dimanche 14 décembre 2025

Le chrétien en armure complète, par William Gurnall, 38e partie

 

Une seconde exhortation à s'armer, et un argument à l'appui de cette exhortation.

C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté (Éphésiens 6:13).

L'apôtre reprend ici son exhortation précédente, mentionnée au verset 11, et la réaffirme avec une force nouvelle, suite à la révélation plus précise qu'il fait de l'ennemi au verset 12. Tel un éclaireur fidèle, il y décrit en détail la grande puissance et la malice de Satan, et dévoile également le dangereux dessein qu'il nourrit à l'encontre des saints : les dépouiller de tout ce qui est céleste. 

Face à cela, il les met une seconde fois en garde et leur ordonne : "Armez-vous ! Armez-vous ! Prenez donc l'armure complète de Dieu !" 

Considérons ces paroles : Premièrement, l'exhortation et son sous-entendu : "Prenez donc l'armure complète de Dieu." Deuxièmement, l'argument qui sous-tend cette exhortation, et qui est double : Premièrement, "Afin que vous puissiez résister au jour du mal." Deuxièmement, "Ayant tout fait, tenir bon". c'est-à-dire, être capables de combattre et de vaincre.

L'exhortation par l'analogie

"C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu". Quant à la première exhortation générale, nous n'en tiendrons pas compte sur le fond, car elle est identique à celle du verset 11. Deux points méritent d'être soulignés : d'une part, la répétition de cette même exhortation si rapidement, avec un seul verset intercalé ; d'autre part, le verbe employé par l'apôtre, différent de celui du verset 11, qui lui confère une signification particulière. Au verset 11, il s'agit de "revêtez-vous" ; ici, il s'agit de "prenez".

Première observation.

Pourquoi l'apôtre renouvelle-t-il si tôt la même exhortation ; et quelles vérités les ministres doivent prêcher?

Remarquez ici la répétition de la même exhortation, et ce en si peu de temps. Ce n'est certainement pas par manque de matière, mais plutôt par zèle, qu'il insiste une seconde fois sur le même point. En effet, mieux vaut enfoncer un seul clou à coups répétés que celui qui veut en enfoncer beaucoup mais n'en fixe aucun. De tels prédicateurs, passant d'une vérité à l'autre sans s'attarder sur aucune, ont peu de chances d'atteindre les consciences. Tous les auditeurs ne sont pas aussi prompts que le prédicateur à saisir une idée dès qu'elle est lancée ; de même, rares sont ceux qui retiennent une grande partie d'un sermon décousu, où à peine un point est-il mentionné qu'il est aussitôt écarté, et un autre surgit avant même que le premier n'ait été solidement ancré dans les consciences. C'est bien plus efficace lorsque le discours est homogène et qu'une vérité essentielle est exposée, martelée et martelée avec insistance.

Ainsi, le sujet du discours est cohérent, et la remémoration d'une partie permet de se souvenir de l'autre ; tandis que dans le premier cas, on ne se souvient de l'autre que de façon superficielle. 

De brèves allusions et des conclusions hâtives peuvent plaire à un érudit, mais ne sont pas aussi profitables à d'autres. L'une convient mieux aux écoles, l'autre à la chaire. Si je devais acheter un vêtement dans une boutique, je préférerais celui qui me présente une ou deux belles pièces que je pourrai examiner attentivement, plutôt que celui qui déballe tout son étalage et empile les vêtements les uns sur les autres, simplement pour montrer son stock, jusqu'à ce que, faute de variété, je ne puisse plus en apprécier aucune tant elles sont superposées.

De même, s'il est profitable d'insister ainsi sur les vérités, il n'est pas indigne d'un ministre de prêcher les mêmes vérités encore et encore. Paul répète ici et encore la même exhortation (versets 11 et 13), et ailleurs, il nous dit que cela ne lui est "pas pénible", mais que pour eux, "cela est salutaire" d'entendre les mêmes choses encore et encore (Philippiens 3:1). Il y a trois sortes de vérités qui doivent être souvent prêchées dans notre ministère.

Première catégorie. Les vérités fondamentales, ou, comme nous les appelons, les points de catéchèse, qui contiennent les vérités nécessaires à connaître et à croire. Le poids de tout l'édifice repose sur ces fondements, plus que sur les vérités super structurelles. 

Dans un royaume, il existe des produits et des commerces essentiels, sans lesquels le bien commun ne pourrait subsister, comme la laine, le blé, etc. Il convient de les encourager plus que d'autres qui, bien qu'ornants pour la nation et contribuant à sa richesse, ne sont pas aussi indispensables à sa subsistance. Il en va de même ici. Nos autres activités ministérielles sont excellentes, car elles contribuent à embellir et à enrichir le chrétien par la connaissance des mystères spirituels. Mais ce qui importe avant tout, c'est la présentation fidèle et constante des vérités fondamentales de l'Évangile. Ce sont là nos repères, qui nous indiquent les limites de la vérité.

Et comme c'est souvent le cas dans les villes qui se touchent, si les habitants ne se promènent pas de temps en temps, et ne parcourent pas les limites de leurs terres, pour montrer aux jeunes ce qu'elles sont, lorsque les anciens notables auront disparu, la génération suivante risque de perdre tous ses privilèges à cause de ses voisins envahisseurs, car elle ne saura plus ce qui lui appartient.

Il n'existe pas de vérité fondamentale qui ne soit entravée par quelque voisin malfaisant; l'hérésie, je veux dire. Si l'esprit d'erreur a tant empiété sur la vérité ces dernières années, c'est précisément parce que nous n'avons pas suffisamment accompagné notre peuple dans l'enseignement et l'approfondissement de ces points fondamentaux, avec la fréquence et le soin requis. Le peuple est en grande partie coupable, car il méprise tellement cette œuvre qu'il considère tout sermon portant sur de tels points comme une perte, une simple nourriture pour enfants.

Deuxième catégorie. Il s'agit des vérités qu'il faut souvent prêcher, celles que les ministres constatent être le plus sapées par Satan, ou ses instruments, dans les jugements et la vie de leur peuple. 

Le prédicateur doit lire et étudier son peuple avec autant de diligence que n'importe quel livre de sa bibliothèque, et, selon ce qu'il découvre, leur prodiguer ses conseils comme un fidèle intendant. Paul remarque que les Galates ont été maltraités par de faux apôtres, qui les ont même ensorcelés pour les ramener à la loi sur ce point crucial de la justification, et voyez avec quelle insistance il se concentre sur ce point précis.

Notre peuple se plaint sans cesse que nous réprimandons toujours la même erreur ou le même péché, alors que la faute leur incombe, car ils s'y obstinent. Qui blâmera le chien d'aboyer sans cesse alors que le voleur est dans la cour ? Hélas ! Hélas ! Il ne suffit pas de s'élever une ou deux fois contre le péché. Si le peuple pense que le pasteur fait preuve de paresse parce qu'il prêche toujours les mêmes choses, il fait peut-être plutôt preuve de patience en continuant d'exhorter et de reprendre ceux qui s'opposent, attendant que Dieu leur accorde enfin la repentance et la reconnaissance de la vérité. On nous enjoint d'élever la voix comme une trompette, mais voudriez-vous que nous nous taisions tant que dure le combat, ou que nous battions en retraite alors qu'il s'agit d'un véritable combat ? 

Troisième catégorie. Les vérités d'usage et de pratique quotidiennes. Ce sont comme le pain et le sel ; quoi qu'il y ait d'autre, ils doivent être présents à chaque repas.

Saint Pierre était de cet avis : « Je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, bien que vous les connaissiez » (2 Pierre 1, 12). Il parlait, comme vous le voyez, de grâces et de devoirs tels qu’ils ne pouvaient passer un jour sans les pratiquer, et c’est pourquoi il serait toujours leur guide, afin d'éveiller en eux la pureté de leur esprit. Tout ne va pas bien quand un homme se lasse de sa nourriture ordinaire et ne veut rien avaler d'autre que des mets rares. L'estomac est malade quand un homme préfère picorer une salade plutôt que de manger un met consistant ; et combien notre époque délicate est plongée dans cette maladie spirituelle ! Je pense que peu sont parvenus à se comprendre suffisamment pour y réfléchir et le déplorer. 

Messieurs, ne vous lassez pas, comme vous le faites, de même que vous ne vous lassez pas d'écouter ces savoureuses vérités prêchées dont vous avez l'habitude d'entendre parler quotidiennement, car vous les connaissez et les avez souvent entendues. La foi et la repentance seront une bonne doctrine à prêcher et à entendre jusqu'à la fin des temps ; autant se quereller avec Dieu, car il n'a créé qu'un seul ciel et un seul chemin pour y accéder, qu'avec le prédicateur, qui répète sans cesse ces mêmes choses. Si ton cœur était humble et ton palais spirituel, les vérités anciennes te seraient nouvelles à chaque fois que tu les entendrais. Au ciel, les saints puisent tout leur vin de joie, pour ainsi dire, d'un seul trait, et ce pour l'éternité, sans jamais en perdre la saveur.

Dieu est l'unique objet qui remplit leurs âmes et dont elles ne se lassent jamais. Est-ce que quoi que ce soit qui vient de Dieu et de son amour puisse-t-il vous lasser, ici présents? Je n'ai jamais été, jusqu'à présent, le défenseur de celui qui traîne dans la vigne du Seigneur, ni de celui qui, paresseusement, se consacre à l'œuvre de l'Évangile, et qui laisse son talent s'enliser dans l'oisiveté ou l'enfouit sous terre, où, peut-être, il bêche et joue aux mondains toute la semaine, et n'a rien à offrir à son peuple le jour du Seigneur, sinon un ou deux vieux pains moisis, pétris il y a bien longtemps. Ce n'est pas là être un bon intendant.

Voici les vieilles choses, mais où sont les nouvelles qu'il devrait tirer de son trésor ? Si le pasteur ne s'efforce pas d'accroître son patrimoine, il est le pire voleur de la paroisse. Il est abominable qu'un homme chargé d'améliorer le sort des orphelins les laisse mourir ; à plus forte raison pour un pasteur de ne pas faire fructifier ses dons, que je peux appeler le patrimoine de la ville, donné pour le bien des âmes, riches comme pauvres. 

Si ce prédicateur sage, selon Ecclésiaste 12:9, est celui qui "enseigne encore au peuple la connaissance", c’est-à-dire qui s’efforce constamment de les élever dans le savoir, et qui, pour ce faire, "prête une attention particulière, recherche et met en ordre de nombreux proverbes", alors il sera assurément prouvé à la fin qu’il est un prédicateur insensé, celui qui gaspille son temps dans la paresse, ou qui en consacre plus à étudier comment accroître son patrimoine aux dépens de celui de son peuple, qu’à accroître leurs dons et leurs grâces, tandis qu'il s'efforce consciencieusement d'augmenter les siens.  

Les meilleurs des saints sujets au déclin de leurs grâces, et pourquoi nous devons rechercher leur rétablissement

La seconde observation que l'on peut faire dans cette exhortation se tire du verbe employé par l'apôtre qui signifie non seulement prendre, mais aussi reprendre, récupérer ce que nous avons perdu, ou reprendre ce que nous avons temporairement laissé de côté.

L’apôtre, écrivant aux saints d’Éphèse, dont beaucoup n’avaient pas encore revêtu cette armure par la conversion, ni accompli la première œuvre de foi, qui sans doute s’était déjà répandue parmi eux, leur donne, ainsi qu’aux croyants jusqu’à la fin du monde, une autre signification : qu’ils resserrent leur armure là où elle est lâche, et qu’ils se rétablissent là où ils ont négligé un devoir ou décliné dans la grâce.

La note est donc: Doctrine. Que le chrétien doit veiller tout particulièrement à réparer son armure brisée, à recouvrer ses grâces défaillantes. Cette armure peut être abîmée; je pourrais en donner de tristes exemples. La ceinture de vérité et de sincérité de Jacob n'a-t-elle pas été débouclée lorsqu'il a eu recours à cette politique pécheresse pour obtenir la bénédiction ? Il n'était plus l'homme simple, mais le supplantateur ; pourtant, il aurait tout aussi bien pu attendre le moment voulu par Dieu. Il fût puni par les siens. Il trompe son père ; et Laban ne l’a-t-il pas trompé lui aussi, en donnant Léa pour Rachel ?

Que dites-vous de la cuirasse de justice de David dans l'affaire d'Urie ? N'a-t-elle pas été transpercée, et cet homme saint, si terriblement blessé qu'il resta alité près d'un an, d'après ce que nous lisons de lui, avant de reprendre ses esprits et de prendre pleinement conscience de son péché, jusqu'à ce que Nathan, un chirurgien fidèle, soit envoyé pour examiner la plaie et la débarrasser de la chair morte qui la recouvrait ?

Et Jonas, par ailleurs un saint prophète, lorsque Dieu l'envoya en mission à Ninive, il devait "chausser ses sandales", c'est-à-dire la préparation et la disponibilité dont son esprit aurait dû être chaussé, pour répondre au premier appel.

Le bon roi Ézéchias, nous voyons combien son espoir a failli être anéanti. Il nous confie lui-même ses pensées au jour de sa détresse : "Je ne verrai pas le Seigneur sur la terre des vivants", persuadé que Dieu ne le lâcherait jamais, jusqu'à ce que, tel un lion, il se soit brisé les os et ait finalement succombé.

Abraham, célèbre pour sa foi, connut aussi des accès d'incrédulité et de doute, même dans son cœur vaillant. Ainsi, le chrétien doit s'attacher à réparer rapidement son armure. Un casque cabossé est pratiquement inutilisable. La grâce dans la déchéance est comme un homme terrassé par la maladie ; si l’on ne fait rien pour le rétablir, il ne sera d’aucune utilité et l’on n’en retirera que peu de réconfort. C’est pourquoi le Christ donne ce conseil à l’Église d’Éphèse, à qui Paul a écrit cette épître : "Se souvenir d’où elle est tombée, se repentir et revenir à ses premières œuvres." Combien de personnes un chrétien en déclin nuit-il à la fois ?

Premièrement. Il offense Dieu, et ce de façon grave, car il s'attend à recevoir davantage d'honneur par la grâce de ses saints que de tous les autres talents que ses créatures peuvent exercer dans le monde. Il supporte mieux, d'une certaine manière, les péchés manifestes du monde que la dégradation de la grâce de ses saints. Eux, en abusant de leurs talents, ne le dépouillent que de son huile, de son lin et de sa laine ; mais le chrétien, par le reste, le prive de la gloire qui devrait lui être rendue pour sa foi, son zèle, sa patience, son abnégation, sa sincérité et tout le reste. Imaginez qu'un maître confie son argent à un serviteur et son enfant à un autre ; ne serait-il pas plus affligé de voir son enfant bien-aimé blessé, voire presque tué par la négligence du premier, que de voir son argent volé par l'insouciance du second ?

La grâce est la nouvelle créature ; la naissance de l’Esprit, lorsque celle-ci est altérée par la conduite insouciante du chrétien, cela doit nécessairement toucher davantage le cœur de Dieu que le tort qu’il subit du monde, à qui rien de semblable n’est confié.

Deuxièmement. Celui qui décline dans la grâce et ne s'efforce pas de la restaurer fait du tort à ses frères, qui ont part à la grâce les uns aux autres. Il fait du tort à son propre corps tout entier s'il ne cherche pas à guérir une blessure qui affecte l'un de ses membres. Il nous est demandé de "nous aimer les uns les autres" (2 Jean 5) ; mais comment manifester cet amour ? 

Les paroles qui suivent nous éclaireront. "L’amour consiste à marcher selon ses commandements" (verset 6). En effet, nous témoignons peu d’amour envers nos frères en péchant, car nous sommes ainsi certains de les piéger ou de les attrister ; et comment laisser la grâce descendre sans que le péché ne monte, voilà une énigme pour quiconque connaît leur nature.

Troisièmement. Le chrétien se fait du tort à lui-même en ne s'efforçant pas de réparer son armure brisée et de recouvrer sa grâce déclinante. Ce faisant, il perd la preuve de son héritage, ou du moins la trouble au point de ne plus pouvoir la percevoir aussi clairement. Un chrétien en déclin est forcément un chrétien qui doute, car le symptôme commun de l'hypocrite est de s'user et de se consumer, tel un pieu planté en terre qui pourrit, tandis que la vraie grâce, telle un arbre, croît.

N'est-ce pas là le nœud que le diable pose à tant d'âmes infortunées, et qu'il leur faut des années pour dénouer ? Si tu étais chrétien, tu progresserais. Les justes vont de force en force, et toi, tu vas de force en faiblesse. Ils gravissent la colline vers Sion (chaque ordonnance et chaque providence est un pas qui les rapproche du ciel) mais toi, tu descends la colline et tu es plus loin de ton salut qu'au moment où tu as cru pour la première fois, comme tu le pensais. 

Est-il sage, chrétien, de mettre un bâton dans la main du diable, un argument dans sa bouche, pour contester ton salut ? Si vous possédiez un bien par la vie d'un enfant, et qu'à sa mort vous perdiez tout, cet enfant, je vous le garantis, serait bien soigné ; il n'aurait pas mal à la tête sans que vous ne consultiez le médecin. Je vous prie, quelle est la preuve de cet état glorieux que vous espérez ? N'est-ce pas le Christ en vous ? Cette nouvelle créature, que l'on peut à juste titre appeler Christ en raison de sa ressemblance avec lui, n'est-elle pas le jeune héritier de la gloire céleste ? 

Et quand la santé décline, n'est-il pas temps de tout mettre en œuvre pour la rétablir ? Tant que l'on est dans cet état, on ne peut ni vivre ni mourir sereinement. Non seulement vivre ! Un homme atteint de tuberculose trouve peu de joie dans la vie ; il ne trouve ni saveur dans sa nourriture, ni plaisir dans son travail, comme le fait un homme en bonne santé. Oh ! combien douce est la promesse de la foi, lorsqu'elle est active et vigoureuse ! Combien le joug du commandement est facile à porter pour le chrétien, lorsque sa conscience n'est pas tourmentée par la culpabilité, ni sa force affaiblie par la tentation ! 

Mais le chrétien en déclin ne goûte pas à la promesse ; chaque commandement lui est pénible, chaque devoir lui pèse ; il souffre comme un homme dont le pied est déboîté, même si le chemin n’est jamais agréable. Et il est aussi inapte à mourir qu’à vivre. Un tel homme n’apprécie pas plus d’apprendre la nouvelle de sa mort qu’un locataire qui attend son loyer d’apprendre qu’il doit payer le trimestre. C’est pourquoi David implora Dieu de lui accorder un peu de temps : "Ô, accorde-moi un peu de temps, afin que je puisse recouvrer des forces." 

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