dimanche 30 janvier 2022

L'Éternel ferma la porte sur lui

Puis l'Éternel ferma la porte sur lui (Genèse 7:16).


Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l'avènement du Fils de l'homme (Matthieu 24:37-39).


Les jours que nous vivons sont mauvais. Il ne s'agit pas d'être alarmiste, il faut être réaliste. Les gens qui marchent par la foi ressentent au fond d'eux-mêmes que ça ne va pas bien en ce monde, et ils souffrent intérieurement à la vue de tout le mal qui règne sur cette planète. Plusieurs incroyants expérimentent la même chose, sans pouvoir encore mettre des mots exacts sur ce qu'ils ressentent, mais nous avons confiance que Dieu Se fera connaître à eux, avant qu'il ne soit trop tard. La Terre elle-même soupire et souffre les douleurs de l'enfantement à cause de toute la corruption qui sévit en ce monde (Romains 8:22).  

Il a été prophétisé que la Terre entière serait remplie de la connaissance de la gloire de l'Éternel (Habacuc 2:14), et il est fort possible que cela n'a jamais été aussi vrai que ça l'est actuellement. Avec toute la technologie disponible pour accéder à l'information, l'Évangile s'est répandue à une vitesse fulgurante au cours des dernières années, et ceux qui périssent hors de la foi en notre Seigneur Jésus-Christ peuvent difficilement plaider l'ignorance. L'orgueil est un tueur efficace, c'est l'arme de prédilection de l'ennemi. "Pareil à celui qui est ivre et arrogant, l'orgueilleux ne demeure pas tranquille; il élargit sa bouche comme le séjour des morts, il est insatiable comme la mort; il attire à lui toutes les nations, il assemble auprès de lui tous les peuples" (Habacuc 2:5). 

C'est l'orgueil qui a entraîné la chute de l'homme en Éden. C'est l'orgueil qui empêche les hommes de se repentir et d'accepter Jésus comme leur Seigneur et Sauveur personnel. C'est encore l'orgueil qui fait dire aux gens: "Où est la promesse de son avènement? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création" (2 Pierre 3:4).Le problème est que le Christ est l'arche du salut pour l'humanité entière, et peu trouvent en Lui abri et sûreté. Depuis deux mille ans, depuis la glorieuse résurrection de Jésus (1 Pierre 3:21), la porte était grande ouverte, et tous ceux qui le désiraient pouvaient enter librement afin d'être sauvés. La Bible ne nous dit pas combien de temps la porte de l'arche de Noé fût ouverte. Nous savons qu'en ces jours, la patience de Dieu se prolongeait (1 Pierre 3:20), comme elle s'est prolongée durant des générations jusqu'à ce jour. Mais il vint un jour où sa patience atteint ses limites, et l'offre de salut ne tint plus. Le plus triste est que personne d'autre que Noé et sa famille n'entra dans l'arche afin d'être sauvé, avant que l'Éternel ne referma la porte sur lui. Noé était pourtant un prédicateur de justice (2 Pierre 2:4), mais personne ne répondit favorablement à ses appels à la repentance. 

En cela, le monde à l'époque de Noé ressemble énormément au monde dans lequel nous vivons. Chacun s'est inventé sa vérité propre; chacun marche en fonction de ce qu'il considère bien ou mal, sans se soucier de ce que Dieu appelle bien ou mal. La tragédie est que même une partie de celle qui se proclame comme étant l'église de Jésus-Christ l'a renié en essayant d'être acceptée par ce monde corrompu plutôt que d'être comme une ville sur une montagne et d'y briller à la gloire de Dieu (Matthieu 5:14-16). L'Éternel est lent à la colère et riche en bonté (Nombres 14:18), mais il a aussi "condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, les donnant comme exemple aux impies à venir" (2 Pierre 2:6). C'est notre devoir en tant que chrétiens, non seulement d'entrer dans le salut offert par Jésus-Christ en vivant le plein Évangile, mais d'en entraîner d'autres avec nous, par un témoignage vivant de l'œuvre de Christ en nous. 

Notre génération a connu la vérité, mais elle ne l'a pas aimé. Nous avons vu ce qui est arrivé aux civilisations qui nous ont précédées et qui se sont rebellées contre Dieu, certaines ayant même été complètement effacées de la surface de la Terre, mais plutôt que de tirer les leçons de leur chute, nous essayons de relativiser la chose en cherchant une raison autre que spirituelle pour expliquer leur destruction. Bien sûr, Dieu est lent à la colère, mais il ne faut pas exacerber Sa patience en se moquant de Ses avertissements et de Ses appels à venir à Lui par Jésus pour être sauvés; "Ne vous y trompez pas; on ne se moque pas de Dieu" (Galates 6:7) 

L'orgueil de ton cœur t'a égaré, toi qui habites le creux des rochers, qui t'assieds sur les hauteurs, et qui dis en toi-même: qui me précipitera jusqu'à terre? Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l'aigle, quand tu le placerais parmi les étoiles, Je t'en précipiterai, dit l'Eternel (Abdias 1:3-4). Alors, les pécheurs continuent de pécher, sans se soucier de la vie éternelle. "C'est pourquoi ils seront comme la nuée du matin, comme la rosée qui bientôt se dissipe, comme la balle emportée par le vent hors de l'aire, comme la fumée qui sort d'une fenêtre. Et moi, je suis l'Éternel, ton Dieu, dès le pays d'Egypte. Tu ne connais d'autre Dieu que moi, et il n'y a de sauveur que moi (Osée 13:3-4). 

Bien sûr, l'invitation est toujours la même. La porte de la miséricorde et du pardon est encore ouverte: "Entrez par la porte étroite" (Matthieu 7:13). Mais nous ne devons pas remettre à demain, parce que demain ne nous appartiens pas. Alors que les jours passent, que la fin de notre propre vie approche, et que la fin de tout chose arrive, la porte se referme tranquillement. La question est de savoir, lorsqu'elle sera complètement fermée: De quelle côté de la porte allons-nous être? À l'intérieur de l'arche du salut, Jésus-Christ, ou serons-nous trouvé de l'autre côté?  

Alors que le monde cours à sa perte, Dieu lance encore Ses appels. Je vous en supplie, ne refusez pas Son offre gratuite. Pensez à l'horreur de tous ceux qui se sont moqués de Ses appels à la repentance du temps de Noé. Lorsque la pluie est arrivée, et que les eaux ont montées, il était trop tard. La porte était déjà refermée sur Noé et sa famille. Parce qu'il ne devait pas souffrir la destruction qu'allaient subir les impénitents de son époque. Il est probable que si c'est Noé qui avait lui-même fermé la porte, il l'aurait rouverte en entendant les cris désespérés des naufragés de l'autre côté, mais il n'en avait pas le pouvoir. Nous ne savons pas de quelle manière Dieu s'y est pris pour la sceller, mais cela n'a guère d'importance. Parce que c'est de la même manière que notre espérance se porte en Jésus, notre arche de salut, afin d'être sauvé. Cela dépasse notre compréhension, mais nous savons qu'Il a la puissance de nous soutenir jusqu'à la fin. Il nous a appelé, Il nous a tiré hors du monde et nous sécurise en Sa présence afin que le péché n'ait plus d'emprise sur nous. 

 "C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, le jour de la tentation dans le désert" (Hébreux 3:7-8). Aujourd'hui est le jour du salut. Ne le négligeons pas (Hébreux 2:3). Christ a donné Sa vie volontairement pour nous sauver. Sa miséricorde est insondable. Nous savons que Dieu ne prend pas plaisir à la perte du pécheur (Ézéchiel 18:21-23). Le jour de Sa miséricorde est maintenant. Ceux qui viennent à Lui aujourd'hui en toute humilité ne seront pas rejetés, et seront préservés du jour de la colère qui va bientôt fondre sur ce monde. La patience de Dieu a ses limites. Ce monde est en train de tester Ses limites comme il ne l'a jamais fait auparavant. Le temps s'écoule, car le jugement approche. La porte de l'arche est en train de se fermer. Entrons, avant qu'il en soit trop tard! Il ne faut pas attendre. Peu importe que vous soyez chrétien ou non, si vous savez que vous avez péché, et que vous devez être purifié, ne tardez pas, ne soyez pas trouvé du mauvais côté de la porte, lorsque l'Éternel Dieu la fermera. Venez, ou revenez à Christ, afin d'être entièrement sauvé. "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1:9). Entrez, et lorsque le Seigneur aura fermé la porte derrière vous, la colère qui frappera ce monde ne pourra plus vous atteindre, ni personne ne pourra vous arracher de Sa main. "Quiconque croit en lui ne sera point confus" (Romains 10:11).

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.


samedi 22 janvier 2022

La tyrannie du totalitarisme (Romains 13), 2e partie, par James Coates


Quand vous regardez à cela, vous pouvez penser: ça semble être une autorité totale. Il semble que si je résiste à l'autorité gouvernementale sur n'importe quoi, à tout moment, je m'opposerais à l'ordonnance de Dieu. Il serait donc utile de poser quelques questions. Est-il mal de désobéir aux ordonnances gouvernementales qui sont mauvaises? Est-ce que Dieu demande que nous obéissions au mal? Les femmes doivent-elles obéir aux ordonnances mauvaises de leur mari? Les enfants doivent-ils obéir aux ordonnances mauvaises de leurs parents? La réponse à chacune de ces questions est un non absolu! Dans chaque cas, le devoir est de désobéir, de désobéir à l'autorité. Alors comment pouvons-nous identifier lorsque nous devons nous opposer aux excès du gouvernement? Comment pouvons-nous identifier cela, et quand sommes-nous obligés, qu'il est responsable et même requis de s'opposer aux excès du gouvernement? Laissez-moi vous donner trois principes répondant à la question: quand Dieu requiert-Il que nous nous opposions aux excès du gouvernement? Un: lorsque le gouvernement usurpe l'autorité d'une autre sphère d'autorité ordonnée de Dieu. Par exemple: lorsque le gouvernement cherche à usurper l'autorité des parents sur leurs enfants. L'opposition est obligatoire. Vous avez la responsabilité de vous tenir entre le gouvernement et vos enfants. C'est votre responsabilité en tant que chefs de famille de les protéger. Donc quand il y a un gouvernement qui empiète sur une autre sphère d'autorité, qui usurpe cette autorité, s'y opposer est obligatoire. Deux: lorsque le gouvernement exige de désobéir à Dieu ou restreint l'obéissance envers Lui. Pour cela je veux que vous tourniez en Matthieu 28 pour un instant. Nous allons aller à la grande commission. Et je veux que vous remarquiez la manière de parler que Jésus utilise dans la grande commission. C'est ce qui doit régir toute notre mission. Tout ce que nous faisons. Notons spécialement que lorsque nous sommes ici ensemble en tant qu'église locale, cela fait partie de la grande commission. Ce qui se passe en ce moment est la grande commission. Elle ne se termine pas lorsque quelqu'un vient à Christ. Dans un sens, la grande commission fait juste commencer quand quelqu'un vient à Christ. Une fois qu'elle est venue à Christ, elle doit maintenant être enseignée, et nous verrons cela dans un moment. Matthieu 28:18, Jésus fait cette glorieuse déclaration: Toute autorité m'a été donnée au ciel et sur la terre. Toute l'autorité. Donc Jésus possède toute l'autorité dans le ciel et sur la terre. Cela signifie que même l'autorité déléguée à toutes les autorités terrestres vient de Jésus, Dieu le Fils. Toute l'autorité Lui a été donnée dans le ciel et sur la Terre. Verset 19, Allez donc, et faites des disciples de toutes les nations, les baptisant dans le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Notez le verset 20: leur apprenant à observer, ou obéir, à tout ce que je vous ai commandé. Tout ce que je vous ai commandé. Pas une partie, pas une portion mais tout. Dans la grande commission, nous avons la responsabilité de ne pas seulement apporter les gens à Christ, mais de leur enseigner, de vous enseigner à obéir à tous ce que Jésus a commandé. Tout. Il n'y a rien d'exempté. Rien n'est laissé de côté de ce à quoi Jésus fait référence ici. Et cela montre clairement, quand il s'agit de l'église locale et l'autorité de l'église sous Christ, une église est sous une distincte juridiction, autonome et souveraine, par laquelle il est primordial, qu'il est requis qu'elle soit dirigée par la parole de Dieu en toutes choses. Toute obéissance au Seigneur Jésus-Christ. Ainsi, non seulement nous nous opposons au gouvernement lorsqu'il usurpe l'autorité d'une autre sphère d'autorité ordonnée par Dieu, nous nous opposons également au gouvernement lorsqu'il exige la désobéissance envers Dieu ou restreint l'obéissance d'une manière quelconque. Il devrait être évident pour tous qu'au cours des deux dernières années le gouvernement a restreint l'obéissance à Christ. Amen? Et troisièmement, lorsque le gouvernement soit demande d'être adoré, ou empêche le culte. Et pour cela, je veux que vous tourniez en Marc 12. Je ne pense pas que nous ayons fait une seule référence à cette portion des Écritures dans toutes nos discussions sur ce sujet mais nous le devons. En Marc 12, les Pharisiens et les Hérodiens viennent à Jésus pour essayer de le prendre en erreur. Et Jésus fait juste tourner autour d'eux. Et il y a un principe important qui en ressort. Marc 12:13-17: "Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par ses propres paroles. Et ils vinrent lui dire: Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t'inquiètes de personne; car tu ne regardes pas à l'apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. (C'était fallacieux). Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César? Devons-nous payer, ou ne pas payer? (Et là ils pensent qu'ils ont Jésus. S'il dit oui, ils ont quelque chose qu'ils peuvent amener aux Juifs, s'il dit non, ils peuvent aller à Rome et dire: Jésus enseigne que nous ne payions pas nos impôts. Alors que fait Jésus?) Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit: Pourquoi me tentez-vous? Apportez-moi un denier, afin que je le voie. Ils en apportèrent un; et Jésus leur demanda: De qui sont cette effigie et cette inscription? De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Alors sur cette pièce, il y avait l'image de qui? César. Cette pièce appartenait à qui? César. Où était l’image de Dieu? Oui, à l'intérieur. L'image de Dieu n'est pas sur une pièce d'argent, l'image de Dieu est en l'homme. L'homme est créé à l'image de Dieu. Qu'est-ce que cela signifie? Quel en est le principe? Que nous devons à Dieu notre adoration. Qu'il a le droit à notre adoration. Il faut que nous l'aimions de toute notre âme, esprit et force. Et alors qu'est-ce qu'ils doivent à Dieu? L'adoration. Donc, quand le gouvernement exige l'adoration, lisez Daniel 3, ou empêche le culte, voyez les deux dernières années, vous avez le devoir de résister et de vous opposer au gouvernement, et de rendre à Dieu ce qui est à Dieu. Amen? C'est l'obligation de l'opposition.

Et finalement, la parodie de la trahison. Regardez Romains 13:3: "Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation". Maintenant, qui définit le bien? Est-ce que le bien est subjectif? Est-ce que ce qui est bien fluctue avec les caprices d'une culture en changement constant? À nouveau, la réponse est un non catégorique! Cela vaut la peine de souligner que ce qui construit un bon comportement est les bonnes œuvres. Et contextuellement, le mot "bien" remonte à Romains 12:2. Et je veux que vous commenciez à lire avec moi au verset 1. "Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait". Où renouvelons-nous nos esprits? Dans la parole de Dieu. Qu'est-ce qui définit le bien? Dieu le fait, dans Sa parole. Donc, lorsque Paul décrit au verset 3 la fonction des dirigeants et la réalité qu'ils ne sont pas à craindre pour un bon comportement, il décrit comment cela devrait être. Il décrit comment les gouvernements devraient fonctionner. Le gouvernement devrait punir le mal et louer le bien. Raison pour laquelle Isaïe prononce un jugement sur Israël lorsqu'il dit: "Malheur à ceux qui appellent le mal, bien, et le bien, mal, qui substituent les ténèbres à la lumière et la lumière aux ténèbres, qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume. Malheur à ceux qui sont sages à leurs propres yeux, et qui se croient intelligents. Qui justifient les coupables pour un présent, et enlèvent aux innocent leurs droits. Car ils ont dédaigné la loi de l'Éternel des armées, et ils ont méprisé la parole du Saint d'Israël". C'était un jugement prononcé sur la classe dirigeante d'Israël qui n'avait pas réussi à s'assurer que la parole de Dieu gouverne cette nation. Donc, lorsque le gouvernement punit le bien, et récompense le mal, il n'a pas seulement abandonné sa raison d'être, il se place sous le jugement de Dieu. En fait, c'est une trahison.

Et cela ressort au verset 4 de Romains 13. "Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien’. Un "diaconos". Nous avons le mot diacre qui découle de ce mot. Le gouvernement est un ministre de Dieu, un serviteur de Dieu, prévu pour notre bien afin de faire respecter la loi et l'ordre. De faire respecter la justice. De protéger les droits qui nous ont été donnés par Dieu, contre les gouvernements tyranniques. Au lieu de cela, notre gouvernement est hostile à Dieu, et il attaque essentiellement toutes les normes de Sa création, tous les aspects de Son règne souverain sur le monde, mais Dieu rit, donc il n'y a aucune inquiétude de ce côté. Mais chaque aspect de Sa création, de son règne souverain sur la Terre, ils attaquent cela. Ils sont hostiles à Dieu. Et désormais, un bon comportement est une cause de crainte. Et ils approuvent chaleureusement ceux qui s'adonnent au mal. Ça devrait être l'inverse! Le gouvernement est supposé punir le vrai mal, et cela parait dans la seconde partie du verset 4: "Mais si tu fais le mal, crains, car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal". En passant, dans ce mot "vengeur", vous avez l'indice contextuel sur pourquoi Romains 13 est là où il est. Retournez au chapitre 12 et au verset 19. Le même mot, seulement la forme verbale est différente, il est dit: "ne vous vengez pas vous-même". Alors Paul dit aux chrétiens de ne jamais se venger eux-mêmes, mais il dit: "laissez plutôt agir la colère, car il est écrit À moi la vengeance, à moi la rétribution dit le Seigneur". Donc nous ne devons pas nous venger nous-mêmes, ce n'est pas notre sphère d'autorité. Cette responsabilité a été donnée aux autorités gouvernantes, ils sont ceux qui doivent venger le mal. Ce sont eux qui ont l'épée, leur responsabilité est d'exécuter le jugement. Et nous devons reconnaitre que Dieu a établi le gouvernement pour ce but précis. Maintenant, c'est incroyable. Même quand vous regardez aux gouvernements impies les plus infâmes, dans la plupart des cas, ils continuent toujours de punir le mal réel, nous pouvons également regarder notre pays. Il ne fait aucun doute que nos autorités gouvernantes continuent de punir le mal réel. Le problème est qu'elles semblent être sur une dérive, loin de leurs vrai rôles et responsabilités. Et ils légifèrent de plus en plus pour rendre le mal bien dans la loi.

Donc, quand il s'agit du rôle et de la responsabilité du gouvernement, il est plutôt clair qu'ils doivent punir le mal réel, le mal tel que défini par Dieu, ils sont des serviteurs de Dieu. C'est leur rôle et leur fonction. Et quand vous considérez, par exemple, la réponse du gouvernement au virus, c'est tout, sauf ce rôle. Ils sont clairement en dehors de leurs devoirs fixés par Dieu. Ils piétinent les droits divins, ils détruisent les moyens de subsistance des gens, ils détruisent l'économie, ils donnent de l'argent partout, comme si c'était leur prérogative, ils forcent les gens qui ne le veulent pas à se faire inoculer, ils créent la division et la ségrégation dans la société, ils sèment la peur, ils diabolisent toutes les opinions dissidentes, ils censurent les informations qui contredisent leur pseudoscience, et ils admettent qu'ils mettent en œuvre des mesures qui font du tort à la société. Ils l'ont admis. En réalité, les torts de leurs mesures peuvent, en fin de compte, dépasser de loin les dommages que le virus n’aurait jamais causé par lui-même. Et ils utilisent ce virus pour établir un régime totalitaire sur la société. Maintenant, c'est une merveilleuse opportunité pour l'église! C'est une merveilleuse opportunité pour l'église de Jésus-Christ de se tenir droit et de laisser la lumière briller, de prêcher l'Évangile, de prêcher tout le conseil de Dieu, pour appeler tous les hommes partout à la repentance. Et c'est une merveilleuse opportunité pour nous dans la société de servir notre nation. De servir notre province. De servir notre ville, en dépit du fait qu'ils apprécient ou non. Nous connaissons la vérité. Nous savons ce qui est bien et ce qui est mal. Ainsi, nous fonctionnons en tant qu'église de Jésus-Christ. Nous avons l'opportunité de montrer au monde à quel point la foi pratique en Jésus-Christ est importante. Ce n’est pas comme une tarte dans le ciel, un culte dans les nuages ou ce genre de chose, nous avons une religion pratiquante où nous suivons le Seigneur Jésus-Christ et nous lui obéissons en accord avec la vérité en laissant Sa parole gouverner notre vie. Et ce faisant, nous faisons fonction de sel et de lumière dans ce monde sombre et déchu. Nous avons une opportunité merveilleuse devant nous, si l'église peut juste se réveiller et saisir le moment dans lequel nous vivons.

Quant à notre pays, je ne sais pas où nous allons. Ça prendrait un acte de Dieu pour endiguer la marée. Ou vous savez ce que ça prendrait? Il faudrait des citoyens de tout le pays, se tenant ensemble, que ce soit des conservateurs ou des libéraux, des inoculés et des non-inoculés, et regarder le gouvernement dans les yeux et lui dire poliment: non. Nous n'avons pas besoin de révolution ou de violence. Nous n'avons pas besoin de renverser notre gouvernement. Nous devons juste rester unis en tant que pays et dire: non. Et cela endiguerait la vague entière de cette visée totalitaire du gouvernement pour faire devenir notre pays un pays communiste.

Cela dit, même si nous endiguons la vague en tant que pays, que nation, ça ne ferait pas de différence d'avoir nos libertés civiles mais de rester morts dans nos offenses et nos péchés. Donc la liberté civile pourrait vous permettre d'avoir vos meilleures vies maintenant, mais cela n'accomplira rien en ce qui concerne la vie à venir. Et c'est quelque chose qui va juste augmenter la colère que vous emmagasinez pour vous-même pour le jour du jugement. Vous devez réaliser que, lorsque vous regardez le monde aujourd'hui, et que vous voyez tout le mal dans le monde, la corruption de notre gouvernement et le mal dans la société, une fois que vous avez cela en vue, regardez à l'intérieur. Parce que le mal que vous voyez à l'extérieur est bien vivant à l'intérieur. Vous pouvez sonder votre cœur et savoir que vous avez péché et manquer la gloire de Dieu. Vous savez dans votre cœur que vous avez péché et fait ce qui est mal, que vous avez violé la loi de Dieu, et que vous seriez justement condamné à une éternité en enfer si tout cela était apporté contre vous en jugement. Et avec cela, sous cette conviction, comprenez que Dieu le Père, dans Sa bonté et Sa grâce, a envoyé Son Fils dans le monde pour vivre comme un homme, homme et Dieu dans ce monde pour vivre une vie sans péché, sous la loi de Dieu, aller à la croix, et sur cette croix, souffrir sous la colère de Dieu, pour fournir le pardon des péchés, et il est mort sur cette croix, il est ressuscité de la tombe, et maintenant, si vous vous détournez de vos péchés et vous attachez à Jésus par la foi vos péchés seront pardonnés. Et vous serez délivrés de la colère à venir. Et vous aurez la réelle liberté en Jésus-Christ d'être l'homme ou la femme que Dieu vous appelle à être. Vous connaîtrez votre Créateur, et réaliserez le but pur lequel vous avez été créé. Vous aurez ainsi l'espérance de la vie éternelle. L'espoir éternel. La vie éternelle. Le pardon des péchés, une note parfaite de droiture, pas la vôtre, parce que ce sera la justice du Seigneur qui vous aura écrasé et vous serez dans la communion de Dieu le Père, de Dieu le Fils et de Dieu le Saint-Esprit. Si vous êtes sous cette conviction en ce moment, confessez vos péchés et regardez à Jésus-Christ. Confessez-le comme Seigneur; croyez dans votre cœur que Dieu l'a relevé de la mort; recevez-le maintenant comme votre Seigneur et Sauveur. Soyez réconciliés avec Dieu à travers Lui. Et si vous le faites, il sera à vous, et vous serez à Lui. Et vous aurez la merveilleuse perspective d'entendre en ce jour merveilleux: bien fait, bon et fidèle serviteur.

Nous avons été fidèle jusqu'à présent en tant qu'église locale. Ça n'a pas été facile, et par la grâce de Dieu, Il nous gardera fidèles. Jusqu'au bout. Jusqu'à la gloire de Dieu. Gloire et honneur à Christ. Amen. Prions.

Père nous Te remercions pour Ta parole. Nous Te remercions pour la possibilité de creuser dans sa richesse. Père nous Te remercions pour Ta bonté et Ta grâce envers nous en Christ. Nous Te remercions Père, pour la liberté en Christ. Nous Te remercions pour la façon dont Tu nous as utilisé au cours de l'année écoulée, et Père nous Te prions de nous garder fidèles jusqu'au bout, à l'honneur et à la gloire de Christ. C'est en Son nom que nous prions, Amen.

dimanche 16 janvier 2022

La tyrannie du totalitarisme (Romains 13), 1re partie, par James Coates

Romains 13, nous commencerons à lire les verset 1 jusqu'au verset 8. "Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d'être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C'est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû: l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur".

Nous nous trouvons au milieu d'une pandémie globale. C'est la tyrannie gouvernementale. Tyrannie qui découle d'une vision totalitaire du gouvernement, où le gouvernement est l'autorité suprême au-dessus de toutes sphères d'autorité. Ils se voient l'autorité sur le foyer, sur l'église, et sur les individus. Ainsi, au lieu de voir chaque sphère de ces autorités comme étant ordonnées de Dieu, avec une autonomie que Dieu leur a donnée, l'État se considère lui-même comme seul souverain ayant le contrôle ultime sur toutes les autres sphères, où les droits donnés par Dieu deviennent des privilèges donnés par l'État. Privilèges qu'ils peuvent retirer à leur discrétion. Malheureusement, ce n'est pas seulement la vision des choses du grand public, c'est, semble-t-il, le point de vue de la plus grande partie de l'église, où l'église de Jésus-Christ se tourne essentiellement vers le gouvernement pour obtenir la permission d'être l'église. Mais cela fait le jeu d'un gouvernement qui cherche à établir une autorité totale sur la société. Parce que, pour accomplir cela, dans une société libre et démocratique, il doit d'abord soumettre toutes les autres sphères de l'autorité humaine, et les convaincre que les droits qui leurs ont été donnés par Dieu sont en fait des privilèges donnés par l'État. Un gouvernement qui cherche à obtenir l'autorité totale préfère ne pas utiliser la force pour parvenir à son but. Du moins, pas initialement. L'utilisation de la force exposerait leur agenda. Plutôt, ils vont utiliser l'infiltration. L'endoctrinement, la diabolisation. Ils inonderont toutes les institutions humaines avec l'aide de leurs alliés idéologiques, à tous les niveaux des bureaux gouvernementaux, le système judiciaire aussi. Les forces de l'ordre. Le système de santé. Le système scolaire. Ils achèteront les médias, effaçant ainsi la presse libre et les utilisant pour s'en faire des médias d'État. Ils travailleront de mèche avec les réseaux sociaux, et ils utiliseront un effort concerté pour contrôler l'information auxquelles les électeurs ont accès. Puis, ils utiliseront la division, la ségrégation, et la diffamation pour diviser et régner. Ils vont diaboliser et pénaliser tous ceux qui oseront leur désobéir. Et c'est là que nous sommes. N'est-ce pas?

Lorsqu'il s'agit de s'opposer à cette tyrannie, l'église a une opportunité incroyable, pour ne pas mentionner un rôle incroyablement important à jouer. Tout ce que l'église a à faire, c'est quoi? Être l'église! Tout ce que l'église de Jésus-Christ a à faire en ces temps et en ce moment où nous vivons est d'être l'église! Prêcher toute la parole de Dieu. Prêcher l'Évangile! Se rassembler pour adorer. Prier. Faire respecter la justice. Ne pas tenir compte d'un gouvernement qui outrepasse ses limites. D'appeler les autorités gouvernantes à la repentance et à la foi en Jésus-Christ, et en agissant ainsi, être le sel et la lumière dans ce monde déchu. Mais se tenir debout devant tout cela c'est quoi?

Romains 13. Une mauvaise compréhension du gouvernement. L'Église a besoin d'une compréhension fondée et solide de ce texte critique. Mais même avant d'arriver à Romains 13 il y a d'autres choses que nous devons faire. Romains 13 n'a pas été écrit dans un vide. Ça n'a pas été écrit séparément de tout contexte biblique plus large, qui inclut toutes les Écritures. Nous devons donc établir les fondements bibliques des sphères d'autorités qui ont été établies par Dieu afin de bien comprendre Romains 13. Parce que tout cela fixe les limites de l'autorité gouvernementale. L'autorité prééminente, qui domine toutes les autres sphères d'autorité terrestre est la famille. C'est la seule sphère d'autorité qui existait avant la chute de l'homme!

Alors que vous pensez au rôle du gouvernement et au rôle de l'église, vous n'avez pas besoin du gouvernement ou même de l'église dans un monde parfait. Vous avez seulement besoin d'église et du gouvernement dans un monde déchu. La famille existait avant la chute! Elle est antérieure à la fois à l'église et au gouvernement. Et cela signifie que la pierre angulaire de la société est quoi? La famille. Ce n'est pas étonnant qu'elle ait été et est si attaquée. Quelle est donc le fondement biblique pour la famille en tant que sphère d'autorité? Je vais seulement vous donner quelques versets. Genèse 2:24: "C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair". Ce verset reconnaît deux expressions d'autorité dans les foyers. Il reconnaît l'autorité du foyer original, et celle établie par le nouveau mariage. Et au sein de la structure d'autorité du foyer se trouve l'autorité du mari. Éphésiens 5:22 et les versets suivants: "Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'église, qui est Son corps, et dont Il est le Sauveur". Donc, de la même manière que Christ est le chef de l'église, le mari est le chef de la femme. La relation entre le mari et la femme est une image de la relation entre Christ et Son église, c'est une réalité de l'Évangile. Et aussi dans la structure d'autorité du foyer est l'autorité des parents sur les enfants. Éphésiens 6:1 et les versets suivants: "Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère, c'est le premier commandement avec une promesse, afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre". Donc, les enfants sont sous l'autorité des parents, et ce faisant, la famille est une sphère d'autorité distincte et autonome où le mari assume la responsabilité ultime des affaires familiales, et où les enfants sont soumis à l'autorité des parents. Et cela signifie que les enfants n'appartiennent pas à l'État comme certaines idéologies veulent le faire croire. Ils appartiennent à leur famille, où même l'éducation est selon la prérogative de qui? des parents.

Chaque fois que vous avez une sphère d'autorité établie par Dieu, vous avez une autorité qui a été déléguée. Et cela, parce que toute autorité vient de Dieu, elle origine de Lui. Cela signifie que chaque sphère d'autorité est limitée, et doit être dirigée et régie par la parole de Dieu. C'est le monde du Père, Sa création, et Il a défini et gouverne à la fois les sphères d'autorité en ce monde. Ça signifie que le gouvernement n'a pas de légitimité, de droit ou d'autorité d'empiéter sur l'autonomie de la famille. S'il le fait, il usurpe l'autorité qui n'est pas la sienne et Dieu va juger tous les abus d'autorité. Cela étant dit, le gouvernement porte l'épée. Cela signifie qu'il a la responsabilité de punir les crimes commis à la maison. Il y a donc ce degré de chevauchement entre les sphères d'autorité, bien qu'elles soient toutes distinctes et qu'elles aient toutes un degré d'autonomie et de souveraineté, il y a une certaine mesure de chevauchement. Même l'église chevauche un peu le foyer, et le gouvernement doit punir le crime à la fois dans l'église et les foyers. Il y a donc une certaine mesure de chevauchement entre les sphères d'autorité, mais le gouvernement n'a pas le droit, ni l'autorité de définir le bien et le mal. Le bien et le mal ne sont pas fluides, ils sont définis par Dieu et Sa parole, et Sa parole est établie où? dans le ciel.

Chaque fois que vous avez une sphère d'autorité établie par Dieu, vous avez une autorité qui a été déléguée. Et cela, parce que toute autorité vient de Dieu, elle origine de Lui. Cela signifie que chaque sphère d'autorité est limitée, et doit être dirigée et régie par la parole de Dieu. C'est le monde du Père, Sa création, et Il a défini et gouverne à la fois les sphères d'autorité en ce monde. Ça signifie que le gouvernement n'a pas de légitimité, de droit ou d'autorité d'empiéter sur l'autonomie de la famille. S'il le fait, il usurpe l'autorité qui n'est pas la sienne et Dieu va juger tous les abus d'autorité. Cela étant dit, le gouvernement porte l'épée. Cela signifie qu'il a la responsabilité de punir les crimes commis à la maison. Il y a donc ce degré de chevauchement entre les sphères d'autorité, bien qu'elles soient toutes distinctes et qu'elles aient toutes un degré d'autonomie et de souveraineté. Même l'église chevauche un peu le foyer, et le gouvernement doit punir le crime à la fois dans l'église et les foyers. Il y a donc une certaine mesure de chevauchement entre les sphères d'autorité, mais le gouvernement n'a pas le droit, ni l'autorité de définir le bien et le mal. Le bien et le mal ne sont pas fluides, ils sont définis par Dieu et Sa parole, et Sa parole est établie où? dans le ciel.

Quel est donc le fondement biblique de l'autorité de l'église? Lisez Éphésiens 1:22 et 23: "Et Il 'se référant à Dieu' a tout mis sous Ses pieds 'se référant à Jésus', et Il l'a donné pour chef suprême de l'église, qui est Son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous". Donc Dieu a ressuscité Jésus d'entre les morts, et l'a assis au-delà de toutes les autorités, pouvoirs et dominations, et l'a nommé chef de l'église. Il est donc l'autorité sur l'église. Et comment exerce-t-il Son autorité? À travers Sa parole. C'est pourquoi Paul, exhortant Timothée, lui dira: "Je t'en conjure, devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprend, réprimande, exhorte avec toute douceur et en instruisant" (2 Timothée 4:1-2). Donc, c'est par la parole de Dieu que Jésus-Christ exerce la direction et l'autorité de Son église. Comment s'assure-t-il que Sa parole est celle qui régit la vie de l'église? Par le moyen d'anciens bibliquement qualifiés.
Je pourrais vous donner nombres de passages bibliques à ce sujet, laissez-moi vous en donner juste deux. 1 Thessaloniciens 5:12: "Nous vous prions, frères, d'avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. Ayez pour eux beaucoup d'affection, à cause de leur œuvre". Donc Jésus délègue l'autorité de l'église aux pasteurs et aux anciens afin qu'ils mènent et dirigent la vie de la congrégation qu'il a attribué à leur église. Nous voyons la même réalité exprimée en 1 Pierre 5:1-4: "Voici les exhortations que j'adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée: Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu, non pour un gain sordide, mais avec dévouement; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire". Remarquez encore une fois le terme utilisé: "qui vous sont échus en partage".
Donc, le chef de l'église, le Seigneur Jésus-Christ, Celui à qui appartient toute autorité dans le ciel et sur la Terre, a investi des anciens bibliquement qualifiés avec l'autorité de s'assurer que la parole de Dieu est bien ce qui gouverne la vie de l'église. Ou pour, je vais emprunter cela de l'apôtre Paul, que l'on nous considère comme des serviteurs de Christ et des intendants des mystères de Dieu. Les pasteurs et les anciens sont des intendants des mystères de Dieu, et Paul dit d'ailleurs qu'il est requis des intendants qu'ils soient dignes de confiance. Quelles sont les implications de cette structure d'autorité? Clairement, c'est une sphère d'autorité distincte et autonome. Le gouvernement n'a aucune légitime autorité sur la vie de l'église. Le gouvernement ne peut pas dicter à l'église les termes du culte et de l'adoration. Et c'est parce que tout ce qui est en lien à la substance du culte de l'église et ses ministères tels que définis par la parole de Dieu est entièrement sous la juridiction de l'église. Le gouvernement n'a aucune juridiction à l'égard de ces choses. Et troisièmement, même la présence d'un virus n'y change rien du tout. Cela n'altère en rien ce qui a été institué par Dieu. Le gouvernement peut certainement venir à l'église et faire un appel et faire une demande polie que nous fassions certaines choses pour les aider à atténuer la propagation d'un virus, mais ils n'ont aucune autorité pour dicter à l'église ce qu'elle doit faire, ou fermer ses portes, ou restreindre l'accès à ses rassemblements ou quoi que ce soit d'autre. C'est une juridiction qui est réservée au Seigneur Jésus-Christ et c'est Sa parole qui régit cette juridiction. Les virus sont inévitables dans un monde déchu.

Nous pourrions donc poser la question comme nous l'avons fait avec le foyer: où est le chevauchement entre l'autorité du gouvernement et l'autorité de l'église? C'est la même chose que pour la famille; ce qui concerne les activités criminelles, quand un crime est commis dans le contexte de l'église locale, les autorités gouvernantes doivent être informées et elles doivent appliquer la loi. C'est leur rôle et fonction dans la société. Punir le mal et louer ceux qui font le bien. Et ceci, parce que ce n'est pas l'église qui porte l'épée, n'est-ce pas? C'est le gouvernement. L'église porte le bâton de la correction, le bâton de la parole, par laquelle l'église doit faire face au péché. Et il y a des limites évidentes à l'autorité de l'église. Les anciens n'ont aucune autorité sur l'endroit où vous travaillez, où vous vivez, ou quelle voiture vous pouvez conduire. Ils iraient trop loin, car ce sont des questions qui relèvent de la juridiction de qui, ou de quoi? du foyer. Et les fidèles n'ont aucune obligation de se soumettre à un ancien qui voudrait leur dicter de telles choses. C'est un abus d'autorité. En fait, les anciens n'ont pas le pouvoir de lier votre conscience sur quoi que ce soit que la parole de Dieu ne parle pas. Là où la parole de Dieu est silencieuse, un pasteur ou un ancien ne peut pas lier votre conscience à ce sujet. Nous sommes les intendants de vos consciences, notre responsabilité étant d'informer votre conscience avec la parole de Dieu. Mais où la parole de Dieu est silencieuse, il y a liberté. Et un pasteur entre dans une mauvaise pratique pastorale le moment où il lie la conscience d'un autre sur une question où l'Écriture est silencieuse.

Donc on a parlé du foyer, nous avons parlé de l'église, qu'en est-il de l'individu? Même l'autonomie individuelle connait des temps durs. Donc, y a t'il un fondement biblique sur l'autonomie individuelle? Bien sûr! Genèse 1:27 : "Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme". Chaque être humain, homme et femme, est créé à l'image de Dieu. Et bien sûr, votre genre vous est attribué à la naissance et correspond à votre genre biologique. Parce que l'homme et la femme ont été créé à l'image de Dieu, il y a une autonomie qui vient avec ça. Une autonomie individuelle et corporelle. Maintenant, les expressions légitimes de cette autonomie sont limitées à la fois par les Écritures et par les autres sphères d'autorité, mais l'autonomie individuelle et corporelle que Dieu nous a donné exclut très certainement la l'inoculation forcée. En particulier lorsque le gouvernement tente de contraindre l'inoculation en refusant à une personne les droits qui lui ont été donnés par Dieu. Non seulement ce gouvernement outrepasse-t-il ses limites, c'est une malversation. Pourtant, l'un des objectifs explicites du gouvernement est de protéger et défendre les droits d'une personne qui lui ont été donnés par Dieu.

Et nous n'avons toujours pas défini la sphère d'autorité du gouvernement, bien que nous ayons commencé à préparer la table. Mais nous allons la définir maintenant. Nous allons le faire à partir de Romains 13, et si vous preniez des notes, notez aussi cela; la sphère de la soumission. Regardez le verset 1: "Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures". Être soumis est un commandement. Vous pourriez le lire ainsi: Chaque personne doit être soumise. Un appel à la soumission implique la reconnaissance d'une structure ordonnée et nous appelle à nous mettre volontairement sous les autorités gouvernantes. Ces autorités sont celles en haut lieu, les pouvoirs en place. Et la raison pour laquelle nous devons nous soumettre est donnée dans la seconde moitié du verset : "Car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent ont été instituées de Dieu". Donc les raisons données sont doubles: Un; Dieu est la source de toute autorité terrestre. Elles viennent toutes de Dieu. Et deux: Celles qui existent sont souverainement établies par Lui. La fonction, et l'officier existent en accord avec la volonté de Dieu. Et avec cela viennent au moins trois implications. Une: Toute autorité sur terre est une autorité déléguée, et nulle part cela n'est-il mieux exprimé que dans Jean 19. Quand Jésus est resté silencieux, Pilate lui a dit: Tu ne me parles pas. Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te libérer? Que j'ai le pouvoir de te faire crucifier? Ce à quoi Jésus a répondu: Tu n'aurais aucune autorité sur moi à moins qu'elle ne t'ait été donnée d'en haut. Pilate avait l'autorité qui lui avait été assignée par Dieu. Est-ce que cela absout Pilate de toute culpabilité? Non! En fait, Jésus a poursuivi en disant: "Pour cette raison, celui qui m'a fait livrer à toi a fait le plus grand péché". Donc qui a le plus grand péché? Les juifs, pour avoir livré Jésus à Pilate. Mais est-ce que Pilate a péché? Très certainement! Pourquoi? Parce qu'il n'a pas rempli son devoir conformément à la volonté de Dieu. Il avait la responsabilité de défendre la droiture et la justice, mais à la place il a péché contre Dieu en se lavant les mains de Jésus et en lui permettant d'être crucifié, même si simultanément, cela accomplissait le plan prédéterminé et la prescience de Dieu. Ce que l'homme a prévu pour le mal, Dieu l'a changé en bien. N'est-ce pas? Alors, l'autorité du gouvernement est une autorité déléguée par Dieu. La seconde implication, c'est que chaque autorité gouvernementale doit rendre des comptes à Dieu. Chacune d'elle sera jugée pour chaque acte d'injustice, la justice sera rendue. Et sans la repentance et la foi en Christ, le résultat sera la damnation éternelle. Donc l'autorité gouvernementale doit rendre des comptes à Dieu. La troisième implication est que l'autorité gouvernementale est une autorité limitée. C'est une autorité avec à la fois une sphère spécifique et un but spécifique. Ça signifie qu'elle doit respecter les autres sphères d'autorité ordonnées par Dieu, et qu'elle doit être fidèle au but qui lui a été fixé par Dieu. L'autorité gouvernementale est limitée par Dieu. Donc ce commandement dans Romains 13:1 ne donne pas au gouvernement l'autorité totale! Ça ne donne pas au gouvernement l'autorité totale par lequel il aurait l'autorité sur toutes les autres sphères d'autorité! Ça ne leur donne pas l'autorité sur les foyers, ni sur l'église! Ce verset s'adresse spécifiquement à chacun de nous en tant que citoyens et notre devoir civique. Ça ne concerne pas la personne morale de l'église, ça ne donne pas l'autorité au gouvernement de dicter les termes du culte à l'église. Ça ne lui donne pas l'autorité de restreindre la prédication de l'église, ou de gouverner le contenu des chansons que nous chantons. Ce verset ne donne aucune autorité au gouvernement sur tout cela! Il s'adresse simplement à chacun de nous en tant qu'individus, envers nos devoirs civiques et nos responsabilités en relation avec le gouvernement. Vous noterez que l'apôtre Paul dit: que toute personne. Des personnes. Et quoi qu'il eût d'abord en vue de s'adresser à ceux qui recevraient cette lettre, elle s'applique à tout le monde, incluant les autorités gouvernantes. Elles sont sujettes aux règles de droit. Cela n'inclut pas seulement la loi sur terre, mais encore plus, la loi intemporelle et transcendante de Dieu. Et cela est évident avec deux exemples dans la vie de Paul, l'auteur de cette portion des Écritures. À Philippes, Paul et Silas ont été publiquement battus et emprisonnés dans procès. Et lorsque les chefs magistrats ont ordonné leur libération, Paul a dit, et je cite: "Ils nous ont battu en public sans procès, nous qui sommes romains, ils nous ont jeté en prison, et maintenant, ils veulent nous faire partir secrètement? Non, qu'ils viennent nous faire sortir eux-mêmes! Ici, Paul tient les magistrats pour responsables devant la loi romaine. Ils ont violé la loi romaine. En fait, Actes 16:39 dit: "Ils vinrent les apaiser". C'était les magistrats, ils étaient effrayés lorsqu'ils ont appris que Paul et Silas étaient romains, alors ils sont venus, ils les ont apaisés, ils les firent sortir et même les supplièrent de quitter la ville. Ont-ils quitté immédiatement? Non. Ils sont allés chez Lydie et ont encouragés les frères, et ils ont quitté. Les autorités gouvernantes ne sont pas au-dessus des lois.

Le second exemple vient en Actes 22. Paul était à Jérusalem. Après avoir prêché l'évangile aux Juifs en Hébreux, le chahut s'en suivit, et ils voulaient savoir pourquoi les juifs réagissaient de cette façon. Paul a dit au centurion: Vous est-il permis de battre de verges un citoyen romain qui n'est même pas condamné? À ces mots, le centenier alla vers le commandant pour lui demander: Que vas-tu faire? Cet homme est romain. Et lorsque le commandant eut confirmé la chose, Paul a été immédiatement relâché. Le commandant était effrayé! Il avait violé la loi romaine! Il n'était pas au-dessus de la loi! Il était soumis à la loi et aux règles de droit. Donc même l'apôtre Paul, celui qui a écrit Romains 13, a tenu les autorités gouvernantes redevables pour leurs iniquités. Donc, même les autorités gouvernantes sont soumises aux règles de droit. L'ironie, c'est que du moins en principe, il y a virtuellement un accord unanime que l'autorité gouvernementale est limitée. Et il vient inévitablement un temps où la désobéissance civile est permise. Le problème est que, pour la plupart, le seuil pour cela est si étroit, si étroit que c'est presque théorique seulement. Quand vous regardez aux critères et au seuil qui doivent être rencontrés selon eux pour permettre une désobéissance civile, c'est presque comme si c'étaient des circonstances qui n'arriveraient jamais. Par exemple: plusieurs disent que le seuil est que, il nous est interdit de prêcher l'Évangile. Que le gouvernement ne peut pas nous empêcher de prêcher la mort et la résurrection de Jésus et que tant que nous pouvons proclamer cela nous devons obéir le gouvernement. Mais c'est une vision des choses sévèrement déficiente totalement non supportée par les Écritures. Même pas Actes 5 supporte cela! Parce que là, les apôtres étaient empêchés, pas simplement de prêcher l'Évangile, mais d'enseigner au nom de Jésus. Qu'est-ce que ça signifie de prêcher en son nom? C'est de proclamer qui il est, c'est de prêcher d'une manière qui est conforme avec sa nature, selon son identité, qui il est, Il est le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs. Donc prêcher en Son nom signifie déclarer que Jésus est le Seigneur et cela a des implications parce que ça signifie que César n'est pas le seigneur, que César doit fléchir les genoux devant le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Et ce n'est pas suffisant de simplement déclarer que Jésus est Seigneur, vous devez vivre à la lumière de Sa seigneurie. Vous pouvez l'appeler Seigneur mais si ce n'est pas évident dans votre vie, alors qu'est-ce que c'est? Prêcher au nom de Jésus, c'est déclarer qu'il est Seigneur et vivre à la lumière de sa seigneurie.
Il y en a d'autres qui disent que le seuil est la persécution. Mais pour eux, il n'y a qu'une seule persécution, c'est lorsque l'église seule est visée. Donc, selon eux, quand le gouvernement oppresse tout le monde également, nous devons obéir. Mais encore, cela aussi est une position sévèrement inadéquate, et à la limite d'être purement théorique.

Lorsque les gouvernements cherchent à obtenir l'autorité totale, ils n'oppriment jamais un seul segment de la société. Ils cherchent à opprimer tous les segments de la société, et en particulier ceux qui résistent à leur tyrannie. Les gouvernements totalitaires veulent une allégeance totale à l'état. Ils veulent que vous déclariez que l'État est seigneur. Ils veulent que vous reconnaissiez qu'ils ont tous les droits sur votre vie, pour vous ordonner ce qu'ils désirent, quand ils le veulent, et comment ils le veulent. Donc le seuil (de la désobéissance civile) n'est même pas la persécution et certainement pas avec une vision aussi déficiente de ce qu'est la persécution. Mais alors, quand la désobéissance civile nous est-elle demandée? Quand nous est-elle exigée? Nous allons répondre à cela avec un deuxième point. Si vous prenez des notes, notez ceci: l'obligation d'opposition. L'obligation d'opposition. C'est quelque peu provocateur. Et je pense que vous allez voir pourquoi dans un moment. Regardez au verset 2 : "C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi". C'est plutôt simple. Puisque toute autorité origine de Dieu, et puisque toute autorité est établie par Lui, résister à cette autorité, c'est s'opposer à Lui, et spécifiquement, s'opposer à l'ordonnance selon laquelle chaque personne doit être soumise aux autorités gouvernantes. C'est le Dieu Tout-Puissant Lui-même qui exige cela de nous. Et il y a des conséquences à l'opposition. La seconde moitié du verset 2: "ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes". Quel genre de condamnation? Celle des autorités gouvernantes. Comme Paul a dit au milieu du verset 4; il ne porte pas l'épée pour rien, ou en vain. Et puisque le gouvernement est un ministre de Dieu, quand le gouvernement brandit l'épée en accord avec la vraie justice, le ciel est d'accord. Dans ces moments-là, le gouvernement rempli son mandat qui lui a été délégué par Dieu dans la société. Faisant exactement ce qu'il est censé faire en tant que ministre de Dieu.

Par James Coates