucions plus de ce qui est péché ou non devant Dieu, oubliant volontairement que toute désobéissance est un péché et que toute action qui ne rend pas gloire à Dieu n'est qu'orgueil et qu'un péché non dénoncé et pardonné conduit à un autre péché, plus grave encore. Tout va bien; le Seigneur Dieu nous a prêté la santé, mais nous nous en servons pour nous satisfaire plutôt que pour plaire à Dieu, qui possède toutes choses. En menant une telle vie, comment pourrons-nous lutter contre les chevaux ou contre les rives orgueilleuses du Jourdain? C'est à dire; comment résisterons-nous à satan si nous n'avons pas été sérieux dans notre vie spirituelle en n'ayant pas profité du temps de douceur qui nous était imparti pour nous saisir de toutes les armes du chrétien? Comment résisterons-nous lorsque les épreuves et tribulations viendront tester si notre foi repose bien en Christ et non pas sur des rites religieux que nous avons pu accomplir? Si Dieu voit que nous nous essoufflons, que nous peinons à marcher avec Lui alors même que tout va bien dans notre vie, comment résisterons-nous lorsque l'épreuve surviendra? Car nous le savons; notre foi, qui est plus précieuse que l'or, sera éprouvée par le feu de certaines épreuves, tant que nous serons sur cette terre. (1 Pierre 1:6-7) Cette réalité n'est peut-être pas plaisante à entendre, mais elle est biblique.

samedi 9 avril 2016

Le pardon de nos péchés passés, présents et futurs? 1re partie


Quelqu’un a dit un jour que "ceux qui ont leur âmes à cœur doivent combattre durement contre les convoitises de la chair, car le corps ne doit pas être autorisé à gouverner le chrétien." Nous ne pouvons et devons pas être les serviteurs de deux maîtres à la fois. Jésus nous l'a clairement enseigné en Matthieu 6:24.

Il y a pourtant un enseignement qui est de plus en plus populaire dans l'église moderne, et il dit que si tu as été baptisé d'eau et que si tu fais profession de croire en Jésus, tu es donc pour toujours pardonné de tes péchés passés, présents et futurs. De là à dire que si tu as accomplis certains rites et prononcés quelques bonnes paroles; tu es définitivement sauvé et pardonné à tout jamais, il n'y a qu'un pas que certains franchissent allègrement!

Nous voici donc revenus au temps obscurs où l'Église catholique romaine régnait en roi et maître, et où il était enseigné que le salut se gagnait par les œuvres et par l'accomplissement de certains rites religieux! Il est vrai que le sacrifice de Jésus nous pardonne pour nos péchés passés, du temps de notre ignorance, mais comment pouvons-nous prétendre à l'avance - à la place de Dieu - que le baptême d'eau et que le sang de Jésus - versé une seule fois pour toute, rappelons-le - nous pardonnent pour tous nos péchés futurs, quels qu'ils soient? Cette idée est certes très plaisante pour la nature pécheresse, car elle efface totalement la nécessité de maitriser nos pensées et désirs et l'obligation de les rendre captifs à l'obéissance à la volonté de Dieu, mais elle est en totale contradiction avec l'enseignement de la Bible. Ne savons-nous pas que ce que Dieu désire, c'est notre sanctification? Se trouverait-elle dans le fait que nous accomplissons certains rites religieux? Certainement pas! La sanctification se trouve en Christ seul, ainsi, personne ne pourra se glorifier de quoi que ce soit! Elle se trouve dans le sang de Jésus, dans la grâce du Père, mais aussi dans l'obéissance à Sa parole. Il désire que nous nous repentions et que nous menions une vie pure et sainte. Ne nous trompons pas nous-mêmes; si nous faisons profession de servir Dieu, nous ne devons pas tolérer le péché en nous.

Le problème avec cet enseignement, comme dit précédemment, c'est que certains se sentent non pas encouragés à résister au mal et à fuir toute forme d'iniquité, mais plutôt à ne pas se soucier de vivre une vie pure et sainte en Christ. Eh quoi?! disent-ils, - non, ils ne le disent pas mais ils le vivent - mon salut n'est-il pas assuré? Si mes péchés sont pardonnés à tout jamais, à quoi bon me saisir des armes du chrétien (en Éphésiens 6:10-18)? Alors, péchons, péchons encore, demandons pardon à Dieu, péchons encore, et ainsi de suite. Ne résistons pas à satan, de toute façon, nous avons l'assurance que tous nos péchés sont déjà pardonnés! Quelle erreur! Jésus ne dira-t-il pas en Matthieu 7:21-23: "Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité."

Comprenons les dérives où peuvent mener un tel enseignement. La repentance, le Larousse dit que c'est un "regret douloureux de nos péchés". Mais il y a plus. La repentance, c'est un don de l'Esprit de Dieu qui parle à nos cœurs et qui nous montre à quel point, à cause de nos péchés, nous sommes éloignés de notre Créateur. Elle nous fait pleurer sur notre misérable condition, et lorsque nous allons à Dieu avec un cœur contrit et un esprit brisé, Il accepte volontiers de nous couvrir de Sa grâce. Mais pourquoi sommes-nous allé à Dieu? Pourquoi sommes-nous allé nous réfugier au pied de la croix ensanglantée de Christ? N'est-ce pas parce que nous aspirions à quelque chose de mieux que ce que nous vivions déjà? Comment donc, après avoir reçu le pardon de ses péchés, le chrétien pourrait-il se réserver le droit de retourner dans le bourbier duquel il a été tiré, comme si rien ne lui était interdit? Tout m'est permis, dira l'apôtre Paul en 1 Corinthiens 10:23, mais tout ne m'est pas utile et tout n'édifie pas. Le chrétien n'est-il pas appelé à rendre gloire à Dieu en tout ce qu'il dit, tout ce qu'il fait, et à ne plus pécher et à aspirer à la perfection du Père? Il peut arriver que, sans le vouloir, nous manquions d'obéissance à Dieu sur un certain aspect de notre vie, et nous croyons et savons que dans sa miséricorde, Dieu ne s'empresse pas de nous condamner et, à cause de son amour pour le Fils, Il prend pitié de nous et Il pardonne cet égarement.

Mais lorsque nous marchons avec Jésus, et que nous avons réellement reçu le Saint-Esprit, ce dernier ne nous laissera pas pécher en désobéissant volontairement à Dieu. Il nous avertira, que ce soit par notre conscience ou en lisant Sa parole, car Il ne veut justement pas nous voir retourner dans le bourbier du péché duquel nous avons été tirés par la grâce de Dieu! Souvenons-nous de l'exemple de l’ânesse de Balaam, dans Nombres 22! À l'inverse, Il nous montrera également le chemin que nous devons suivre pour Lui obéir. Voir la vision de Pierre en Actes 11. Il n'en tient qu'à nous d'être à son écoute, prêt à obéir en tout lieu, en tout temps!

Une désobéissance absolument volontaire à un enseignement de Jésus, ce sont des mauvaises pensées qui sont cajolées, et cela conduit à tomber dans le péché, de façon répétée. La personne ne veut pas reconnaître son égarement, elle ne veut pas se soumettre à Dieu et condamner devant Lui les mauvais penchants de son cœur. C'est cela, un péché volontaire. Par exemple, Jésus dira en Matthieu 5: 28 : "Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur." Cette phrase nous montre à quel point nous devons aborder avec précaution les désirs de nos cœurs et nous méfier de nos pensées, car, nous l'avons déjà vu, la plus petite pensée mauvaise, ou non conforme à la volonté de Dieu, peut mener à un grave péché si nous ne la rejetons pas des que l'ennemi l'infiltre dans notre intelligence. Et ce petit enseignement de Jésus à lui seul est bafoué par nombre de pseudo-chrétiens de nos jours, pasteurs/enseignants compris. Ils désirent une ou des femmes - parfois même des hommes! - autres que la leur et ils finissent par commettre l'adultère et officialiser un divorce qui n'aurait jamais eu lieu s'ils avaient maitrisé leurs pensées et été obéissants à la volonté de Dieu, dès le premier jour où cette petite pensée a été semée dans leur intelligence. Et pour cacher leur péché, certains d'entre eux ont même écrits un ou des livres pour déculpabiliser le péché de l'adultère et du divorce, comme si leurs paroles - pécheresses et mensongères - allaient avoir un poids quelconque dans la balance lorsque, devant le trône de Dieu, ils devront rendre compte de leur obéissance - ou non - à l'enseignement du Christ! À les écouter, les faibles dans la foi ou les nouveaux croyants pourraient croire que ce que nous lisons en Hébreux 13:4 n'est plus d'actualité de nos jours puisqu'il ordonne que "le mariage soit honoré de tous, et que le lit conjugal soit exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères." À les entendre, nous pourrions croire que, de nos jours, Dieu n'est plus qu'amour, compassion et pardon et qu'Il apprécie que ses commandements soient rejetés et que le sang de Jésus soit bafoué par le genre humain!

Ceci n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. L'ennemi connaît chacun de nous. Il sait où il doit frapper pour nous faire tomber. Mais si nous nous croyons déjà pardonnés, peu importe les péchés que nous ferons, à quoi bon résister à certains péchés, et à quoi bon en fuir d'autres? Nous constatons ceci: plus les temps avancent vers la fin, plus les hommes ne veulent plus entendre parler de péché et de l'enfer. "Dites-nous seulement des choses agréables." Mais celui qui prétend appartenir à Dieu doit vivre comme Christ a vécu. (1 Jean 2:6) Et 1 Pierre 4:1 nous dit encore: "Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair." Il n'est pas question ici que la souffrance purifie par elle-même, mais elle aide l'homme à se maitriser et à s'imposer une sévère discipline spirituelle. L'apôtre Paul dira qu'il lui avait été mis une écharde dans la chair afin de l'empêcher de s’enorgueillir!

Jésus dira à la femme pécheresse en Jean 8:11 : "va, et ne pèche plus." Aspirer à la perfection de Dieu est un ordre du Seigneur Jésus que nous lisons en Matthieu 5:48. "Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait." Il n'en tient qu'à nous d'aspirer à cette perfection, à la rechercher par-dessus tout, ceci en restant attachés à Jésus.

De plus, nos corps ne doivent-ils pas être des temples du Saint-Esprit? (1 Corinthiens 6:19). Et au verset 20: "Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu." S'ils appartiennent à Dieu, nous ne pouvons en faire ce que nous voulons. Nous ne pouvons pas être aux commandes. Et si nous sommes appelés à être le temple de Dieu, de son Saint-Esprit, comment le péché pourrait-il être toléré en nous? Dieu se plairait-il dans le péché? Certainement pas! Car ses yeux sont trop purs pour voir le mal. (Habakuk 1:13)

dimanche 3 avril 2016

Examiner notre conduite... et nous soumettre à Dieu!



Je ne veux pas être obligé de faire ce que je n'aime pas. Je ne veux pas me faire reprendre. Je ne veux pas être malade. Toutefois, je veux continuer de vivre en faisant tout ce qui me plaît, quand ça me plaît. En plus de cela, je suis satisfait de ne pas voler, de ne pas tuer, et ainsi de suite.

En résumé, ça revient à dire: Sauve-moi, Jésus, laisse-moi faire tout ce que je veux. Je veux être sauvé, sans plaire à Dieu. Je veux être sauvé en plaisant à ma chair. Nous voyons toutes ces barrières que nous plaçons devant le Saint-Esprit. Comment peut-il nous diriger? Avec une telle ligne de conduite, nous ne pouvons pas faire autrement que d'être satisfait de ce que nous sommes et de ce que nous vivions. Autosatisfaction et jugement de notre conduite versus un comparable bien pâle: soi-même. Mais le chemin du salut ne ressemble en rien à cela. Luc 14 verset 33 : "Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple." Cela veut aussi dire: renonce à toi-même, à tes pensées et désirs, et soumets toutes choses à la volonté de Dieu.

Mais examinons notre propre conduite, à savoir si nous appartenons réellement à Jésus-Christ. N'observons pas notre conduite à travers la lentille de la nature humaine, car ce faisant, nous ne faisons que nous contenter de ce que nous ne faisons pas. Ainsi, nous plaçons un mur entre ce que nous ne faisons pas et ce que nous devrions faire pour réellement obéir à Dieu! Pourtant, la Parole de Dieu est claire à ce sujet: ce n'est pas parce que nous ne faisons pas certaines mauvaises actions que nous faisons forcément le bien. Cela est juste normal; plusieurs païens également ne tuent pas, ne volent pas, ne se droguent pas, etc... et ne seront jamais sauvés pour autant! N'hésitons pas à regarder de l'autre côté du mur, à savoir si nous sommes si bien que nous voulons le croire. Examinons-donc notre conduite à la lumière de la Parole de Dieu.

Est-ce que je crois dans les promesses de Dieu? Notre foi au Christ nous rend-elle plus forts? Si ce sont toujours les mêmes pensées qui tournent dans notre tête, qu'elles soient en rapport avec le passé ou les craintes pour le futur, ou encore avec le simple soucis de vouloir contenter tous nos désirs, c'est que notre foi ne repose pas en Christ.
Suis-je zélé pour accomplir toutes sortes d’œuvres bonnes et utiles pour travailler au salut de mon prochain?
Mon corps peut-il être le temple du Saint-Esprit? Suis-je en communion avec le Saint-Esprit? Me partage-t-il la sagesse de Dieu et Sa connaissance? Si oui, c'est que je ne vis plus pour seulement contenter ma chair, car le Saint-Esprit ne peut pas cohabiter avec la crasse de ma nature humaine.
Ma connaissance du Fils de Dieu est-elle plus grande maintenant qu'il y a un, deux ou dix ans? Ici, il n'est pas question de la connaissance théologique, mais d'une connaissance pratique. Est-ce que je remercie Dieu sans me lasser? Est-ce que je travaille sans cesse au salut de mon prochain, du moins par la prière, si d'autres occasions ne me sont pas offertes pour le moment? Mes prières sont-elles vraies? Est-ce que je prie toujours avec l'aide du Saint-Esprit? Est-ce que mes prières tournent toujours autour de sujets terrestres ou est-ce que je m'intéresse plutôt à approfondir ma relation avec mon Père céleste? Le but de la prière est par-dessus tout de rendre gloire à Dieu. Ne soyons jamais satisfaits de nous-mêmes, et ne nous avançons pas à croire que tout va bien dans notre marche avec Dieu. La perfection, nous ne l'aurons jamais atteinte tant que nous serons dans ce corps de chair!

Est-ce que je vis réellement avec la pensée du Christ? Les pensées du Christ sont modestes, pures, justes. Elles nous poussent à rendre à Dieu ce qui lui appartient, en plus de la gloire qui lui revient: notre esprit. Est-ce que je recherche sans cesse à vivre selon la volonté de Dieu et sa justice? Suis-je à vivre dans la sainte humilité? En suis-je bien sûr? (Sophonie 2:3)
Notre nature humaine ne nous pousse pas à examiner de ce côté-là. L'orgueil nous pousse à être satisfaits de tout le mal que nous ne faisons pas. Ainsi, nous croyons que notre relation avec Dieu est bonne. Mais ce faisant, nous refusons de nous humilier et de reconnaître tout ce que nous devrions faire, car cela ne nous plaît pas.

Mais examiner notre conduite n'implique-t-il pas de tout mettre à la lumière de la parole de Dieu? Selon la vision des choses de Dieu, rien ne peut changer - même si nous, nous croyons être presque parfait, spirituellement parlant - tant que nous n'accepterons pas d'être repris et corrigés par le Saint-Esprit. Nous ne pouvons pas vivre avec la pensée du Christ, avec Sa justice et son obéissance, parce que nous ne sommes pas attachés à Jésus par-dessus toute autre chose. C'est typique de l'orgueil de ne rechercher que ce qui nous plaît, de nous attacher à ce que nous faisons et ne faisons pas et ainsi croire satisfaire Dieu. Mais l'exemple de Jésus, des prophètes et de ses apôtres? Trop difficiles. À croire que seulement les enfants de Dieu d'une autre époque devaient apprendre à se maîtriser et à se soumettre à la volonté de Dieu! Les puissantes armes de l'ennemi sont l'hypocrisie, l'orgueil et le mensonge. Ces choses sont par nature en l'homme, et elles font la guerre au Saint-Esprit en conduisant l'homme à vivre à sa manière. De nombreux pseudo-chrétiens prétendent avoir reçu le Saint-Esprit, mais leur conduite prouve tout le contraire! Ils vivent en tout pour plaire à leur chair. Ils ne sont pas des disciples de Christ, car ils n'ont pas encore renoncé à eux-mêmes comme Jésus nous demande de le faire.

Les tentations s'avance contre nous en tout temps, et l'ennemi attaque au moment où nous nous y attendons le moins. La chair est faible, très faible, et elle ne peut résister par elle-même. C'est Jésus qui a dit cela à ses disciples à Gethsémané. Nous devons veiller et prier avec persévérance. La maitrise de soi et la prière, c'est le chemin du salut. Nous connaissons la volonté de Dieu. Il veut nous diriger par son Saint-Esprit, afin que nous ne vivions pas dans le péché et dans la désobéissance, mais que nous lui rendions gloire en toutes choses. Le Saint-Esprit est totalement opposé à notre volonté propre. Les pensées de Dieu et nos pensées sont tellement distancées les unes des autres que nous devons faire un choix, et ce, tous les jours de notre vie; et si ce choix implique que nous ne voulons pas renoncer à tout ce que nous voulons, à tout ce que nous sommes ou nous étions afin d'être libre de servir Dieu comme bon Lui semble, le Saint-Esprit ne peut et ne pourra certainement pas nous diriger!

Cessons-donc de vouloir imposer notre volonté à Dieu. Cessons d'agir comme si nous Lui donnions des ordres. Apprenons l'obéissance dans la soumission, ainsi, par le moyen de Sa parole, Il pourra transformer notre intelligence et Il nous accordera son Esprit afin de nous diriger dans toute la vérité. Nos yeux s'ouvriront sur notre misérable condition et nous ne nous lasserons pas de rechercher Sa lumière. Nous ne croirons plus avoir atteint la quasi perfection, car lorsque nous sommes réellement en Christ, et qu'Il habite en nous, nous ne sommes jamais satisfaits d'où nous en sommes avec Dieu, mais nous aspirons à toujours plus de Lui. Nous voulons toujours plus être en Sa présence. Notre être tout entier n'aspire qu'à une chose: vivre et marcher dans les traces de Jésus. À partir de ces vérités fondamentales, reconnaissons que Dieu ne nous sauve pas lorsque nous faisons tout ce que nous voulons; mais lorsque nous marchons par la foi et l'obéissance à ses préceptes qu'Il nous a laissés en Jésus.

Abandonnons-nous totalement à notre Seigneur, et disons Lui: Fais ce qu'Il te plaît, tout ce que Tu veux, tout cela est bon pour moi. Je ne veux plus t'offrir ma volonté comme si elle était royale, et je ne te demande pas de me laisser marcher sur mon propre chemin, mais plutôt je te prie, aide-moi à marcher sur le chemin des apôtres et prophètes avant moi; celui de la maitrise de soi et de la prière fervente, dans l'obéissance et la soumission parfaite à Ta volonté, Père, car c'est ce chemin qu'est Jésus. Aide-moi par ton Esprit à prier la prière que Tu peux entendre et que Tu peux répondre, car n'étant pas d'abord dirigée vers les choses de ce monde, mais vers les choses de Ton royaume céleste. Aide-moi à me dépouiller de moi-même afin que je puisse revêtir la nouvelle nature de Christ ressuscité, car étant ressuscité avec Lui, je ne marcherai plus selon les désirs de ma chair, qui aura été crucifiée avec Christ sur la croix, mais avec Ton Esprit, qui me dirigera dans toute Ta vérité. Merci pour cette vérité, pour cet enseignement inspiré par ton Saint-Esprit aux prophètes et apôtres. Aide-nous je te prie à les conserver en nos cœurs, à les méditer et les mettre en pratique afin que notre foi grandisse de jour en jour et que nous te soyons consacrés et trouvés réellement purs et sans taches au jour de la rétribution. Merci mon Dieu, merci Jésus, merci précieux Saint-Esprit, Amen.