dimanche 25 décembre 2022

Un travail à accomplir

"Ainsi parle l’Éternel des armées: Ce peuple dit: Le temps n’est pas venu, le temps de rebâtir la maison de l’Éternel" (Aggée 1:2).

"Maintenant, fortifie-toi... Et travaillez, car je suis avec vous, dit l'Éternel des armées" (Aggée 2:4).

Ce problème est récurrent; le temps de construire est là, mais le peuple de Dieu dort, ou, du moins, n'est pas suffisamment en alerte. La parole a été semée, mais nous ne la laissons pas agir en nos cœurs, par paresse, ou par les distractions que cette vie présente place devant nous. 

Il faut être sincèrement au service du Seigneur. Il n'est pas question de vivre dans une relation tiède avec le Créateur de toutes choses, Celui qui a donné Sa vie pour nous à la croix du calvaire. "Je fais de mon mieux" est la réponse toute prête de ceux qui se plaisent à considérer Dieu comme leur pourvoyeur de biens temporels, mais qui ne se soucient pas de Sa volonté. Il est plus que temps que le peuple de Dieu sorte de son sommeil spirituel et se mette au service de Dieu. La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers (Matthieu 9:37). 

Nous voyons dans nos versets d'origine que Dieu attendait quelque chose de Son peuple: qu'il construise le temple. Dieu leur disait: "Je suis avec vous". Mais ils n'en faisaient qu'à leur tête. Le peuple disait: "Oh, le temps n'est pas encore venu". Ils avaient autre chose à faire. Ils étaient trop occupés. C'est ce qu'on appelle l'indifférence. Ils étaient bien comme ils étaient. La présence de Dieu, oui, mais pas trop. Plus de Lui n'était pas une nécessité. Ils avaient besoin de tout leur temps pour les affaires du monde. Cet état d'esprit s'est poursuivi jusqu'au moment où le Messie promit est venu, dans l'indifférence la plus complète; le peuple ne l'ayant pas reconnu. Le malheur est que beaucoup sont comme cela aujourd'hui. Nous n'avons rien appris. 

Mais le fait demeure que Dieu les encourageait à travailler à la construction du Temple, car Il voulait les bénir. La Bible nous exhorte à "travailler à notre salut avec crainte et tremblement" (Philippiens 2:12). Nous n'avons pas idée le nombre de bénédictions que Dieu a en réserve pour nous, si seulement nous voulions nous lever et nous mettre avec obéissance à Son service. Lorsque nous lisons ces chapitres en Aggée, nous voyons que Dieu châtiait leur désobéissance, mais Sa fidélité ne se démentait pas. En Aggée 2:9, Il dira: "La gloire de cette dernière maison sera plus grande que la première". Cette même gloire, Il veut la faire resplendir en nous, dans Son peuple des temps de la fin, par la présence de Jésus en nous, le Saint-Esprit nous guidant dans toute la vérité; nous n'aurons jamais rien à faire par nos propres forces, mais Dieu nous fournira la capacité et les moyens de nous conformer à Sa volonté. 

Alors que les distractions sont grandes dans cette période de Noël, n'oublions pas d'où nous avons été tirés par la grâce de Dieu, et allons de l'avant, ne nous lassant pas de chercher Sa présence en tout ce que nous faisons. La grâce de Dieu a été manifestée envers nous, pauvres pécheurs, il est ensuite de notre devoir de nous employer aux œuvres qui accompagnent ceux qui ont cru, qui ont été lavés de leurs péchés et qui ont été régénérés par le sang de Jésus pour mener une vie pure et sainte. Nous savons que ces œuvres ne sauvent pas, pas plus qu'elles ne sauvèrent le peuple qui bâtit le temple, mais c'est l'obéissance qui plaît à Dieu, Lui qui a préparé d'avance des œuvres pour nous afin que nous les pratiquions. Pour Sa gloire. Par Sa gloire. 

Gloire à Dieu, les croyants n'ont plus peur de la mort ni de l'enfer; la seule crainte qui nous habite désormais, c'est de déplaire à ce Dieu qui nous a tant aimé qu'Il a souffert la croix avec Son Fils pour Se réconcilier avec nous et nous donner l'espérance de la vie éternelle. Et Dieu, qui place en nous le vouloir et le faire (Philippiens 2:13), rendra nos cœurs malléables à Sa volonté, ne cherchant plus une vaine gloire, mais, remplis d'humilité, sous l'influence du Saint-Esprit, assoiffés de justice et de salut, nous poursuivront notre marche chrétienne avec joie et assurance, remplis de Sa volonté, nous travaillerons pour la gloire de Dieu. 

Lorsque Dieu est avec nous, et que nous Le servons, peu importe nos circonstances, la paix est aussi en nous.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen. 

dimanche 18 décembre 2022

Afin de connaître Christ

Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort (Philippiens 3:10).


Connaitre Christ ne consiste pas à le connaître d'une manière intellectuelle, mais à avoir une relation avec Dieu dans la prière et dans la lecture de la Bible. Sa Parole est la vérité, nous le savons, et elle est utile à notre édification, pour nous corriger, et c'est par elle que le Christ se fait connaître à nous. C'est pourquoi nous ne nous lassons pas de plonger nos regards dans cet océan de sagesse, car, si nous le connaissons, ce n'est qu'en partie seulement. Nous ne nous contentons pas de peu, nous voulons davantage nous rapprocher de Lui, sonder Son amour si grand et si incompréhensible pour l'homme; approfondir les mystères de Sa grâce et de Sa gloire. Après avoir approfondies toutes ces choses, nous parvenons à peine à comprendre "la puissance de sa résurrection". 

Ce n'est pas inutilement qu'au verset 8, l'apôtre Paul, faisant référence à son passé, dira qu'il considérait toutes les choses dans lesquelles il plaçait sa confiance "comme de la boue". Pourquoi? À cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ, pour lequel il avait renoncé à tout. Parce que nous ne pouvons pas marcher en conformité avec le siècle présent tout en marchant avec Christ; les deux sont opposés l'un à l'autre. Nous servirons donc l'un ou l'autre. 

Raison pour laquelle l'apôtre parlera, au verset 10, de "la communion de ses souffrances" (de Christ), en devenant conforme à lui dans sa mort". Parce que dans la communion avec Christ, nous partagerons inévitablement Ses souffrances. Cela peut sembler négatif, mais lorsque nous sommes dans "la communion de ses souffrances", nous possédons donc aussi tous les bienfaits qui y sont associés. D'abord, nous sommes réconciliés par elles avec Dieu. En effet, sans le Fils souffrant la croix, il est impossible à l'homme de plaire à Dieu, peu importe les efforts qu'il y met. Ensuite, la paix avec Dieu. Nous lisons en Romains 3:17-18 que "ceux qui ne connaissent pas le chemin de la paix n'ont pas la crainte de Dieu devant leurs yeux". C'est donc dire que l'inverse est vrai. Ceux qui connaissent la paix, qui sont en paix avec Dieu sont ceux qui le craignent et le servent, non pas dans une crainte servile, mais parce que nous l'aimons, parce qu'Il nous a aimé le premier, au point d'envoyer le Fils à la croix pour Se réconcilier avec nous. Et lorsque le Fils souffrait, le Père souffrait également, parce qu'ils n'ont toujours fait qu'Un. 

Dans les souffrances du Christ se trouvent aussi le pardon, la rémission de nos péchés; la justice de Dieu s'accomplissant parfaitement en elle. Mais voilà, dans cette communion avec Ses souffrances, et toutes les bénédictions qui en découlent, se trouve aussi, souvent, nos propres souffrances; le rejet, la privation (dont l'apôtre Paul et tant d'autres ont été victimes au fil des siècles), et ainsi de suite. Tous les apôtres étaient ainsi prêts à se soumettre à ce prix à payer, comprenant que, souffrant avec Lui, et à cause de Lui, ils devenaient "conforme à sa mort".

Qu'est-ce que c'est que d'être conforme à la mort de Christ? C'est de mourir chaque jour au péché, notre chair et ses désirs contraire à Dieu étant crucifiés avec Christ une fois pour toute (Galates 5:24), afin aussi d'être élevés un jour dans Sa gloire pour l'éternité. C'est pourquoi l'apôtre poursuivra au verset 11, disant : "pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts", car, "notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses (v. 20-21). 

Les souffrances du temps présents ne sauraient être comparées à la gloire éternelle (Romains 8:18). Le Saint-Esprit continuant de nous aider sans nos faiblesses (Romains 8:26), solidement ancrés en Christ, dans la Parole, marchons ensemble vers le Sanctuaire de l'Éternel Dieu vivant, afin de recevoir le prix de la victoire que le Seigneur Jésus-Christ nous a mérité (Philippiens 3:14). Que la protection de Dieu et de Jésus-Christ nous accompagne pour toujours. À Dieu, à Jésus-Christ et au Saint-Esprit soit la gloire pour toujours, Amen.

dimanche 11 décembre 2022

Le besoin d'un Sauveur

Tous sont égarés, tous sont pervertis; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul (Romains 3:12).

Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous (Esaïe 53:6).
Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon (Genèse 3:15).

Tous égarés, tous pervertis, pas un seul homme ne peut faire le bien. Nous sommes nés dans l'iniquité, et le besoin d'un Sauveur est indéniable. Chaque être humain le ressent. La tragédie est que peu reconnaissent Jésus comme Le seul Sauveur et Rédempteur. Mais notre cité à nous qui croyons est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ (Philippiens 3:20).

Car Jésus-Christ, le Messie, est évidemment Celui qui a écrasé la tête du serpent ancien qui s'est élevé même contre les saints, afin, si possible, de les vaincre. Le diable ne peut rien contre nous qui croyons, et c'est l'enseignement de Jésus qui le vainc, sans bien entendu négliger la croix. La parole de Dieu est une épée (Hébreux 4:12, Apocalypse 1:16), et nous nous y accrochons car elle nous nourrit, nous fortifie et nous encourage lors de la bataille. Car il faut savoir qu'à chaque fois que quelqu'un nait de nouveau, cette personne quitte le royaume des ténèbres pour celui de la lumière, l'ennemi intervient et veut détruire l'œuvre de Dieu dans sa vie. C'est pourquoi il utilise tous les outils dans son arsenal pour ramener cette personne dans le péché, avec diverses tentations qui mettrons sa foi à l'épreuve. C'est la raison pour laquelle il est si important de nous nourrir de la parole de Dieu, de nous en imprégner afin que, lorsque l'ennemi essaie de transpercer de ses coups, la parole de l'Évangile coule en nous et de nous comme un fleuve d'eau vive qui vivifie et régénère. 

Esaïe 53:5 ajoute : "Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris". Jésus est Le seul par qui la réconciliation avec le Père est possible. Il est Le seul chemin vers la vie éternelle. Mais le salut ne vient pas magiquement parce que nous avons prétendu avoir accepté Jésus. Lorsque nous l'acceptons réellement et que nous le laissons nous transformer, viendra le renouvellement de l'intelligence et des pensées. 

Mais comme nous l'avons dit précédemment, les croyants doivent s'attendre à l'épreuve de leur foi. L'ennemi combat ceux qui ne lui appartiennent pas. Jésus a dit: "Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive" (Marc 8:34). Et en Actes 14:22, Paul disait "que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu". Jésus dira encore en Jean 16:33 : "Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde". Pierre dira quant-à-lui : "Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché" (1 Pierre 4:1). 

Le point de tous ces versets n'est pas de dire que nous sommes sauvés à cause de la persécution ou de la souffrance. Elles sont simplement là, dans un monde déchu, outrageantes, décourageantes, du moins pour la chair, mais c'est en ces choses que nous apprenons à mettre notre confiance uniquement en Jésus-Christ (2 Corinthiens 1:9). Or, le Seigneur c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté (2 Corinthiens 3:17). Le Saint-Esprit, lorsqu'Il est à l'œuvre en nous, s'occupe de nous enseigner et de nous conduire dans toutes la vérité, afin que la Parole de Dieu ne reste pas sans effet, mais qu'elle nous transforme de gloire en gloire (2 Corinthiens 3:18). Le voile de l'ignorance a été ôté, gloire à Dieu, de sorte que nous ne marchons plus dans les ténèbres. Nous ne sommes plus esclaves du péché pour lui obéir, comme jadis, lorsque nous étions encore dans la perdition. 

C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais.
C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée (2 Pierre 1:10-11). De quelle manière nous appliquons-nous afin d'affermir notre vocation? En ce que nous obéissons et nous nous soumettons à Dieu, en toutes choses. Et là, Il nous donnera de travailler avec Lui à la moisson, accomplissant "les œuvres qu'Il a préparé d'avance afin que nous les pratiquions" (Éphésiens 2:10).

Que la grâce de Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ nous accorde la connaissance qu'à travers les souffrances et les tribulations que nous avons à supporter, Il est là, et Il peut guérir et délivrer corporellement s'Il le désire. Mais c'est Sa volonté que nous devons et voulons suivre, et c'est à Lui que nous nous soumettons, car nous savons qu'Il sait ce qui est bon pour nous, et qu'Il fera toutes choses bonnes en Son temps, car nous croyons que "tout concoure au bien de ceux qui aiment Dieu".  

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 4 décembre 2022

Test de conduite

Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère (Jacques 1:19).


C'est dimanche matin. Papa demande à maman et aux enfants de se presser pour ne pas être en retard à l'église. Enfin, tout le monde attache sa ceinture de sécurité pour le trajet de vingt minutes à travers la ville, et papa s'apprête à subit un "test de conduite".

D'habitude, papa conduit bien, mais pas aujourd'hui. En essayant de sortir de l'entée, il se plaint de la voiture qui file à toute allure. Puis, il est bloqué derrière une voiture qui circule lentement. "Les gens qui ne peuvent pas conduire plus vite que ça ne devraient pas circuler sur les routes", se plaint-il. Et quand un jeune le double dans une vieille voiture bruyante, il dénonce catégoriquement tous les conducteurs de moins de 21 ans comme "démons de la vitesse insensés". Et en arrivant à l'église, il file à toute vitesse pour trouver un bon lieu de stationnement, juste devant une mère avec ses deux petits enfants.

Oui, papa a échoué son test de conduite ce matin-là. Il est vrai qu'il n'a violé aucune loi, mais il a échoué à cause de ses emportements et de son manque de respect pour les gens. Et il a fait tout cela devant ses deux enfants assis sur la banquette arrière de la voiture. Vous pouvez être certain qu'aucune parole ne leur a échappé.

Qu'en est-il de votre conduite le dimanche matin, et de votre conduite de tous les jours? Êtes-vous lent à la colère (Jacques 1:19)? Tenez-vous votre langue en bride (Jacques 1:26)? Vos actions et vos paroles sont-elles conformes à votre foi en Christ?

Auteur inconnu