dimanche 21 avril 2024

De mauvais préceptes?

Je leur donnai aussi des préceptes qui n'étaient pas bons, et des ordonnances par lesquelles ils ne pouvaient vivre (Ézéchiel 20:25)


Les pécheurs de tout temps ont utilisé ce verset pour attaquer Dieu et Sa parole. Ce verset est comme une pierre d'achoppement pour ceux qui aiment leurs péchés et qui ne veulent pas se repentir. C'est pourtant un verset très simple à comprendre, lorsque l'on isole pas un seul verset hors de son contexte.

Bien sûr, c'est l'Éternel qui parle ici à Ézéchiel. Mais devons-nous vraiment comprendre que l'Éternel a donné à Son peuple des préceptes qui n'étaient pas bons? Après tout, c'est vrai que c'est ce que le texte semble nous dire! Mais non, Dieu n'a jamais donné Lui-même d'ordonnances qui n'étaient pas bonnes. L'auteur du Psaume 119 dira au verset 127: "J'aime tes commandements". Au verset 128, nous lisons: "Je trouve justes toutes tes ordonnances". Et au verset 162 il dira: "Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin". Ce ne sont là que quelques exemples de l'excellence des commandements de notre Dieu. 

Mais pourquoi alors lisons-nous que Dieu leur a donné des préceptes qui n'étaient pas bons, et des ordonnances par lesquelles ils ne pouvaient vivre? Simplement ceci: de tout temps, Il a laissé aller ceux qui persévéraient dans une voie mauvaise. Paul, en Romains 1, le dit de cette façon: "Dieu les a livrés à l'impureté" (v. 24); "Dieu les a livrés à des passions infâmes" (v.26); "Dieu les a livrés à leurs sens réprouvés" (v.28). Nous pouvons donc aisément comprendre ce que l'Éternel voulait dire à Ézéchiel: "Je les ai laissé tomber sous le charmes de leurs propres préceptes qui n'étaient pas bons, et des ordonnances qu'ils se sont eux-mêmes données et par lesquelles ils ne pouvaient pas vivre".

La loi et les prophètes leurs avaient été donnés, mais ils n'en faisaient qu'à leur tête. Dieu avait fait de grandes choses à leur tête, d'abord en les faisant sortir d'Égypte, ensuite en les préservant de leurs ennemis, mais il leur en fallait plus pour être satisfaits; ils voulaient tellement ressembler à leurs voisins qu'ils sont devenus comme eux. Cela ne ressemble t-il pas à une trop grande partie de l'église moderne? Nous voulons tellement être approuvés du monde que nous sommes en train de devenir comme lui! En quoi sommes nous supérieurs aux Israélites de l'époque du prophète Ézéchiel? Ils se sont rebellés contre Dieu et contre Ses commandements, qu'ils avaient pourtant reconnus comme bons, et Dieu les a livrés aux conséquences de leur rébellion; ils se sont placés eux-mêmes sous le jugement qui était lié à leurs égarements. 

Une preuve que nous comprenons bien ce passage lorsque nous le comprenons ainsi est que, au verset 26, l'Éternel poursuit en disant: "Je les souillai par leurs offrandes, quand ils faisaient passer par le feu tous leurs premiers-nés". Est-ce que nous lisons une seule fois dans les Écriture que Dieu ait donné une telle ordonnance, de passer les premiers-nés par le feu? Jamais! Il s'irrite contre eux à cause de cette infamie! Pourtant Il utilise le même langage: "Je les souillai", mais en réalité, ils se souillaient eux-mêmes par leurs péchés et leurs transgressions. 

Quelqu'un a dit que, pour rendre un homme misérable, vous n'avez qu'à l'abandonner à ses propres désirs et à ses mauvaises passions. Et cela est vrai. N'est-ce pas ce que nous lisons en Romains 1? Lorsque Dieu livre la création à "ses sens réprouvés", peut-il en sortir quelque chose de bien? Celui qui bâtit peut-il bâtir sans Dieu sans que cela ne soit en vain? 

En vérité, nous savons que si nous marchons d'une manière indigne du nom de Dieu, nous traçons le chemin de notre propre ruine. En Osée 4:6, l'Éternel dira: "Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai". Ceux à qui Dieu s'adresse ici sont "les sacrificateurs comme le peuple" (v.9). Nous savons ce que nous sommes supposés être, n'est-ce pas? Exode 19:6 : "Vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte", et encore, en Apocalypse 1:6: "(Jésus-Christ) qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père". C'est intéressant de lire la suite en Osée 4:10: "Ils mangeront sans se rassasier", (...) parce qu'ils ont abandonné l'Éternel et ses commandements". Cela ne nous rappelle-t-il pas notre génération? Les temps changent, mais la nature humaine reste la même!

Alors que devons nous faire? Abandonner? Nous relâcher dans la prière, pour nous-mêmes ou pour ceux que nous savons être perdus? Certainement pas! Osée 6: 1-3: "Venez, retournons à l'Éternel! Car il a déchiré, mais il nous guérira; il a frappé, mais il bandera nos plaies. Il nous rendra la vie dans deux jours, le troisième jour il nous relèvera, et nous vivrons devant lui. Connaissons, cherchons à connaître l'Éternel, sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore, il viendra pour nous comme la pluie, comme la pluie du printemps qui arrose la terre". Gloire à Dieu! Il y a de l'espoir pour ceux qui viennent à Jésus-Christ dans la repentance! Comme Il a été relevé d'entre les morts, de même, nous aussi, nous qui croyons, serons délivrés des liens du péché qui nous entraînent vers la mort éternelle. Encourageons nous les uns les autres à persévérer dans la volonté de Dieu; ce que nous savons être bien, pratiquons-le! Rejetons le mal sous toutes ses formes. Ce n'est pas que nos actions nous rapprocherons de Dieu; elles seront plutôt un témoignage que nous sommes Ses enfants! 

Colossiens 3:1 nous exhorte donc en ces termes: "Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire".   

Persévérons dans les bons préceptes que Dieu nous a donnés; Il veut notre bien, Il ne nous en a jamais donné de mauvais! Persévérons en Christ, par qui nous avons la vie, selon qu'il est écrit: "Celui qui persévèrera jusqu'à la fin sera sauvé" (Matthieu 24:13), et: "Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie" (Apocalypse 2:10).  

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.  

dimanche 14 avril 2024

Je puis tout en Christ

Je puis tout par celui qui me fortifie (Philippiens 4:13).


Nous voyons trop souvent des chrétiens vivre dans la défaite parce que les choses n'ont pas tournées comme ils l'auraient voulu dans leur vie de tous les jours. D'autres encore comprennent mal ce verset et pensent qu'ils peuvent tout faire ce qu'ils veulent, car en quelque sorte, Dieu voudrait tellement leur bien qu'Il ne pourrait en aucune manière être en désaccord avec leurs désirs et leurs rêves. Mais Jésus ne nous a pourtant jamais promit que tous nos désirs seraient comblés si nous venions à Lui; bien au contraire! Il nous a toutefois promit qu'Il serait toujours avec nous (Matthieu 28:20). L'apôtre Paul nous montre ici que Jésus ne l'a pas seulement dit, mais qu'Il le fait. Il accompagnait Paul dans ses combats; dans ses privations et dans ses persécutions, et il dit qu'à cause de cela, il pouvait supporter toutes ces choses. Dans les bons et les mauvais moments, Paul pouvait dire que Dieu était avec lui, et lorsqu'il dit qu'il peut tout faire, il n'est pas en train de se vanter de ses propres capacités, il dit simplement qu'en Christ, il peut tout faire ce qu'il lui est demandé d'accomplir; il peut aussi tout supporter, parce que Christ lui en donne la force. 

Jésus ne dira-t-Il pas en Jean 15:5 que; sans Lui, nous ne pouvons rien faire? Ceux qui sont le plus conscients de cette réalité sont ceux qui sont passé par des épreuves, et qui ont expérimenté Sa présence, dans les moments les plus sombres de leur vie. C'est quelque chose que vous savez au plus profond de votre être que, si vous en êtes sorti vainqueur, ce n'est pas par vos propres forces; ce n'est pas par votre volonté propre, mais c'est par la grâce de Dieu qui vous a soutenus et relevé alors que vous pensiez ne plus pouvoir le faire. Alors que tout semblait perdu, désespéré, Il a tendu la main, Il nous a saisit et ramené en lieu sûr. Gloire à Son saint nom! 

Comme l'apôtre Paul, souvenons-nous toujours de ces choses; nous n'avons pas à être désespéré ou accablé au-delà de toutes mesures, Christ est là, Il a promit qu'Il resterait avec nous, et Il n'est pas un homme pour renier Sa parole. Il a pitié de nous, et nous Le remercions d'être toujours avec nous, en toutes circonstances. Dans le Christ, nous tirons notre force, c'est encore par Lui que nous vainquons toutes les tentations, que les démons sont vaincus, parce que notre Sauveur est plus que suffisant. 

Jésus, Tu es notre Seigneur, notre Sauveur, notre Rédempteur; en Toi nous avons placé toute notre confiance, et nous croyons que nous ne serons jamais déçu. Tu nous a délivré, purifié, sauvé de notre détresse. Tu nous as arraché de l'ennemi de nos âmes, et Tu nous as fait passer dans Ton merveilleux monde de lumière; gloire à Ton saint nom, Seigneur Jésus, tout ce que je suis est à Toi, tout ce que j'ai est pour Te servir, en toutes circonstances Tu me donnes Ta paix et Ta joie.  

"Je veux être avec Jésus, vivre pour Lui et pour mon prochain.
Je veux chanter Sa gloire, en l'honneur de Son saint nom.
Je veux parler pour témoigner de Toi, Jésus.
Je veux penser, sourire et rire pour Te remercier pour tous Tes bienfaits.
Je veux méditer Ta puissante Parole, car elle est vraie.
Je veux que la crainte de Dieu transpire de tous mes faits et gestes.
Je veux, dans mes pleurs et ms chagrins, me souvenir de Tes bontés, et Te glorifier en paroles et en actions.
Et par Christ qui me fortifie, non seulement je le veux, mais je le peux".

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen. 

dimanche 7 avril 2024

Au milieu du feu, mais pas seul

Si tu traverses les eaux, je serai avec toi... Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas (Esaïe 43:2).


Telle est la promesse faite à qui marche avec le Seigneur. Les épreuves ne sont pas éliminées de la route du Royaume. Les flammes ne sont pas éteintes à l'avance. Mais l'assurance est donnée; tu ne seras pas seul. Je suis là. Avec toi. 

Alors Seigneur, tout est bien. Ceux qui me regarderont avancer au milieu du feu reconnaîtront peut-être ton visage, comme le roi Nebucadnetsar discerna une quatrième silhouette au sein de la fournaise, chauffée par lui sept fois plus qu'à l'ordinaire et dans la quelle il avait fait jeter les trois amis du prophète Daniel.

Les compagnons de Daniel sont sortis indemnes du feu, et leur foi a été fortifiée. Seuls leurs liens ont été consumés, et même l'odeur du feu ne les a pas atteints. La maladie peut devenir une redoutable fournaise. "Souffre avec moi pour l'Évangile" (2 Timothée 1:8). Paul a souffert, surtout à la fin de sa vie. Jean aussi. Le mot "avec", ici, est frappant. Dans la souffrance pour Christ, on n'est pas seul. On est en bonne compagnie: celle des frères. Onésiphore m'a souvent consolé, et il n'as pas eu honte de mes chaînes (2 Timothée 1:16). La maladie est comme une chaîne. Paul, lui, le chrétien plus que vainqueur, a besoin d'être consolé. Les apôtres ont tous souffert, surtout à la fin de leur vie. Il n'y a pas eu d'apothéose. La souffrance fait partie de l'apostolat. Paul, Jean, Pierre ont été employés jusqu'au bout par le Seigneur.

Jésus-Christ, pour lequel je souffre... je supporte tout à cause des élus (2 Timothée 2:9;10). Paul souffre pour le Maître, pour les élus. Supporter, c'est la victoire que les élus peuvent voir au travers de la souffrance. De même que le Seigneur, appelé "l'homme de douleur, habitué à la souffrance", s'est incarné et nous a rejoints dans notre souffrance, ainsi, nous aussi, nous partageons la souffrance de nos frères. Tel Maître, tel serviteur. Cela est un fruit de la maturité.

Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent (2 Timothée 2:19). Nous le connaissons mal, mais lui connaît parfaitement nos craintes, nos doutes, nos joies; quel réconfort! Verset 22: "Fuis les passions de la jeunesse". Ce n'est pas une fuite dans la solitude. On fuit, puis on cherche la communion "avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur". "Afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre" (2 Timothée 3:17). Cette dernière lettre de Paul est centrée sur la conduite du chrétien, sa piété, la souffrance. Notre service n'est pas limité à cette terre.

Supporte les souffrances (2 Timothée 4:5). Il faut d'abord les accepter, puis les supporter. Cette pensée est comme un fil rouge à travers toute l'épître. Parce que Jésus fait route avec nous, nous ne pouvons faire fausse route, et il est possible de supporter les souffrances. Le Seigneur nous aide à vivre sans que nous fassions de plans à l'avance; c'est notre chemin, par la grâce de Dieu, nous y marchons paisiblement. Il s'agit de le suivre, lui. C'est un Guide infaillible. Il nous faut mettre nos pieds dans l'empreinte de ses traces, jusqu'au dernier pas, par-dessus la mort, avec lui dans l'éternité. En Actes 20:22, Paul se dit "lié par l'Esprit". Après le ministère des voyages, au cours desquels l'apôtre a fondé de nombreuses églises, c'est le ministère de la prison, avec toutes ses limitations et ses souffrances, que l'apôtre résume ici par ces mots: "Lié par l'Esprit". Quel bonheur de savoir que le Saint-Esprit ne nous lie pas à des circonstances ou à nos pauvres personnes, mais à la personne bénie de Jésus-Christ.

Lorsque nous sommes conduits par des voies que notre raison ne peut expliquer, lorsque nous cheminons come Abraham, "sans savoir où nous allons", qu'en est-il de notre foi? Nous sommes tentés de dissocier la foi d'une totale dépendance de Dieu. Sans elle, il n'y a pas de foi véritable. Inconsciemment, nous voudrions être suffisamment forts pour pénétrer les mystères de Dieu et être les maîtres de notre destinée. Notre orgueil d'hommes pieux nous fait oublier que sans Jésus nous ne pouvons rien. Lui seul peut nous rendre vraiment dépendants de Dieu et nous aider à lui faire confiance dans ce que notre raison ne peut saisir.

La souffrance est bien souvent accompagnée de crainte. Mais "la crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte" (1 Jean 4:18). Jean nous rappelle la perfection de l'amour de Dieu à l'égard de tous ceux qui le suivent sur le chemin de l'épreuve et de la grâce. Sur ce chemin, notre sécurité ne réside pas avant tout dans la puissance de Dieu, mais dans son amour. Cet amour est parfait, il n'y a rien à y ajouter, rien d'autre à attendre. Il bannit la crainte. François d'Assise disait: "L'amour n'est pas aimé". C'est vrai. Mais avec Jean, nous disons: "Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier". Ne sommes-nous pas sur la terre pour nous aimer les uns les autres et pour dire aux hommes qu'ils sont aimés de Dieu? 

 Auteur inconnu   

dimanche 31 mars 2024

Rachetés à un grand prix

"Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu" (1 Corinthiens 6:20).


Tous ne sont pas rachetés de leur anciennes manières de vivre, car tous ne marchent pas avec Christ. Bien sûr, la Bible nous dit en 2 Corinthiens 5:15 que "Christ est mort pour tous", mais la tragédie est que tous n'acceptent pas Son sacrifice. Plusieurs préfèrent se justifier eux-mêmes et compter sur leurs œuvres lorsqu'ils devront rendre des comptes à Dieu au dernier jour. D'autres encore se moquent ouvertement de l'idée qu'ils puissent même un jour avoir à rendre des comptes à qui que ce soit sur la terre, encore moins à un Dieu qu'ils ne voient pas! Donc comme nous le voyons, tous ne sont pas rachetés, et tous n'ont pas été rachetés non plus.

Ceux dont il est question dans ce texte de l'apôtre Paul sont les chrétiens nés de nouveau. Il adresse cette lettre aux chrétiens de Corinthe. Il reproche à certains d'entre aux au verset 7 d'avoir des "procès les uns avec les autres". Il leur reproche au verset 8 d'être injustes, et, leur dit-il; "c'est envers des frères que vous agissez de la sorte". Il leur rappelle aux versets suivants qui sont ceux qui n'entreront pas dans le royaume de Dieu, avec cette petite phrase: "Ne savez-vous pas que..."? Nous le savons, alors tenons-nous loin de ces choses! 

Paul poursuit au verset 11 en disant: "C'est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, sanctifiés et justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l'Esprit de notre Dieu". Nous voyons ici la nette démarcation entre ceux qui commettent les péchés mentionnées aux versets 9 et 10 (et qui n'entreront pas dans le royaume de Dieu), et ceux qui ont été rachetés, donc lavés, sanctifiés et justifiés dans le nom de Jésus.    

C'est à ces chrétiens que Paul s'adresse, et il s'adresse aussi à nous aujourd'hui. Il nous rappelle que nous avons été rachetés, sortis de nos péchés, à cause du sacrifice de Christ. Pierre dira en 1 Pierre 1:18-19 que nous avons été rachetés "par le sang précieux de Christ". Et de quelle manière avons nous été rachetés? De la seule manière que Dieu considérait juste et bonne; par La seule personne qui puisse combler cette attente de Dieu: Jésus-Christ. Nous avons été rachetés; c'est à dire achetés de nouveaux; être libéré d'une obligation en versant une indemnité. Et cette indemnité, personne d'entre nous aurions pu la verser, peu importe les bonnes œuvres que nous aurions pu faire. L'homme créé était avec Dieu; le péché l'en a éloigné, et Dieu l'a chassé du jardin. Maintenant, à la croix, Dieu payait Lui-même par Jésus-Christ le prix pour permettre à Sa création de se rapprocher de Lui, non seulement sur terre, mais pour l'éternité dans Son royaume. 

Mais maintenant que nous avons cru, que nous avons été rachetés, nous ne nous appartenons plus. Comme nous pouvons faire ce que nous voulons de l'objet que nous achetons du vendeur, rien ni personne ne peut ni ne doit nous diriger sans le consentement de Dieu. C'est pourquoi Paul poursuivra en 1 Corinthiens 6:12 : "Tout m'est permis, mais tout ne m'est pas utile(...); je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit". Il dira en Tite 2:14 que Jésus "s'est donné lui-même pour nous (...), afin de se faire un peuple qui lui appartienne". 

Nous avons donc été établis pour Dieu dans ce monde; nous ne nous servons plus; nous ne nous représentons plus, car nous sommes des ambassadeurs pour Christ (2 Corinthiens 5:20). Le prix? Le sang de Christ à la croix. Beaucoup d'églises ne veulent même plus parler directement du sang de Christ, ni de la résurrection, car, disent-ils, "cela est incompréhensible à ceux du dehors". Alors pour les messages de la Pâques, ils misent sur des enseignements "feel good", "inspirants, dans lesquels les gens peuvent se reconnaître". Ce n'est pas que de tels enseignements sont à proscrire, mais si, en tant que chrétiens, nous balayons sous le tapis le coût et la valeur du sacrifice du Christ à la croix, alors nous risquons de tout perdre, parce que nous faisons face à la menace d'avoir honte du sacrifice de Christ à la croix. Il est probable que cette mentalité existait déjà à l'époque où la lettre aux Hébreux a été écrite, car nous lisons en Hébreux 13:12 cette exhortation: "C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte". 

Il ne devait pas avoir souffrir dans la ville même, Il devait sortir sous les yeux de tous, comme s'Il avait été le plus grand criminel. Verset 13: "Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre". L'auteur de la lettre aux Hébreux exhortait déjà ses contemporains à ne pas avoir honte du sacrifice de Christ. Il devait y avoir une pression énorme sur ces chrétiens, qui devaient être moqués et ridiculisés, et sur qui la menace de la mort pesait, simplement à cause de leur croyance en Jésus. Ne nous y trompons pas; les choses ont peu changées depuis; beaucoup de chrétiens à travers le monde sont menacés et tués à cause de leur foi en Jésus-Christ de nos jours. La persécution des chrétiens ne cesse de s'intensifier, et cela en sera ainsi jusqu'au jour où Christ nous reprendra avec Lui.

D'ici là, quelles sont nos responsabilités, à nous qui avons cru? Retournons à 1 Corinthiens 6:20 : "Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu". Glorifier Dieu, c'est à dire vivre pour Lui, et non pour plaire à notre nature humaine, ni à la nature pécheresse de ceux qui nous entourent. Fuyons le péché. Rejetons ce qui est impur; ce que Dieu hait, et pratiquons le bien qu'Il veut nous voir vivre. Que la lumière de Christ puisse être vue en nous. Souvenons-nous d'où nous avons été tirés; que cela nous rappelle la bonté du Seigneur envers de misérables pécheurs comme nous sommes! Remercions Dieu pour tout ce qu'Il a fait, pour Sa miséricorde et Son pardon, pour le manteau de justice dont Il nous couvre par Jésus-Christ. Nous ne nous appartenons pas. 

Souvenons-nous des pleurs du Christ; de Ses prières, de Ses larmes, de Ses supplications, du sang qu'il a versé avant même la croix, au jardin de Gethsémané; souvenons-nous de Ses douleurs pendant Son pseudo-procès, et ensuite au Calvaire. Souvenons-nous de Ses prières, de Sa prière: "Père, pardonne leur, car ils ne savent ce qu'ils font" (Luc 23:34). Souvenons-nous de Sa séparation momentanée d'avec le Père, afin que nous n'ayons jamais à souffrir cette séparation et que nous puissions Lui être uni pour l'éternité. Souvenons-nous de la douleur du Père de voir le Fils être ainsi traité; Lui, le Juste souffrant pour les injustes, et que cette douleur était telle qu'Il voila la lumière du Soleil pendant trois heures. Souvenons-nous de ce prix terrible payé par Jésus à la croix. Et souvenons-nous qu'à cause de cela, nous ne pouvons plus vivre pour nous-mêmes, mais pour Lui seul. Genèse 4:7 : "Le péché se couche à ta porte, et ses désirs se portent vers toi, mais toi, domine sur lui". Pour sa perte, Caïn n'obéit pas à l'Éternel Dieu; résistons au péché, en tournant les regards vers Celui qui est allé à la croix pour payer le rachat de nos nombreux péchés; que le souvenir des souffrance du Calvaire ne nous quitte jamais, parce que c'était le seul prix à payer pour nous purifier. Comment pourrions-nous de nouveau pécher volontairement après avoir vu une telle agonie; après que le sang de Christ nous fût imputé? 

Vivons de la seule manière digne d'un si grand sacrifice; en nous offrant nous-mêmes "comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de notre part un culte raisonnable" (Romains 12:1).

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, dans le précieux nom de Jésus-Christ notre Sauveur et Rédempteur, Amen. 

dimanche 24 mars 2024

Jéroboam, le prophète et le serviteur de Dieu

"Un homme de Dieu arriva de Juda à Béthel" (1 Rois 13:1).

"L’homme de Dieu s’en alla: et il fut rencontré dans le chemin par un lion qui le tua" (1 Rois 13:24).

Cette histoire de l'homme de Dieu qui fut tué par un lion après avoir désobéi à l'ordre de Dieu de ne rien manger ni boire (1 Rois 13:9) nous rappelle encore aujourd'hui qu'il n'existe pas différentes paroles de Dieu; il n'y en a qu'une, et c'est celle à partir de laquelle tout a été créé. Jean 1:1 nous dit en effet: "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu". C'est Jésus-Christ. N'a-t-il pas dit qu'il était le chemin, la vérité et la vie (Jean 14:6)? 

C'est un péché de désobéir à Dieu, et, même s'il peut arriver qu'Il nous protège malgré tout, nous ne pouvons ou ne pourrons pas toujours compter sur Sa protection et Sa bénédiction absolue si nous Lui désobéissons volontairement. Nous avons ici un serviteur de Dieu qui est venu en Juda pour avertir le roi Jéroboam en rapport à son idolâtrie. Fou de rage, Jéroboam tendit le bras pour ordonner qu'on se saisisse de l'homme de Dieu, mais son bras se dessécha et "il ne put le ramener à lui" (v.5). Nous avons ici une autre leçon qui complète la première; comment un homme peut-il s'opposer à Dieu? Comment peut-il combattre la parole de Dieu et espérer en sortir vainqueur? 

Le bras rendu raide de Jéroboam représente la dureté du cœur de celui qui persévère volontairement dans une voie qu'il sait être pécheresse. C'est la main tendue pour se saisir avidement du fruit défendu; oh comme elle a été frappé en Eden; nous y avons perdu la relation parfaite qui liait l'homme à son Dieu créateur! Et comme les nerfs et les muscles de Jéroboam refusaient d'obéir à sa volonté, ceux qui désobéissent volontairement à Dieu en viennent à ne plus pouvoir ni vouloir revenir vers Lui par la repentance. Ils "se recommandent eux-mêmes". Mais l'apôtre Paul dira de telles personnes "qu'elles se mesurent à leur propre mesure et se comparent à elles-mêmes". Et il ajoute: "Ils manquent d'intelligence" (2 Corinthiens 10:12). "Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, c'est celui que le Seigneur recommande" (2 Corinthiens 10:18).

Remarquons ce que demande Jéroboam au serviteur de Dieu: "Implore l'Éternel, ton Dieu, et prie pour moi, afin que je puisse retirer ma main" (v.6). Il ne se soucie pas de son péché, mais il demande au serviteur de Dieu de prier son Dieu (et non pas leur Dieu), afin de pouvoir continuer de faire ce qui lui plaît. Cela ressemble trop souvent à ce que nous voyons aujourd'hui; nos sociétés, et même beaucoup de personnes se prétendant chrétiennes vivent sans se soucier de recevoir le pardon du péché qu'ils cajolent dans leur cœur. Tout ce qu'ils veulent, c'est un Dieu qui leur accorde tout ce qu'ils désirent, mais qui n'exigerait pas le droit de changer leur vie afin qu'ils deviennent réellement à Son image et à Sa ressemblance. Ils ne se soucient pas, ou ne se soucient plus de la parole de Dieu. Comme Jéroboam. Et malheureusement, comme le serviteur de Dieu le fera, en n'obéissant pas à la parole que Dieu lui avait donnée. 

Et c'est ainsi que nous revenons à notre histoire de départ: l'homme de Dieu, envoyé de Juda vers Béthel, qui ne devait ni manger ni boire. Qu'est-ce que cela nous enseigne? Il est probable que Dieu voulait lui montrer de cette manière qu'il ne devait en aucun cas participer à cette "table de démons". L'apôtre Paul nous averti d'ailleurs en 1 Corinthiens 10:21 que "nous ne pouvons pas "boire la coupe du Seigneur et celle des démons". Parce que nous ne pouvons pas servir deux maîtres à la fois (Matthieu 6:24). Ainsi, il est possible que Dieu ait voulu par là montrer à Son serviteur à garder les choses saintes et à ne pas s'associer à la perversité qui l'entourait. Et c'est ce que nous devons faire aujourd'hui, dans un monde dégénéré et corrompu, qui a perdu tout sens de ce qui est bien et mal selon Dieu. Nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes pas du monde. Nous avons été rachetés à un grand prix. Il ne doit se trouver dans nos vies rien de caché et couvert, qui insulte l'Esprit de la grâce, et qui n'a pas été racheté par le sacrifice de Jésus à la croix. 

"Or, il y avait un vieux prophète qui demeurait à Béthel" (v.11). Ce prophète alla à la rencontre du serviteur de Dieu et l'invita à manger chez lui, prétendant parler de la part du Seigneur. Il n'était probablement pas un véritable serviteur de Dieu. Comment peut-on penser cela? Il est dit au verset 18 que ce prophète mentait au serviteur de Dieu. N'oublions pas que ce prophète avait trouvé ses aises dans la ville pécheresse de Béthel, et ainsi, Dieu a dû utiliser un de Ses serviteur qui n'était même pas de cette ville pour avertir Jéroboam! Le serviteur de Dieu répond une première fois au vieux prophète en disant: "Je ne puis ni retourner avec toi, ni entrer chez toi". Et il lui répète ce que l'Éternel lui avait dit. Mais le prophète insiste en lui disant, au verset 18: "Je suis prophète comme toi, et un ange m'a parlé de la part de l'Éternel (...). Il lui mentait". Et qu'à fait l'homme de Dieu? Il est rentré avec ce prophète menteur, et mangea et but avec lui.

Les tentations sont fortes, mais la chair est faible. Nous n'avons besoin de l'aide de personne pour désobéir à un ordre direct de Dieu, mais il peut arriver que l'ennemi nous tente par de beaux discours et essaie de nous attirer loin des sentiers que nous devons suivre. Sauf qu'il n'existe aucun détour, ni aucun chemin par lequel nous pourrions être sauvés autre que par Jésus seul. 1 Jean 4:1 dira: "N'ajoutez pas foi à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde". Et il est possible qu'il n'y ait jamais eu autant de faux prophètes qu'il y en a actuellement. Qu'ils prétendent être religieux est souvent ce qu'il y a de plus sournois pour les chrétiens, surtout ceux qui débutent dans leur marche avec Christ. Le serviteur de Dieu a oublié, pour un instant, que l'Éternel ne veut pas que Ses enfants participent aux œuvres des ténèbres. Il est allé s'asseoir à la table des démons, et y a laissé sa vie. 

Sommes-nous en train de dire que ce serviteur de Dieu est en enfer? Pas du tout! Il a peut-être eu le temps de se repentir, lorsqu'il a vu le lion qui l'attendait sur le chemin. Et qu'en est-il du prophète menteur? Était-il devenu si mauvais au point de vouloir détourner un serviteur de Dieu du droit chemin, ou était-il simplement tellement curieux d'entendre le témoignage du serviteur de Dieu (qui n'était pas de sa région) qu'il jugea son mensonge pour peu de choses comparé à ce qu'il désirait entendre? 
Nous ne pouvons juger ni l'un ni l'autre; ils sont tous deux passés par le jugement. Que nous importe? Tirons simplement les leçons qui s'imposent; marchons fidèlement avec Dieu, comme Christ a marché toute Sa vie. Ne résistons pas à la parole de Dieu, comme le fit Jéroboam, mais résistons au diable en nous appuyant sur Dieu et sur Sa parole, comme le fit Jésus lorsqu'Il fût tenté. Soumettons-nous à Lui, et l'ennemi n'aura d'autre choix que de fuir loin de nous. Non pas qu'il nous fuira, nous, mais il fuira le Seigneur qui habite en nous. Et si nous savons que nous avons désobéi volontairement à Dieu, ne persévérons pas dans cette désobéissance; revenons à Lui et confessons nos péchés; Il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité (1 Jean 1:9).  

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.   

dimanche 17 mars 2024

Où est Dieu ?

Le Seigneur s'éveilla comme celui qui a dormi (Psaume 78:65)


Où est le Dieu en qui j'ai cru?

C'est la question posée par une personne assaillie par le doute, après que ses prières lui semblèrent ne plus recevoir de réponse de Dieu. 
Où est-t-Il donc, Celui dont je chantais le nom? Je l'appelle; pas de réponse. Je Le cherche; mais Il semble introuvable. N'est-ce pas Dieu que j'appelais? Pourquoi ne me répond-Il pas? Les jour était éclairés par l'abondance, mais maintenant il ne semble plus y avoir de lumière. Il fait noir. Je suis encerclé de toute part par ma faible nature, mais aussi par des bêtes sauvages qui m'entourent, et que dire de ma chair qui me hante et qui me fait mal?! 

Je suis là, étendu sur ma couche, sans défense et de plus en plus désespéré. Je suis dans la tourmente, et il ne semble pas y avoir de secours à l'horizon. Mais où est mon Dieu? M'aurais-Tu rejeté? Pourquoi ne me réponds-Tu pas? Lorsque tout allait bien et que je ne manquais de rien, j'étais sûr que Tu marchais à mes côtés, et je ne reconnaissais pas que Tu m'appelais. Tout semblait si bien aller!   

Je n'avais pas compris que, depuis longtemps déjà, Tu m'appelais doucement, Tu voulais mon attention, mais je la portais ailleurs. Je regardais au monde et à ce qu'il m'offrait; je priais, mais c'était pour plus de santé et plus de biens matériels; plus de "ma volonté, et non la Tienne". Ma prière était contraire à celle de mon Seigneur et Sauveur Jésus, et il a fallu ce silence pour que je comprenne que je me suis éloigné de Toi. Tu es patient, et Tu m'as montré ma faute. Comme Asaph, je puis dire que "j'étais stupide et sans intelligence", et cependant, "je suis toujours avec Toi, parce que Tu m'as saisis par la main" (Psaume 73:22-23). Quel autre Dieu ais-je au ciel et sur la terre que Toi? 

Je reconnais bien mon égarement, car Seigneur; j'ai cherché la facilité au détriment de la sainteté; j'ai voulu ancrer mes pieds sur le bord de la mer plutôt que d'entrer dans la barque avec Toi; et je Te suis reconnaissant pour le réveil de mon âme. Tu ne m'as jamais abandonné; jamais Tu n'as cessé de me répondre, mais c'est plutôt moi qui ne T'entendais plus. C'est la honte au visage que je me prosterne devant Toi; Tes yeux ont vu mon égarement, mais loin de me repousser, Tu m'as appelé par mon nom, jusqu'à ce que j'entende Tes appels. Comme Tu es bon Seigneur Dieu! Tu as été pour moi un protecteur et un ami au temps de mon égarement, Tu veillais constamment sur moi, et moi, je pensais que Tu n'étais plus là! Alors même que je croyais que Tu m'avais abandonné, c'est moi qui m'éloignais de Toi. Malgré tout, Tu as tendu la main, et Tu as saisi la mienne, sans Te mettre en colère, à cause des pensées qui s'agitaient dans mon cœur. Tu ne m'as pas banni loin de Ta présence, mais Tu T'es rapproché et Tu m'as repris avec amour, comme un père reprend son enfant errant. 

Par Tes conseils et Ta sagesse, je comprends ô Dieu que je n'ai pas à murmurer contre Toi; Tu es parfait en toutes Tes œuvres! Guides-moi malgré la folie de mon cœur; je me confie en Toi de nouveau de tout mon cœur; conduit-moi sur le chemin de la vie, de la vie éternelle; conduit-moi là où Tu veux me diriger, afin que je vive pour Ta gloire, et pour Ta gloire seulement. Apprend-moi à m'oublier, à renoncer à moi-même afin de marcher d'un même cœur avec Toi tous les jours qu'il me reste à vivre sur terre. Personne ne peut satisfaire mon âme comme Tu le peux; sur la terre comme au ciel, Tu es plus que suffisant. Ô Dieu, qui peut prendre Ta place? Qui peut prétendre être un secours et offrir le salut? Plus que jamais aujourd'hui, je reconnais que j'ai besoin de Toi Seigneur Jésus, sois mon appui, car en Toi je place toute ma confiance. Non, Tu ne dormais pas, Tu ne t'es jamais assoupi, Tu as toujours été attentif à tout ce qui se passait dans ma vie, puisque Tu me connaissais même avant que je ne prenne ma première respiration sur terre. 

Merci mon Dieu, de cette espérance nouvelle que Tu places en moi, et que Tu renouvelles constamment en ceux qui ont foi en Toi. Merci pour Tes reproches, car ils me font grandir et ils m'enseignent Ton amour et Ta patience envers moi. Malgré toute mon indignité; Tu me veux près de Toi pour l'éternité. Ce n'est pas que Tu ais besoin de nous, mais Tu veux nous accorder cet honneur de chanter Ta gloire avec tous les saints pour l'éternité en Ta bienheureuse présence. Gloire à Ton saint nom béni! Tout mon bonheur est en Toi, ô Dieu, mon rocher et ma force. Tu seras toujours le "rocher de mon partage" (Psaume 73:26). Ma joie est en Toi, je le sais; et mes doutes sont chassés au loin lorsque je regarde, ébloui, à la croix du Calvaire, et à tout ce que Tu as subit pour Te rapprocher de moi et pour me justifier devant Toi. Malgré les doutes, je sais que Tu es mon partage, et que Tu n'abandonnes jamais ceux qui T'appartiennent. 

Tu étais, Tu es, et Tu seras un Dieu saint, juste en toutes Tes décisions, et c'est à la croix que je viens, et que je reviendrai afin de disparaître et de laisser toute la place à mon Sauveur Jésus-Christ, en qui je prie, Amen. 

dimanche 10 mars 2024

Il n'y a plus de condamnation, par Charles H. Spurgeon

Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ (Romains 8:1).


Viens mon âme et réfléchis à ceci: Croyant en Jésus, tu es actuellement et effectivement déclarée non coupable; tu es conduite hors de ta prison. Tu n’as plus de fers aux pieds comme une esclave enchaînée; tu es délivrée maintenant des liens de la loi; tu es libre du péché, et tu peux marcher au large. Comme un homme libre, le Sang du Sauveur t’a entièrement déchargé de ta dette. Tu as le droit maintenant de t’approcher du trône de Ton Père. Aucune flamme de vengeance ne peut t’effrayer maintenant. Il n’y a plus d’épée flamboyante car la justice ne peut frapper un innocent. Tes incapacités ont été enlevées. Tu étais autrefois incapable de voir la face de Ton Père mais tu peux la voir maintenant. Tu ne pouvais pas lui parler mais maintenant tu peux le faire avec assurance. 

Jadis il y avait la crainte de l’enfer pour toi mais plus aujourd’hui car comment y aurait-il un châtiment pour les non coupables? Celui qui croit ne vient point à la condamnation et il ne peut être puni. Et plus que tout, les privilèges dont tu pouvais avoir joui comme si tu n’avais jamais péché sont tiens, maintenant que tu es justifié! Toutes les bénédictions dont tu aurais pu bénéficier si tu avais gardé la loi, et plus, sont tiennes maintenant, parce que Christ les a gardées pour toi.
 
Tout l’amour et l’acceptation de la parfaite obéissance peuvent être obtenus maintenant parce que Christ était parfaitement obéissant à cause de toi et t’a imputé cette obéissance et ses mérites, afin que tu puisses être excessivement riche en Lui, qui, à cause de toi, s’est fait extrêmement pauvre. Oh! Comme elle est grande la dette d’amour et de reconnaissance que tu dois à ton Sauveur!
 
C’est si bon d’être accepté par toi, dirigé à chaque pas, c’est si bon d’être accepté par toi, c’est si bon parce que tu me comprends.

Par Charles H. Spurgeon