dimanche 30 septembre 2018

On ne joue pas avec Delila

Juges 16:4-21 "Après cela, il aima une femme dans la vallée de Sorek. Elle se nommait Delila. (...) Elle dit alors: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et dit: Je m’en tirerai comme les autres fois, et je me dégagerai. Il ne savait pas que l’Éternel s’était retiré de lui. Les Philistins le saisirent, et lui crevèrent les yeux; ils le firent descendre à Gaza, et le lièrent avec des chaînes d’airain. Il tournait la meule dans la prison."

Cette histoire est fascinante. Nous voyons Samson descendre en pays ennemi, passer la nuit chez une prostituée, et s'y éprendre d'une fille du peuple avec qui il est en guerre. Ensuite, il joue avec elle à un jeu très bizarre: te dirais-je ou non d'où vient ma force? Nous trouvons au moins deux enseignements à tirer de l'expérience de Samson: n'accordons pas trop vite notre confiance à une personne que nous ne connaissons pas, et ne jouons pas dans les terres de satan et de ses serviteurs, car nous finirons par être vaincu.

Delila était une manipulatrice hors pair. Elle savait manier la parole doucereuse comme elle maniait la plume qui servait à farder son visage. Et Samson tomba dans son piège comme un enfant pige dans un plat de bonbons laissé à sa portée, sans se soucier que, comme le sucre participe à carier les dents, la parole flatteuse est un piège sournois sous les pieds de l'homme droit, et bien des chrétiens se sont égarés sur ce chemin qui mène droit à la perdition éternelle. L'orgueil précède la chute, nous le savons bien (Proverbes 16:18), et pour certains, la chute sera terrible. 

Les princes des Philistins vinrent donc voir Delila et lui dirent: "Flatte-le, pour savoir d'où lui vient sa grande force et comment nous pourrions nous rendre maîtres de lui; nous le lierons pour le dompter, et nous te donnerons chacun mille et cent sicles d’argent." Le temporel se mêle ici au spirituel. Flatte-le dans son orgueil, afin que nous le vainquions non seulement dans son corps, mais également, qu'il ne puisse plus être utilisé par Dieu pour accomplir Son oeuvre. L'ennemi sait très bien que s'il nous attaque dans les choses du temps présent, et que nous lui cédons, de grandes possibilités s'ouvrent à lui pour détruire notre relation avec Dieu (Job 1:9-11).

C'est pourquoi l'apôtre Pierre nous dira en 1 Pierre 5:8  d'être "sobres et de veiller, car notre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera". Notre adversaire veut nous enlever notre joie, notre paix, notre témoignage, mais par-dessus tout, notre salut. Il essaie de nous détruire de différentes manières, et il réussit souvent lorsque nous acceptons de nous tromper nous-mêmes en croyant que nous sommes devenus "une grande personne, spirituellement parlant". Mais c'est alors que nous sommes le plus vulnérable, parce que nous ne cherchons plus comme aux premiers jours de notre marche avec Dieu à appuyer notre foi sur Jésus seulement, mais plutôt sur nos accomplissements passés et/ou présents. C'est ce que vécu Samson. Après de multiples et éclatantes victoires sur les ennemis d'Israël, il était tombé sous le charme diabolique de Delila, et plutôt que de rompre tout lien avec elle, car elle n'était pas de sa race, et servait d'autres dieux, il demeura à ses côtés jusqu'à n'être plus capable de résister aux assauts de l'ennemi. 

Dans la mesure du possible, que le chrétien ne s'associe donc pas avec ceux qui font les œuvres des ténèbres (2 Corinthiens 6:13-18). Que ce soit dans les affaires ou dans la vie conjugale, la lumière et les ténèbres ne font pas bon ménage, car lorsque Dieu les a créées toutes deux, il a mit une séparation entre elles (Genèse 1:4). Ne croyons pas non plus tous ceux qui viennent à nous prétendant posséder l'Esprit de Dieu, mais examinons toutes choses à la lumière de la parole de Dieu, afin de ne pas nous laisser séduire par l'ennemi. La chair est faible; si nous ne veillons pas dans la lecture de la Bible et dans la prière, nous n'aurons aucune force pour résister à l'ennemi (Matthieu 26-41). 

Une femme prétendait être une bonne chrétienne. Elle maintenait l'apparence d'une personne pieuse. Elle s'est ainsi infiltrée dans un groupe de chrétiens, et, comme Delila, elle savait bien manier la parole flatteuse, qu'elle distribuait à tout va, espérant en retour recevoir l'approbation du plus grand nombre. Elle ne flattait pas seulement les autres, mais elle prenait aussi et surtout un malin plaisir à vanter ses propres mérites, et si vous preniez pour acquis tout ce qu'elle vous racontait, vous auriez aisément cru qu'elle était une femme sans défauts, sans péchés aucun. Un peu plus et c'était elle qui venait mourir sur la croix pour sauver le genre humain! De plus, elle cherchait constamment à attirer l'attention des hommes dans la place; qu'ils soient mariés ou non lui importaient peu. Elle racontait aussi beaucoup d'histoires aux gens, et la chute en était toujours qu'elle était victime d'une quelconque machination de la part d'un frère ou d'une sœur qui ne lui était pas favorable... En somme, elle accomplissait les œuvres de satan, mais son orgueil démesuré l'empêchait de se voir telle qu'elle était vraiment. Mais un jour, elle fût confrontée sur sa conduite, et comme elle persistait à nier ses péchés, elle fût expulsée du groupe. Alors, sa véritable nature se révéla aux yeux de ceux qui avaient été ensorcelés par elle. Les gens qu'elle avait flatté en parole le jour précédent étaient devenus des gens honnis. Peu lui importait la manière, elle voulait maintenant salir leur réputation, car l'important était pour elle que tous ceux qui voulaient bien l'écouter sachent qu'elle était innocente en toute cette affaire, qu'elle était encore et toujours une "victime" et que "ces chrétiens-là n'étaient pas de véritables chrétiens, sans quoi ils ne m'auraient pas traités de la sorte, car je crois au même Jésus qu'eux". 

La réalité était tout autre. Cette personne ne croyait pas en Jésus, car elle se voyait bonne et sans péchés, mais Jésus a dit:  "Pourquoi m’appelles-tu bon? Il n’y a de bon que Dieu seul" (Marc 10:18, 1 Jean 1:8-10). Elle était orgueilleuse, mais seuls les humbles sont agréables à Dieu. Les orgueilleux n'en sont pas capables car pour ce faire ils doivent se courber dans la poussière du sol, devant le trône de la grâce, afin de se repentir (Proverbes 3:34; Psaumes 138:6; Sophonie 2:3). Elle méditait le mal en son cœur en manipulant constamment la vérité dans ses discours... Un peu de vérité, beaucoup de mensonges. En Jean 8:44, Jésus dit que "ceux qui ont pour père le diable sont menteur comme lui, et qu'ils ne peuvent pas écouter ou tolérer la vérité, parce qu'elle n'est pas en eux." Ses paroles excitait évidemment les querelles (Proverbes 13:10), car plusieurs personnes croyaient aveuglément tout ce qu'elle leur racontait. 

Aujourd'hui, il est courant de dire dans nos églises: "nous ne devons pas juger". Alors nous y tolérons de plus en plus le péché sous prétexte que nous ne devons pas prendre la place de Dieu pour juger telle ou telle personne, malgré que sa conduite soit indigne du précieux nom de Christ.  Mais nous ne devons pas tolérer le péché, encore moins lorsqu'il est déguisé sous un habit de piété. Lorsque quelqu'un ne veut pas se corriger ou accepter le fait qu'il est un pécheur qui doit se repentir, (se repentir de quoi? dit-il, offusqué), il vient un moment où, après avoir été averti sans résultat, il doit être chassé de l'assemblée, ou de l'oeuvre dans lequel il était impliqué. L'auteur du Proverbe 22 dira au verset 10 : "Chasse le moqueur, et la querelle prendra fin; les disputes et les outrages cesseront." Jésus entra également un jour dans le temple avec un fouet afin d'y chasser les vendeurs et changeurs de toutes sortes (Jean 2:15). Il n'y a pas de place pour les Delila au milieu des œuvres chrétiennes!

En toute sa conduite, la femme citée dans notre exemple était en horreur à Dieu, comme il est écrit en Proverbes 6:16-19 : "Il y a six choses que hait l’Éternel, et même sept qu’il a en horreur; les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères. 

Certains diront: mais elle n'avait tout de même pas répandu le sang innocent?! Attention! Il n'est pas question ici de sang corporel seulement. Un loup déguisé en agneau dans une bergerie peut accomplir tout un carnage s'il n'est pas débusqué à temps. Il faut le discernement de l'Esprit-Saint pour voir le mal où il se trouve et le confronter (Matthieu 18:15-17). Une personne va verser le sang (spirituel) d'une autre personne en la trompant spirituellement (en paroles et en actions) et en l’entraînant ainsi loin de la vérité biblique. Les enfants sont particulièrement vulnérables à de tels faux-croyants, mais également ceux qui sont faibles dans la foi. Prions, afin de recevoir le discernement et l'intelligence qui viennent de Dieu.

Car Samson, lui, manqua de discernement et ce fût pour sa perte. 

Comprenons que nous ne devons pas jouer avec satan comme il le fit, à son plus grand malheur. Comme le péché ne doit pas être toléré en nous et être chassé sans plus tardé, nous ne devons pas le tolérer chez les gens qui font professions d'être "chrétiens" et qui ont la parole facile et se mettent bien en vue, mais dont la conduite n'est pas celle d'un enfant de Dieu (Actes 16:16-18). Il ne s'agit pas de juger selon l'intelligence des hommes, mais d'intervenir selon la parole de Dieu. Samson n'agit certainement pas avec discernement lorsqu'il joua avec Delila comme il le fît. En cela, il fait penser à la jeune génération de chrétiens moderne qui agissent comme si tout leur est permis, parce que "presque rien n'est péché lorsque nous ne faisons pas d'abus". Ils n'apprennent pas à discipliner leurs pensées et désirs, parce qu'ils se pensent fort en Christ. Et ils croient tellement que l'amour de Dieu pour eux est sans limite qu'ils en viennent à vivre comme les païens, en pensant que Dieu tolérera et pardonnera cette conduite indéfiniment. L'exemple de Samson leur est inutile. Le résultat de sa conduite rétrograde ne leur parle pas. Peu à peu, étape par étape, il se refroidit dans son ardeur à servir Dieu, et il descendit plus profondément dans le péché jusqu'à penser que l'Éternel était avec lui, malgré sa conduite désobéissante. Il ne comptait plus sur l'Éternel pour être délivré de ses ennemis, mais sur ses propres forces.  Il dit bien: "Je m'en tirerai comme les autres fois', et non : "L'Éternel me délivrera comme les autres fois". 

Il avait joué une fois de trop avec Delila. L'Éternel s'était retiré de lui, et il ne le savait pas. Nous retrouvons le fier Samson, les yeux crevés, probablement le visage ensanglanté, le crâne rasé, faisant le travail d'une mule dans une prison des philistins. Il ne garda pas en son cœur les enseignements divins, et s'était donné corps et âme à la manipulatrice; le résultat était catastrophique. Il n'avait pas tiré d'enseignement de sa mésaventure quelques temps auparavant avec une autre femme des philistins qu'il avait prise pour épouse (Juges 14). La Bible n'essaie pas de nous montrer ses héros comme étant des personnes sans péchés et sans faiblesses. Les erreurs de David, de Samson, de l'apôtre Pierre et autres encore sont transcrites afin qu'elles nous servent d'exemples; qu'elles éclairent nos yeux sur la conduite que nous devons avoir en tant qu'enfants de Dieu (1 Corinthiens 10:11-12).  

Proverbes 6: 20-25 : "Mon fils, garde les préceptes de ton père, et ne rejette pas l’enseignement de ta mère. Lie-les constamment sur ton cœur, attache-les à ton cou. Ils te dirigeront dans ta marche, ils te garderont sur ta couche, ils te parleront à ton réveil. Car le précepte est une lampe, et l'enseignement une lumière, et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie. Ils te préserveront de la femme corrompue, de la langue doucereuse de l'étrangère. Ne la convoite pas dans ton cœur pour sa beauté, et ne te laisse pas séduire par ses paupières.

Psaumes 119:9-11 : "Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant d'après ta parole. Je te cherche de tout mon cœur. Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements. Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi."

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 23 septembre 2018

En bref... L'entrée à Jérusalem


Marc 11:8-9: "Beaucoup de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin, et d’autres des branches qu’ils coupèrent dans les champs. Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient: Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!"

L'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem n'est pas difficile à imaginer. Nous pouvons presque, à travers les écrits bibliques, voir en couleur cette journée où Jésus fût reconnu par beaucoup de ses pairs comme étant le Oint de l'Éternel, Celui qui venait au nom du Seigneur pour délivrer son peuple de la main de l'ennemi. Elle représente aussi la liesse dans les cieux le jour où un cœur de plus se donne entièrement à son Sauveur, sans compromis. 

Mais cette entrée à Jérusalem s'est passée autrement pour certains habitants de la ville. Plusieurs ont bien reconnu Jésus, mais, si certains en étaient indifférents, d'autres n'avaient aucune joie de le voir poser les pieds dans la ville sainte, car les enseignements de Jésus étaient contraires à leur manière de vivre. Ce qui est triste, c'est que la plupart de ces gens étaient religieux (Marc 11:27), mais leur cœur était obstinément fermé à Jésus. 

De quel côté sommes-nous? Louons-nous toujours Christ comme notre Sauveur et Libérateur, même après plusieurs années de vie chrétienne, ou sommes-nous de ceux qui laissent leur premier amour se refroidir par les tentations de la vie présente et qui, par le fait même, n'acclament plus Christ comme leur souverain comme il se devrait? S'il est aisé de revenir en arrière, car nous n'avons qu'à nous laisser porter par le courant de ce monde, nous devons toujours nous rappeler que si nous nous prétendons disciples de Christ, nous devrons jour après jour aller à sa rencontre, peu importe le moment de la journée, afin d'élever vers Lui nos prières de reconnaissances, car Il était, Il est et Il restera toujours notre Sauveur et Libérateur.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.   

dimanche 16 septembre 2018

Bonne journée!

C’est ici la journée que l’Éternel a faite: Qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie! (Psaumes 118:24).

"Bonne journée!" 

Ce petit souhait vous dérange-t-il? Quand la personne derrière le comptoir met fin à une transaction avec ce souhait quelque peu plat, ne vous semble-t-il pas un peu vide de sens? Je sais qu'on vise ainsi à donner au client un message agréable, mais il y a quelque chose qui manque. Le problème, c'est qu'on ne peut pas avoir une bonne journée uniquement parce que quelqu'un nous le souhaite. C'est un peu comme dire à une personne déprimée: "Hé, il faut te remettre. La vie n'est pas si mal!" ou encore, comme dire à quelqu'un qui vient juste de perdre son emploi: "Détends-toi. Ce n'est pas le seul emploi en ville". 

Pour passer une bonne journée, il faut plus que des souhaits et plus qu'un au revoir joyeux. Pour vraiment passer une bonne journée, considérez les quatre principes suivants tirés des Écritures:

Réjouissez-vous du fait que Dieu vous donne cette journée (Psaumes 118:24).
Reconnaissez la souveraineté et le contrôle d'un Dieu bienveillant (Proverbes 16:9).
Faites confiance à Dieu pour prendre soin de vos besoins pour la journée (Matthieu 6:11).
Ne vous inquiétez pas du lendemain (Matthieu 6:25-34).

Maintenant, quand quelqu'un vous remettra votre monnaie en disant: "Passez une bonne journée", que cela vous rappelle ces quatre lignes directrices. Puis, quoiqu'il arrive au cours de la journée, vous pourrez en faire "un sujet d'allégresse et de joie".

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

samedi 8 septembre 2018

Marcher avec Dieu

Hénoc marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit (Genèse 5:24).

Avez-vous déjà pensé à ce que ce serait de vivre sans jamais penser à Dieu? Comme ce serait désolant et effrayant de vivre sans Lui, surtout en cette époque mauvaise avec tant de circonstances troublantes et inquiétantes!

Nous qui sommes enfants de Dieu par la foi au Seigneur Jésus-Christ, non seulement nous avons un avenir merveilleux, mais nous expérimentons aussi maintenant une paix profonde par une communion de tous les jours avec Lui. Dès que nous nous levons le matin, jusqu'à ce que nous nous endormions la nuit, nous pouvons être consolés et rassurés grâce à notre communion avec Dieu.

Un poète inconnu a décrit ce que marcher avec Dieu signifie: "Commences la journée avec Dieu, priez-le à genoux. Élevez votre cœur vers Sa demeure et pratiquez son amour. Ouvrez le Livre de Dieu et lisez-en un extrait pour sanctifier toutes vos pensées et diminuer vos soucis. Passez la journée avec Dieu, même si vous ne le voyez pas. À la maison, à l'étranger ou ailleurs, Il est près de vous. Terminez la journée avec Dieu, et confessez-Lui vos péchés. Couchez-vous avec Dieu, qui donne le sommeil à Ses serviteurs, et quand vous marcherez dans la vallée de l'ombre de la mort, Il vous gardera. 

Puissions-nous tous avoir ce genre de communion avec Dieu. Alors, nous connaîtrons Ses innombrables bienfaits.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen. 

samedi 1 septembre 2018

Et ainsi tout Israël sera sauvé, par Charles H. Spurgeon

"Et ainsi tout Israël sera sauvé" (Romains 11:26).

Alors Moïse chanta à la mer Rouge, c’était sa joie de savoir que tout Israël était sauvé. Pas une goutte de cette écume de mer ne tomba de cette muraille solide jusqu’à ce que le dernier Israélite eut planté son pied sûrement de l’autre côté des flots. Cela fait, immédiatement les flots se refermèrent, reprirent leur impétuosité à nouveau, mais pas avant. 

Une partie de ce Cantique dit: "Tu as dans ta grâce conduit le peuple que tu as racheté". Dans les temps de la fin, quand les élu chanteront le cantique de Moïse, le serviteur de l’Éternel, et de l’Agneau, ce sera à la gloire de Jésus, "de tous ceux que tu m’as donnés, je n’ai perdu aucun d’eux". Au ciel il n’y aura aucun trône vide. "Car toute la race choisie s’assemblera autour du trône, bénira la gestion de sa grâce, et proclamera ses gloires."
 
Autant que Dieu a choisis, autant que Christ a rachetés, autant que l’Esprit a appelés, autant ceux qui croient en Jésus traverseront en toute sécurité la mer partagée. Nous n’avons pas encore tous atteint la terre ferme. "Une partie des esprits ont traversé les flots, et une partie est en train de le faire maintenant."

Mais Oh! Si un était absent, si un de sa famille choisie était rejeté, cela produirait une note discordante éternelle dans le chant des rachetés, et couperait les cordes des harpes du Paradis, ainsi cette musique ne pourrait jamais être exprimée par ces harpes.

L’avant-garde de l’armée a déjà atteint le rivage. Nous, nous marchons à travers les profondeurs. Nous sommes, en ce jour en train de suivre durement notre leader au cœur de la mer. Soyons de bonne volonté. L’arrière garde sera bientôt là où se trouve l’avant-garde; les derniers élus auront bientôt traversé la mer, et alors retentira le chant de triomphe, quand tous seront en sûreté. 

Par Charles H. Spurgeon