dimanche 28 avril 2024

Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas

Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas (Esaïe 65:1).


Le Dieu de toute éternité nous a accordé Sa miséricorde malgré que nous ne le cherchions pas. Il nous a aimé au point d'envoyer le Fils mourir sur la croix à notre place, afin que Son sang soit versé pour le pardon de nos péchés. Lorsque nous pensons à cela, nous ne pouvons que nous exclamer de joie dans les remerciements à notre Dieu, car grande est Sa bonté! Nous étions tous des "sans Christ"; perdus, errant ici et là, au gré de notre nature frivole, mais Dieu, dans Sa grande bonté, nous a délivré de notre manière de vivre vaine et sans but; Il nous a redonné la vue, spirituellement parlant, et nous a donné un but dans la vie: Le servir et Lui obéir. Nous ne le cherchions pas; mais comme dans la parabole de la brebis perdue, Il a pour ainsi dire laissé les quatre vingt dix neuf autres qui étaient déjà sauvées pour venir nous délivrer de la gueule de l'ennemi, qui voulait nous déchirer et nous détruire. Gloire à Ton saint nom, Seigneur de gloire! 

Avec et en Christ, le secret nous a été révélé; la grâce de Dieu est disponible et repose sur ceux qui croient. Et si nous croyons, ce n'est pas parce que nous sommes bons, mais parce qu'Il nous en donne la capacité par le Saint-Esprit! Par Sa parole, par Son Esprit, Il ouvre nos yeux, et nous pouvons voir Sa gloire; gloire comme il n'en existe aucune autre. Bien sûr, nos yeux mortels peuvent voir l'étendue de la beauté de la création, mais il n'existe aucune gloire qui soit comparable à celle de Dieu, Créateur de toutes choses! Aide-nous, Seigneur, à toujours garder les yeux ouverts, afin de ne jamais cesser de nous émerveiller de Ta grâce et du salut gratuit que Tu nous donnes en Jésus-Christ! 

Je tombe à genoux devant Toi, mon Dieu, Toi le Créateur de toutes choses visibles et invisibles, et je veux Te remercier pour toutes Tes bénédictions, car elles sont grandes et nombreuses.

La vie que Tu me prêtes, par la foi au nom de Jésus-Christ, je reconnais que je dois Te la rendre, avec l'aide du Saint-Esprit, dans une vie qui Te rend louange, gloire et honneur. Merci puissant Dieu, merci Seigneur Jésus-Christ de t'être fait connaître à moi; merci de Ton grand pouvoir de Te soumettre toutes choses. Merci Jésus, parce que Tu es vivant, j'ai besoin de Toi, car je suis faible et j'ai constamment besoin de Ton secours. Entraîne-moi dans Ton cortège de victoire; fais-moi vivre comme Tu as vécu. Tu nous a aussi laissé ce commandement avant de nous quitter: Aimez-vous les uns les autres, comme moi je vous ai aimé". Aide-moi à aimer mon prochain, ceux qui me font du bien comme ceux qui me persécutent, afin que je sois réellement appelé de Ton nom. Accorde-moi Ta grâce et Ta miséricorde; je sais que je suis imparfait(e), et que j'aurai à persévérer tous les jours de ma vie sur le chemin que Tu as tracé. Seigneur, je sais que Ton amour est infini, Ta bonté aussi, c'est pourquoi je ne Te prie pas seulement pour moi, mais pour ceux qui ne Te connaissent pas encore et qui doivent être réconciliés avec Toi.

Grand Dieu juste et redoutable, aie pitié de moi, ainsi que de tous ceux qui sont, et qui seront persécutés à cause de leur foi en Jésus-Christ. Aie pitié de moi, parce que je manque de reconnaissance et je me plains tandis que des frères et des sœurs dans la foi chrétienne sont persécutés jusqu'à la mort par des impies au service de l'ennemi; pardonne-moi Seigneur Dieu, et donne-moi un cœur reconnaissant pour toutes Tes bontés. Merci parce que Tu renouvelles sans cesse le courage de ceux qui t'appartiennent; Ta justice leur sera rendue. Comment ne pas Te remercier, Seigneur Jésus, pour l'exemple que Tu nous as laissé; Tu nous as précédé; Tu as été le premier en tout, dans la mort et dans la résurrection; et aujourd'hui notre espérance est vivante à cause de tout ce que Tu as accompli. Merci Jésus de ces traces que Tu as laissées et qui sont encore là aujourd'hui pour qui veut les voir par la foi en Ton précieux nom, lorsque nous plongeons nos regards dans la Parole; Ta parole. Elle est vivante, puissante, plus tranchante qu'une épée; elle touche chaque aspect de notre vie; et par la puissance du Saint-Esprit, elle renouvelle notre intelligence afin de nous rendre toujours plus semblable à Toi. C'est ainsi que nous pouvons être agréable à Dieu! Merci précieux Saint-Esprit de nous diriger, de nous conduire dans toute la vérité, jusqu'à la vie éternelle. 

Fais-nous grandir dans l'amour de Dieu et dans la foi en notre Seigneur Jésus-Christ, afin que nous ayons aussi part à l'héritage céleste promis en ceux qui sont à Jésus-Christ. Que toute la gloire Te soit rendue, ô Dieu, dans le nom précieux de notre Seigneur Jésus-Christ, Amen.    

dimanche 21 avril 2024

De mauvais préceptes?

Je leur donnai aussi des préceptes qui n'étaient pas bons, et des ordonnances par lesquelles ils ne pouvaient vivre (Ézéchiel 20:25)


Les pécheurs de tout temps ont utilisé ce verset pour attaquer Dieu et Sa parole. Ce verset est comme une pierre d'achoppement pour ceux qui aiment leurs péchés et qui ne veulent pas se repentir. C'est pourtant un verset très simple à comprendre, lorsque l'on isole pas un seul verset hors de son contexte.

Bien sûr, c'est l'Éternel qui parle ici à Ézéchiel. Mais devons-nous vraiment comprendre que l'Éternel a donné à Son peuple des préceptes qui n'étaient pas bons? Après tout, c'est vrai que c'est ce que le texte semble nous dire! Mais non, Dieu n'a jamais donné Lui-même d'ordonnances qui n'étaient pas bonnes. L'auteur du Psaume 119 dira au verset 127: "J'aime tes commandements". Au verset 128, nous lisons: "Je trouve justes toutes tes ordonnances". Et au verset 162 il dira: "Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin". Ce ne sont là que quelques exemples de l'excellence des commandements de notre Dieu. 

Mais pourquoi alors lisons-nous que Dieu leur a donné des préceptes qui n'étaient pas bons, et des ordonnances par lesquelles ils ne pouvaient vivre? Simplement ceci: de tout temps, Il a laissé aller ceux qui persévéraient dans une voie mauvaise. Paul, en Romains 1, le dit de cette façon: "Dieu les a livrés à l'impureté" (v. 24); "Dieu les a livrés à des passions infâmes" (v.26); "Dieu les a livrés à leurs sens réprouvés" (v.28). Nous pouvons donc aisément comprendre ce que l'Éternel voulait dire à Ézéchiel: "Je les ai laissé tomber sous le charmes de leurs propres préceptes qui n'étaient pas bons, et des ordonnances qu'ils se sont eux-mêmes données et par lesquelles ils ne pouvaient pas vivre".

La loi et les prophètes leurs avaient été donnés, mais ils n'en faisaient qu'à leur tête. Dieu avait fait de grandes choses à leur tête, d'abord en les faisant sortir d'Égypte, ensuite en les préservant de leurs ennemis, mais il leur en fallait plus pour être satisfaits; ils voulaient tellement ressembler à leurs voisins qu'ils sont devenus comme eux. Cela ne ressemble t-il pas à une trop grande partie de l'église moderne? Nous voulons tellement être approuvés du monde que nous sommes en train de devenir comme lui! En quoi sommes nous supérieurs aux Israélites de l'époque du prophète Ézéchiel? Ils se sont rebellés contre Dieu et contre Ses commandements, qu'ils avaient pourtant reconnus comme bons, et Dieu les a livrés aux conséquences de leur rébellion; ils se sont placés eux-mêmes sous le jugement qui était lié à leurs égarements. 

Une preuve que nous comprenons bien ce passage lorsque nous le comprenons ainsi est que, au verset 26, l'Éternel poursuit en disant: "Je les souillai par leurs offrandes, quand ils faisaient passer par le feu tous leurs premiers-nés". Est-ce que nous lisons une seule fois dans les Écriture que Dieu ait donné une telle ordonnance, de passer les premiers-nés par le feu? Jamais! Il s'irrite contre eux à cause de cette infamie! Pourtant Il utilise le même langage: "Je les souillai", mais en réalité, ils se souillaient eux-mêmes par leurs péchés et leurs transgressions. 

Quelqu'un a dit que, pour rendre un homme misérable, vous n'avez qu'à l'abandonner à ses propres désirs et à ses mauvaises passions. Et cela est vrai. N'est-ce pas ce que nous lisons en Romains 1? Lorsque Dieu livre la création à "ses sens réprouvés", peut-il en sortir quelque chose de bien? Celui qui bâtit peut-il bâtir sans Dieu sans que cela ne soit en vain? 

En vérité, nous savons que si nous marchons d'une manière indigne du nom de Dieu, nous traçons le chemin de notre propre ruine. En Osée 4:6, l'Éternel dira: "Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai". Ceux à qui Dieu s'adresse ici sont "les sacrificateurs comme le peuple" (v.9). Nous savons ce que nous sommes supposés être, n'est-ce pas? Exode 19:6 : "Vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte", et encore, en Apocalypse 1:6: "(Jésus-Christ) qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père". C'est intéressant de lire la suite en Osée 4:10: "Ils mangeront sans se rassasier", (...) parce qu'ils ont abandonné l'Éternel et ses commandements". Cela ne nous rappelle-t-il pas notre génération? Les temps changent, mais la nature humaine reste la même!

Alors que devons nous faire? Abandonner? Nous relâcher dans la prière, pour nous-mêmes ou pour ceux que nous savons être perdus? Certainement pas! Osée 6: 1-3: "Venez, retournons à l'Éternel! Car il a déchiré, mais il nous guérira; il a frappé, mais il bandera nos plaies. Il nous rendra la vie dans deux jours, le troisième jour il nous relèvera, et nous vivrons devant lui. Connaissons, cherchons à connaître l'Éternel, sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore, il viendra pour nous comme la pluie, comme la pluie du printemps qui arrose la terre". Gloire à Dieu! Il y a de l'espoir pour ceux qui viennent à Jésus-Christ dans la repentance! Comme Il a été relevé d'entre les morts, de même, nous aussi, nous qui croyons, serons délivrés des liens du péché qui nous entraînent vers la mort éternelle. Encourageons nous les uns les autres à persévérer dans la volonté de Dieu; ce que nous savons être bien, pratiquons-le! Rejetons le mal sous toutes ses formes. Ce n'est pas que nos actions nous rapprocherons de Dieu; elles seront plutôt un témoignage que nous sommes Ses enfants! 

Colossiens 3:1 nous exhorte donc en ces termes: "Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire".   

Persévérons dans les bons préceptes que Dieu nous a donnés; Il veut notre bien, Il ne nous en a jamais donné de mauvais! Persévérons en Christ, par qui nous avons la vie, selon qu'il est écrit: "Celui qui persévèrera jusqu'à la fin sera sauvé" (Matthieu 24:13), et: "Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie" (Apocalypse 2:10).  

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.  

dimanche 14 avril 2024

Je puis tout en Christ

Je puis tout par celui qui me fortifie (Philippiens 4:13).


Nous voyons trop souvent des chrétiens vivre dans la défaite parce que les choses n'ont pas tournées comme ils l'auraient voulu dans leur vie de tous les jours. D'autres encore comprennent mal ce verset et pensent qu'ils peuvent tout faire ce qu'ils veulent, car en quelque sorte, Dieu voudrait tellement leur bien qu'Il ne pourrait en aucune manière être en désaccord avec leurs désirs et leurs rêves. Mais Jésus ne nous a pourtant jamais promit que tous nos désirs seraient comblés si nous venions à Lui; bien au contraire! Il nous a toutefois promit qu'Il serait toujours avec nous (Matthieu 28:20). L'apôtre Paul nous montre ici que Jésus ne l'a pas seulement dit, mais qu'Il le fait. Il accompagnait Paul dans ses combats; dans ses privations et dans ses persécutions, et il dit qu'à cause de cela, il pouvait supporter toutes ces choses. Dans les bons et les mauvais moments, Paul pouvait dire que Dieu était avec lui, et lorsqu'il dit qu'il peut tout faire, il n'est pas en train de se vanter de ses propres capacités, il dit simplement qu'en Christ, il peut tout faire ce qu'il lui est demandé d'accomplir; il peut aussi tout supporter, parce que Christ lui en donne la force. 

Jésus ne dira-t-Il pas en Jean 15:5 que; sans Lui, nous ne pouvons rien faire? Ceux qui sont le plus conscients de cette réalité sont ceux qui sont passé par des épreuves, et qui ont expérimenté Sa présence, dans les moments les plus sombres de leur vie. C'est quelque chose que vous savez au plus profond de votre être que, si vous en êtes sorti vainqueur, ce n'est pas par vos propres forces; ce n'est pas par votre volonté propre, mais c'est par la grâce de Dieu qui vous a soutenus et relevé alors que vous pensiez ne plus pouvoir le faire. Alors que tout semblait perdu, désespéré, Il a tendu la main, Il nous a saisit et ramené en lieu sûr. Gloire à Son saint nom! 

Comme l'apôtre Paul, souvenons-nous toujours de ces choses; nous n'avons pas à être désespéré ou accablé au-delà de toutes mesures, Christ est là, Il a promit qu'Il resterait avec nous, et Il n'est pas un homme pour renier Sa parole. Il a pitié de nous, et nous Le remercions d'être toujours avec nous, en toutes circonstances. Dans le Christ, nous tirons notre force, c'est encore par Lui que nous vainquons toutes les tentations, que les démons sont vaincus, parce que notre Sauveur est plus que suffisant. 

Jésus, Tu es notre Seigneur, notre Sauveur, notre Rédempteur; en Toi nous avons placé toute notre confiance, et nous croyons que nous ne serons jamais déçu. Tu nous a délivré, purifié, sauvé de notre détresse. Tu nous as arraché de l'ennemi de nos âmes, et Tu nous as fait passer dans Ton merveilleux monde de lumière; gloire à Ton saint nom, Seigneur Jésus, tout ce que je suis est à Toi, tout ce que j'ai est pour Te servir, en toutes circonstances Tu me donnes Ta paix et Ta joie.  

"Je veux être avec Jésus, vivre pour Lui et pour mon prochain.
Je veux chanter Sa gloire, en l'honneur de Son saint nom.
Je veux parler pour témoigner de Toi, Jésus.
Je veux penser, sourire et rire pour Te remercier pour tous Tes bienfaits.
Je veux méditer Ta puissante Parole, car elle est vraie.
Je veux que la crainte de Dieu transpire de tous mes faits et gestes.
Je veux, dans mes pleurs et ms chagrins, me souvenir de Tes bontés, et Te glorifier en paroles et en actions.
Et par Christ qui me fortifie, non seulement je le veux, mais je le peux".

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen. 

dimanche 7 avril 2024

Au milieu du feu, mais pas seul

Si tu traverses les eaux, je serai avec toi... Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas (Esaïe 43:2).


Telle est la promesse faite à qui marche avec le Seigneur. Les épreuves ne sont pas éliminées de la route du Royaume. Les flammes ne sont pas éteintes à l'avance. Mais l'assurance est donnée; tu ne seras pas seul. Je suis là. Avec toi. 

Alors Seigneur, tout est bien. Ceux qui me regarderont avancer au milieu du feu reconnaîtront peut-être ton visage, comme le roi Nebucadnetsar discerna une quatrième silhouette au sein de la fournaise, chauffée par lui sept fois plus qu'à l'ordinaire et dans la quelle il avait fait jeter les trois amis du prophète Daniel.

Les compagnons de Daniel sont sortis indemnes du feu, et leur foi a été fortifiée. Seuls leurs liens ont été consumés, et même l'odeur du feu ne les a pas atteints. La maladie peut devenir une redoutable fournaise. "Souffre avec moi pour l'Évangile" (2 Timothée 1:8). Paul a souffert, surtout à la fin de sa vie. Jean aussi. Le mot "avec", ici, est frappant. Dans la souffrance pour Christ, on n'est pas seul. On est en bonne compagnie: celle des frères. Onésiphore m'a souvent consolé, et il n'as pas eu honte de mes chaînes (2 Timothée 1:16). La maladie est comme une chaîne. Paul, lui, le chrétien plus que vainqueur, a besoin d'être consolé. Les apôtres ont tous souffert, surtout à la fin de leur vie. Il n'y a pas eu d'apothéose. La souffrance fait partie de l'apostolat. Paul, Jean, Pierre ont été employés jusqu'au bout par le Seigneur.

Jésus-Christ, pour lequel je souffre... je supporte tout à cause des élus (2 Timothée 2:9;10). Paul souffre pour le Maître, pour les élus. Supporter, c'est la victoire que les élus peuvent voir au travers de la souffrance. De même que le Seigneur, appelé "l'homme de douleur, habitué à la souffrance", s'est incarné et nous a rejoints dans notre souffrance, ainsi, nous aussi, nous partageons la souffrance de nos frères. Tel Maître, tel serviteur. Cela est un fruit de la maturité.

Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent (2 Timothée 2:19). Nous le connaissons mal, mais lui connaît parfaitement nos craintes, nos doutes, nos joies; quel réconfort! Verset 22: "Fuis les passions de la jeunesse". Ce n'est pas une fuite dans la solitude. On fuit, puis on cherche la communion "avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur". "Afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre" (2 Timothée 3:17). Cette dernière lettre de Paul est centrée sur la conduite du chrétien, sa piété, la souffrance. Notre service n'est pas limité à cette terre.

Supporte les souffrances (2 Timothée 4:5). Il faut d'abord les accepter, puis les supporter. Cette pensée est comme un fil rouge à travers toute l'épître. Parce que Jésus fait route avec nous, nous ne pouvons faire fausse route, et il est possible de supporter les souffrances. Le Seigneur nous aide à vivre sans que nous fassions de plans à l'avance; c'est notre chemin, par la grâce de Dieu, nous y marchons paisiblement. Il s'agit de le suivre, lui. C'est un Guide infaillible. Il nous faut mettre nos pieds dans l'empreinte de ses traces, jusqu'au dernier pas, par-dessus la mort, avec lui dans l'éternité. En Actes 20:22, Paul se dit "lié par l'Esprit". Après le ministère des voyages, au cours desquels l'apôtre a fondé de nombreuses églises, c'est le ministère de la prison, avec toutes ses limitations et ses souffrances, que l'apôtre résume ici par ces mots: "Lié par l'Esprit". Quel bonheur de savoir que le Saint-Esprit ne nous lie pas à des circonstances ou à nos pauvres personnes, mais à la personne bénie de Jésus-Christ.

Lorsque nous sommes conduits par des voies que notre raison ne peut expliquer, lorsque nous cheminons come Abraham, "sans savoir où nous allons", qu'en est-il de notre foi? Nous sommes tentés de dissocier la foi d'une totale dépendance de Dieu. Sans elle, il n'y a pas de foi véritable. Inconsciemment, nous voudrions être suffisamment forts pour pénétrer les mystères de Dieu et être les maîtres de notre destinée. Notre orgueil d'hommes pieux nous fait oublier que sans Jésus nous ne pouvons rien. Lui seul peut nous rendre vraiment dépendants de Dieu et nous aider à lui faire confiance dans ce que notre raison ne peut saisir.

La souffrance est bien souvent accompagnée de crainte. Mais "la crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte" (1 Jean 4:18). Jean nous rappelle la perfection de l'amour de Dieu à l'égard de tous ceux qui le suivent sur le chemin de l'épreuve et de la grâce. Sur ce chemin, notre sécurité ne réside pas avant tout dans la puissance de Dieu, mais dans son amour. Cet amour est parfait, il n'y a rien à y ajouter, rien d'autre à attendre. Il bannit la crainte. François d'Assise disait: "L'amour n'est pas aimé". C'est vrai. Mais avec Jean, nous disons: "Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier". Ne sommes-nous pas sur la terre pour nous aimer les uns les autres et pour dire aux hommes qu'ils sont aimés de Dieu? 

 Auteur inconnu