vendredi 24 février 2017

Travaillez à votre salut...

Philippiens 2:12-13 "Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir."

Que de discussions ont été faites sur ces deux versets! Et souvent aussi, ô comme elles ont été vaines! Car pourquoi devons-nous absolument faire une distinction entre le "travaillez à votre salut avec crainte et tremblement", et le "c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire"? Pourquoi ces deux phrases ne pourraient-elles pas être complémentaires? 

En Jean 6: 28, nous lisons que les Juifs demandèrent à Jésus : "Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu?" Et Jésus leur répondit: "L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé." C'est-à-dire croire en Jésus. Ça, c'est la première œuvre que Dieu attend de nous, mais c'est aussi et d'abord son œuvre première en nous. Nous avons donc la responsabilité de croire en Jésus par la foi, mais nous le pouvons seulement à cause de Dieu, qui nous en a d'abord donné la possibilité. 

Aussi, après avoir cru en Jésus, marchant avec lui par la foi, nous devons vivre comme il a vécu. 1 Jean 2 verset 6 nous dit que celui qui dit qu’il demeure en Jésus doit marcher aussi comme il a marché. Cela ne se fait pas sans effort et sacrifice. Nous lisons en Philippiens 2 : 3-8 comment Jésus a marché, et l'apôtre Paul nous y exhorte à agir de la même manière que Lui. Ce n'est donc pas surprenant que nous lisions au verset 12 du même chapitre de "travailler à notre salut avec crainte et tremblement". Nous devons posséder cette sainte crainte de déplaire à Dieu, ayant en nous la haine du mal. Nous comprenons que l'apôtre Paul, avec ces quelques mots,  nous indique que ce doit être là une préoccupation constante. C'est lui qui dira en Romains 8: 8 que ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Nous devons donc vivre comme Jésus, en accomplissant la volonté de l'Esprit de Dieu. Mais il nous est impossible de vivre comme Jésus a vécu par nous-même, c'est au-delà de nos forces. C'est pourquoi Dieu, qui, par sa grâce, nous a littéralement donné la vie lorsque nous avons cru en Jésus, nous donnera également de pouvoir tout abandonner pour le suivre. En Marc 8: 34, nous lisons en effet : "Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive." Il est clair qu'il y aura des épreuves sur le chemin du chrétien, mais un serviteur est-il plus grand que son maître? C'est bien la raison pour laquelle il ne doit plus y avoir d'attaches terrestres liant l'enfant de Dieu à ce monde appelé à disparaître. Il lui sera ainsi beaucoup plus aisé d'entendre l'Esprit de Dieu lui dicter sa sainte volonté.  

Travailler à notre propre salut, c'est aussi travailler au salut des autres, c'est là le plan de salut de Dieu! Souvenons-nous du "renonce à toi-même" de Jésus. Nous avons donc le devoir de marcher avec Jésus, par la foi, et ce faisant, Il nous donnera de travailler avec Lui pour la gloire de Dieu. Veillons en cela avec une entière persévérance, priant les uns pour les autres, venant en aide à ceux qui sont dans le besoin, spirituellement et matériellement. Nos œuvres ne valent rien si elles ne dépendent pas entièrement de la grâce de Dieu; aussi, persévérons dans la volonté de Dieu en toutes choses. Soyons obéissants, et le travail qu'Il nous donnera d'accomplir sera récompensé au temps fixé, lorsque le Seigneur Jésus dira: viens, fidèle serviteur tu as été jusqu'à la mort, je te donnerai donc la couronne de vie.(Apocalypse 2:10)

Que la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 19 février 2017

Je viens à ton secours, par Charles H. Spurgeon

Je viens à ton secours, dit l’Éternel. Esaïe 41:14 

Ce matin écoutons le Seigneur Jésus parler à chacun de nos cœurs. "Je viens à ton secours. Ce n’est que peu de chose pour moi, ton Dieu, de te secourir, toi. Considère ce que j’ai déjà fait. Quoi! Ne pas te secourir? Pourquoi, t’ai-je racheté par mon sang? Quoi! Ne pas te secourir? Je suis mort pour toi; et si j’ai fait le plus, ne ferai-je pas le moins? Te secourir toi! C’est la moindre chose que je ferai jamais pour toi; j’ai fait plus, et veux faire plus. Avant que le monde fut je t’avais choisi. J’ai fait alliance avec toi. Je me suis dépouillé de Ma gloire et je devins un homme pour toi; j’ai donné ma vie pour toi; et si j’ai fait tout ceci, je te secourrai sûrement maintenant. En t’aidant, je suis en train de te donner ce que j’ai déjà payé pour toi, si tu as besoin de mille fois plus, je te le donnerai; tout ce dont tu as besoin, ce n’est rien pour moi de te l’accorder. Te secourir toi? Ne crains pas! S’il y avait une fourmi à la porte de ton grenier demandant du secours, ce ne serait pas te ruiner que de lui accorder une pleine main de ton blé; et tu n’es rien qu’un mince insecte à la porte de ma toute puissance. Je viens à ton secours." 

Ô mon âme, n’est-ce pas assez? As-tu besoin de plus de force que le Tout Puissant de la Sainte Trinité? Veux-tu plus de sagesse qu’il en existe dans le Père, et plus d’amour qu’il n’en déploie en son Fils, et plus de puissance qu’il n’en manifeste par l’action de son Esprit? Apporte ici ta cruche vide! Sûrement ce puits la remplira. Dépêche-toi, fais connaître tes besoins, et apporte-les ici …  tes vides, tes malheurs, tes besoins. Toutes les rivières de Dieu sont pleines pour te pourvoir; que peux-tu désirer d’autre? Vas mon âme, en ceci est ta puissance. L’Éternel Dieu est ton secours! 

Ne crains pas, je suis avec toi, oh ne sois pas confondu! Moi, je suis ton Dieu, et je veux encore t’apporter du secours.

Par Charles H. Spurgeon

samedi 11 février 2017

Viens à mon secours, Seigneur!

Mon cœur est lourd. La souffrance a créée des ravages dans ma famille, et la terre n'est pour moi présentement qu'une vallée de larmes amères. Pourquoi? Pourquoi tant de questions, et si peu de réponses? Mais une chose est certaine; c'est que la souffrance doit finir quelque part. Je sais que nous ne sommes ici-bas que pour un peu de temps. Et parfois, je me demande: à quoi bon espérer en des jours meilleurs? Et il y a toujours les rayons du soleil levant qui viennent réchauffer mon cœur. Dans l'air tiède et calme, les oiseaux chantent. Ils chantent à la gloire de Dieu qui les a créés. J'aime à penser qu'ils chantent aussi pour tous ceux qui, comme moi, ont besoin de réconfort au moment de leur détresse. 
Une brise passe, et elle me rappelle que nous apparaissons tel un souffle ici-bas, et en un instant, nous disparaissons loin de la surface de ce globe. 
Les jours de pluie sont souvent maussades et tristes, et pourtant à travers cela, la vie s'épanouit. Le gazon devient plus vert, et les hommes et les bêtes y trouvent de quoi étancher leur soif. Est-il possible que de la tristesse puisse jaillir de la joie? Que de l'amertume puisse sortir la douceur? J'aime beaucoup ce verset biblique qui raconte que, lors de la sortie des Hébreux de l'Égypte qui les tenaient en esclavage, ils se trouvèrent un jour devant une étendue d'eau amère. Elle était tellement amère que personne ne pouvait la boire, et pourtant, le peuple était assoiffé. Moïse, qui guidait le peuple, cria à l'Éternel Dieu une prière, et Dieu lui répondit. Il lui indiqua de prendre tel bois, et de le jeter dans l'eau, et lorsque cela fut fait, l'eau devint douce, et chacun put en boire. Du milieu de mes moments difficiles, je reconnais pleinement qu'il m'est impossible de boire de cette eau amère par mes propres moyens. Mais qui a dit que je devais absolument la boire amère? Mon bois à moi, c'est le bois de la croix de Jésus-Christ! C'est Jésus qui a dit: "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos." Je me saisis donc de son sacrifice, non par ma bonté propre, mais à cause de Sa bonté et de Sa miséricorde, et j'ai confiance que, de mes eaux amères, il fera sortir de l'eau douce comme le miel. 

Seigneur Dieu tout-puissant, c'est avec un cœur contrit que je viens à Toi. Vois ma détresse, et entends ma supplication! Le malheur m'a encore atteint, et je suis accablé par les soucis et le chagrin. Jésus, lorsque Tu étais ici-bas, Tu ne restais pas insensible aux appels des malheureux et des indigents, et je sais que Tu n'as pas changé. Nous sommes comme l’herbe qui sèche, et la fleur qui tombe; mais Ta parole, ô Dieu, subsiste éternellement! C'est donc avec espérance que je m'approche de Toi afin d'obtenir le secours dont j'ai tant besoin. Éclaire mon intelligence, afin que je voie ta volonté à travers mes épreuves. Accorde-moi ta joie et ta paix, car je suis fatigué(e) de vivre dans la tourmente. Ô Dieu, s'il te plaît, recueille-moi dans le creux de Tes mains, car je veux me blottir en ta présence, comme le petit poussin sous les ailes de sa mère. Je t'en prie, fais-moi du bien, afin que je vive et que j'observe Ta parole. Ouvre mes yeux, afin que je contemple tes merveilles et que je reconnaisse la profondeur de Ton amour pour moi et mes proches. Tu nous as comblés de tes bénédictions, tu nous as unis, et je t'en remercie. C'est Toi qui donne la vie, et c'est encore Toi qui la reprends. Donne-moi de me soumettre à Ta volonté et d'accepter ce que, par mes propres moyens, je ne puis comprendre. Je te remercie, Jésus, parce que Tu es mon secours. Tu es mon confident, mon ami fidèle. En Toi je place mon espérance, et je sais que je ne serai pas déçu. Oui Tu es vivant, Tu es au-dessus de tout, et Tu as autorité sur toutes choses. Tu fais chaque chose bonne en Ton temps, et je crois aujourd'hui plus que jamais que la coupe d'eau amère qui était à mes lèvres devient une eau douce, car Tu as dit: "Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante". Et encore: "Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; et les fleuves, ils ne te submergeront point; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas, car je suis l'Éternel ton Dieu". Quelles belles promesses auxquelles je m'accroche, merci, parce que Tu me fais du bien! Tu as soulagé mon âme affligée, tu m'as redonné le courage et la force de continuer d'avancer, un jour à la fois. À travers la nué, je contemple la gloire de mon Dieu, qui fait pleuvoir sur moi une pluie de bénédiction. Oui, Tu me fais reposer dans des prés verdoyants, et même si j'ai à traverser la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrai rien, parce que Tu es avec moi. Merci mon Dieu, merci Jésus, parce que Tu m'as accordé la paix que j'ai tant cherché. Toujours Tu me portes, jamais Tu ne dors, oui Seigneur, mon secours est en Toi! Merci mon Dieu, merci Jésus, Amen!

samedi 4 février 2017

Seigneur, règne sur nous!

Jean 15: 12 "C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés."

Aujourd'hui, nous nous adressons à notre grand Dieu, notre puissant Dieu! Notre désir est de vivre dans la lumière et dans la vérité.
Dieu notre Père, Père du ciel et de la terre, Père de tous ceux qui ont accepté de se laisser sauver par notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, qui vit au règne des siècles et des siècles pour toujours, amen.

Jésus, nous implorons ta pitié; regarde notre supplication, protège les familles unies, que l'Amour que tu nous as apporté remplisse chacun de nos cœurs. Aide-nous Jésus, à nous aimer avec ardeur les uns les autres, et que nous soyons plein de pitié et de tendresse. Accorde-nous ta douceur! Que nos regards se croisent, que notre sourire soit facile, qu'il soit un signe véritable de l'amour et la patience que tu as pour chacun de nous.
Nous te supplions, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de nous, accorde-nous ta joie, ta grâce et ta paix.    

Seigneur Jésus-Christ, nous intercédons pour tous ceux qui ont perdu un être cher. Jésus, tu vois et entend leur douleur. Apporte la paix dans les cœurs de tous ceux qui sont victimes de la guerre. Toi seul sait combien côtoient le désespoir. Pourtant Jésus, tu es venu nous apporter la paix sur la terre, avec des lois et des préceptes, ce commandement : Tu ne tueras point. Ce commandement est rejeté ici-bas, car les hommes ont soif de dominer les uns sur les autres, oubliant qu'ils sont tous sous la domination de leur Créateur auquel ils devront rendre des compte un jour. Les hommes répandent le mal et la haine plutôt que de partager l'amour que Dieu a pour chaque être humain. Cela ne peut plus durer! Seigneur Jésus, nous te supplions de toucher les cœurs les plus endurcis. Manifeste ton autorité. sur chaque individu, établis ta justice, et règne sur nous en Roi et Maître. Tu es notre Roi, tu es le Seigneur de Gloire.
Merci Jésus, de toujours protéger ceux qui t'appartiennent. Rends-les capable de donner un exemple parfait, et que tous vivent comme tu as vécu.  

Seigneur Jésus, tu as reçu tous les pouvoirs du Père de régner sur cette terre. Que ta volonté se fasse en nous, et ce sera la sérénité, la joie et la paix, alléluia, Amen!