dimanche 26 mai 2019

Quand je suis faible, c'est alors que je suis fort

C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort (2 Corinthiens 12:10).

En 2 Corinthiens 11:24-28, l'apôtre fait une liste d'épreuves auxquelles il a été soumis jusque-là; épreuves physiques, nous le savons, mais il portait également un fardeau spirituel énorme pour l'âme des perdus pour lesquels il était prêt à donner sa vie afin qu'ils puisse venir à la connaissance de Christ. En tout cela, l'apôtre Paul ne se glorifiait point, mais il donnait gloire à Dieu. Nous voyons ainsi comment Dieu s'y est pris pour le maintenir dans l'humilité malgré l'excellence des révélations qu'Il lui prodiguait.  

Dieu n'empêchera pas toutes les épreuves de survenir dans la vie du chrétien. Au contraire! Il utilise souvent les épreuves afin que nous apprenions à nous tourner vers Lui seul! Il est juste de dire que, dans notre faiblesse, Sa force peut se manifester pleinement. Heureux les pauvres en esprit, dira Jésus, car le royaume des cieux est à eux! Heureux les affligés, car ils seront consolés! Gloire à Dieu! Lorsque nous nous sentons faibles et que nous ne savons pas d'où nous viendra le secours, ne nous lassons pas de venir à Christ. Il nous donnera certainement la force nécessaire pour traverser les tempêtes de nos vies, car en réalité, Il a déjà tout vaincu. Seulement, ne cessons pas de prier les uns pour les autres, et même si parfois il peut sembler que Dieu ne nous répond pas, si nous sommes sincèrement attachés à Sa parole, Il entend nos supplications et elles ne demeureront pas sans récompenses. Ne nous est-il pas demandé de persévérer dans la prière (Romains 12:12)?

En tout cela, une chose demeure; lorsque dans notre faiblesse, Dieu nous donne sa grâce, elle est suffisante (2 Corinthiens 12:9). En elle se trouve notre force, notre réconfort. Plus nous serons faibles et petits à nos propres yeux, plus la grâce de Dieu pourra se manifester en nous, pour Sa plus grande gloire.

Amen.

dimanche 19 mai 2019

Les dures épreuves

Le pasteur Arthur Tappan Pierson visita un jour une papeterie et fut fasciné de voir comment on transformait de vieux chiffons sales en papier à lettre blanc de grande qualité. Il écrivit: "Quel contraste il y avait entre le tas de chiffons souillés d'un côté et le papier blanc, sans tache et pur, de l'autre! Quelle épreuve les chiffons doivent subir avant d'en émerger sous cette forme nouvelle! Déchirés en  morceaux, blanchis avec du chlorure de chaux jusqu'à ce que toutes les taches disparaissent; lavés à maintes et maintes reprises. Comme cela ressemble à la discipline divine par laquelle nos souillures sont purifiées!"

La Bible est remplie d'histoires d'enfants de Dieu qui ont "subi des épreuves": Job, ayant perdu ses enfants, malade, sur son tas de cendres; Daniel dans une fosse aux lions; Jean sur l'île de Patmos; Paul avec une "écharde" dans la chair" et les nombreux martyrs auxquels la Bible fait référence dans Hébreux 11:35-40. De telles épreuves peuvent avoir un effet purificateur, transformateur et glorificateur sur les hommes et les femmes de foi.

Si vous êtes affligés en tant qu'enfants de Dieu, ne désespérez pas. Vous êtes en excellente compagnie, la compagnie de ceux dont les épreuves ont perfectionné la foi pour qu'elle ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra (1 Pierre 1:7).

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.  

dimanche 12 mai 2019

L'espérance du perdu

Il se couche riche, et il meurt dépouillé, il ouvre les yeux, et tout a disparu (Job 27:19).

L'homme sans Jésus n'a évidemment aucune espérance en ce monde-ci, et encore moins dans celui à venir. Il regarde la Terre et tout ce qui s'y trouve, et même s'il ne comprend pas comment tout cela a été créé, il ne se tourne pas vers Dieu, parce qu'il est supposément trop intelligent pour croire en un Dieu dont l'existence ne peut être prouvée par la science. Il voit la Terre et le monde se détruire, et il craint d'être la dernière génération à connaître le monde tel qu'il est présentement. Il désespère, il se demande s'il n'existe pas mieux, ailleurs, que le présent qui lui semble sans espoir. Schopenhauer dira: "La vie oscille, tel un pendule, de l'ennui à la souffrance". S'il est une part de vrai dans une telle affirmation, lorsque nous gardons nos yeux fixés sur cette réalité, nous sombrons rapidement dans un dédale inextricable de pensées dépressives! Il n'est pas surprenant que les prescriptions de médicaments antidépresseurs soient en hausse un peu partout dans le monde. Nietzsche, qui proclamera haut et fort que Dieu est mort, dira quant à lui: "Deviens ce que tu es". Son souhait est réalisé; l'homme est effectivement devenu "ce qu'il est", et ce n'est pas pour le mieux, mais pour le pire. Il est foncièrement méchant, il n'en est pas un qui fasse le bien, pas même un seul (Psaumes 14:3). Pourtant, l'homme porte ses regards vers lui-même pour être secouru du bourbier dans lequel il s'est lui-même plongé. Quelqu'un a dit un jour: "Humanité sans divinité égal bestialité", et cela est vrai. L'homme sans Jésus n'est rien de plus qu'une bête qui considère ce monde comme une jungle dans lequel il est pris au piège; il considère ses semblables comme, au mieux, des concurrents; au pire, des proies ou des ennemis à abattre. 

Où est l'espérance, dans un monde aussi ténébreux? Afin d'oublier qui ils sont, et d'autres, vers où ils se dirigent, certains se tournent vers l'argent ou les biens matériels, d'autres vers les drogues ou les boissons enivrantes; d'autres encore vers le sexe débridé, et quoi encore! L'homme a désespérément besoin d'un sauveur, mais il ne veut pas du seul Sauveur qui soit, Jésus. Alors il s'invente d'autres sauveurs (plusieurs se tourneront vers eux-mêmes), et se raccroche à ce qu'il peut voir et à ce qu'il peut entendre; mais son combat est perdu d'avance. Pour plusieurs d'entre eux, l'espoir en un Dieu miséricordieux n'est qu'une illusion. Cette espérance n'est qu'une représentation que nous nous ferions d'une chimère; l'homme sensé ne peut pas espérer en quelque chose qu'il ne voit pas et ne peut pas toucher. Alors il revient à son point de départ. Il a été déçu et trompé tant de fois par ce qu'il peut voir et toucher! Ils se couchent riches et meurent dépouillés; ils ouvrent les yeux, et tout a disparu. 

Les chrétiens ne doivent pas se moquer de ces gens-là, mais prier pour eux et leur annoncer l'Espérance. L'espoir contre toute attente; un Sauveur immérité est venu pour le pire d'entre tous. Lui seul peut faire de l'homme un homme nouveau; avec une nouvelle intelligence et un nouveau regard sur le monde qui l'entoure. Malgré la noirceur, Il peut vivre dans la lumière. Dans ses pires moments, il peut avancer dans la joie, sachant que quelque chose de mieux l'attend, car Il l'a promis! La parole de Dieu est vraie, digne de confiance. Le seul espoir de l'humanité repose en Lui.      

Seigneur Dieu, nous voici à tes pieds, te suppliant de nous regarder avec pitié et miséricorde. Nous sommes pécheurs, nous le savons, mais nous avons toujours été rebelles à tes appels. Nous préférions regarder à Ta création plutôt qu'à Toi, grand et fidèle Créateur. Trop longtemps, nous avons camouflé nos péchés, et nous étions dévorés de l'intérieur. Tu connais tout, Seigneur, Tu vois toutes choses. Rien ne t'es caché, et c'est en vain que nous fuyions loin de Ta face. Nous errions ici et là, cherchant où trouver le repos, mais nulle part, nous n'étions à notre place. Ce monde n'est pas fidèle à ce pourquoi Tu l'as créé; il s'est éloigné loin de Toi, et maintenant il se languit de Ta présence. Seigneur Dieu, ait pitié de nous! Vois la désolation dans laquelle nous nous sommes plongés! Les hommes se détruisent; les parents tuent leurs enfants, les jeunes n'ont aucun respect pour l'autorité; les vieillards sont de plus en plus isolés. Nous n'avons aucun respect pour la vie, il semble que les hommes rendent un culte à la mort tellement la haine ronge les cœurs comme un cancer sans remède. Ô Dieu, Père Saint, regarde et vois; entends ces faibles supplications qui montent vers Toi. Aie pitié de nous! Ne nous laisses pas, ne nous abandonnes pas. Ouvre nos cœurs et nos intelligences, donne s'il te plaît de ton Amour à nos familles afin qu'elles demeurent unis, car c'est la base d'une société forte et solide. Accordes la sagesse à nos dirigeants, afin que nous puissions vivre en paix et que Tes biens soient utilisés pour bénir notre prochain plutôt que pour nous détruire les uns les autres. Tu ne peux pas intervenir par la force, car Tu nous laisses libres, mais par Ton Saint-Esprit, touches nos cœurs de pierre, et met en nous s'il te plaît un cœur de chair, afin que nous puissions aimer comme Tu nous as aimés; que nous nous pardonnions réciproquement comme Tu es prêt à nous pardonner. Aujourd'hui, nous cherchons notre refuge en Toi, ô Dieu. Tu es notre Seigneur, notre souverain. Délivre-nous de nous-mêmes! Passant par la repentance; reconnaissant tous nos péchés, nous espérons en Jésus-Christ afin d'être totalement régénérés, dans notre cœur et notre intelligence, espérant en l'héritage promis à ceux qui ont fait de l'Éternel leur délice. Tu es lumière, Seigneur, Tu es notre guide dans les ténèbres qui nous entourent. Fais qu'à partir de ce jour nous soyons aussi lumière, des doigts qui pointent vers Toi, en tout lieu et en tout temps; remplis de Ton amour, vivant avec humilité, dans Ta justice. Sois béni, Seigneur Dieu, car Tu es Bon, et le mal n'est point en toi, malgré ce que tente de nous faire croire l'ennemi de nos âmes. Viens en nous; que Ta volonté soit faite en nous, comme elle est faite dans les cieux. Merci Jésus, de cette espérance constamment renouvelée que Tu nous donnes; Tu es venu pour guérir et pardonner, et Tu es patient envers les pécheurs que nous sommes. Merci pour Ta pitié et Ta miséricorde, Tu pourrais bouleverser la Terre pour sauver une seule âme perdue, égarée loin de Ta face, tellement Ton amour est grand. Avant de quitter cette Terre, Tu nous as laissé ce commandement: "Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé". Sans Toi, nous ne savons comment aimer correctement. Mais avec Toi en nos cœurs, nous ne chancellerons point et nous serons capables d'aimer et de pardonner; de faire fleurir ton amour au milieu de la haine et de la crasse de ce monde perdu. Nous te louons, nous t'adorons, ô Dieu. Merci Jésus, Nom au-dessus de tout autre nom, Sauveur et Seigneur de la multitude de ceux qui acceptent de s'humilier et de se reconnaître tels qu'ils sont devant Toi. Merci de nous donner de marcher dans une nouvelle vie où se trouve d'abondantes joies, alors que Tu places la paix dans les cœurs brisés et restaurés.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen. 

dimanche 5 mai 2019

Crainte et grande joie

Elles s'éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie (Matthieu 28:8).

Marie et les femmes qui allèrent avec elle pour visiter la sépulture de Jésus ne s'attendaient pas à l'accueil qu'elles reçurent au tombeau. Elles étaient arrivées à l'aube pour répandre des aromates sur le corps de leur ami et maître, sans savoir comment elles allaient entrer dans le tombeau. Mais en approchant du tombeau, elles furent stupéfaites de voir que l'énorme pierre avait été roulée, et que le tombeau était ouvert. Ce qui était encore plus incroyable, c'est qu'elles virent un ange assis sur la pierre.

Pas étonnant qu'elles éprouvèrent de la crainte. Mais elles éprouvèrent aussi une grande joie après que l'ange les eut invitées à regarder à l'intérieur du tombeau vide et qu'il leur eut dit d'aller dire aux autres disciples que Jésus était ressuscité.

Près de deux mille ans après cette proclamation initiale, nous, qui sommes les disciples de Jésus, éprouvons des émotions des émotions contradictoires quand il s'agit d'annoncer cette bonne nouvelle. Nous ressentons une grande joie du fait que Jésus est vivant, mais nous ressentons aussi un certain malaise d'avoir à parler de lui aux autres. Les femmes étaient stupéfaites de voir et d'entendre un ange près du tombeau ouvert, mais notre crainte est différente. Nous craignons ce que les gens pourraient penser de nous quand nous leur disons que Christ est ressuscité.

Tout comme Marie et les autres femmes, nous avons la responsabilité d'annoncer aux autres la bonne nouvelle. L'Esprit de Dieu nous donnera du courage pour vaincre notre crainte et partager notre grande joie. 

Auteur inconnu