dimanche 31 décembre 2017

Prière de supplication

Seigneur Jésus, tu connais mon cœur. Toujours prompt à se détourner de toi, à la moindre occasion. Je t’en demande pardon, mais je te remercie également de le ramener toujours vers toi. Tu connais tout, tu vois tout. Je n’ai rien à me plaindre, mes greniers sont pleins, je ne manque de rien. Mais en fait, Jésus, j’ai à me plaindre de tout! Car je manque de tout! Je manque désespérément de toi, de ta présence, de ta guidance. J’ai tellement besoin de toi, mon âme soupire après toi. Tout est embrouillé, je n’y vois rien! Que dois-je faire? Où dois-je aller? Quelle décision prendre? Toi seul le sais! C’est bien pourquoi je suis encore agenouillé devant toi, ce soir, à te supplier de bien vouloir m’aider, de me diriger sur ton chemin, celui-là seul que je dois suivre. Éclaire mes pas, ô précieux Saint-Esprit! Éclaire mon intelligence, afin que je ne dise que ce que je dois dire, que je ne fasse que ce que je ne dois faire, et que jamais, je ne contredise ta volonté, en quoi que ce soit. Ce serait bien là ma perte! C’est Ta volonté que je veux vivre, Seigneur, et non la mienne! Je sais qu’il m’en coûtera quelque chose, mais qu’importe, comme un esclave fidèle, je veux te suivre jusqu’au bout, car je désire plus que tout que les fruits que je porte ici sur cette terre soient ceux de l’Esprit, et non ceux de l’adversaire, car sinon, au jour du jugement, je ne pourrai entrer dans ta présence, dans la gloire éternelle. Mais pour cela, je ne dois jamais me détourner de toi, jamais! Je sais que si je reste près de toi, tu resteras fidèle à ta parole, et que tu ne m’abandonneras pas non plus. Même si parfois, je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, et que tout me semble noir et sans issue, je sais que tu es là, et que, tendrement, tu me tiens la main, afin que je ne m’effraie pas devant tous les impossibles qui se dressent devant moi. Je te remercie, Jésus, de ton grand amour et de la miséricorde que tu as eu envers moi, le pire des pécheurs. C’est bien pourquoi je suis encore ici, à chercher ta présence, avec l’espérance que tu puisses prendre la peine d’entendre mes supplications. 

Éclaire-nous, Jésus! Nous avons désespérément besoin de toi! Ce qui nous intéresse, c’est de t’obéir toi, et toi seul! Nous te supplions, ôte du milieu de nous ce qui est sale et tâché, lave nos vêtements pécheurs afin qu’ils deviennent blanc comme la neige! C’est vers toi que nous allons, Jésus, car rien ni personne ne peut nous diriger comme tu peux le faire, et surtout pas notre nature pécheresse, qui est si encline à nous faire chercher, encore et toujours, que la facilité. Nous avons trop vécu pour nous mêmes, c’est le chemin le plus facile, mais c’est aussi celui qui mène à la perdition éternelle. Non, Jésus! Nous ne voulons plus de ce maudit égoïsme qui ronge les cœurs et les intelligences et qui détourne les hommes de toi. Nous te supplions, place plutôt cet amour en nous, cet amour qui est tien, cet amour qui t’as fait te sacrifier sur la croix du Calvaire pour les pécheurs que nous sommes, afin que nous puissions nous aussi nous sacrifier, sacrifier nos rêves, sacrifier même nos vies pour le bien-être des autres. Apprends-nous à reconnaître la profondeur de Ton amour, qu’il puisse enfin habiter dans nos cœurs et qu’il transforme totalement nos vies. 

Jésus, nous te prions pour les gens autour de nous qui ne te connaissent pas encore, ou qui veulent en connaître davantage sur Toi; Toi seul peut changer totalement leur intelligence par Ton Esprit afin que la semence de Ta parole puisse porter du fruit en eux.   

Si nous devons faire quoi que ce soit pour les aider, nous sommes prêts à t’obéir, Jésus. Nous reconnaissons bien notre indignité et notre petitesse, car qui sommes nous, pour que tu nous utilises pour l'avancement de ton royaume? Nous ne sommes rien, que vanité, mais toi, tu es celui qui peut tout, car tu es notre force, tu es tout en nous. Oh, Jésus, comme nous désirons que ta sagesse coule à travers nous, guide nous, enseigne-nous. Ces gens sont là, nous les plaçons devant toi; ils t’appartiennent, même s'ils ne le savent pas encore. Glorifie-toi en eux, et que ton nom soit béni et sanctifié dans leur vie.

Nous te remercions qu’avec ton aide, nous suivrons toujours ton conseil afin de ne jamais nous placer devant Toi, mais de rester là où nous devons demeurer; à la seconde place, avec Toi devant. Seigneur Dieu, nous te prions avec la confiance que tu agiras pour le mieux, car nous savons que tu ne laisses pas sans réponse ceux qui font appel à Toi par le précieux nom de Jésus-Christ ressuscité, lui qui règne là-haut dans la gloire, aujourd’hui et pour toujours, Amen.


samedi 23 décembre 2017

Pas de place pour lui, par Richard Andrzejewski

Deux voyageurs, arrivent sur les hauteurs de la Judée, dans la ville de Bethléem. Ils viennent de Nazareth. C'est dire qu'ils ont parcouru près de cent kilomètres, ce qui représente trois à quatre journées de marches. Les derniers rayons du soleil illuminent la belle ville de David, assise comme une reine sur les sommets d'une colline. Un édit impérial ayant prescrit un recensement général de la population; chacun doit se faire inscrire à la cité où sa famille est originaire. C'est ce qui explique la présence de Marie et de Joseph à Bethléem, avec une foule d'autres Juifs qui, comme eux, cherchent un abri pour la nuit. Évidemment, les maisons regorgent de monde, ainsi que l’hôtellerie, et il n'y a plus de place. Alors on se hâte de trouver un abri, ne fut-ce qu'un abri de berger, dans les environs immédiats. Et c'est là que naîtra celui que l'ange avait annoncé à sa mère comme le Saint, le Fils de Dieu, le Sauveur de tout un peuple. 

Ce fait, le plus important de l'histoire, l'Évangile le raconte en deux mots sublimes de simplicité, comme s'il s'agissait du dernier des Bethléemites. Or, pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait enfanter se trouva révolu. Elle mit au monde son fils premier-né, l'enveloppa de lange, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux à l'hôtellerie. Cette dernière phrase est sans doute la note la plus triste de tout ce passage; "parce qu'il n'y avait pas de place pour eux à l'hôtellerie". Il est évident que l'hôtelier était loin de supposer qu'il venait de refuser l'asile au Messie de son peuple, au Roi des rois. A ses yeux, c'était des gens comme les autres. Les premiers arrivés avaient été les premiers servis. En effet, tout cela présente l'aspect d'un incident tout à fait ordinaire, tout à fait banal. Mais ce qui est plus grave, c'est le fait que cet incident se reproduisit et se reproduit encore, et cette fois, en toute connaissance de cause. Car, cette hôtellerie de Bethléem est devenu le symbole de chaque cœur humain qui a jamais battu depuis cette nuit-là. Le cœur de l'homme abrite toutes sortes d'invités, qui s'y trouvent bien. Tellement bien, qu'ils se trouvent tout disposés à devenir des locataires permanents. Toutes les chambres sont occupées. Et lorsque frappe à la porte le seul qui pourrait enrichir vraiment l’hôtelier, il a la folie de dire qu'il n'y a plus de place. Alors au lieu de lui ouvrir la porte de sa maison, il l'envoie à l'étable. 

On peut dire que c'est là l'histoire tragique de Jésus de Nazareth, qui est allé et qui va encore de cœur en cœur, pour essayer de trouver une place. Nous ne voulons pas ici verser dans le sentimentalisme. Nous n'essayons que de présenter la vérité dans toute sa pitié en dénonçant la folie et l'égarement de l'homme qui s'attache au superflu et qui dédaigne l'essentiel. La prophétie d'Esaïe avait déjà annoncé ces hommes qui le méprisent, qui l'abandonnent, qui font de Lui un habitué à la souffrance. Car, on détourne de Lui le visage, car on le dédaigne, car on ne fait de Lui aucun cas. De même dans son évangile, l'apôtre Jean déclare que Jésus est venu comme la lumière du monde, mais le monde ne l'a point connu. Elle est venue chez les siens mais les siens ne l'ont point reçu. 

Depuis que le monde est monde, il n'y a jamais eu en lui la moindre place pour son Créateur, du moins, parmi les créatures intelligentes qui l'habitent. Telle est la lamentable vérité. Dieu est exclu du monde. Il est, en quelque sorte, comme un exilé. Les hommes l'ont d'abord exclu de ce qu'ils considèrent comme leur nourriture intellectuelle. Ils sont devenus des conquérants et des maîtres en ce monde. Ou du moins, ils veulent s'en donner l'impression. Ils veulent tout gouverner selon leurs propres lois, selon leur raisonnement et leur intelligence. Mais parlez leur de Dieu et de Ses lois, de la mort et du jugement, et ils vous répondent avec une ironie et un mépris très poli: "nous vous entendrons là-dessus une autre fois". Mais le jugement de Dieu est déjà prononcé contre cette attitude insensée qui a détrônée Dieu et intronisée la science de l'homme. L'apôtre Paul, l'un des plus grand esprit de son temps, a écrit: le langage de la croix est une folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est une puissance de Dieu, car il est écrit: "Je détruirai, la sagesse des sages, et j'anéantirai l'intelligence des intelligents". Où est-il, le sage? Où est-il, l'homme cultivé? Où est-il, le raisonneur d'ici bas? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde? Chers amis, ce sont là des paroles graves, et saisissantes. Elles établissent une distinction entre les hommes par rapport à leur attitude à l'égard du Christ. Loin de mépriser le savoir, loin de condamner la poursuite du savoir, l'apôtre Paul dénonce plutôt l'égarement de ceux qui, par leur intelligence et leur science, se sont cru le droit de faire abstraction de Dieu. Selon les mots du psalmiste: "ils finiront par tomber dans la fosse qu'ils ont creusé". L'apôtre Paul dira, avec la flamme qui le caractérise, lorsqu'il aborde cette question : "Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous". N'est-ce pas en pensant à cette intoxication intellectuelle que Jésus nous recommande de redevenir comme des petits enfants, pour avoir part au Royaume? 

Dieu est aussi exclu de ce que l'homme considère comme "ses besoins spirituels". La suffisance intellectuelle de l'homme a envahi et empoisonné jusqu'à son esprit, car là non plus, il n'y a plus de place pour Dieu. En réalité, on n'a plus besoin de Lui. On s'en sert comme un pilote se sert de son parachute; uniquement en cas d'urgence. Lorsque dans Sa parole, Dieu leur parle de péché, ils se demandent honnêtement et avec une certaine pointe de vexation, de quels péchés ils sont coupables. Car en réalité, ils ne se sentent coupables de rien. Ils ne se rendent pas compte que le Seigneur leur a remis une dette énorme, et ils se comportent comme si c'était Lui qui leur devait quelque chose. En l’occurrence: bénédictions, et salut. Les mots "pardon"; "rançon"; "grâce" et "réconciliation" ne font plus partie de leur vocabulaire spirituel. Ils n'ont plus de sens. Cependant, on Lui construit des cathédrales et des temples imposants. C'est là une expression de la piété des hommes, nous dit-on. "Voici la maison que nous t'avons construite, oh Jésus de Nazareth, Seigneur de gloire". Et si le cœur écoutait à ce moment-là, il entendrait la réponse du Seigneur: "Où dites-vous que je dois demeurer? Ne savez-vous pas que le Seigneur du ciel et de la terre n'habite point dans des temples faits de mains d'hommes? Ce que je veux, c'est ton cœur qui me demeure obstinément fermé". C'est ainsi que nous pouvons constater que Dieu est parfois exclu de la vie religieuse même. C'est la vie froide et vide des chrétiens du dimanche, pour qui la religion ne consiste qu'en rites et en cérémonies. 

Mais il y a plus grave encore. Lorsque les fondements mêmes de cette religion constituent une alliance contre-nature entre les traditions et les doctrines d'une part, et la parole de Dieu d'autre part. Le Christ a condamné cette anomalie de la manière la plus sévère. En outre, l'apôtre Jean n'a t-il pas écrit en toute clarté: "Celui qui va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu" Celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils". Et où se trouve cette doctrine du Christ, sinon dans la Bible qu'on appelle à juste raison, les Écritures Saintes? 

Enfin, il faut le dire, Dieu est exclu de notre vie quotidienne. L'homme moderne est un homme pressé. Sa vie est déjà remplie d'une foule de préoccupation qui gravitent autour de sa propre personne. Il est souvent encombré par des inquiétudes. Il y a aussi ses moments et ses projets de joie qui occupent beaucoup de temps, beaucoup de place. Et le Seigneur est là, qui voudrait lui donner quelque chose, mais il a déjà les mains pleines. Lorsqu'il frappe à sa porte: "Excusez-moi, je n'ai pas le temps, il n'y a pas de place". Ou alors, la place est si petite, (car il faut bien donner l'impression qu'on est tant soit peu croyant) la place est si petite, qu'elle ressemble à un réduit. Le plus souvent, on dit: "Allez donc voir ailleurs". Mais dans tout cela, il est une chose qu'il ne faut jamais oublier: "Écoutez, voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix, et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui, avec moi". 

Ainsi, voilà l'image humiliée, aimante, suppliante de notre Seigneur devant la porte de notre cœur, qui mendie notre hospitalité. Et il trouve porte close. Alors il frappe. Il s'annonce souvent par de nombreuses bénédictions; celles aussi banales que la santé et le toit; le pain quotidien. Elles cessent cependant d'être banales lorsqu'elles viennent à manquer. C'est pourquoi sa manière de frapper à la porte est parfois un avertissement. Une épreuve. L'un des personnages de Michel de Saint-Pierre, le marquis de Maubrun, homme pétrit d'orgueil, vient de perdre un de ses fils préféré. Il a failli en perdre un autre dans un accident stupide. Et l'auteur fait dire au père ainsi ébranlé: "Dieu m'a frappé fort". Il avait entendu et compris l'avertissement de Dieu. D'aucun diront peut-être: Pourquoi l'Esprit de Dieu n'entre-il pas où il veut? N'est-il pas assez fort pour forcer tout barrage, pour réduire toute volonté, pour aplanir tout obstacle s'opposant à sa volonté? Oui, bien sûr. Mais dans ce cas, il serait l'indésirable; l'indésiré; le tyran qui impose sa loi. C'est pourquoi il préfère rester là jusqu'à ce que j'ouvre. Il préfère frapper jusqu'à ce que je l'entende. Il préfère me parler jusqu'à ce que je réponde et que je l'invite librement, affectueusement. 

Avant de présenter au public son célèbre tableau représentant le Christ frappant à une lourde porte, le peintre William Hunt le montra à son plus cher ami. Ce dernier examina d'un œil critique, et visiblement admiratif, tous les détails de l'oeuvre; la masse imposante et rébarbative de la porte; le tendre lière qui envahissait l'entrée... Soudain, il s'exclama: "Hunt, vous avez fait une erreur. Ici". "Laquelle", demanda l'artiste. "Vous avez peint cette porte sans poignée". "Ce n'est pas une erreur", dit gravement le peintre. "Cette porte là n'a pas de poignée à l'extérieur. Elle se trouve en dedans". 

L'âme qui enfin lui ouvre la porte, c'est celle qui est prête à suivre sa loi jusqu'au bout. Toute sa loi. Avec ses exigences parfois sévères. C'est celle qui aime la vérité et qui dit comme (le prophète) Samuel: "Parle, Seigneur, ton serviteur écoute". Alors le Seigneur trouve le seul temple dans lequel il se complaise. Une hôtellerie où il fait bon demeurer. N'a t'il pas dit lui-même avec une infinie tendresse: "Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera, nous viendrons à Lui, et nous ferons notre demeure chez lui".  

Par Richard Andrzejewski

samedi 16 décembre 2017

Satan peut-il connaître nos pensées?

Satan est limité. Très limité. Pourtant, sa connaissance de la nature humaine est très élevée. Pour cause! La nature humaine et sa propre nature sont extrêmement liés depuis la chute du premier Adam. Il sait comment entraîner les gens au péché. Maintenant, satan connaît-il toutes nos pensées? Il est probable que non. Lorsque nous lisons Job 1:8-10, nous comprenons que l'ennemi ressemble à un pêcheur qui lance sa ligne à l'eau et qui espère attraper un poisson. Il pensait qu'en enlevant à Job tout ce qu'il possédait, ce dernier abandonnerait Dieu. Nous pouvons penser que s'il avait réellement connu toutes les pensées de Job, il aurait su qu'il ne valait pas la peine qu'il s'acharna sur lui, car il ne renierait jamais l'Éternel. Mais comme le pêcheur têtu à qui on a dit qu'il ne valait pas la peine d'aller pêcher sur tel lac, car il est réputé n'y avoir aucun poisson, il y retourne à maintes reprises et y lance sa ligne, espérant attraper un poisson égaré.  

Nous savons aussi qu'il est celui qui nous pousse au péché en utilisant la faiblesse de notre nature humaine pour nous faire penser et agir de manière contraire à ce que Dieu attend de nous, qui professons être ses enfants. 

Commençons par la Genèse. L'homme et la femme avaient été créés à l'image de Dieu. Mais le serpent vint et les tenta, et l'homme et la femme, obéissant au serpent plutôt qu'à Dieu, consommèrent le fruit défendu. Ce faisant, ils laissèrent entrer en eux la nature du serpent, le diable, d'où les meurtres et tout le mal que les hommes peuvent commettre. La question qui se pose est donc la suivante: le diable connaît-il ou non sa propre nature, qui est maintenant en quelque sorte attachée à nous dès notre naissance? Certainement! C'est pourquoi il est si important que les humains s'attachent et se confient en Celui-là seul qui peut les délivrer de cette nature pécheresse: le Christ (Genèse 3:15).

Car malheureusement, à cause de cette nature, l'ennemi nous connaît trop souvent mieux que nous nous connaissons, car nous aimons à croire que nous sommes bons tels que nous sommes. Mais nous avons l'exemple d'Adam qui, après avoir désobéi, se vit poser cette question par Dieu: Où es-tu? (Genèse 3:9) Nous avons l'obligation d'entendre cette question aujourd'hui afin de nous remettre en question, mais nous refusons trop souvent de reconnaître nos égarements. Encore moins voulons-nous fouiller dans les moindres recoins de nos cœurs afin d'y déloger tout de qui n'est pas de Dieu! 

L'ennemi a alors beau jeu, car en tant que "prince de la puissance de l'air" (Éphésiens 2:2), il règne sur les pensées et désirs de ceux (chrétiens ou non) qui refusent de se soumettre à Dieu en amenant toutes pensées captives à l'obéissance de Christ (2 Corinthiens 10:5).
Il connaît nos faiblesses, et il sait l'endroit où il pourra nous tenter sans même que nous ne voulions réellement lui résister, sachant que nous apprécions tel ou tel autre péché caché dans nos vies. Et s'il n'y en a pas, il va essayer de toutes les manières. Ne nous surprenons pas de cela; il a même tenté Jésus en utilisant des passages de la Bible (Matthieu 4:1-11). 

Peut-être satan ne peut-il pas connaître l'ensemble de nos pensées, car la Bible ne dit rien à ce sujet, mais une chose demeure, et ce, depuis la création, c'est qu'il essaie de les contrôler et de les dominer afin de nous emmener à lui obéir plutôt qui'à Dieu.

Prenons un exemple concret. Un jour à l'église, un homme marié, qui était aussi pasteur jeunesse, remarqua dans l’assistance une femme qu'il n'avait jamais vu auparavant. Immédiatement, la pensée lui vint que c'était une très belle femme! Un véritable serviteur de Dieu, s'il avait une telle pensée, dirait en son cœur: "Arrière-moi satan, car tu ne penses pas comme Dieu". Et de prier ensuite: "Seigneur, vois l'ennemi qui m'attaque en ce moment. Je te remercie de ce que Tu habites en moi par ton Esprit et qu'en toi, je suis plus que vainqueur, car tu as déjà vaincu mon ennemi à la croix". Et de continuer de rendre grâce à Dieu pour cette épouse et pour toutes les bénédictions divines dans sa vie. 

Mais notre pasteur jeunesse ne fit rien de tel. Il accepta la pensée en son cœur et ne la chassa pas. Les choses auraient pu en rester là, mais l'ennemi avait appâté le piège et sa proie rôdait autour.  

N'oublions pas; nous l'avons vu précédemment, l'ennemi ne connaît peut-être pas l'ensemble de nos pensées, mais il essaie de les contrôler et de les dominer. Et il sait que "c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle" (Matthieu 12:34). Il n'est nul besoin ici de cacher nos paroles de l'ouïe de l'ennemi; ce que nous faisons ou ne faisons pas veut dire plus que bien des paroles. Un homme que l'ennemi trouve en train de prier son Père céleste (seulement dans le précieux nom de Jésus) ne cédera pas à la tentation comme l'autre qu'il trouvera, oisif, et n'ayant pas prié depuis Dieu seul sait quand. 

L'attitude d'une personne face à une situation donnée exprime clairement ce dont son cœur est plein. Et lorsque l'ennemi voit que nous refusons de le combattre avec les armes spirituelles mises à notre disposition par Dieu lui-même, eh bien, il sait qu'il y a là un filon à exploiter, et il ne le lâchera pas tant qu'il n'aura pas atteint son but; savoir, nous éloigner de Jésus, le bon Berger, afin de nous détruire et de nous priver des bénédictions que Dieu avait en réserve pour nous.

Mais revenons à notre exemple. Devons-nous être surpris que, quelques semaines plus tard, la jeune femme demanda et obtint une rencontre avec le pasteur jeunesse, soit-disant dans le but "d'avoir de l'aide et des conseil spirituels". Quoi de plus normal, direz-vous. Cette femme devait être un bébé dans la foi, et elle avait besoin d'être guidée. Peut-être avez vous raison. Mais il est de notre devoir d'êtres prudents comme les serpents (Matthieu 10:16; Proverbes 27:12), car nous savons que le diable rôde comme un lion cherchant une proie à dévorer (1 Pierre 5:8). Ce pasteur jeunesse, n'étant pas dirigé par l'Esprit Saint, car étant encore sous l'emprise de sa chair, (les deux ne sont pas compatibles, voir Romains 8:5-6 et Galates 5:16-17) ne sût pas voir les manigances de l'ennemi derrière tout cela. Non seulement ne rejeta-t-il pas la pensée mauvaise que l'ennemi lui suggéra la première fois qu'il vit cette jeune femme, mais il l'entretint. Le jour du rendez-vous, connaissant ses propres pensées, il aurait dû demander à son épouse ou à une femme de foi de son église de l'accompagner dans son bureau avec la jeune femme, mais il n'en fit rien. 

Manifestement, cet homme n'était pas en mesure de faire du counseling, parce que c'est lui qui aurait dû demander conseil, car il était aux prises avec le même péché que le roi David avec Bath-Schéba. Mais il était trop perdu dans son péché d'adultère, qu'il avait déjà commit en son propre cœur (Matthieu 5:28) ; il ne pouvait, et ne voulait pas offrir de résistance à l'ennemi. Il voulait être seul avec cette femme, afin de satisfaire ses convoitises. Dieu a ses serviteurs, et l'ennemi a les siens. Si nous ne servons pas Christ; nous servons l'ennemi. Il n'y a pas de zone grise avec Dieu. Cela peut sembler dur et sévère, mais ce sont les paroles de Jésus. "Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse (Matthieu 12:30). Ce n'est pas un enseignement populaire de nos jours, car nous aimons croire que nous pouvons continuer à vivre à peu de choses près comme nous vivions avant de connaître Christ tout en nous auto-proclamant "enfants de Dieu nés de nouveau". Mais un enfant de Dieu né de nouveau ne s'attache pas aux choses de la chair; il a une sainte haine du péché sous toutes ses formes, car l'Esprit de Dieu qui habite en lui le dirige et l'entraîne vers ce qui est juste et saint. Il lui fait aimer seulement ce qui est de Dieu. Aussi lui donne-t-il le discernement, afin de ne pas tomber sous l'emprise du diable!

Un autre rendez-vous de "counseling" fût pris, , et un autre encore. Jacques 1:14-15 nous dit que "chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort." Ces rencontres dites de "counseling" conduisirent à la mort d'un mariage et à la garde partagée de deux enfants. Ils habitaient une semaine chez la mère, et la semaine suivante chez le père, le-dit pasteur jeunesse. Était-ce la volonté de Dieu que cette famille soit détruite de cette manière? Certainement pas! L'oeuvre du diable est manifeste en ce qu'il n'édifie pas, mais il détruit. C'est là son but, et il s'oppose constamment à l'oeuvre de Dieu dans nos vies. Attention donc; que celui qui pense être fort et debout prenne garde de ne pas tomber! (1 Corinthiens 10:12)

Cet exemple en est un parmi tant d'autres; comprenons simplement que l'ennemi essaie de copier Dieu. Seulement, il est toujours à l'inverse de notre Père céleste. Ce que Dieu fait en bien, l'ennemi le fait en mal. Dieu nous connaît, et Il désire nous purifier afin que nous marchions d'une manière sainte. L'ennemi, lui, désire nous contrôler afin que nous marchions d'une manière déréglée et désagréable à Dieu. Et c'est encore mieux pour lui s'il peut "attraper" des chrétiens, ou soi-disant chrétiens, car ainsi, le nom de Jésus est blasphémé parmi les païens. N'oublions pas que la maîtrise de soi est un don de l'Esprit de Dieu, et beaucoup en sont privés, prouvant par là que l'Esprit de Dieu n'habite pas en eux.

Donc; satan connaît-il exactement toutes nos pensées? Probablement pas, car la Bible n'en fait pas mention. Mais qu'il connaisse une chose ou mille sur nous ne changera rien au fait que nous devons toujours être prêts à lui résister avec toutes les armes du chrétiens, "car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes (Éphésiens 6:12).

Que le Seigneur nous aide à persévérer dans la prière et les supplications, Amen.

samedi 9 décembre 2017

Jean-Baptiste douta-t-il?

Matthieu 11:2-3 : "Jean, ayant entendu parler dans sa prison des œuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?"

Quelqu'un a posé la question suivante: La question de Jean-Baptiste sur Jésus peut-elle être interprétée comme étant un doute?

Nous ne savons pas exactement les motivations de Jean Baptiste. Mais il faut comprendre la situation: Jean était en prison à cause de sa fidélité envers Dieu. Il n'avait pas retenue captive la vérité qui devait être annoncée, et cela lui coûta sa liberté, et ultimement, sa vie.
Dans sa situation difficile, Jean fût certainement tenté par l'ennemi et dût être assailli par les mêmes questions que nous aujourd'hui lorsque le malheur nous accable: pourquoi Dieu laisse-t-il arriver cette épreuve dans ma vie? Et il est probable qu'il se soit posé ce genre de question: "Ce Jésus que j'ai annoncé, le Messie qui devait venir et rétablir toutes choses selon Dieu, pourquoi n'a-t-il pas encore établi Sa justice sur terre? Si c'est Lui qui devait venir, comment ce fait-il que je souffre injustement dans ma prison? Comment cette situation peut-elle servir le royaume de Dieu?  

Jean Baptiste était un homme comme nous. Nous savons que lorsque nous cessons de regarder à Dieu et que nous fixons nos regards sur notre situation, nous ouvrons la porte à l'ennemi. Les tentations peuvent survenir à n'importe quel moment, mais dans une telle situation, nous risquons de commencer à méditer les pensées que l'ennemi nous donne. Et cela est très dangereux. Spirituellement, car cela conduit au doute, et le doute exclu la foi. Mais la personne qui perd la foi devient déprimée, car elle n'a plus d'appui solide sur lequel s'appuyer. Les gens du dehors aiment ridiculiser les chrétiens en disant que "Jésus est une béquille pour les pauvres d'esprits". En réalité, ils croient nous ridiculiser, mais, ils ont parfaitement raison et ils évangélisent lorsqu'ils disent une telle chose! (Matthieu 5:3) 
Jésus est certainement notre sainte béquille, et le psalmiste le nomme à plusieurs reprises "le rocher". Il est notre rocher, notre appui, notre refuge, notre espérance. Mais comme nous ne le voyons pas, cela est possible par la foi seulement. Et lorsque, dans une erreur de parcours, nous donnons à l'ennemi la chance de nous torturer en acceptant et en méditant ses pensées, en nous éloignant de la foi en Christ, il n'y a qu'une seule chose à faire: venir, ou revenir à Jésus.

Et c'est ce que fit Jean-Baptiste. Il ne pouvait pas aller à Lui personnellement, puisqu'il était en prison, mais il envoya ses disciples. Il avait besoin de rassurer sa foi. Et Jésus le rassura. Il guérit les malades; délivra des gens de leurs esprits mauvais; rendit la vue à des aveugles. Ensuite, il dit aux envoyés de Jean de lui rapporter ce qu'ils avaient vu et entendu, ajoutant: "la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres" (Matthieu 11:5). La foi vient de ce qu'on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ (Romains 10:17). 

Plus encore que toutes les guérisons, ces mots durent rassurer la foi de Jean au plus haut point. La bonne nouvelle était annoncée aux pauvres. Dans l'Ancien Testament, la parole de Dieu était surtout adressée aux haut placés, et c'étaient ensuite eux qui dirigeaient le peuple. C'est ainsi que nous voyons que souvent, lorsqu'un roi suivait l'Éternel, le peuple le suivait également, et lorsque le roi se détournait des voies de Dieu, le peuple se détournait aussi. 
Mais les choses changèrent avec Jésus. La bonne nouvelle était annoncée aux pauvres. Nous savons qu'il ne s'agit pas ici de la seule pauvreté matérielle; seuls ceux qui se sont dépouillés d'eux-mêmes peuvent venir à Christ, après être passés par la repentance qu'avait prêché Jean-Baptiste!

Quel encouragement pour Jean au fond de sa prison d'entendre le rapport de ses disciples! Il savait maintenant que sa foi ne serait pas vaine; qu'il n'attendait pas le secours sans qu'il ne vienne. Oh certains diront que le secours n'est jamais venu, car Jean est mort décapité. Nous leur répondrons ceci: "(...)C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité. (Hébreux 11:13-16). 

Et c'est de cette cité dont nous sommes les ambassadeurs. Nous ne sommes pas d'ici bas. Si vous êtes présentement dans la même situation que Jean Baptiste; venez, venez à Jésus! Posez-lui toutes vos questions; il ne vous rejettera pas! Au contraire, voyez-le agir, regardez ses bénédictions, regardez les vies qu'il transforme encore aujourd'hui. En toutes circonstances, gardez vos yeux fixés sur lui, votre foi sera constamment renouvelée et tous vos doutes se dissiperont

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

samedi 2 décembre 2017

En bref: La reconnaissance

Psaumes 28:4-5 : "Rends-leur selon leurs œuvres et selon la malice de leurs actions, rends-leur selon l’ouvrage de leurs mains; donne-leur le salaire qu’ils méritent. Car ils ne sont pas attentifs aux œuvres de l’Éternel, à l’ouvrage de ses mains. Qu’il les renverse et ne les relève point!"

Dans l'Ancien Testament, entre autre lorsque les Israélites étaient au désert, nous voyons à quel point la reconnaissance était importante aux yeux de Dieu. Le peuple devait offrir des sacrifices de reconnaissance et d'action de grâce. 
Mais de nos jours, la reconnaissance est-elle moins importante parce que nous n'offrons plus de sacrifice?

Réfléchissons sur nous-mêmes, à savoir si nous avons suffisamment de reconnaissance envers Dieu pour tout ce qu'Il a fait pour nous. D'abord, le salut nous est offert gratuitement. Est-ce par notre bonté? Certainement pas, mais à cause de la bonté de Dieu! Ensuite, nous avons connu la vérité, la vérité divine qui nous sanctifie et nous garde dans la foi en Christ (Jean 17:17). Et il y a toutes les bénédictions que nous prenons pour acquises tant qu'elles ne nous sont pas enlevées; la famille; la santé, la capacité de travailler; la nourriture et les vêtements; un logement où habiter; avoir de quoi vivre et aider les plus pauvres que nous, et quoi encore! 

C'est un mal devant Dieu que des croyants lui manquent de reconnaissance. Soyons attentifs à Ses œuvres dans nos vies et dans celles de notre prochain, et remercions-le constamment pour l'ensemble de Ses bénédictions! Nous ne parlons pas ici de seulement réciter un bénédicité avant le repas comme certains le font hypocritement. Ils récitent ces mots qu'ils ont appris par cœur, ils se donnent ainsi bonne conscience en les prononçant, mais ils n'ont aucune réelle reconnaissance envers Dieu et leur cœur n'est pas droit devant Lui. Prenons-garde à cela, car l'hypocrisie est péché devant Dieu.  

Un jour au restaurant, quatre chrétiens y étaient attablés. Après avoir reçu leur repas, l'un d'eux prononça le bénédicité, paroles supposées être empreintes de reconnaissance envers Dieu, mais immédiatement après, tous les gens près de sa table pouvaient entendre ce qu'il racontait à l'égard d'un frère de son église. Peut-être que ce qu'il disait était la pure vérité, mais comment un chrétien peut-il être, pour ainsi dire, "joyeux" de la chute d'un frère au point de parler publiquement de ses mauvaises actions en se moquant de lui? La réaction d'un véritable chrétien ne serait-elle pas plutôt d'aller dans sa chambre et de se prosterner devant le Seigneur afin d'intercéder pour ce frère qui a péché? 

Cela nous amène quelques questions: quel culte un tel homme rend-il réellement au Seigneur? Les paroles d'action de grâce qu'il a prononcé avant de manger avaient-elles de la valeur devant Dieu? En sachant que Christ ne brisera point le roseau cassé, et qu'il n'éteindra point la mèche qui brûle encore (Esaïe 42:3), quel témoignage de sa (supposée) foi a t'il rendu publiquement ce jour-là aux gens du dehors qui l'écoutaient? Un tel homme a t'il été "fidèle dans les moindres choses"? Il prétendra que oui, en ce qu'il a fait la prière d'action de grâce, mais les fruits qu'il a porté à ce moment-là n'étaient certainement pas ceux de l'Esprit de Dieu! Jésus lui-même dira en Matthieu 12:34 que "c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle".    

Que cela nous enseigne à prendre garde à nous-mêmes! "Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie" (Proverbes 4:23). Une personne qui vit avec une réelle reconnaissance envers Dieu pour toutes ses bénédictions garde ses yeux fixés sur Lui plutôt que sur ce qui est de ce monde, car avec la reconnaissance, vient la dépendance. C'est un péché de détourner nos regards de Dieu après avoir appris à marcher avec Lui. En Hébreux 12:28, nous sommes exhortés à démontrer "notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant". 

Tout nous a été acquis à cause de la grâce de Dieu; bien plus, il nous est donné d'avoir part à son héritage par cette même grâce. Demeurons-donc sous sa protection, car sans elle, nous serons dans l'incapacité de rendre à Dieu un culte qui lui soit agréable! 

Psaumes 50:23 : "Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces me glorifie". 
Colossiens 2:7 : "(...)et abondez en actions de grâces".
Conclusion; vivre la reconnaissance glorifie Dieu! Ayons toujours en nous ce sentiment que nous Lui sommes redevables. Ne vivons pas comme si Dieu nous devait tout ce que nous souhaitons, au contraire; soyons satisfaits de ce qu'Il a préparé pour nous. Ne soyons pas de ceux qui le glorifient seulement par des chants; glorifions-le en paroles et en actions, tous les jours qu'Il nous prêtera la vie!  

Que toute la gloire soit rendue à Dieu, Amen.