dimanche 16 février 2025

La lettre et l'esprit

 

"Car la lettre tue, mais l'esprit vivifie" (2 Corinthiens 3:6).

Aux versets 2 et 3, Paul nous parle d'une première "lettre". Il dit: "C'est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes. Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs." De quoi parle-t-il ici? Si nous retournons au verset 1, nous voyons que son ministère était attaqué. Il dit: "Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes?" Des gens essayaient d'influencer les Corinthiens et de les entraîner loin des enseignements de Paul en leur enseignant un évangile dilué. En effet, en 2 Corinthiens 2:17, Paul dit : "Nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme font plusieurs; mais c'est avec sincérité, mais c'est de la part de Dieu, que nous parlons en Christ devant Dieu." 

Nous voyons que déjà à cette époque, les faux enseignants étaient à l'œuvre pour tromper les chrétiens et les éloigner de la vérité. L'ennemi a toujours agit ainsi; il essaie de détourner les chrétiens de la vérité en leur faisant croire des mensonges, ou sinon il essaie de les influencer en leur faisant tout rejeter. Il n'y a rien d'étonnant à cela, il dira en 2 Corinthiens 11: 14-15 que "Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice." Et il ajoute: "Leur fin sera selon leurs œuvres."

Leurs œuvres prouvent qui ils servent. Nos œuvres prouvent qui nous servons. Si nous faisons les œuvres de la chair, c'est que nous servons la chair; si nous désobéissons à Dieu, c'est que nous avons un cœur rebelle qui n'a pas été régénéré et qui n'est donc pas centré sur Christ, mais sur le "soi". Il ne peut donc pas chercher à obéir à Dieu, car il ne le peut pas. Il en est incapable! Ce sont encore là des œuvres de mort. Et Paul a constamment attaqué dans ses lettre ces faux qui se prétendent croyants, mais qui s'infiltrent dans l'église pour tromper ceux qui sont faibles dans la foi, ou ceux qui sont encore dans la chair et qui désirent un évangile approuvant leur conduite réprouvée. 

Retournons en 2 Corinthiens 2:14, où il dit: "Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l'odeur de sa connaissance!" Paul ne cherchait pas son propre intérêt, sans quoi il aurait cessé d'œuvrer dans le ministère dès les premiers vents contraires! Ce qui l'intéressait, c'était l'avancement du royaume de Dieu. Dans tous ses écrits, nous voyons qu'il tirait sa joie de Christ; il se réjouissait malgré les afflictions, il se réjouissait même lorsque le Christ était annoncé par ceux qui se faisaient ses ennemis, car, dit-il: "Christ n'est pas moins annoncé: je m'en réjouis, et je m'en réjouirai encore" (Philippiens 1:17-18). 

Ici, il se réjouit du succès qu'ils ont eu lors de ce que nous appellerions aujourd'hui la "campagne d'évangélisation" auxquelles il a participé. Loin de lui l'idée de se vanter, il est simplement heureux de voir l'Évangile progresser parmi les païens, mais aussi "parmi ceux qui sont sauvés". En effet, il dit au verset 15: "Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent". C'est dire que la vérité qu'il prêchait redressait ou affirmait ceux qui marchaient déjà avec Christ, et l'avancement qu'il voyait dans l'œuvre que Dieu lui avait donné à faire était pour lui une source de joie, mais c'était aussi une preuve que Dieu approuvait ce qu'il prêchait. "Nous sommes pour Dieu la bonne odeur de Christ". Il ne dit pas: "Nous sommes approuvés des hommes, ô quelle joie", non, mais "pour Dieu" nous prêchons Christ. 

Il dira en 1 Corinthiens 2:2 : "Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié."  Et en 2 Corinthiens 4:5 : "Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes; c'est Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons". Et cet enseignement était pour Dieu "la bonne odeur de Christ". Les sacrifices que Paul faisait pour le ministère qui lui avait été confié étaient agréables à Dieu. Il dit en Romains 12: 1 : "Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable." Il n'a pas qu'exhorté les autres à s'offrir ainsi comme un sacrifice vivant, c'est ce qu'il vivait!

Du milieu de ses épreuves et de ses tribulations, il se réjouissait de ce que Dieu faisait; des cœurs qui étaient touchés et des vies qui étaient transformées. L'Évangile et la connaissance de Christ se répandait "comme une bonne odeur", et ainsi, ceux qui croyaient étaient, comme le dira Paul en 2 Corinthiens 3:2, comme une "lettre de Christ" écrite par son ministère, c'est à dire que Christ utilisait évidemment le ministère de Son apôtre pour attirer les perdus à Lui. Et ces chrétiens convertis par le ministère de Paul l'ont été non pas à cause de lettres écrites avec de l'encre, mais à cause de l'action du Saint-Esprit qui a gravé en lettres de feu sur les cœurs de ces auditeurs le paroles de l'apôtre. Ils ont ainsi été convaincus "de péché, de justice et de jugement" (Jean 16:8). 

Paul poursuit donc en disant: "Cette assurance-là, nous l'avons par Christ auprès de Dieu." De quelle assurance parle-t-il ici? Il fait référence à ce qu'il a dit plus tôt au chapitre 2; savoir "qu'il était pour Dieu la bonne odeur de Christ". Les fruits, les chrétiens issus de son enseignement étaient la preuve qu'il enseignait de la part de Dieu. N'oublions pas que Corinthe était dégénérée, et pourtant, beaucoup de pécheurs qui y résidaient sont venus à Christ suite aux enseignements de Paul dans cette ville pécheresse. Il savait mieux que quiconque que l'œuvre qui y avait été faite était au-delà de toute capacité humaine; c'était une œuvre divine, surnaturelle. Ces païens convertis étaient, dit-il, "une lettre de Christ", écrite par l'Esprit du Dieu vivant. 

Il poursuit sa pensée en disant au verset 5 : "Ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu." En d'autres mots: "Je ne suis pas en train de dire que toutes ces conversions sont le fruit de mes capacités, car cela vient de Dieu seul". Il n'y a aucun raisonnement, aucune prédication de notre part qui peut conduire quelqu'un à Christ si l'Esprit n'est pas à l'œuvre en cette personne pour lui faire comprendre l'ampleur de son péché et son ardent besoin d'un Sauveur. Notre travail est de propager avec fidélité l'Évangile de vérité, en parole et en actions, et le reste appartient à Dieu. Paul le dira ainsi en 1 Corinthiens 3:6-7 : "J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n'est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître." 

Il poursuit donc au verset 6 en disant: "Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie." Il parle ici d'une autre lettre. Mais d'abord, que dit-il? Il sous-entend qu'il n'est pas grand chose, car, dit-il, "Il (Dieu) nous a rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance". Encore une fois, il veut que les Corinthiens comprennent bien que c'est Dieu est tout et qui fait tout; lui n'est tout au plus qu'un simple serviteur n'accomplissant que la tâche que Dieu lui a confié. Mais quelle tâche Dieu lui avait-il confié? Évidemment, c'était de proclamer l'Évangile de Jésus-Christ. C'est la raison pour laquelle il dit qu'il a été rendu capable par Dieu "d'être ministre d'une nouvelle alliance". Nous savons tous que l'ancienne alliance est la loi de Moïse, qui ne pouvait pas sauver, mais qui annonçait qu'un Sauveur allait venir; Jésus-Christ.

Le verset se poursuit, et Paul dit: "non de la lettre, mais de l'esprit". Il fait référence ici aux Pharisiens et aux maîtres de la loi de son époque; ils étaient forts sur la lettre, mais ils ne mettaient pas en pratique. Ils avaient le texte annonciateur du Messie, mais ils ne comprenaient pas ce qu'ils lisaient, parce qu'ils s'intéressaient plus aux rites et aux formes extérieures de la religion que de marcher humblement et avec obéissance envers le Seigneur. C'est pourquoi Jésus dira à ses disciples: "Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent; mais n'agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas" (Matthieu 23:3). 

Ce n'est donc pas sans raison que Jésus passera une partie de son ministère à combattre l'hypocrisie des Pharisiens, qui prenaient un soin jaloux de l'apparence extérieure de leur piété, mais qui étaient remplis de malice et de péchés. Ils prétendaient observer la loi, mais ils croyaient qu'ils se sauvaient eux-mêmes par leurs œuvres. Leur cœur n'était pas droit devant Dieu. Ils n'étaient pas en règle avec Lui. Ils auraient dû connaître le Psaume 51, où David, après son péché avec Bath-Schéba, dira aux versets 16 et 17 : "Si tu eusses voulu des sacrifices, je t'en aurais offert; mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit." Oh ils le connaissaient, mais ils étaient incapables de se reconnaître tels qu'ils étaient; le cœur brisé et contrit? Ce n'était pas pour eux. C'était pour le collecteur d'impôts là bas, et pour l'ivrogne là en bas de la rue. 

Paul poursuit donc en disant: "Car la lettre tue, mais l'esprit vivifie." La loi de Moïse avait pour but de provoquer une condamnation du péché; elle faisait connaître ce qui était bien et mal, mais elle ne pouvait pas sauver. Aujourd'hui, nous avons reçu l'Évangile de vérité. Jean dira dans son évangile, au chapitre 1 verset 17 : "Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ." La loi de Moïse avait pour but de dénoncer le péché et de produire une condamnation; regardons encore une fois le cœur de David. Il dira au Psaume 32 versets 3 et 4 : "Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée; car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi, ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de l'été". a conscience le condamnait, il ressentait le poids de son péché et, à cause de cela, il savait et reconnaissait qu'il avait besoin d'un Sauveur pour être pardonné. Il poursuit au verset 5 : "Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité ; j'ai dit : J'avouerai mes transgressions à l'Éternel! Et tu as effacé la peine de mon péché."

Ces étonnant de voir les "chrétiens" modernes citer ce passage de 2 Corinthiens 3:6 pour attaquer celui qui les reprend par rapport à leurs péchés. "Pasteur, tu n'es qu'un légaliste, ne sais-tu pas ce que Paul a dit? Que la lettre tue, mais que l'Esprit vivifie? Sache que je marche par l'Esprit et que je ne suis plus sous l'emprise de la lettre". Ces gens sont ignorants spirituellement car ils se comparent à eux-mêmes. S'ils marchaient par l'Esprit, il leur donnerait de bien comprendre ce passage des Écritures, car en réalité, ce passage les condamne dans leurs péchés! L'esprit de cette nouvelle alliance vivifie; l'Esprit-Saint qui en découle ne nous permet pas de marcher dans le péché, donc dans la mort, car, par l'évangile de grâce, nous sommes  libérés de l'emprise du péché et de la mort!

Jean a dit que la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Lorsqu'un tel enseignement est reçu et a fait son œuvre dans le cœur du croyant, ce dernier ne peut plus être le même. Il doit changer. C'est obligé, sinon c'est la preuve que l'Esprit n'est pas à l'œuvre en lui. Lorsque les fruits du péché abondent dans une personne dite "chrétienne", c'est la preuve que ce prétendu croyant est encore dans la mort et qu'il a besoin de repentance. Car l'Esprit vivifie. L'Esprit-Saint ne donne pas le feu vert pour pécher à ceux qu'il dirige. Au contraire, il active tous les signaux d'alarmes lorsque ce dernier s'approche trop près du précipice et qu'il est sur le point de succomber à la tentation! 

Paul dira en Galates 5:17 que la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et que l'Esprit a des désirs contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, "afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez." C'est très clair ici; lorsque nous sommes libérés du pouvoir de la mort en étant morts avec Christ à la croix, nous recevons une vie nouvelle qui n'est en rien comparable à celle d'où nous avons été tirés! Contrairement à la loi de Moïse, qui ne pouvait qu'offrir des rites aux pécheurs en attendant qu'ils puissent recevoir le pardon de Dieu, nous avons maintenant un avocat auprès du Père; Jésus-Christ le juste. Pourquoi voudrions-nous justifier nos péchés alors que nous avons un avocat prêt à plaider pour nous?  

"Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste" (1 Jean 2:1). C'est la grâce. C'est l'espérance du pardon, mais encore faut-il avoir l'humilité de reconnaître nos fautes et de ne pas y persévérer! David n'est-il pas un exemple pour chacun de nous aujourd'hui? Il ne dit pas à Nathan: "Oh tu sais, ce n'est pas bien ce que j'ai fait, mais Dieu est avec moi quand même. La preuve? Je me sens bien quand je suis avec Bath-Schéba. En fait, je n'ai jamais été aussi bien de toute ma vie". Non, ce n'est pas ce que David dit. Il a dit: "O Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté; selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions. Lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché. Car je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant moi" (Psaume 51:1-3). Et il n'essaie même pas de se soustraire à la punition, car il ajoute au verset 4: "J'ai péché contre toi seul, et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement."

Wow! Voilà pourquoi il a été appelé "un homme selon le cœur de Dieu". C'est ce que Dieu cherche dans le cœur de celui ou celle qui a péché; ce cœur contrit et brisé par son iniquité. Nous ne parlons pas ici seulement d'être contrit par le fait qu'il y aura peut-être une punition attachée au péché, non, mais un cœur brisé d'avoir brisé celui de Dieu en péchant devant Sa face, après tout ce qu'Il a fait pout nous! C'est cette humilité que nous devons avoir en tant qu'enfants de Dieu nés de nouveau!

Et Paul poursuit donc au verset 12 en disant: "Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté". Encore une fois ici, plusieurs comprennent mal ce que Paul veut dire ici. Il ne veut absolument pas dire que nous sommes libres de faire tout ce que nous voulons, même si c'est contraire à la Parole de Dieu! Jamais! Il dira en Romains 8:24 que "c'est en espérance que nous sommes sauvés". Il est très possible que Paul fasse référence à cette espérance ici; nous vivons dans l'attente d'être réuni avec notre Sauveur pour l'éternité. Mais en attendant, que faisons-nous? Persévérons-nous dans la foi ou dans la poursuite de l'accomplissement de tous nos désirs et de ce que notre nature pécheresse recherche?

Il poursuit en disant aux versets 13 et 14 : "Nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d'Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager. Mais ils sont devenus durs d'entendement. Car jusqu'à ce jour le même voile demeure quand, ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c'est en Christ qu'il disparaît". Oh que cela soit un avertissement pour chacun de nous! Ils ont fixé les regards sur ce qui était passager, c'est à dire terrestre, et ils sont devenus durs d'entendement. Ils ne comprenaient rien aux choses spirituelles, malgré le fait qu'ils avaient avec eux un prophète comme il y en a eu peu sur la Terre; Moïse! Cet endurcissement du cœur s'est poursuivi de génération en génération, et Paul dit: "Jusqu'à ce jour le même voile demeure quand, ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c'est en Christ qu'il disparaît".

Prenons garde de ne pas être de ceux qui se justifient eux mêmes et qui sondent les Écritures pour trouver quelque chose pour couvrir leurs péchés. Ils deviennent durs d'entendements, et lorsqu'ils font la lecture du Nouveau Testament, ils ont un voile devant les yeux, et il ne se lève pas, parce que c'est en Christ qu'il disparaît. Puissions-nous nous revêtir d'humilité et nous reconnaître et nous présenter tels que nous sommes devant notre avocat, Jésus-Christ, afin d'obtenir le pardon de nos fautes. 

Jésus dira bien en Luc 21:34 : "Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s'appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste". Le manger et le boire représentent la poursuite des désirs de nos cœurs, qui ne doivent pas être alignés sur ceux de ce monde. Ces choses peuvent d'abord sembler anodines, et puis lorsque nous mettons le doigt dans cet engrenage, nous devenons accaparés par elles et elles nous éloignent de Dieu et endurcissent notre cœur. Quelqu'un a dit : "Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne soyez pas accablés par les tentations, ni trahis par vos propres corruptions", et cela est tellement vrai! Nous ne savons pas le jour ni l'heure où sera redemandé le souffle de vie qui est en nos narines. Assurons-nous d'être prêts à rencontrer le Seigneur en demeurant dans la force qu'Il nous donne pour résister à l'ennemi qui voudrait nous amener ou nous ramener vers les choses qui nous détruisent et nous séparent de Dieu. 

Terminons en donnant la parole à l'apôtre Paul, qui dit en 2 Corinthiens 18 : "Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit". La gloire de Dieu a été manifestée pour nous en Jésus-Christ, et nous la voyons encore dans Sa Parole, l'Évangile de vérité dans laquelle nous pouvons plonger nos regards à tous les jours. Et celui qui y plonge les regards et qui ne se contente pas de lire ou d'écouter sans mettre en pratique sera certainement transformé, par l'œuvre du Saint-Esprit en lui, à l'image de Celui qui nous a créé et qui désire tant (malheureusement trop souvent plus que nous-mêmes) nous avoir avec Lui pour l'éternité.

"Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'œuvre, celui-là sera heureux dans son activité" (Jacques 1:25). Car Jésus a dit en Jean 8:32: "Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira". 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

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