samedi 31 mars 2018

Perdre Christ, par Charles H. Spurgeon

"Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé..." Cantiques des Cantiques 3:1.


Dis moi où tu as perdu la compagnie de Christ, et je te dirai le plus vraisemblablement où le retrouver. As-tu perdu Christ dans ta vie secrète en négligeant la prière? Alors c’est là que tu dois le chercher et le retrouver. As-tu perdu Christ par le péché? Tu ne trouveras Christ par aucun autre moyen qu’en livrant le péché, et en cherchant par le Saint-Esprit à mortifier le membre dans lequel la convoitise réside. As-tu perdu Christ en négligeant les Écritures? Tu dois retrouver Christ dans les Écritures. Il est un proverbe vrai: Cherche une chose où tu l’as laissée tomber, elle est là. Ainsi cherche Christ où tu l’as perdu,  car il n’est pas parti. Mais c’est une tâche difficile de retourner à Christ. Bunyan nous dit: "Le pèlerin a trouvé la pièce sur le chemin d’un retour au berceau de la tranquillité, où il a perdu son rouleau, le plus difficile voyage qu’il n’ait jamais réalisé". Vingt kilomètres en avant sont plus facile â faire qu’un seul en arrière, vers l’évidence perdue. Prenez soin alors, quand vous aurez trouvé votre Maître, de le servir de près. 

Mais comment se fait-il que vous l’ayez perdu? Qui aurait pensé que vous vous seriez éloigné d’un tel précieux ami, dont la compagnie vous est si chère? Comment se fait-il que vous n’ayez veillé à lui à chaque instant par crainte de le perdre de vue? Pourtant, puisque vous l’avez laissé partir, quelque grâce que vous soyez en train de le chercher, même si vous gémissez comme endeuillé, "Ô que je sache où je pourrai le retrouver!" Continuez à le chercher, car il est dangereux d’être sans le Seigneur. Sans Christ vous êtes comme une brebis sans son berger; comme un arbre sans eau à ses racines; comme une feuille desséchée par la tempête qui n’est plus reliée à l’arbre de vie. De tout ton cœur cherche-le, et il se laissera trouver par toi; seulement, donne-toi entièrement à l’investigation, et, véritablement, tu le découvriras encore pour ta joie et ton allégresse.

Par Charles H. Spurgeon

samedi 24 mars 2018

Accablé par les épreuves

Tu es accablé de tourments et il te semble qu'à tout moment tu seras emporté par ce qui te semble être comme une avalanche d'adversité. Ce qui vient contre toi est d'une brutalité inouïe, et seul, tu n'as pas la force de résister contre la détresse qui t'envahi. Où que tu regardes, tu ne vois que tristesse et désolation; nul secours n'est en vue. La nuit, le jour, les larmes ont inondé ton visage au point où la source en est comme tarie. À quoi bon résister? Il te serait si facile de te laisser entraîner au gré du vent de la tempête qui fait rage... Mais tu penses à tes proches, à ton ou tes enfant(s), et tu veux encore résister. Mais où trouver la force, puisqu'il te semble que tu n'en as plus? Alors que tu marches dans la vallée de l'ombre de la mort, et que tu ne sais plus vers quoi et vers qui te tourner, Jésus est encore et toujours là. Esaïe 9:1 nous le présente comme "une lumière qui resplendit dans les ténèbres". Il renouvelle notre espérance, non seulement pour ici-bas, mais aussi en ce qui a trait à la gloire de la présence de Dieu dans son royaume céleste. 

John Bunyan, prédicateur de l'Évangile dans les années 1600 en Angleterre, fût jeté en prison à cause de sa foi, et c'est là qu'il écrivit la plupart de ses ouvrages, y compris le fameux "Voyage du Pèlerin". Il décrit dans ce livre, sous la forme allégorique d'un rêve, le chemin parsemé d'embûches d'un pèlerin nommé Chrétien jusqu'à la majestueuse cité céleste. Alors qu'il parcourait lui aussi la vallée de l'ombre de la mort, le pèlerin y affronta bien des tourments et, lorsque le soleil se leva enfin, il constata alors l'étendue de la délivrance dont Dieu l'avait comblé, car à travers ses épreuves, il n'était pas seul, Dieu était avec lui. Il s'écria alors: "Que de surprenantes merveilles ta sagesse infinie a fait voir à mes yeux! Mon Dieu, que ne puis-je en tous lieux célébrer hautement tes bontés sans pareilles! Mon âme était environnée de pièges et d'écueils, de ténèbres, d'horreurs, de la mort et de ses frayeurs; mais ta puissante main, Seigneur, l'a délivrée. À travers d'affreux précipices, malgré mes ennemis, l'enfer et ses suppôts, Tu m'as conduit vers ton repos, et tu veux me combler d'immortelles délices. C'est là que remplit d'allégresse, sauvé par ton secours, comblé de tes bienfaits, je veux célébrer à jamais de tes faits glorieux la profonde sagesse. "  

Seigneur Dieu tout-puissant, nous nous présentons devant toi par la prière pour tous ces gens accablés par les épreuves. Leur détresse est grande, et nous croyons que leur secours est en toi seul. Nous te remercions pour l'ensemble de tes œuvres et pour ton plan de salut merveilleux, et nous te prions, Père Éternel de les délivrer de leur situation difficile. Accordes-leur ta paix et ton repos, afin qu'ils puissent témoigner de toutes les bénédictions dont tu les as comblés. Oui tu as dit, Jésus: "venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos", et nous croyons que Ta parole est vraie. Tu donnes la force et le courage à ceux qui n'en ont plus; tu donnes le repos de l'âme au milieu des pires afflictions. Merci ô Dieu, de tes promesses, merci parce qu'un jour Tu as dit par la bouche de ton prophète Esaïe: "Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante". Merci de la délivrance présente et à venir que Tu as en réserve pour ceux qui font appel à Ton nom. Cette délivrance n'est peut-être pas toujours celle que nous attendons, mais nous savons que Tu fais toutes choses bonnes pour ceux qui t'aiment, car Toi aussi, tu les aimes et ils sont comme la prunelle de Tes yeux. Merci parce que Tu fais toutes choses pour et par Ta gloire, et ce que nous te demandons, nous le demandons afin que Tu sois élevé, ô Dieu, dans le précieux nom de Jésus-Christ, notre Sauveur et Seigneur personnel, Amen.  

samedi 17 mars 2018

Le pardon: un don des plus précieux

Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable! (2 Corinthiens 9:15)

On a dit qu'Auguste César avait un ami à qui il voulait donner un cadeau de grande valeur. Quand on vint lui remettre le cadeau, toutefois, son ami dit: "C'est trop pour que je l'accepte". L'empereur répliqua: "Mais ce n'est pas trop pour moi qui le donne".

Certaines personnes réagissent ainsi au don de pardon venant de Dieu. Une personne m'a dit qu'elle était trop mauvaise pour être pardonnée. En surface, elle ressemblait à la candidate parfaite pour recevoir l'aide de Jésus, mais ce genre de fausse humilité cache en fait un orgueil profondément enraciné qui empêche la personne d'accepter le don du pardon. Je lui ai suggéré que si Dieu disait que Jésus est mort pour les pires pécheurs, et que si elle pensait qu'elle est trop mauvaise pour être pardonnée, alors elle se plaçait en réalité au-dessus de Dieu en en faisant un menteur. Elle s'empressa de nier qu'elle ferait une telle chose. Pourtant, c'est exactement ce que beaucoup d'entre nous font en refusant le pardon de Dieu sous prétexte que nous sommes si mauvais que nous ne le méritons pas. C'est vrai que nous ne le méritons pas, mais dans sa miséricorde, il nous l'accorde!

Le don du pardon de Dieu, par le don ultime de son Fils, attend que nous l'acceptions. Nous avons peut-être l'impression que c'est trop pour nous, mais ce n'est jamais trop pour Dieu qui le donne. 

Pas étonnant que Paul appelait Jésus le "don merveilleux" de Dieu!  

dimanche 11 mars 2018

Prouvez-le!

"Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits." Matthieu 7:17.

Un jour, Paul Gustave Doré (1832-1883), l'artiste réputé, perdit son passeport pendant qu'il voyageait en Europe. Quand il voulut traverser la frontière, il expliqua sa situation fâcheuse à l'un des gardes. En donnant son nom à l'officier, M. Doré espérait qu'il le reconnaîtrait et qu'il pourrait passer. Le gardien, cependant, lui dit que bien des personnes tentaient de traverser la frontière en prétendant être ce qu'elles ne sont pas. 

M. Doré insista en disant qu'il était bien l'homme qu'il prétendait être. "Très bien, dit l'officier, nous allons vous faire subir une épreuve, et si vous la réussissez, nous vous laisserons passer." Après lui avoir remis un crayon et une feuille de papier, il dit à l'artiste de dessiner les quelques paysans qui étaient à côté d'eux. Doré s'exécuta si rapidement et avec tant d'adresse que le gardien fut convaincu qu'il était bel et bien celui qu'il prétendait être. Son oeuvre avait attesté ses dires!

Jésus a dit: "Vous les reconnaîtrez à leurs fruits" (Matthieu 7:16). Même s'il était en train de dire aux gens comment identifier les faux prophètes, le principe est tout vrai pour les croyants. Nous aussi, on nous reconnaît à nos fruits. (Voir Jacques 2:14-26).
Quelqu'un a posé cette question profonde un jour: "Si on vous accusait d'être un chrétien, y aurait-il assez de preuves pour vous condamner?" 
Nous prétendons être des disciples de Christ. Notre vie l'atteste-t-elle? 

Auteur inconnu.

dimanche 4 mars 2018

Nous te louons, ô Dieu!

Psaumes 75:1 : "Nous te louons, ô Dieu! nous te louons; Ton nom est dans nos bouches; Nous publions tes merveilles."


Seigneur Dieu tout-puissant, c'est le cœur rempli de reconnaissance que je viens vers toi. Je veux te remercier, te louer, t'adorer pour toutes tes merveilles. Oui, Tu es bon et majestueux en toutes tes œuvres. Merci de ton amour qui surpasse toute autre chose et qui nous donne de marcher à travers la vallée de l'ombre de la mort sans nous soucier de ce que sera demain, parce que nous savons que demain est entre tes mains et qu'il n'arrivera que Ta volonté. Merci pour ta sainte volonté qui s'accomplit dans nos vies lorsque nous sommes prêts à nous soumettre entièrement à Toi, sans faux fuyants. Tu es celui qui règne, et nous ne sommes que de simples serviteurs sans importances, mais d'un grand prix à tes yeux. Ô Dieu, Père saint, Tu fais toutes choses et tu nous combles de bénédictions pour que nous te rendions la gloire et l'honneur qui n'es dû qu'à Toi seul. Merci aussi pour les obstacles sur notre route, qui te permettent de te manifester pleinement au milieu de nous, en ce que nous reconnaissons que Tu es réellement celui qui aplanit nos sentiers afin qu'ils nous soient praticables. Merci parce que Ta promesse est vraie: Tu ne permets pas que nous soyons tentés au-delà de ce que nous pouvons supporter, et en tout temps, si nous ne nous détournons pas de toi, Tu demeures à nos côtés dans la tempête, et Tu nous en délivres toujours. Merci mon Dieu, de conserver toutes choses dans Ta main, et d'ailleurs, je te remets toutes choses; mes bonheurs, mes soucis, mon présent et mon avenir; tout est à Toi, Seigneur; accomplis Ta volonté en moi, comme elle est faite là-haut dans Ta gloire.  

Alors que mes yeux contemplent tes merveilles ici-bas, mon cœur, lui, ne se lasse pas de te louer en toutes situations, car je sais, Seigneur Dieu, que Tu es vivant, et que rien ne me séparera de ton amour, qui n'est comparable à aucun autre. Permet, s'il-te-plaît, que je partage cet amour, en témoignage et en actes de foi, afin que le plus grand nombre reconnaisse non pas la grandeur de l'homme, mais la grandeur de Dieu qui transforme radicalement l'homme dans son être tout entier. Merci mon Dieu, merci Jésus, mon Seigneur et Sauveur personnel. Que toute la gloire te soit rendue, Père Éternel, pour aujourd'hui et pour l'éternité, Amen.