mercredi 26 octobre 2016

Pourquoi il vaut la peine d'être chrétien, par Norbert Lieth, 6e partie

Jésus: unique, incomparable, merveilleux dans Son pardon

Ce que nous devons savoir concernant le péché.
"Péché" signifie "faux état de l'âme". Le sens en est que l'homme vit en ignorant la sainteté de Dieu. Le péché est tout ce qui ne correspond pas à l'être divin: dans nos actions, dans chacune de nos aptitudes, dans chacune des situations où nous pouvons nous trouver. Quand le péché est entré dans le genre humain par la faute d'Adam, celui-ci est devenu un être tout à fait différent: corrompu et décadent. Et toute sa descendance en a été profondément marquée. Détruite la perfection de l'homme à sa création! Il suffit d'un seul coup d’œil aux nouvelles quotidiennes pour se rendre compte combien le monde est dégénéré. Le péché a anéanti toutes les ordonnances sociales. Dans la cellule familiale, dans la société, parmi les peuples règnent l'infidélité, le mensonge, la haine, la guerre et la mort, des phénomènes qui ne cessent de s'aggraver. La cohabitation parmi les individus se perd de plus en plus; elle se transforme en hostilité: différends, disputes, conflits. La Bible déclare que tout l'être de l'homme est corrompu, qu'il ne produit rien de bon (Romains 3:10-12).

Le Saint Livre enseigne encore que l'être humain porte la marque de la flétrissure dans sa volonté (Romains 1:28), dans son intelligence (2 Corinthiens 4:4), dans sa conscience (1 Timothée 4:2), et que son cœur est endurci (Éphésiens 4:18). Oui, nous, les humains, sommes foncièrement souillés: non seulement par les péchés dont nous nous sommes rendus coupables, mais aussi parce que nous possédons une nature corrompue. Toute faute, commise en pensée, en parole et en acte, est portée par Dieu à notre débit comme péché. Tout comme il n'est pas possible de rendre le charbon blanc, l'homme ne peut, par ses propres efforts, se laver du péché. Il est erroné de penser que seules les "braves" personnes iront au ciel, et que les "méchantes" se retrouveront finalement en enfer. Ni les "bons" ni les "mauvais" ne gagneront le ciel; celui-ci ne sera ouvert qu'à ceux qui ont reçu, par grâce, la justice de Jésus et qui l'ont acceptée pour eux-mêmes. Cette parole de Dieu est catégorique: "Non, il n'y a sur la terre point d'homme juste qui fasse le bien et qui ne pêche jamais"(Ecclésiaste 7:20).

Sous cet éclairage, nous comprenons peut-être mieux qu'il n'existe pour l'être humain qu'une seule justification: par Jésus-Christ, le Juste! C'est grâce à Sa personne et à Son oeuvre qu'il est écrit: "Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine"(Esaïe 1:18). Le pardon rendu possible par Jésus est unique, incomparable, merveilleux!

August Winning, l'ancien président de la Prusse orientale et leader ouvrier très chaleureux, témoigne: "J'ai marché dans un large cercle autour de Christ, mais, petit à petit, je me suis rapproché de Lui. J'ai constaté que l'homme est foncièrement mauvais, qu'il n'y a aucune exception. Ce n'est pas chaque individu qui est criminel, mais chaque individu a des pensées, des désirs et des plaisirs qui, en poids de péché, ressemblent à des meurtres. Il est inconcevable que, dans une telle dépravation, nous puissions retourner à Dieu; il faut qu'auparavant quelque chose se produise en nous. Je comprends qu'à cause de mon péché, Dieu doive me damner. Mais je constate Son amour dont la vie témoigne et je crois que, plutôt que de vouloir me vouer à la damnation, Il me tend la main. Cette main divine est Christ."

Sous le titre "Qui est comme Jésus?", j'ai lu ceci: "Jamais nous ne pourrons Le lasser. Nous pouvons rejeter sur Lui tous nos soucis, tous nos problèmes; toujours Il est prêt à nous aider, toujours Il nous parle avec le même amour et Il écoute ce que nous Lui exposons. Il n'y a pas de plus grand nom que celui de Jésus: un nom plus merveilleux que celui de César, plus harmonieux que celui de Beethoven, plus triomphant que celui de Démosthène, plus patient que celui de Lincoln. Le nom de Jésus signifie la vie et l'amour. Il est comme un parfum très agréable. Qui, comme Lui, pourrait se montrer compatissant envers une orpheline sans patrie, souhaiter la bienvenue à un fils prodigue et perdu, délivrer un ivrogne de sa triste passion, éclairer un cimetière de Sa lumière toute chargée d'espérance, faire d'une prostitués une reine pour Dieu, recueillir dans Ses vaisseaux les larmes de la souffrance humaine, nous consoler dans notre profond chagrin?"

Bien des gens essaient de compenser leurs mauvaises actions par des bonnes, mais cela ne leur est d'aucun secours. D'autres tentent de purifier leur âme par des pratiques religieuses, mais en vain. D'autres encore se suicident, poussés qu'ils sont par une conscience désespérée; mais la délivrance n'est pas là non plus, car l'âme continue à vivre. Seul le Fils de l'homme, Jésus-Christ, a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés (Matthieu 9:6). Parce qu'Il est le Fils de Dieu, juste et sans péché, pas né de la semence d'Adam, mais de l'Esprit Saint, Il peut, devenu homme, prendre sur Lui les péchés de tous les êtres humains. Si, à cause du premier Adam, tous sont devenus pécheurs et naissent dans le péché, en Jésus, le "dernier Adam", ainsi que l'Écriture Sainte l'appelle, ceux qui croient en Lui sont justifiés devant Dieu (Romains 5; 1 Corinthiens 15:45-48). En Adam, les péchés nous sont portés en compte, ce qui n'est pas le cas en Jésus; nous profitons de Sa justification. Jésus est Celui qui nous ouvre le chemin nous introduisant dans le royaume de Dieu. D'un ton triomphant, Pierre s'est adressé aux autorités juives pour leur dire ce qui, par la suite, concernerait tous les individus: "Dieu l'a élevé à sa droite et l'a établi comme chef et Sauveur pour donner l'occasion au peuple d'Israël de changer de comportement et de recevoir le pardon de ses péchés" (Actes 5:31, français courant). Et en Actes 10:43, il est écrit: "Tous les prophètes ont parlé de lui, en disant que tout homme qui croit en lui reçoit le pardon de ses péchés par le pouvoir de son nom".

Michée fut l'un de ces prophètes. Dans un très profond respect, il s'écria: "Aucun dieu n'est semblable à toi, Seigneur, tu supportes et pardonnes les péchés de ceux de ton peuple qui ont survécu. Ta colère ne dure pas toujours, car tu prends plaisir à nous manifester ta bonté"(Michée 7:18; français courant). Celui qui se livre au Seigneur Jésus fait l’expérience de toute la grâce de Son pardon!

Jésus, Tu es différent
Tu prends le parti de la femme adultère, quand tous se sont éloignés d'elle. Tu es entré chez le péager, alors que tous étaient outrés par lui. Tu as appelé les enfants, quand tous voulaient les renvoyer. Tu as pardonné à Pierre, quand il s'est condamné lui-même. Tu as loué la veuve qui donnait une offrande, alors que tous ignoraient son geste. Tu as chassé le diable, dans le piège duquel tous seraient tombés. Tu as promis le royaume des cieux au brigand, quand tous le vouaient à l'enfer. Tu as appelé Paul à ta suite, alors que tous le craignaient comme persécuteur. Tu as fui la gloire, quand tous voulaient te faire Roi. Tu as aimé les pauvres, alors que tous aspiraient à la richesse. Tu as guéri les malades, laissés livrés à eux-mêmes. Tu t'es tu, quand tous t'accusaient, se moquaient de toi et te fouettaient. Tu es mort sur la croix, quand tous fêtaient la Pâque. Tu as pris le péché sur toi, alors que tous, en se lavant les mains, proclamaient leur innocence. Tu es ressuscité des morts, quand tous pensaient que c'en était fini de toi. Seigneur Jésus, je te remercie, toi qui es! (Auteur inconnu)

Les différentes religions donnent des conseils, recommandent des principes de vie et établissent des règlements, mais personne ne peut offrir une rédemption qui puisse ressembler, ne serait-ce que de loin, au pardon qu'accorde le Seigneur Jésus!

Par Norbert Lieth, publié aux Éditions Appel de Minuit.   

jeudi 20 octobre 2016

Pourquoi il vaut la peine d'être chrétien, par Norbert Lieth, 5e partie

Jésus: unique, incomparable, merveilleux dans son amour

Il est écrit en 1 Jean 3:16 au sujet de Jésus-Christ: "Nous avons connu l'amour en ce qu'il a donné sa vie pour nous...". La mort de Jésus sur la croix de Golgotha est la prédication de l'amour de Dieu, éternel, immuable et insondable, à un monde perdu, donc à chaque individu! Le don du sang de Christ est la preuve de l'amour divin à l'égard de ceux qui sont chargés de leurs péchés et éloignés de Lui: "Mais Dieu prouve son amour envers nous en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous"(Romains 5:8).

Jésus, Fils de Dieu, était le seul à pouvoir mourir pour les péchés des hommes; et il passa par là. Il fit cette oeuvre pour vous aussi! C'est en vain que dans les religions des hommes, nous cherchons quelque chose de semblable. Dans Son être profond, Dieu est amour. Cet amour est inséparable de Sa nature. Il était là en même temps que Dieu, qui n'a ni commencement ni fin. Quelqu'un a prononcé cette formule: "Dieu est ce qu'Il est, en raison, avant tout, de Son amour." Et Friedrich Bodelschwingh a affirmé: "Il n'existe, sur la terre, aucun être humain qui ne soit pas aimé de Dieu." L'Éternel Lui-même a déclaré: "Je t'aime d'un amour éternel" (Jérémie 31:3). Ainsi donc, il n'y a ici-bas aucun individu qui ne soit pas l'objet de l'amour divin. Dieu aime tous les hommes, sans exception. Jamais Il n'aura plus d'amour pour l'un, et moins pour tel autre. Augustin l'a exprimé en ces termes: "Dieu aime chacun d'entre nous comme si, à part cet être, il n'existait personne à qui Il pût offrir Son amour." Nul ne pourra se tenir devant Dieu et affirmer qu'il n'était pas aimé de Lui. Je suis pleinement persuadé de cette chose: quand les perdus paraîtront devant le grand trône blanc et verront l'Agneau de Dieu, ils seront effrayés par la pensée qu'ils ont repoussé l'amour divin manifesté en Jésus. Même s'il n'y avait eu qu'un seul pécheur sur la terre, Dieu, dans Son amour infini, aurait agi, pour le salut de cet homme, de la même manière qu'Il l'a fait en Jésus-Christ pour le monde entier.

C'est cette pensée que le Seigneur Jésus a voulu clairement exprimer par la parabole de la brebis perdue: "Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve? Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix=neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance"(Luc 15:4-7).

Martin Luther, dans son langage percutant, a décrit l'ajour de Dieu par ces mots: "L'amour de Dieu est un four incandescent plein d'un amour qui descend du ciel jusqu'à la terre."

Par Norbert Lieth, publié aux Éditions Appel de Minuit.

dimanche 16 octobre 2016

Pourquoi il vaut la peine d'être chrétien, par Norbert Lieth, 4e partie

Jésus: Unique, Incomparable, Merveilleux dans Sa personnalité

Sa grandeur
Une édition de l'Encyclopaedia Britannica utilise 20 000 mots pour décrire la personne de Jésus: une description qui occupe plus de place que celles d’Aristote, de Cicéron, d’Alexandre, de Jules César, de Bouddha, de Confucius, de Mahomet ou de Napoléon Bonaparte. (3) 

Voici quelques déclarations faites par des personnalités au sujet de Jésus: 
Rousseau: " La vie de Jésus-Christ fut, à chacun de ses instants, un véritable miracle; il eut été infiniment difficile de l'inventer de toutes pièces."
Napoléon, qui, part des guerres, s'est emparé de la moitié de l'Europe, a écrit dans son journal personnel à la fin de sa vie: "Avec toutes mes armées et mes généraux, je n'ai pas pu mettre à mes pieds un seul continent ne serait-ce qu'un quart de siècle. Mais ce Jésus, sans la puissance des armes, vainc des peuples et des cultures pour des millénaires." (4)

Le fameux historien H.G. Wells, à qui on demandait quelle personnalité avait le plus marqué l'Histoire, répondit que, si l'on  appréciait la grandeur de quelqu'un sur base de points de vue historiques, Jésus viendrait en tête. 

Et l'historien Kenneth Scott Latourette de déclarer: "Plus le temps passe, plus il devient manifeste que, étant donné Son influence sur l'Histoire, Jésus a mené la vie la plus riche de conséquences jamais vécue sur notre planète. Et cette influence paraît encore croître."

Ernest Renan a fait cette remarque: "Dans le domaine religieux, Jésus est le personnage le plus génial qui ait jamais vécu. Son éclat est de nature éternelle, Son règne ne cessera jamais. Il est unique à tous égards; Il n'est comparable à rien ni personne. Sans Christ, l'Histoire ne peut se comprendre." 

La Bible nous enseigne que Jésus-Christ est plus grand que tous. Voici quelques déclarations tirées de l'Épitre aux Hébreux :
" Jésus est au-dessus des anges " (1,1 à 3,19), "Jésus est au-dessus du sacerdoce du grand souverain sacrificateur Aaron (4,1 à 6,20), "Jésus est au-dessus de toutes révélations du salut de l'ancienne Alliance (7,1 à 8,19), "Jésus est au-dessus de tous les sanctuaires et sacrifices (9,1 à 10,18, cf. v.39), Jésus est le commencement et la fin de la foi (11,1 à 13,25).

Sa pureté
Savez-vous quelle prière Jésus n'a jamais adressée à Dieu? C'est le "Notre Père". Bien que l'ayant enseignée aux autres, il n'a pas dû la prononcer pour Lui-même, notamment et surtout cette demande: "...pardonne-nous nos offenses...". Car Il était sans péché, d'une pureté absolue. Jamais Il n'a dû se repentir de quoi que ce soit, confesser une quelconque faute et implorer le pardon divin. Par contre, Il a pris sur Lui notre culpabilité, nos péchés. Écoutons-le prier sur la croix: "Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font." Oui, Il était saint et juste: "La femme de Pilate fit cette recommandation à son mari: "Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste."; Pilate lui-même dut reconnaître: "Je ne trouve aucun crime en lui."; l'un des malfaiteurs crucifiés s'écria: "Celui-ci n'a rien fait de mal."; le centenier, au pied de la croix, déclara: "Certainement, cet homme était juste."; même les démons durent avouer: "Tu es le Saint de Dieu.". 

En résumé, Jésus-Christ était sans péché contrairement à tous les autres êtres humains et aux fondateurs de la religions, qui aient jamais vécu.
H. Bender a écrit au sujet de Jésus: "Au milieu de l'histoire de l'humanité s'Est levé quelqu'un qui y a été placé et remplissant toutes les conditions requises, mais la dépassant en toutes choses: Jésus-Christ. Il est le Différent, l'Unique. Il est le Seul qui pouvait se permettre de se tenir devant une foule hostile et poser la question: 'Qui de vous me convaincra de péché?'. Le silence était la seule réponse, mais un silence qui en disait long. Sa volonté était en parfaite harmonie avec celle de Dieu. Son attitude était selon Dieu et centrée sur Dieu. En lui, aucune déchirure, aucune imperfection."
Il est écrit en Romains 8,3: "Dieu a accompli ce que la loi de Moïse ne pouvait pas faire, parce que la faiblesse humaine la rendait impuissante: il a condamné le péché dans la nature humaine en envoyant son propre Fils, qui est venu avec une nature semblable à la nature pécheresse de l'homme pour enlever le péché"(cf, 1 Pierre 2,22 et Hébreux 4,15).

Sa divinité
Pasteur, le très renommé docteur et biologiste français, s'est exprimé en ces termes: "Au nom de la science, je proclame Jésus-Christ Fils de Dieu. Mon intelligence scientifique, qui attribue une grande valeur à la relation cause à effet, m'oblige tout simplement à le reconnaître. Mon besoin d'adorer trouve en Lui sa pleine satisfaction." (1)
Que Jésus-Christ soit le Fils de Dieu, cela ressort d'innombrables passages de l'Ancien et du Nouveau Testament. La Bible Le présente comme parfaitement homme (mais sans péchés) et parfaitement Dieu (voir, par exemple: Esaïe 9,5-6, Jean 1,1-2; 3,6; 8,58; Colossiens 1,15-19; 1 Timothée 3,16; Hébreux 13,8; 1 Jean 5,20, etc...). Dans l'Épitre aux Philippiens, il est écrit au sujet de Jésus: "Lequel(Jésus) existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme..."(Philippiens 2,6-7, français courant). Autrement dit: Il n'a pas retenu Sa forme de Dieu comme un butin à conserver; au contraire,Il s'est humilié pour nous. Et quelque part ailleurs, Jésus a affirmé: "Moi et le Père, nous sommes uns" (Jean 10.30)
Il est écrit en Colossiens 1,19-20: "Car Dieu a décidé d'être pleinement présent en son Fils. De même, il a décidé de réconcilier l'univers entier avec lui par le Fils. Dieu a établi la paix par la mort de son Fils sur la croix et ainsi il a réconcilié toutes choses avec lui, soit sur la terre, soit dans les cieux". Et cette remarque qui accompagne: "... Il est le Seul en qui Dieu a pu réellement habiter (donc non pas un parmi plusieurs fondateurs de religions!). Jésus est Celui qui a racheté l'univers entier et le conduira au but. Nous ne pouvons que citer, an adorant, cette parole d'Esaïe 46,5: "À qui me comparerez-vous, pour le faire mon égal? À qui me ferez-vous ressembler; pour que nous soyons semblables?"

Cher lecteur, chère lectrice, si vous acceptez le témoignage que la Bible donne de Jésus, si vous reconnaissez le caractère unique de cette Personne, ne trouvez-vous pas que la chose la plus raisonnable que vous puissiez faire est de vous décider pour Jésus quant à votre vie? S'Il est tout ce qu'Il a affirmé être, il y a là alors suffisamment de raisons pour que vous deveniez un chrétien inconditionnel! Franchissez-donc ce pas, pour autant que vous ne l'ayez pas encore fait: tout à fait consciemment, remettez-Lui toute votre vie et marchez à Sa suite! Si Jésus est ce qu'Il dit être, ce que la Bible déclare à Son sujet et ce que des gens rapportent avoir vécu avec Lui, tous les individus ont dès lors besoin du pardon de leurs péchés qu'Il a rendu possible et de l'entrée dans le royaume de Dieu. Avec Lui, nous gagnons toutes choses; sans Lui, nous faisons la pertes de toutes, et cela pour l'éternité.
Hamlet, dans la pièce de Shakespeare du même nom, déclare: "Je suis perdant, que je vive ou que je meure." Par contre, l'apôtre Paul savait avec une certitude absolue: "Je suis vainqueur, que je vive ou que je meure." Oui, devenez un chrétien convaincu, car, sans Jésus, vous perdez tout!

Friedrich Nietzsche a été appelé le grand philosophe de l'impiété. À l'âge de seize ans, il a écrit à un ami au sujet de la personne de Jésus: "Je sais que si je ne le trouve pas, je ne trouverai aucune réponse à ma vie."(5)
Et à la fin de son existence tout au long de laquelle il avait rejeté Jésus, il écrivit: "Malheur à celui qui n'a pas de patrie!"(5)
Le dramaturge suisse Friedrich Dürrenmatt confesse dans son ouvrage "Les physiciens": "Quand je ne Le craignais plus, ma sagesse détruisait ma richesse."(6) Par contre, celui qui a Jésus est riche: "En toutes choses vous avez été enrichis en lui. (1 Corinthiens 1,5; Darby)

Par Norbert Lieth, publié aux Éditions Appel de Minuit  

(1)H. Bruns (Arrête-toi un instant)
(3)J. McDowell (Lévidence qui réclame un verdict)  
(4)P. Fischer (Top secret)
(5)H. Blatt (Journal de la mission de Marburg)
(6)J. Langhammer (Que va devenir ce monde?)

vendredi 7 octobre 2016

Pourquoi il vaut la peine d'être chrétien, par Norbert Lieth, 3e partie

Les samaritains de Sychar
À ces Samaritains de Sychar - des hommes, des femmes et des enfants, des jeunes et des vieux - cette question est posée: "Pourquoi êtes-vous devenus chrétiens? Ne vous aurait-on pas quelque peu embobinés?"

"Non, certainement pas; nous lui avons dit très clairement: 'Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde'(Jean 4:42)."

Le centenier au pied de la croix
"Tu as vu mourir tant de gens crucifiés; tu as probablement aussi supervisé la mise en croix de Jésus. L'empereur romain était ton dieu à qui tu devais complète obéissance. Ta profession, ton salaire, ton avenir et ta vie étaient en jeu. Je suppose que ta position de centenier exigeait de la maturité et de la circonspection; tu étais rompu au combat..."

"Oui, j'étais habitué à bien des choses; j'ai connu bien des gens, notamment des soldats héroïques et des officiers nobles et admirables. J'ai vu mourir bon nombre de personnes, j'ai assisté à leurs dernières heures; j'ai entendu leurs cris, leurs jurons, leurs pleurs et leurs gémissements. Mais nul n'est mort comme Jésus! Je l'ai entendu prier pour les hommes qui l'ont crucifié. J'ai remarqué comment, dans Sa profonde détresse, Il a encore parlé à Son disciple et à Sa mère. J'ai été témoin qu'Il a promis le royaume des cieux à un des deux autres crucifiés, quand celui-ci, repentant, s'est adressé à Lui. Et j'ai ouï Son dernier cri, tout à la fin de Sa vie: 'C'est accompli!' Qui de nous, au terme de son existence terrestre, pourrait affirmer une pareille chose? Tout ce que Jésus a réalisé ici-bas peut être qualifié de parfait. J'en viens ainsi nécessairement à cette conclusion: 'Assurément, cet homme était Fils de Dieu'(Marc 15:39)."

Les gens d'aujourd'hui
De même, des gens de notre temps témoignent comment ils ont appris à connaître Jésus-Christ et quelles conséquences en ont découlé dans leur vie:
"Dans ma jeunesse, je n'ai pas beaucoup entendu parler des milieux du christianisme vivant. Ayant étudié la théologie, je suis devenu pasteur, mais longtemps comme tel sans Jésus. Je me suis occupé de problèmes sociaux et autres, et j'ai essayé de soulager la détresse humaine que je constatais. Mais je sais maintenant que l'élément décisif manquait dans toute cette activité. Maintenant, Jésus est devenu mon Seigneur; je l'ai, Lui; et mieux encore: Il m'a trouvé. J'effectue dès lors mon service de pasteur tout à fait différemment: je parle de Jésus et j'essaie de conduire des âmes à Lui. L'intérêt porté aux autres questions n'est pas moindre; mais mon principal souci est dorénavant d'aider à édifier l'Église et d'apporter, par voie de conséquence, une contribution certaine à la solution de bon nombre d'autres problèmes."(1)

"Durant 23 ans, j'ai été infidèle à mon épouse, mais elle m'aime plus que jamais, bien que je sois actuellement en prison. Ne voyant ni issue ni perspective quant à mon existence pendant les premiers jours de mon incarcération, je songeai à en finir avec la vie. Mais tout s'est déroulé différemment. Le Seigneur Dieu n'a pas permis que je donne suite à mon funeste dessein, et je suis venu à une foi ferme en Lui. J'ai immédiatement écrit à ma femme pour lui demander de m'envoyer une Bible. Pour cela, il a fallu que j'entre en prison! Auparavant, je n'avais 'pas de temps', pour citer le titre d'un traité édité par notre oeuvre et qui m'a été envoyé. Mais je sais maintenant que la chose absolument primordiale dans la vie est de suivre Jésus!"(2)

"Voici maintenant plus de quarante ans que j'ai enfin compris que j'avais pêché contre Dieu et les hommes, et que ce péché me séparait de Lui, le Dieu saint et juste se devant de punir le mal. J'ai également réalisé que ce jugement était la damnation éternelle. Mais en même temps, j'ai entendu le précieux message du salut: quiconque confesse ses péchés à Dieu et, dans la foi, en demande pardon à Jésus-Christ, reçoit la rémission de ses fautes et la vie éternelle. Cette merveilleuse offre divine m'a vaincu, et je l'ai acceptés d'un cœur reconnaissant. Quand je regarde en arrière, je ne puis que m'étonner, remercier et exulter intérieurement! J'ai connu des hauts et des bas, malheureusement aussi dans ma vie de foi, attristant ainsi le Seigneur et me rendant malheureux, mais Jésus est toujours resté le même bon et fidèle Berger. Il a pris soin de son enfant! Seul celui qui est passé par là peut savoir ce qu e signifie avoir, dans les difficultés et la détresse, la profonde certitude s'accompagnant de l'expérience pratique qu'Il n'abandonne jamais les Siens et arrive toujours à temps. Je n'ai jamais regretté d'avoir pris jadis la décision de remettre mon cœur et ma vie à Jésus. Bien au contraire! Je ne peux comprendre comment, dans les jours actuels où toutes les valeurs sont remises en question et où l'injustice prend le dessus, on puisse vivre sans Jésus! En outre, il ne s'agit pas seulement du présent, mais aussi et surtout de l'avenir qui, d'après l'Écriture Sainte, sera absolument merveilleux!"

"J'ai reçu le baptême catholique et ai été élevé dans cette foi. Par la grâce de Dieu, j'ai trouvé Jésus et L'ai accepté comme mon Sauveur. J'ai aussi pu trouver un cercle familial qui m'est devenu très cher. La Parole de Dieu revêt pour moi de plus en plus d'importance, la Bible est devenue mon livre de chevet. Comprendre cette Parole et vivre pour plaire au Seigneur, voilà ce à quoi je tiens!"(2)

"J'ai assisté à votre conférence à Sindelfingen, et cela parce qu'une de mes patientes, qui ne possède pas d'auto, m'a instamment demandé de la conduire. À la fin de votre méditation, vous avez lancé un appel à s'avancer et à se donner à Jésus dans la foi. Réalisant que cet appel était aussi pour moi, j'y ai répondu favorablement. Ce jour-là, Jésus m'a tendu la main, et je suis maintenant remplie de joie et de reconnaissance. Ma profession de doctoresse réclame souvent de moi beaucoup d'énergie, mais je sais que Dieu renouvelle chaque jour mes forces. Il sait aussi ce qu'Il peut exiger de moi. Précisément maintenant, je dispose d edeux semaines de calme où je puis m'étonner des nombreuses belles choses de Sa création, où je peux aussi Lui parler et Lui demander de m'accorder de passer ma vie future dans l'amour et la miséricorde pour les gens qui se confient à moi."(2)  

Tous ces témoignages concordent avec la déclaration faite relativement à Jésus par quelqu'un s'appuyant sur Philippiens 2:9: "C'est pourquoi Dieu l'a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom qui est plus important que tout autre nom". Pour beaucoup de gens, Jésus n'est qu'un personnage qui convient à un tableau de peinture, comme figure centrale d'un roman, comme beau modèle pour une statue ou comme thème d'un chant. Mais pour ceux qui ont entendu Sa voix, obtenu Son pardon et Ses bénédictions, Il est chaleur, lumière, joie, espérance et salut, un ami, l'Ami qui ne nous abandonne jamais, qui nous relève quand d'autres nous écrasent. 

Par Norbert Lieth, publié aux Éditions appel de Minuit

(1)H. Bruns, (Arrête-toi un instant)
(2)Extraits de lettres adressées à l'Appel de Minuit