dimanche 27 septembre 2020

Les justes qui n'ont pas besoin de repentance?

De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance (Luc 15:7).


Quelqu'un a demandé? Est-ce à dire que certaines personnes naissent chrétiennes et n'ont pas besoin de repentance, alors que les autres oui?

Certainement pas! Romains 3:12 nous dit : "Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul". Aussi en Romains 3:23: "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu". 1 Jean 1:8 dit également: "Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous". Mais alors, si nous sommes tous pécheurs, que voulait dire Jésus lorsqu'il parlait des justes qui n'avaient pas besoin de repentance?

Une explication concernant ces "justes" est qu'ils représentent les anges dans les cieux, que Dieu n'a pas besoin de surveiller alors qu'il part à la recherche de sa brebis perdue. Mais examinons plus en profondeur cette parabole de Jésus.

Dans cette parabole, nous voyons que toutes les brebis sont déjà sous la garde du berger. Ces brebis sont donc celles qui se sont déjà repentie en entendant Sa voix. Jésus dit en Jean 10:27: "Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent". Et quelle est la première chose que font ceux qui entendent la parole de Dieu, si ce n'est se repentir et changer de vie en croyant dans la bonne nouvelle de Christ? Nous lisons en effet cette exhortation en Actes 3:19: "Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés". Les quatre-vingt-dix-neuf brebis considérées comme justes sont donc celles qui sont déjà passé par le chemin de la repentance, qui ont cru en Jésus pour être sauvées. Mais la centième brebis, celle manquante, communément appelée "brebis égarée", représente la personne qui n'a pas encore été pardonnée de ses péchés. Elle a peut-être toujours fait la sourde oreille aux appels du bon Berger, ou elle peut aussi avoir fait une belle profession de foi, mais en apparence, car elle ne s'est jamais détournée de ses péchés. 

C'est cette brebis que Dieu poursuit de Son amour, car Il veut la sauver. Nous lisons même dans la parabole de quelle manière Dieu veut ramener à Lui cette brebis égarée. Il est écrit en Luc 15:4 que le berger cherche la brebis perdue en allant après elle, jusqu'à la trouver. Le pécheur impénitent aura toujours maintes occasions pour changer de vie; la parole de Dieu lui ayant été présentée tantôt d'une manière, tantôt d'une autre. Alors que, par son péché, il dit à Dieu qu'il ne veut rien savoir de Lui, le Sauveur, rempli d'amour, patiente et ne se lasse pas de l'appeler par son nom. Et arrive le jour bienheureux où la brebis impénitente, touchée par l'Esprit, et se rendant compte de son état désespéré, cesse sa fuite en arrière et se rend inconditionnellement à l'amour du Sauveur. Prosternée dans la poussière du sol, pleurant sur sa condition spirituelle, elle se repent de tous ses péchés, et même si son état spirituel actuel ne lui permet pas de retourner à la maison, le bon Berger lui-même la prend sur ses épaules et la ramène parmi les siens. Nous ne comprendrons jamais la grandeur de l'amour de Dieu pour nous. La repentance d'un pécheur est pour Lui un sujet de joie, car c'est une âme arrachée des griffes du malin, pourvu qu'elle demeure ferme jusqu'à la fin en Christ. 

La repentance du pécheur est un grand sujet de joie pour Dieu, autant que d'offrir gratuitement Sa miséricorde et Son salut à ceux qui ne le méritent pas. N'oublions pas que le coût de ces âmes est élevé; le sang du Fils de Dieu lui-même! C'est pourquoi il importe de ne pas considérer le sang du Christ comme sans valeur en appartenant à une autre catégorie de gens n'ayant pas besoin de repentance: les orgueilleux auto-suffisants. Ceux qui n'ont pas besoin de la grâce de Dieu dans leur vie, car leur justification propre leur semble suffisante (Luc 5:30-32). Ces gens seraient appelés ironiquement "justes" par le Seigneur, car c'est ainsi qu'ils se voient, quoiqu'ils soient encore perdus dans leurs péchés. 

Gardons-nous de l'orgueil; que le sacrifice de Christ sur la croix nous humilie. Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui? (Hébreux 2:6) C'est la pensée, en effet, qui devrait constamment nous habiter. Mais 
Dieu, dans Son grand amour, nous a aimé le premier, sans égard à la couleur de notre peau, à la tribu à laquelle nous nous identifions ou à la somme de péché que nous avons commis. Nous avons tous besoin de nous repentir, parfois même au cours de notre vie chrétienne. C'est la gloire de Dieu de changer les vies, de manifester Sa puissance et Sa grâce dans le plus vil des pécheurs (1 Timothée 1:15), et c'est la plus grande bénédiction qui soit pour l'homme de se laisser transformer par son Créateur.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

samedi 19 septembre 2020

Ils n'avaient pas satisfait leur désir

Ils n’avaient pas satisfait leur désir(...) (Psaumes 78:30).

Une chèvre vivait avec quelques autres animaux de son espèce dans un énorme enclos, rempli de beau gazon verdoyant. Un jour, en passant devant cet enclos, je vis la chèvre se contorsionner afin de pouvoir sortir sa tête à travers la clôture pour aller brouter l'herbe qui se trouvait de l'autre côté. Alors je pensai: mais pourquoi se donne-t-elle tant de mal à aller chercher l'herbe qui se trouve de l'autre côté de la clôture alors que son enclos en est plein? 

Et cela me rappela une situation trop souvent vue chez les humains; nous ne sommes jamais satisfaits de ce que Dieu nous prête, et de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Lors des réunions de prières, nous entendons souvent des gens demander de prier pour une voiture différente, ou une maison plus grande, ou pour une promotion, car ils pensent qu'ils seraient ainsi plus heureux et épanouis. Le désir de posséder ce que nous n'avons pas et de ne jamais nous satisfaire de ce que nous avons rend le cœur mécontent, même si sa situation est plus enviable que celle de la majorité des gens sur cette planète. Nous sommes exactement comme cette chèvre qui broute l'herbe à l'extérieur de son enclos, alors qu'elle a plus que ce qu'elle a besoin pour vivre où elle est. 

Au désert, le peuple murmura contre Moïse et contre l'Éternel. Il venait de voir des prodiges en Égypte, il vit la mer Rouge se fendre à leur passage; il était conduit le jour par une nuée, et la nuit par un feu éclatant. Après ses lamentations, Dieu fendit un rocher afin de leur donner de l'eau à satiété. Mais le peuple murmurait quand même contre Moïse et contre Dieu. Nous lisons en Psaumes 78:19-20: Ils parlèrent contre Dieu, ils dirent: Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert? Voici, il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé, et des torrents se sont répandus; pourra-t-il aussi donner du pain, ou fournir de la viande à son peuple?

La promesse leur avait été faite d'une meilleure patrie. L'Éternel appuyait Ses promesses par des miracles inimaginables. Mais le peuple ne voulait pas attendre. Il voulait tout, maintenant. Notre génération fast-food n'est aucunement différente, dans son attitude et ses pensées. Elle ne veut pas attendre avec patience ce que Dieu a en réserve pour elle, pour peu qu'elle croit vraiment en Lui! 

Lorsque Dieu ne semble pas répondre favorablement à nos désirs, comment réagissons-nous? Trop souvent, nous prenons notre destinée en main. Car même si nous connaissons les promesses de Dieu; qu'Il a ultimement en réserve une meilleure patrie pour nous que tout ce que nous pouvons imaginer ici-bas, nous voulons le meilleur sur cette Terre, et la vie éternelle avec Dieu, et même si cela implique de faire quelques compromis avec le monde ici et là, nous osons croire que Dieu ne leur en tiendra pas rigueur, car aimons-nous à penser, "Il nous aime et veut le bien de Ses enfants".

Lorsque Dieu voit les cœurs, et qu'Il n'y trouve aucune reconnaissance pour Ses bénédictions actuelles, Il en est irrité, mais Il est patient, justement à cause de Son amour pour nous. Ainsi, Il accorda le "blé du ciel" à Son peuple, et la viande qu'ils demandèrent. Psaumes 78:27-28 nous dit en effet qu'Il fit pleuvoir sur eux "la viande comme de la poussière, et comme le sable des mers les oiseaux ailés; Il les fit tomber au milieu de leur camp, tout autour de leurs demeures". Mais le peuple n'était toujours pas satisfait! N'est-ce pas là un reflet de nos cœurs prompts à se détourner de Dieu à toute occasion? Un manque de reconnaissance conduit le cœur à s'endurcir contre Dieu et contre Ses ordonnances. Les gens qui vivent ainsi sont insouciants, insolents, et à cause de cela ils ne voient plus la grâce de Dieu partout où elle est. 

Pendant que les hommes font étalage de leur méchanceté, la bonté de Dieu se manifeste de toutes les manières parmi eux. Nous savons par la Parole que c'est le péché qui nous sépare de Lui (Esaïe 59:2). Dieu seul peut combler ce désir insatiable en l'homme, par Sa présence, et lorsque nous essayons de Le remplacer par les choses de ce monde, nous nous décevons nous-mêmes. Mais il y a pire. Cette déception, si elle n'est pas vite rejetée, se transforme en colère envers Dieu. C'est ce que nous avons lu du comportement des Israélites. Ils se sont éloignés de Dieu dans leur rébellion, ils ont justifié leur désobéissance et leur endurcissement de cœur en ne se soumettant pas à Lui. Ce comportement est une provocation envers Dieu. Sa patience est grande, mais elle a des limites. 

"Ils n’avaient pas satisfait leur désir, ils avaient encore leur nourriture dans la bouche, lorsque la colère de Dieu s’éleva contre eux; Il frappa de mort les plus vigoureux, Il abattit les jeunes hommes d’Israël" (Psaumes 78:30-31). 

Malgré la dureté du cœur de ce peuple, Dieu lui accorde ce qu'il désire. Et alors qu'il a la bouche pleine de nourriture qui vient de lui être littéralement envoyée du ciel par Dieu, le peuple n'a aucune pensée de reconnaissance envers Dieu, comme si toutes les merveilles que Dieu accomplissait au milieu d'eux étaient normales et lui était dues. Dieu ne nous doit rien. Il est bien de Lui faire connaître nos besoins par la prière, même si, en réalité, Il les connaît déjà. Mais Il ne va nous accorder que ce qui est bon pour nous, en accord avec Sa volonté, dans le but que toute la gloire Lui soit rendue. Avant même de porter la nourriture à la bouche, le peuple aurait dû glorifier l'Éternel Dieu pour les bénédictions qu'il leur accordait. Mais leur cœur était tellement endurci que, même la bouche pleine de nourriture céleste, ils n'étaient pas satisfaits. Quelle ingratitude! Mais examinons notre conduite. Vivons-nous avec la reconnaissance qui est due à un si grand Dieu?

Que dire de plus? Jésus est venu nous s'offrir lui-même en tant que pain du ciel spirituel (Jean 6:35). Ce pain est plus que suffisant pour celui qui s'abandonne à Dieu par la foi. "Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif". 
Il dit encore: "Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui" (Jean 6:55-56). Tous les gens de mauvaises vies qui se sont repentis le diront: ils ont connu la vraie paix seulement lorsque Jésus la leur a donnée, lorsqu'ils se sont abandonnés à Lui. Il nous donne la satisfaction lorsque nous comprenons que rien ici-bas ne peut nous satisfaire. Le pain nourrit le corps; les biens matériels sont utiles selon leur fonction, mais ces choses ne durent qu'un temps. 
La vie de Christ en ceux qui se sont donné à Lui sans compromis et qui ne s'en détournent pas leur accorde une grâce plus que suffisante. En Lui, nous sommes ramenés en quelque sorte de la mort à la vie; d'une vie insatisfaisante à un esprit comblé et joyeux. 

Qui sommes-nous, pour qu'un Roi sauveur se sacrifie pour notre salut? Jésus l'a fait, et cela devrait suffire à nous humilier et nous remplir de gratitude! Il nous faut prier pour cultiver une soumission à toute épreuve. C'est par Sa grâce que Dieu, par Sa seule présence, nous accorde d'être satisfaits, rassasiés et réconfortés en toutes circonstances. Il a fait, Il fait, et Il fera toutes choses bonnes pour notre bien d'une part, mais aussi et surtout pour que la gloire Lui soit rendue par le plus grand nombre. "C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant (Hébreux 12:28-29).

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

samedi 12 septembre 2020

Si Jésus venait aujourd'hui, par A.W. Tozer

Quelqu'un m'a demandé: Si Jésus revenait dans la génération actuelle, serait-il accepté? 


Je dois dire que l'histoire se répète. À notre époque, beaucoup de ceux qui veulent suivre les traditions chrétiennes n'y réussissent pas parce qu'ils ne veulent pas faire un ménage spirituel complet dans leur vie. Lorsque Jésus est venu, beaucoup se sont rendu compte que cela signifierait probablement une perte financière pour eux de suivre Jésus. De plus, beaucoup de ceux qui ont examiné les enseignements du Christ à son époque savaient que de le suivre appellerait à des changements brutaux et radicaux dans leur manière de vivre. Leurs habitudes fières et égoïstes auraient été dérangées. De plus, il y avait un dédain presque complet pour la vie spirituelle intérieure que Jésus enseignait comme nécessité pour l'humanité: que seuls les cœurs purs verront Dieu. 

Je crains que le choix de l'humanité ne soit toujours le même aujourd'hui qu'il y a un peu plus de deux mille ans. Les gens sont tellement amoureux de l'argent, de l'orgueil et du plaisir qu'ils n'ont pas ou plus d'intérêt pour Dieu et son salut.  

Par A. W. Tozer

dimanche 6 septembre 2020

Qu'en est-il de mes oeuvres?

Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres(...) (Colossiens 1:21).


Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit (Tites 3:5).
 
Quelqu'un a demandé: Comment apprendre à vivre avec mes œuvres mauvaises, que j'ai accompli avant de connaître Christ?

La réponse est simple: tout ce que tu as accompli avant de connaître Jésus est annulé par Son sacrifice sur la croix, lorsque tu t'es repentit et que tu t'es soumis à Lui. Tu n'as donc pas à vivre avec ces anciennes œuvres puisque, par Sa grâce, Dieu les a effacées. Cesse de porter ces anciennes œuvres comme un fardeau, car lorsque tu as accepté Jésus, Il t'a pardonné et Il l'a retiré de tes épaules! 

"Désormais, puisque je marche avec Christ, les œuvres que j'accomplis seront bonnes et je serai en quelque sorte sauvées par elles".

Non! Dieu nous donne de pratiquer de bonnes œuvres, pour Sa gloire, car elles démontrent que nous avons changé de vie. Et nous avons changé de vie, non pas par nos propres moyens, mais par la grâce de Dieu. Et Il nous donne de marcher en Christ, par la foi. C'est par la foi que nous sommes justifiés, car elle ne vient pas de nous, mais du Seigneur (Romains 5:1). Comment donc l'homme peut-il se glorifier, puisque les bonnes œuvres et la foi viennent toutes deux du Seigneur? 

Le salut est un don gratuit de Dieu (Romains 6:23). Le salut; la vie éternelle offerte par Dieu est un don fait par grâce. Lorsque nous croyons en Jésus et qu'Il nous baptise du Saint-Esprit, Il nous conduit dans la vérité, toute la vérité (Jean 16:13). Cette vérité nous libère de tout ce qui est associé à un fardeau de péchés ou d'attirance pour le péché, car elle lui est totalement opposée.  

Nous ne devons jamais compter sur nos œuvres. La meilleure œuvre que nous puissions faire, c'est de nous soumettre à Dieu en nous laissant guider par le Saint-Esprit, afin qu'il guide notre vie, et que les fruits que nous portions soient pour la gloire de Dieu seul.
Nous ne pouvons pas faire le bien que Dieu veut par nos propres moyens. L'homme corporel ne peut pas, par lui-même, vivre entièrement comme s'il n'était que spirituel (Romains 7:19-25). Nous devons compter comme sans valeur ce qui est d'ici-bas, si nous voulons nous dépouiller du vieil homme qui nous tient esclave du péché et des œuvres mauvaises (Romains 6:6-7). Et lorsque nous croyons, nous vivons avec Christ, selon Sa volonté. Nous disons alors avec l'apôtre Paul en Galates 2:20: "J'ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi". Et nous savons que lorsque nous vivons en Christ, pour Christ, il nous remplit de Son Esprit (Galates 4:6; 1 Jean 3:24). C'est donc le Saint-Esprit qui fait le bien et les bonnes œuvres en nous; sans Lui nous ne sommes rien.

Mais comment pourrais-je savoir quel est le bien que Dieu veut que je fasse? 

Elle est ici l'importance de se laisser guider par le Saint-Esprit, et non par notre nature humaine. Dieu n'entend pas, et ne répond pas aux demandes de la chair, qui visent à plaire à la nature pécheresse de l'homme, mais Il entend ce que l'Esprit demande pour celui qui Lui appartient, et qui est prêt à se soumettre à Sa volonté, quelle qu'elle soit. Nous lisons en Romains 8:26-27 : "De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints". 

Quelle bonne nouvelle! Nous ne sommes pas dépendants de nos œuvres pour être sauvés! Il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont dirigés par l'Esprit, indépendamment de nos œuvres anciennes ou présentes. Il ne faut pas porter trop d'attention sur nos propres œuvres, car ce faisant, nous nous détournerons de l'œuvre principale accomplie à la croix par Jésus. Dieu sauve seulement ceux (et ceci est sans équivoque) qui croient en Jésus-Christ (Actes 4:12). Toutes les religions du monde poussent l'homme à contempler ses propres œuvres, à les considérer lui-même comme importantes et comme un objet de salut, mais cela est faux. Nos œuvres ne comptent pas. Dieu ne nous doit rien. Au contraire, nous Lui devons tout!  Soumettons-nous donc à Lui, dans une fidèle obéissance. 
"Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable" (Romains 12:1). 

Bien sûr, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour pratiquer le bien, car pendant que nous faisons le bien, et que nous prions pour notre prochain, nous n'accomplissons pas le mal! Mais, n'oublions pas que nous sommes justifiés par la foi seulement, à cause de la grâce incommensurable de Dieu pour la race humaine.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.