samedi 28 janvier 2017

Prière pour notre jeunesse

"Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur: je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple" (Hébreux 8:10).

Dieu Tout-Puissant, cela est écrit dans Ta parole, et c'est la prière que nous t'adressons pour notre jeunesse. Tu les connais tous par leur nom, même ceux qui sont au plus mal et qui se sentent seul au monde. Jésus, Tu vois ces victimes innocentes. Ils sont nombreux dans cette jeunesse à être fatigués de porter un lourd fardeau. Accorde-leur du repos en ton Puissant Nom béni. Tu peux, Jésus, devenir leur Sauveur, afin qu'ils puissent ressentir la joie de Te connaître comme leur Seigneur et Sauveur personnel. Seigneur Jésus, Tu vis éternellement, et il n'y a que par Toi qu'ils puissent recevoir la vraie paix et l'amour que Tu es venu leur apporter.  

Il est possible aujourd'hui de venir ou de revenir à Dieu. Ce Dieu de justice, d'amour, de pitié et de miséricorde vit depuis toujours et pour toujours. Sans Son amour, tout est perdu. Mais gloire à Dieu, par Jésus-Christ, tout est possible! Merci Jésus d'être vivant! Gloire à ton Saint nom, Jésus, car Ta bonté dure à toujours! 

Vous tous jeunes hommes et jeunes femmes, venez au Seigneur Jésus-Christ, et vous ne serez pas déçus. La Bible le dit: Jésus peut guérir les corps malades, les cœurs désespérés, les handicapés et les prisonniers. Jésus est le sentier qui mène à la vie bienheureuse et éternelle. Dites-lui simplement: Jésus, je te demande pardon pour mes péchés; s'il te plaît, donne-moi Ta lumière, car sans elle je ne peux rien faire. Merci puissant Dieu, merci Jésus, Lumière du monde. Tu es puissant, plus puissant que les ténèbres qui m'enveloppent, merci, parce que Tu es le Rocher sur lequel je peux m'appuyer au temps de ma détresse. Merci Jésus, de Ta bonté, merci parce qu'en Toi je peux me confier en tout temps. Oui, je viens à Toi, et en Toi je place toute ma confiance; mon secours vient de Toi seul. Merci Dieu le Père, merci Dieu le Fils et merci Dieu le Saint-Esprit, Amen.

Seigneur, veuille bénir cette jeunesse, dans le précieux nom de Jésus, Amen. 

samedi 21 janvier 2017

Mais moi je recours à la prière, par Charles H. Spurgeon

Mais moi je recours à la prière. (Psaumes 109:4)

Des langues mensongères s’affairaient contre la réputation de David, mais il ne se défend pas lui-même; il remet son cas à la plus haute cour, et le plaide devant le grand Roi Lui-même. La prière est la méthode la plus sûre pour répliquer aux paroles de haine. Le Psalmiste a prié d’une façon qui était loin d’être celle d’un être au cœur froid. Il s’est donné à cette pratique; il a lancé son âme et tout son cœur dans cet effort, tendant chaque nerf et chaque muscle, de même que Jacob le fit lorsqu’il a lutté avec l’ange. C’est ainsi, et seulement ainsi, que n’importe lequel d’entre nous aura accès au trône de la Grâce. Comme une ombre qui n’a aucune puissance puisqu’il n’y a aucune substance en elle, il en est de même d’une supplication dans laquelle le Moi-propre d’un homme n’est pas parfaitement présent dans une faveur déchirante et dans un désir ardent. Cette prière demeurera tout à fait inefficace, car il y manque de ce qui lui donnerait de la force. Une prière fervente est comme un canon pointé sur les portes des cieux, elle peut les faire voler en éclats. Le défaut le plus fréquent pour la plupart d’entre nous est notre empressement à céder aux distractions. Nos pensées vagabondent, çà et là, et nous ne faisons que peu de progrès à l’égard du but souhaité. Semblable au mercure, notre esprit ne se fixe pas, mais il roule en liberté, hors du chemin, de-ci de-là. Combien ce mal est grand! Cela nous fait du tort, et ce qui est pire, c’est une insulte à notre Dieu. Que penserions-nous d’un pétitionnaire qui, pendant la durée de son audience avec un prince se mettrait à jouer avec une plume ou à attraper une mouche? 

La durée et la persévérance sont incluses dans l’expression du texte que nous méditons. David ne crie pas une fois pour ensuite retomber dans le silence; sa sainte clameur était continue, jusqu’à ce que la bénédiction soit venue. Une prière ne doit pas être une œuvre faite au hasard, mais notre affaire quotidienne, notre habitude, notre vocation. De même que les artistes se livrent totalement à leur ouvrage, s’abandonnent à leur art, que les poètes sont plongés dans leurs créations, nous devons nous immerger totalement dans la prière. Nous devons vivre dans cette prière comme dans notre élément, et ainsi prier sans cesse. 

Seigneur enseigne-nous à prier ainsi, pour que nous puissions devenir de plus en plus efficaces dans nos supplications. 

Par Charles H. Spurgeon

dimanche 15 janvier 2017

Vices cachés

Vous voulez acheter une maison. Vous la faite inspecter et tout semble beau. Selon l'inspecteur, vous n'avez aucun argument de négociation; cette maison vaut réellement le prix demandé, peut-être même plus. Vous l'achetez. Moins d'un an plus tard, vous ne vivez  même plus dans cette maison parce qu'elle est remplie de moisissure et votre santé est menacée. De nouveau, vous faites inspecter la maison; verdict: il faut la démolir, et la reconstruire. 

Avant de connaître Jésus, nous marchions dans l'insouciance, nous péchions sans remords et nous croyions pourtant que nous étions sans failles. C'est l'équivalent de la maison qui semble belle et sans défauts. Mais lorsque nous commençons à marcher avec Jésus, et que nous ouvrons la Bible; lorsque nous passons l'inspection divine, le verdict tombe: tu dois être démoli, et te laisser rebâtir par Christ. Tu ne peux pas continuer tel que tu es, car tu t'en vas à la ruine. 

Peut-être direz-vous: comment cela se fait-il? Dieu aurait-Il commit une erreur en me créant tel que je suis? Non. Mais nous avons nous-mêmes corrompu ce que Dieu a créé. Ce que Dieu fait est parfait, mais pouvons-nous en dire autant de nous-mêmes? "Tous sont égarés, tous sont pervertis; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul (Psaumes 14:3). Jésus parlera justement de maisons dans Sa parabole en Matthieu 7. Si nous ne sommes pas bâtis sur le Roc, alors nous sommes semblables à la maison d'un insensé qui a bâti sa maison sur du sable. Cette maison saura-t-elle résister aux forts vents et aux inondations? Certainement pas, car elle n'a pas de solide fondation. Nos vies sont comme cette maison, si Christ n'est pas le fondement de notre existence. Où sont nos valeurs? Vers quoi, vers qui nos pensées se tournent-elles la plupart du temps? Étudions notre conduite, à la lumière de la parole de Dieu, et nous trouverons si nos belles paroles sont vraies, ou si elles ne valent pas plus qu'un tambour battant la mesure de façon désordonnée!  

N'ayons pas l'orgueil de vouloir marcher avec Christ tout en continuant à tout gérer selon nos propres moyens. Ne nous contentons surtout pas d'apparences de piété, mais construisons sur le Roc solide, inébranlable qu'est Jésus. Soyons de l'argile malléable dans la main de Dieu. L'argile ne dira jamais au potier comment elle doit être façonnée, et dans quel but. L'oeuvre de Dieu est parfaite, mais le péché du premier homme fait en sorte que nous avons tous des vices cachés dans nos vies. Laissons Dieu nous les montrer, laissons-le nous corriger et faire disparaître du milieu de nous ce qui n'est pas de Son royaume céleste. Il nous donnera Lui-même la force de lui obéir et d'attendre patiemment dans les preuves qu'Il ait fini de nous façonner. Il ne peut rien faire pour ceux qui sont rebelles à ses appels. "Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment: c’est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils" (Hébreux 12: 5-8).

Ce n'est pas de gaieté de cœur que nous lisons ces versets, mais quoi; serions-nous plus grands que ceux qui nous ont précédés? Il est vrai que le christianisme moderne tend à rendre insipide le message biblique en ce qu'il n'enseigne plus toute la vérité, mais qu'une partie de la vérité que les gens veulent bien entendre. Mais nous savons pourtant que "si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre (Apocalypse 22:19), (Matthieu 5:19).

Nous ne sommes pas des petits dieux. Nous ne dominons pas sur un royaume quelconque. Nous devons accepter une fois pour toutes que, notre vie durant, Dieu aura à nous façonner afin de nous rendre semblable à Lui. La manière dont Il s'y prendra Lui importe seul. Comprenons que nous ne pouvons pas entrer dans Son royaume de gloire avec nos vices, aussi cachés soient-ils (Matthieu 22:11-14). Nous devons être complètement purifiés, sanctifiés par l'oeuvre de la croix, par le sang versé par amour pour nous. Qu'il nous suffise de nous rappeler que Jésus n'a pas été pourchassé et soumis à la mort. Il a lui-même soumis la mort, car le Père l'a ramené là-haut dans la gloire et l'a rétabli dans toute Sa splendeur. C'est bien la raison pour laquelle nous ne croyons pas en vain, et que nous n'espérons pas en vain. À chaque jour que Dieu nous prête la respiration, nous renouvelons cette prière, dans le précieux nom de Jésus: Père, prend la place qui te reviens en moi; fais de moi ce que Tu voudras, brise-moi, brise le vase imparfait que je suis, et rebâti-moi par ta gloire; pour ta gloire. Amen. 

"Cette parole est certaine: si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui" (2 Timothée 2:11-12). 

Que la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

samedi 7 janvier 2017

Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi...

Matthieu 10 :37: "Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi".

Luc 14:26 : "Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple."

Ce que Jésus dit ici a été interprété de toutes sortes de manières depuis des centaines d'années. Demandons au Saint-Esprit de venir nous éclairer, afin de bien comprendre ce que Jésus attend de nous, et surtout, de mettre en pratique ses exigences!

Tout d'abord, lorsque nous lisons Matthieu 10, nous constatons que ce chapitre traite entre autre de la mission des douze apôtres. Jésus se promenait de villes en villages et enseignait. Ses disciples le suivaient. Un jour, il les réunit tous et leur donna une mission: allez vers les brebis perdues d'Israël; enseignez-leur que le royaume des cieux est proche; guérissez les malades, chassez les démons! Il leur dira également de n'emporter ni or, ni argent, ni sac de voyage, bref, il veut qu'ils apprennent à placer leur confiance en Dieu seul, en ne s'appuyant pas sur ce qui est terrestre. Jésus leur enseignera à agir simplement: si vous êtes reçu quelque part, restez-y, mais si l'on ne vous reçoit pas, n'insistez pas et allez voir ailleurs. Il leur dira au verset 16: "je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes." Il leur enseigne que les hommes les rejetteront, ils seront livrés aux tribunaux, et au verset 21 il dira: "le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant; les enfants se soulèveront contre leurs parents et les feront mourir." Il leur enseignera également que le serviteur n'est pas plus grand que le maître, et que, comme le maître a été rejeté et persécuté, les disciples le seront aussi. Il poursuivra en disant de ne pas craindre ceux qui peuvent tuer le corps, mais de craindre Dieu seul. Il donne encore une fois une indication claire de sa volonté: n'attachons pas trop d'importance aux choses d'ici-bas, voire même à notre propre corps, car tout cela est appelé à disparaître, mais ce qui doit être à la première place dans nos vies doit être Dieu. La suite logique est la suivante: "Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi." Si Dieu est à la première place, il est normal que ce qui est terrestre soit derrière Lui. Mais attention! 1 Jean 2:9-11 nous dit: "Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n’est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux." Et encore, en 1 Timothée 5:8 : "Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle." Et en 1 Jean 4:20 : "Si quelqu’un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ?

 Y aurait-il donc contradiction biblique? Non!



Jésus parlait énormément en parabole, et, si nous n'avons pas l'intelligence de comprendre ses enseignements, nous tordrons le sens de ses paroles. Lorsqu'en Matthieu 18:8, il dit de couper notre main ou notre pied s'ils sont pour nous une occasion de chute, nous comprenons aisément qu'il ne voulait pas dire de prendre une scie et de nous couper un membre. Pourtant, de nombreux ignorants ne comprenant pas le sens de cette parabole l'ont appliqué littéralement et ont ainsi fait souffrir beaucoup de gens, un père coupant ainsi la main de son propre fils. Celui qui veut demeurer ignorant, car trop orgueilleux pour demander la sagesse à Dieu, ne pourra jamais comprendre le sens des Écritures. Prions avec humilité, n'hésitons jamais à demander au Seigneur la sagesse de comprendre Sa parole, et remercions le afin qu'Il nous corrige, qu'Il nous émonde et que nous portions du fruits (Jean 15:2).  

En Luc 14:26, lorsqu'il est écrit que si quelqu'un va à Jésus sans haïr sa parenté; il ne peut pas être son disciple, Jésus ne dit pas d'haïr les personnes de nos propres famille, même si certains d'entre eux nous détestent. Lui-même nous exhortera au cours de son fameux sermon sur la montagne à ne pas haïr ceux qui se font nos ennemis, mais à prier pour eux et à leur faire du bien (Matthieu 5:44). Donc, même si les membres de notre famille nous rejettent, cela ne nous donne pas le droit de les haïr pour autant! Jésus veut simplement dire ici: haïssez leurs péchés, car leurs péchés ne sont pas compatibles avec votre marche avec Dieu. Psaumes 97:10 nous dit d'ailleurs à ce sujet: "Vous qui aimez l’Éternel, haïssez le mal!" Nous lisons également en 1 Jean 2:15-16: " N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde." Jude 1:21-23 nous dit également: "maintenez-vous dans l'amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Reprenez les uns, ceux qui contestent; sauvez-en d'autres en les arrachant du feu; et pour d'autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu'à la tunique souillée par la chair." En aucun moment, il n'est dit ici d'haïr ces gens, mais de nous maintenir dans l'amour de Dieu! Le fait de nous maintenir dans cet amour nous remplira de pitié pour les perdus. Nous haïrons l'oeuvre de l'ennemi dans leur vie, nous haïrons la laideur du péché qui détruit au lieu de bâtir, qui abaisse plutôt que de relever, mais en aucun temps Dieu nous demande d'haïr et de renier notre prochain, à moins que ces derniers n'ait péché contre le Saint-Esprit, péché pour lequel il n'existe aucun pardon. L'Éternel exigera ainsi au prophète Samuel de cesser de pleurer sur le roi Saül, car il avait franchi une ligne que Dieu seul connaît, et pour lui, il n'existait plus de route de retour (1 Samuel 16:1). 

S'il doit y avoir des frictions, et il y en aura certainement, car les pécheurs n'aiment pas la compagnie des enfants de Dieu, elles se feront naturellement. L'enfant de Dieu ne doit pas forcer ces choses-là. À partir du moment où les gens autour de nous ne veulent pas accepter Christ, ils nous renieront eux-mêmes. Lorsqu'ils verront que nous ne nous vautrons plus dans la boue du péché, comme nous le faisions avant de connaître la vérité en Christ, certains diront du mal de nous. Ils nous souhaiterons la prison, voire même la mort. Dans certains pays sous l'emprise de l'islam, il est inconcevable qu'un membre de la famille devienne chrétien. Il est automatiquement traité comme un paria, et il risque la mort. Pourtant, si vous parlez à ces chrétiens, ils n'ont pas une once de haine envers leur famille, qui pourtant les maltraitent et souvent, les cherchent pour les faire mourir. Comprenons ceci: il est totalement impossible pour un véritable enfant de Dieu de détester son prochain, car l'amour de Dieu qui est en lui le lui interdit. L'amour de Dieu et la haine sont comme le feu et l'eau, le froid et le chaud. C'est un ou l'autre, il ne peut y avoir de place pour les deux en nous. C'est la raison pour laquelle, du milieu de toute la haine dont les hommes sont capables, des chrétiens authentiques posent des gestes d'amour envers ceux qui se font leurs ennemis. Ils répondent à la haine par l'amour, ils intercèdent auprès de Dieu pour le salut de ces âmes qui sont aussi précieuses à leurs yeux que la leur. 

Pourtant, nous avons vu plusieurs chrétiens, ou disons-le, supposés chrétiens, renier des membres de leur propre famille simplement parce que ces derniers vont à une autre église que la leur! Que pouvons-nous dire à ce sujet, sinon que ce ne sont pas encore de véritables enfants de Dieu? Ils ne connaissent pas Son amour; ils sont remplis d'un vain orgueil! Pour eux, la bannière au-dessus de la porte de leur église importe plus que la bannière de Christ. Ils se font un dieu de leur pasteur, qui est humain, et Dieu n'aime pas que nous placions notre confiance en les hommes, quels qu'ils soient (Jérémie 17:5) et/ou de leur propre ventre, et ils n'ont aucun intérêt à mettre en pratique la parole de Dieu, s'ils la lisent. Le slogan de l'église catholique est: "Hors de l'Église catholique, point de salut". Ce slogan est désormais répandu parmi de nombreuses personnes, de quelque allégeance qu'ils soient. "Hors de mon église, point de salut". Dieu lui-même ne peut pas mettre un frein à l'orgueil de ces pauvres gens, parce qu'ils ne lui demandent pas d'intervenir. Ils se voient parfaits, au-dessus de tout, de tout le monde. Ils se donnent le droit de juger l'un et l'autre, mais ils jugent leur prochain avec leur nature pécheresse. Ils ne peuvent pas juger selon l'Esprit de Dieu, parce qu'il n'habite pas en eux. Ils tiennent rancune pendant des années pour des choses totalement inoffensives, ne se conformant pas à la Bible qui nous enseigne pourtant de pardonner. Ce sont souvent ceux-là qui se vantent que Dieu leur parle à toute heure du jour ou de la nuit. Pourtant, Il n'a même pas de place où habiter en eux tellement ils sont déjà remplis et satisfaits d'eux-mêmes! Comment pourrait-Il leur parler? Ne commencerait-Il pas par les reprendre et les ramener sur le droit chemin? Mais ils n'ont que faire de la justice de Dieu, et ils oublient que Jésus seul est au-dessus de tout. Par leurs agissements, ils se placent toujours au-devant de Jésus. Dans leur vie, leur témoignage ne transpire que l'orgueil qui les dévore. Le moi, moi, moi est omniprésent. Ils se citent eux-mêmes comme étant un exemple quasi parfait, mais les fruits qu'ils portent prouvent qu'ils ne sont pas de Dieu. Ces gens-là tordent le sens des Écritures afin de les adapter à leur vie hypocrite. Ils sont des ambassadeurs pour leur propre cause, pour leur propre royaume. Pourtant, en tant que chrétiens, ne devons-nous pas être des ambassadeurs de Christ? Notre prière ne doit-elle pas être que nous soyons, en tout lieu et en tout temps, qu'un simple doigt qui pointe vers Jésus? (1 Corinthiens 10:31) Le moi doit s'effacer, et Christ doit prendre place. Le vieil homme et ses agissements doivent disparaître, et un tout nouvel homme doit prendre place (Matthieu 9:16; Éphésiens 4:22-24).

Non, Jésus ne nous demandera jamais d'haïr et de renier notre prochain. À cause d'une mauvaise compréhension des enseignements de Jésus, ce verset a été trop souvent utilisé pour démolir les uns et les autres. Le diable s'est servi de ces versets pour diviser, afin de mieux régner! Pendant ce temps, l'amour de Dieu ne peut pas habiter dans les hommes, trop occupés qu'ils sont à poursuivre leurs propres intérêts. N'oublions pas que Jésus n'ira jamais contre Sa propre parole! Haïssons les péchés, mais prions pour les pécheurs. N'en sommes-nous pas un nous-mêmes? Ne laissons pas la haine et la division régner parmi nous, car le chrétien doit au contraire s'efforcer d'être en paix avec tout le monde, dans la mesure du possible (Romains 12:18). Nous sommes supposés être des lumières dans un monde de ténèbres; prenons donc garde que cette lumière ne soit ténèbres (Luc 11:35). Comprenons simplement que rien au monde, même pas le supposé amour d'un parent ou d'un ami, ne doit nous mener à agir contre la volonté de Dieu. Si l'amour, ou supposé amour de nos proches nous met dans une position où nous serions forcés de choisir entre ce qu'ils demandent de faire et ce que Christ attend de nous; entre le monde et le royaume de Dieu, nous ne devrons pas hésiter; ce  devra être Christ. Car l'amour véritable qui doit unir une famille attirera les membres de cette famille à Dieu, (et ne les en éloignera certainement pas!) et la seule bannière qui sera importante pour eux sera celle de Christ. Peu importe la distance, les succès et les échecs, ou même la bannière au-dessus de la porte de leur église respective, une seule chose unira ces gens; l'amour et la passion pour le royaume de Dieu, ainsi que le pardon reçu de Dieu par le précieux sang de Jésus. Ne laissons pas de religion s'implanter en nous. Nous n'y trouverons qu'amères déceptions. L'apôtre Paul parlera en 2 Timothée 3 de ces gens qui auront une apparence de piété, et en quelque sorte, ils se feront une religion de conserver cette apparence intacte, mais au fond d'eux-mêmes, ces gens-là renient Christ en ce qu'ils ne lui laissent aucune souveraineté sur leur vie. L'apôtre Jacques nous explique en Jacques 4 que les querelles et les divisions qui surviennent parmi les chrétiens viennent du fait qu'ils vivent encore selon la chair, et en conséquence, ils ont des désirs qui ne sont pas ceux de Dieu. Vivons-donc une relation vivante avec Dieu, par Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur. Laissons-le nous transformer totalement dans l'intelligence; n'ayons pas l'orgueil de ne même plus demander à Dieu de nous montrer nos manquements, afin que nous les corrigions, et de nous laisser corriger par Lui. Jésus l'a dit; Il est le cep, et le Père est le vigneron. Nous ne sommes que les sarments. Il a bien dit lui-même, en Jean 15: 2, que "tout sarment qui est en moi, qui ne porte pas de fruit; il le retranche". Prenons garde de n'être pas des sarments sur le cep, prétendant croire en Jésus, mais nous contentant de porter un autre fruit, de brûler d'un autre feu, d'offrir un autre sacrifice qui ne plaît pas à Dieu. Avec humilité, restons aux pieds de Jésus. Que nous ayons un an, dix ans ou quarante ans de vie chrétienne, nous ne serons toujours que de simples ambassadeurs du royaume de Dieu, et nous ne sommes supérieurs à personne. La récompense est la même pour tout le monde, selon la mesure de sa foi, et ceux qui se croiront les premiers ici-bas risquent bien d'être les derniers devant la face du Seigneur, car leur orgueil ne leur sera d'aucun secours (Matthieu 20:1-16). 

Prions.

Seigneur Dieu, nous voulons d'abord te remercier pour Ta parole, pour cet océan de connaissance dans lequel nous pouvons plonger nos regards, la Bible. Mais s'il te plaît, par ton Esprit, accorde-nous la sagesse de comprendre ce que nous lisons, afin que jamais nous ne tordions le sens de Tes paroles, et que nous ne soyons pas un objet de scandale pour quiconque. Au contraire, nous voulons être comme un sacrifice d'agréable odeur, comme un aimant qui attire les perdus et désespérés à Toi. Mais Tu vois nos faiblesses. Elles sont grandes, et si elles ne sont pas mises en bride, elles ne cessent de nous éloigner de Toi. L'orgueil de nous prendre pour des petits dieux combat fortement en nous, et nous peinons à comprendre à quel point nous avons besoin de Toi. Nous sommes portés à nous satisfaire de nous-mêmes, croyant comme au jardin d'Éden que la connaissance du bien et du mal fait de nous des êtres supérieurs. Mais il y là un paradoxe; c'est que cela nous condamne davantage, car nous n'aurons aucun prétexte, aucune excuse devant Toi, Seigneur, au jour du jugement. Nous savons la vérité, nous avons connu le sacrifice de Jésus, nous avons cru que cela était bon. Aide-nous, s'il te plaît, à ne jamais prendre à la légère le sacrifice de la croix et à ne jamais prendre pour acquis le salut que Tu nous offres. À chaque jour suffit sa peine, et chaque nouveau jour est un nouveau défi, rempli d'une part de Tes bénédictions totalement imméritées, et d'autre part de tentations et d'embûches que l'ennemi place sur notre chemin. Lorsque nous croyons être debout, aide-nous à prendre garde de ne pas tomber plus bas encore que nous étions lorsque Tu nous as tiré de la boue du péché. Il est bien dit dans Ta parole que Tu enseignes aux humbles tes voies, et c'est à cause de Toi, à cause de Ton saint Nom que Tu pardonnes nos nombreuses iniquités. Nous n'avons rien fait pour mériter ce pardon gratuit, mais c'est seulement à cause du sang de Jésus et rien d'autre que ta grâce nous sauve. Apprends-nous à rester petits à nos propres yeux, comme il convient pour des chrétiens, et qu'aucune espèce d'orgueil ne nous fasse nous élever au-dessus des autres. Toi seul, Ô mon Dieu, est élevés, ton Nom seul sera loué par notre bouche, et avec ton aide, nous serons et demeurerons qu'un simple petit doigt qui pointe vers le trône de gloire, là où Tu règnes éternellement. Oui nous te prions, Jésus, que Ton amour coule en nous comme un fleuve d'eau vive, car là où Ton amour subsiste, rien de ce qui est de l'ennemi ne peut prendre place. Par Ton amour pour le royaume de Dieu, Tu as chassé les pécheurs du Temple de Jérusalem. À cause de cet amour, les puissances des ténèbres ne peuvent subsister en nous, elles ne peuvent plus nous tenir dans le péché. Tu as dit, Jésus: aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Cela nous est impossible si Ton amour ne demeure pas en nous, car Tu as tant aimé que Tu as donné Ta vie pour nous. Mais c'est avec ton aide seulement que nous comprendrons que notre vie terrestre n'a aucune valeur si nous ne la vivons pas pour te rendre la gloire, la louange et l'honneur, sans rien garder pour nous. Tu es le premier et le dernier, ce qui signifie que lorsque Tu demeures en nous, nous sommes cachés au milieu de toi, et rien de notre petite personne ne transparaît, et c'est à cette humilité que nous aspirons aujourd'hui plus que jamais, en ces jours qui sont les derniers. Nous savons que seuls les humbles seront épargnés de la colère à venir, et nous te prions non seulement pour nous, mais pour tous les chrétiens, et ceux qui sont prétendent l'être, mais qui demeurent encore dans la chair. Que la paix puisse régner parmi nous, et que nous soyons tous réunis pour le combat spirituel sous la seule bannière de Christ. L'ennemi détruit la base en divisant les familles, mais Toi, grand Dieu, Tu les réunis à cause de Ton amour. Tu rebâtis, tu redresses ceux qui étaient courbés, car Tu es lent à la colère, et riche en bonté. Merci pour Ton amour, pour Ton pardon, merci pour Ta grâce infinie. Pour toujours nous voulons louer Ton saint Nom, car Toi seul en est digne. Amen.