dimanche 29 novembre 2020

La foi et la souffrance du croyant

Quelqu'un a demandé: J'ai souvent entendu parler que le fruit de la foi nous empêche d'être atteint de toute maladie. De plus, la foi permettrait de mener une vie paisible en Christ. Mais se pourrait-il que la foi produise d'autres fruits que des fruits temporels? 


Bien sûr! Celui qui s'attend à Dieu que pour les bénédictions terrestres est le plus malheureux des hommes! Mais surtout, il est important de comprendre que Dieu ne nous a jamais promis qu'avec la foi, nous serions épargnés des épreuves de toutes sortes. Au contraire. Allons relire Hébreux 11; la foi pousse à l'obéissance à Dieu, en toute circonstances.

La foi produit la patience d'attendre que la volonté de Dieu se manifeste. Elle permet de tout supporter. Comme dit précédemment, il n'est dit nulle part dans la Bible que d'avoir le don de la foi nous permettra de vivre une vie exempte d'embûches, mais elle garde notre espérance vivante, malgré les épreuves qui viendront sûrement contre nous. La foi nous aide à maîtriser nos pensées et nos actions, car elle dépend de Dieu, et celui qui en est rempli garde donc ses yeux fixés sur Jésus. Raison pour laquelle il peut sembler que la plupart des serviteurs et servantes de Dieu souffrent plus que ceux qui sont sur le chemin de l'enfer (Psaumes 73). La maladie ne vient pas de Dieu, mais de l'ennemi. Nous lisons cela dans le livre de Job: Dieu permet à l'ennemi de nous tenter d'une manière ou d'une autre, car Il utilise cela pour nous perfectionner spirituellement (1 Pierre 5:10), afin que nous soyons entièrement libres de laisser Sa volonté s'accomplir en nous. C'est un combat difficile à livrer, car nous ne sommes pas poussés à louer et glorifier Dieu lorsque nous sommes dans la souffrance ou dans la privation. Nous savons que rien n'est inconnu de Dieu, et nous voudrions qu'Il intervienne au moment où nous le désirons, car nous savons qu'Il a le pouvoir de le faire. C'est dans ces moments-là que la foi est la plus active. Elle est invisible, mais si on la laisse agir en nous attachant à Jésus malgré nos situations difficiles, elle produit la patience d'attendre l'heure où la gloire de Dieu se manifestera. 

Nous sommes poussière, destinés à retourner à la poussière. Mais notre société a fait du "moi" un culte, et les chrétiens ne sont pas épargnés par cela. Nous voulons tellement être confortables qu'il peut nous sembler incompréhensible de lire l'apôtre Paul dire en Philippiens 1 :21 que la mort lui était "un gain", et aux versets 23 et 24:  "Je suis pressé des deux côtés: j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur, mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair".  Cet homme a connu la persécution et subit les pires atrocités; il désirait s'en aller avec le Seigneur. Il avait compris depuis longtemps que, ce qui avait le plus d'importance ici-bas n'était pas le corps mortel, mais l'esprit que Dieu a placé en nous. Il a certainement connu ces épisodes où il se posait la question: pourquoi moi? Pourquoi cette souffrance? À qui cela sert-il? À quoi cela sert-il puisque les souffrances ne peuvent pas sauver? Pourquoi les traces du Seigneur semblent-elles si difficiles à suivre? 

Il est vrai que nous ne pouvons pas dire que nous n'avons pas été avertis. Les auteurs des écrits bibliques ne nous ont jamais caché, de la part du Saint-Esprit, que la marche chrétienne n'est pas une "marche dans le pré". Il y a des hauts et des bas; des moments qui peuvent sembler plus faciles et d'autres où nous sommes au bord du découragement. C'est pourquoi il ne faut pas chercher à trouver des réponses en nous-mêmes à tous ces questionnements. Nous oublions, volontairement ou non, que c'est un bien pour notre esprit que la volonté de notre nature humaine soit brimée. L'apôtre Pierre nous dira même de nous réjouir d'avoir part aux souffrances du Christ (1 Pierre 4:12-14). 

La foi produit la patience, la patience produit la soumission et la soumission nous conduit à la dépendance envers Dieu. Et par cette dépendance avec notre Père céleste, lorsque nous gardons Sa parole envers et contre tout, nous glorifions Son nom bien plus que par les discours et chants que nous aurions pu lui adresser tout au long de notre vie. Évidemment, nous n'aspirons pas à la souffrance et aux tribulations pour "glorifier Dieu, ça serait de la folie. Mais c'est la gloire de Dieu que de délivrer Ses enfants des griffes du diable. Cela n'est rien de nouveau que l'ennemi de notre salut accuse les chrétiens et cherche de toutes les manières de les faire tomber. C'est à cause de lui que nous sommes entrainés dans les combats spirituels les plus féroces et que tant de difficultés se trouvent sur notre route. Ces combats spirituels sont très bien décrits sous forme d'allégorie dans "Le voyage du pèlerin", de John Bunyan. 

Alors, comment le croyant peut-il persévérer dans le droit chemin malgré les épreuves? 
Surtout, ne fixons pas nos regards sur les pécheurs, qui semblent vivre dans le péché et heureux jusqu'à leur mort. L'apôtre Paul nous exhorte à être toujours joyeux, à prier sans cesse et à rendre grâce en toutes choses (1 Thessaloniciens 5:16-18). En Psaumes 73, Asaph admet franchement qu'il était sur le point de glisser lorsqu'il portait envie aux insensés; en voyant le bonheur des méchants. Mais lorsqu'il pénétra dans les sanctuaires de Dieu (Psaumes 73:17), c'est à dire lorsqu'il se mit à prier, Dieu lui ouvrit les yeux, et il comprit que ce "bonheur" des méchants n'était que poudre aux yeux. Il dira au verset 22 qu'il était "stupide et sans intelligence", et cependant, il était toujours avec Dieu, parce que Dieu l'avait guidé par son conseil. Et au verset 26 il dira: "Ma chair et mon cœur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage". Gloire à Dieu! Ce corps peut bien se consumer, mais il n'est pas et ne sera jamais éternel. La foi nous aide à persévérer malgré les afflictions, car nous savons que ce qui est corruptible ne peut pas avoir part au royaume de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour (2 Corinthiens 4:16). La foi aide à se rappeler qu'un jour viendra où ce corps corruptible sera recouvert d'un corps céleste où rien ne viendra plus jamais entraver la joie et le bonheur (Apocalypse 21:4). 

N'oublions jamais que les pires calamités extérieures ne peuvent pas nous faire tomber si nous ne cédons pas à la corruption du cœur et des pensées qui viennent de l'intérieur. Il est là le combat, et l'ennemi n'a aucun pouvoir lorsque, par la foi, nous demeurons dans la présence de Dieu. Raison pour laquelle le diable ne veut pas nous voir prier, car c'est dans la communion avec notre Père céleste par Jésus-Christ notre Sauveur que nous trouvons la force de lui résister jusqu'au bout. Que la bonté de Dieu nous rende capable d'accepter ce que nous ne pouvons pas comprendre. Selon Sa promesse, Il nous apportera l'aide nécessaire afin de résister aux tentations, et d'être déclarés vainqueurs avec notre Seigneur Jésus-Christ.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 22 novembre 2020

Dieu appelle/La soumission du serviteur

 Quelqu'un a posé cette question: Si Dieu s'est choisi un homme ou une femme pour son service, cette personne est-elle automatiquement sauvée?


Non! Il faut tout de même la soumission à la volonté de Dieu (Jacques 4:7). Aujourd'hui les hommes n'aiment pas cette partie de l'Évangile où il est question de repentance et de soumission, d'obéissance et de sanctification, mais la soumission d'une personne envers Dieu est essentielle afin qu'Il puisse l'utiliser pleinement pour Son œuvre. Les exemples dans la Bible ne manquent pas, et Dieu ne change pas. Il est le même depuis hier, aujourd'hui et pour l'éternité. Au commencement, l'homme, pourtant choisi de Dieu pour régner sur tout ce qui se trouvait sur la terre, s'est rebellé contre son Dieu. Mais en Genèse 3, Dieu parla d'une hostilité entre satan et la descendance d'Adam. Il a révélé à Adam qu'Il enverrait un Sauveur qui détruirait les œuvres de satan qui l'avait trompé, lui et Ève. Et lorsqu'Il dit que la postérité d'Adam et Ève écrasera la tête du serpent, il parlait de Jésus qui viendrait détruire les œuvres du diable, mais aussi rétablir une relation durable entre Lui et Sa création; les hommes. Depuis, Il s'est fait connaître à diverses personnes, qui n'étaient souvent pas prédisposées à être à Son service; nous n'avons qu'à nous souvenir de l'apôtre Paul qui persécutait les chrétiens avant sa conversion. 

Avant d'être appelé, Noé n'avait jamais reçu d'enseignement de Dieu. Pourtant Noé croyait lorsque Dieu lui parlait. Noé s'était abandonné à Lui, sans l'avoir vu ni touché; il vivait par la foi. Dieu l'avait choisi pour donner un exemple au monde entier de ce qui arrive si on Lui obéit, mais aussi ce qui arrive à une génération rebelle aux ordonnances de son Créateur. Et Noé reçu la récompense pour son obéissance.

Plus tard, ce fut le tour d'Abraham. Dieu lui parlait, et il comprenait. Dieu lui dévoila son plan de salut en lui faisant Ses promesses, qui sont aussi pour tous ceux qui croiront en Celui qui leur parle à présent: Jésus-Christ. Abraham cru sans voir, ni toucher. Spirituellement, les promesses de Dieu à Abraham lui démontraient qu'il allait être comme un "père spirituel" dans la foi pour une multitude, invitant sa descendance présente et dans les générations futures à avoir foi en Celui qui le conduisait. Et il reçut aussi la récompense pour son obéissance.

En Genèse 32, Jacob lutta dans l'intercession, afin d'être béni par Dieu. Et nous voyons que sa prière fût exaucée en ce que Dieu a épargné un reste de son peuple; Il l'a béni et à travers lui s'est poursuivi la promesse faite à Abraham.

Moïse, lui, dit en quelque sorte à Dieu:  Je n'ai pas la parole facile. S'il te plaît, prend quelqu'un d'autre (Exode 4:10). Mais le choix de Dieu était Moïse. Il a dû accepter la tâche qui lui était confiée. Ultimement, cette tâche ne s'est pas résumée à sortir les Israélites de la servitude, mais de démontrer la gravité du péché par ses enseignements inspirés de Dieu, et d'enseigner la délivrance par Jésus (Nombres 21:9; 1 Pierre 2:21-24). Le sacrifice du Christ allait évidemment remplacer tous les sacrifices d'animaux qui ne pouvaient pas sauver.

Le prophète Samuel arriva dans un temps où la parole de Dieu était rare et les visions peu fréquentes (1 Samuel 3:1). Il était au service de l'Éternel depuis son plus jeune âge. Il l'appela par son nom, mais Samuel pensait que c'était le sacrificateur Éli qui l'appelait. Nous lisons cette histoire en 1 Samuel 3:4-8). Finalement, Samuel, sur les recommandations du sacrificateur, dit à l'Éternel: Parle, car ton serviteur écoute. Et Samuel fût un grand prophète en Israël. Il eut quantité de visions et révélations, afin d'instruire le peuple sur la voie à suivre, dans un temps de grande noirceur spirituelle. 

Il en fût ainsi pour les autres prophètes tels Esaïe, Jérémie et tous les autres. Ces hommes ne faisaient pas ce qu'ils voulaient. Ils étaient au service de Dieu, ne jouissant pas de cette vie présente. Ils accomplissaient à la perfection ce que le Maître leur demandait. Plus près de nous encore, l'apôtre Paul dira: Il semble que Dieu nous a assigné, à nous apôtres, la dernière place (1 Corinthiens 4:9). Cela ne l'empêcha pas toutefois de répondre qu'il était prêt à aller en prison, ou même mourir pour Christ, lorsque le prophète Agabus dit qu'il allait être attaché et livré aux païens s'il allait à Jérusalem. 
L'apôtre Paul nous a laissé une leçon de courage et de persévérance exceptionnelle. Il est un exemple à suivre pour tous les chrétiens du monde, en ces jours qui sont les derniers. Cet homme a été sans cesse exposé à la mort, fouetté, lapidé, il a survécu à trois naufrages, passé un jour et une nuit à la mer, en danger tous le long des chemins qu'il parcourait pour proclamer l'Évangile, sur mer ou sur terre, il avait un fardeau spirituel constant pour les perdus, il enseignait la parole de Dieu le jour comme la nuit, il connût les peines de devoir se séparer des croyants des diverses églises où il allait enseigner, il eut faim et soif, il connut la prison, le jeûne, le froid et la nudité, sans parler du soucis quotidien qu'il avait pour toutes les Églises. Écrasé, à bout de forces, au point de penser mourir, il dira que cela lui appris à ne pas mettre sa confiance en lui-même, mais uniquement en Dieu (2 Corinthiens 1:8-9). Il prêchait, ayant une épine douloureuse dans son corps, imposait les mains, il voyait les malades autour de lui être délivrés de leur maladie, et lui restait toujours avec cette épine dans sa chair, en plus de toutes ses autres afflictions. Mais il dira en 2 Corinthiens 4:16 qu'il ne perdait pas courage, car "alors même que son "homme extérieur" se détruisait, l'intérieur se renouvelait de jour en jour". 

Quelle foi, et quelle soumission! Nous voyons que malgré l'appel de Dieu sur sa vie, il se devait de persévérer malgré les diverses afflictions qui se trouvaient sur son chemin. Nous avons l'obligation de suivre l'exemple de tels hommes ou femmes de Dieu. 

En tant que serviteurs, un grand encouragement que Dieu nous donne, c'est de voir l'aide qu'Il apporte à notre prochain. Nous demeurons de simples outils dans Ses mains, afin que la gloire Lui soit rendue. Nous n'avons pas choisi Dieu, c'est Lui qui nous a choisi et appelés. 

Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein (Romains 8:28).

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

samedi 14 novembre 2020

La vérité, par Richard Andrzejewski

Lorsque Pilate se vit contraint d'examiner le "dossier" Jésus de Nazareth, il voulut d'abord s'assurer que l'inculpé n'était pas un agitateur politique susceptible de nuire à l'empereur. C'est pourquoi il lui posa d'emblée cette question: Es-tu le roi des Juifs? Jésus répondit que Son royaume n'avait rien à voir avec ce monde. Sans très bien comprendre de quel royaume Il voulait parler, Pilate lui dit: "Ainsi donc, Tu es roi". 


Jésus devait lui paraître un rêveur inoffensif qui prenait ses chimères pour des réalités. Jésus lui répondit avec majesté: "Tu l'as dit, Je suis roi. Je suis né, et Je suis venu pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute Ma voix". Pilate lui dit: Qu'est-ce que la vérité? Le Romain avait entendu parler d'opinions politiques et religieuses plus ou moins accréditées. Ce n'était pas la première fois qu'il rencontrait un sage qui prétendait détenir les clés de la vérité. Mais la vérité, qu'est-ce que c'était? Qui donc la connaissait? Y avait-il même une vérité? Et après avoir posé cette question désabusée, il sortit.

Lorsque nous lisons ce passage de l'évangile de Jean, il nous est très facile de nous mettre à la place de Pilate. Nous pouvons même dire qu'il y a dans son attitude un reflet de notre âme. Car lequel d'entre nous n'a pas déjà posé cette question, d'une manière ou d'une autre, sous une forme ou sous une autre? Que ce soit par cynisme, que ce soit par désespoir, ou par scepticisme, ou même par esprit de recherche, nous avons tous déjà demandé: Qu'est-ce que la vérité? Où est la vérité? Qui connaît la vérité? En effet, dans la question de Pilate, il y a toute l'incertitude amère des hommes. Et ici, nous touchons au cœur du problème. Car le drame de l'homme de tous les temps, c'est son inquiétude en face des incertitudes de la vie, en face des grandes questions que posent son existence, et qui demeurent sans réponse véritable. Il ne possède qu'une seule certitude; celle de la mort.  Et c'est là sa plus grande angoisse, même s'il ne veut pas se l'avouer. Alors, à quoi va-t-il s'accrocher? Sur quoi va-t-il s'appuyer? Dans quelle direction va-t-il orienter sa vie? Car c'est là la force essentielle de la vérité. 

Le mot vérité désigne ce qui est fixe, inébranlable, quelque chose de définitif, qui suggère la constance, la fidélité et la loyauté. C'est le contraire de ce qui est variable, capricieux, changeant. C'est surtout le contraire de l'hypocrisie, de la fausseté et du mensonge. La vérité fait naître dans le cœur de celui qui la rencontre deux sentiments rares et précieux: la confiance, et la sécurité. Mais dans quel milieu l'homme doit-il vivre? Autour de lui, les hommes portent un masque. Ils ne font que paraitre au lieu d'être. Et ce qu'ils sont en réalité, pour ne pas dire, "en vérité", est loin d'inspirer confiance et sécurité. L'apôtre Paul brosse un tableau sombre de l'humanité; extraordinairement révélateur. On dirait que son projecteur est braqué sur notre vingtième siècle. Il dénonce l'égoïsme des hommes; leur soif d'argent; leur orgueil. Il les décrit : rebelles, ingrats, irréligieux, insensibles et cruels, emportés, hautains, aimant les plaisirs plus que Dieu; ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Ce n'est certes pas là le règne de la vérité. 

Alors, il interroge la science. Mais n'est-elle pas elle-même tâtonnement et expérimentation? Jean Rostand écrit à cet égard: "Que sommes-nous? Qu'est-ce que l'homme? Que représente-il dans l'ensemble des choses? Qu'est-ce qu'une vie humaine? Qu'est-ce qui s'efface de l'Univers quand périt un individu? Je n'hésiterais pas à dire que s'agissant de ses problèmes, j'aurai traversé l'existence dans un état d'incompréhension effarée. Les indications maigres et clairsemées que la science peut nous fournir à cet égard composent un étrange tableau à la Rembrandt, ou quelques flaques de lumières ne font que mieux accuser la superficie des noirceurs".

La science n'est donc pas la solution. Pas plus que la politique ou la philosophie qui sont autant de labyrinthes inextricables et désespérants. Il arrive alors que l'homme se fabrique sa propre vérité. Il évite de penser à l'inévitable. Il se trace une ligne de conduite approximative, qu'il modifiera à loisir, et il finit par s'étourdir dans le travail ou dans le plaisir. Il arrive aussi, et c'est le cas le plus fréquent, qu'il se réfugie dans une carapace d'indifférence et de fatalisme. Après avoir été trompé par les autres, il finit par se tromper lui-même par de faux raisonnements. Je ne sais plus qui a dit: "Si je déployais autant de fourberie à tromper les autres que pour me tromper moi-même, je serais le dernier des scélérats". 

Ainsi, après avoir consulté les autres, après avoir interrogé la science, après s'être finalement réfugié en lui-même, l'homme enregistre un échec sur toute la ligne, dans sa recherche de la vérité. Il lui reste cependant un espoir. C'est examiner ne serait-ce qu'une fois, mais très sérieusement, très loyalement, très objectivement les affirmations d'un certain Jésus de Nazareth. Je suis venu comme une lumière dans le monde afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort. Ne vous étonnez pas de cela, car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. Que votre cœur ne se trouble point; croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père, si cela n'était pas je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place, et lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. 

Quel sort l'homme réservera-il à ces déclarations stupéfiantes? Quelle sera notre attitude à leur égard? Car elles s'adressent à chacun de nous. Elles nous concernent tous directement. Nous pouvons comme beaucoup raisonner de telle sorte que ces paroles ne nous atteignent pas. Mais supposons un instant que Jésus ait dit la vérité. Si c'était vrai tout ce qu'il a dit; tout ce qu'il a promis? 
Je suis le chemin. C'est une direction. Une orientation, un itinéraire. Une progression, un but. 
Je suis la vérité. C'est une certitude. Un Roc. Une doctrine qui vaut la peine qu'on s'y attache. 
Je suis la vie. C'est toute l'existence, présente et future. 

Rien ne manque. Tout est là pour satisfaire aux besoins les plus profonds de chacun de nous. Il l'a dit lui-même: Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Et si c'était vrai? Par notre attitude indifférente et rebelle, nous le traitons comme s'il était un affreux menteur. Un trompeur. Un séducteur de petites gens. Mais ceux qui l'ont connu, ceux qui l'ont vu, ceux qui l'ont entendu ont témoigné qu'il n'y avait en Lui aucune fourberie, aucune fraude, aucune duplicité. Ils sont allés mourir pour Lui, car ils savaient que ce qu'Il avait dit était la vérité. Ils sont morts en toute sécurité et en toute confiance. Dans l'Évangile, Il se présente à nous comme le vrai pain venu du ciel. Comme le vrai cep. Le témoin fidèle et véritable de l'Apocalypse, c'est Lui. Ne commence-t-il pas la plupart de ses discours par une expression qui le caractérise: En vérité, en vérité, je vous le dis. 

La vérité est donc venue de Dieu. Elle ne pouvait pas venir de l'homme car elle ne réside pas en lui. Mais les hommes ne se sentent pas attirés par cette vérité-là; ils préfèrent leur vérité à eux, plus confortable, plus accommodante, qui les conduira de ténèbres en ténèbres. Il faut renier tout orgueil pour prier comme David: "conduis-moi dans Ta vérité". Les solutions que propose le Christ paraissent trop simplistes à nos esprits intoxiqués d'intellectualisme, et nous répugnons à passer par l'humble petite porte de la sagesse qui mène à la vérité en Christ. Plus nous touchons au sublime, au divin, à l'inexplicable, plus nous avons besoin de posséder cette science des saints: la simplicité. 

Le fait est que Jésus nous a laissé un message au sujet duquel il a tenu à nous dire: "je n'ai point parlé de moi-même, mais le Père qui m'a envoyé m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C'est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites. Je vous ai dit la vérité que j'ai entendu de Dieu. Lorsque Jésus pria son Père en faveur de ses disciples, il dit: Sanctifie-les par Ta vérité, Ta parole est la vérité. Voilà la réponse définitive à la question de tous les Pilate que nous sommes. Ta parole est la vérité. Mais non pas une vérité abstraite et philosophique. Il s'agit d'une vie qui nous pénètre. Pierre dit qu'elle est vivante et permanente. C'est un chemin que nous pouvons suivre fidèlement, avec confiance et sécurité. C'est le Roc sur lequel nous pouvons bâtir notre maison. Tout le reste n'est que sable, voué à la ruine à plus ou moins longue échéance. Le ciel et la terre passeront, à dit Jésus, mais la parole de Dieu demeure éternellement. 

Puissions-nous tous retrouver cette sagesse élémentaire que possédait David lorsqu'il chantait: Combien j'aime Ta loi, elle est tout le jour l'objet de ma méditation. Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier. 

Par Richard Andrzejewski

dimanche 8 novembre 2020

Ce ne sera pas encore la fin/Un amour refroidit

 Matthieu 24:6 : "Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin." 


Ce verset est souvent utilisé pour prouver que nous ne pouvons pas savoir quand sera le moment de la fin de ce monde, tel que nous le connaissons. Après tout, depuis la venue du Christ, de nombreuses guerres se sont déroulées un peu partout sur la planète, et si tous les gens avaient pris ces guerres seules comme signes de la fin des temps, ils se seraient trompés. En fait, certains l'ont fait afin d'essayer de prédire quand sera ce moment, et ils se sont trompés et en ont trompé d'autres avec eux. Il n'est pas question ici de les condamner. Seulement, nous devons toujours comprendre que la Bible s'explique par elle-même. Ces gens qui prenaient les guerres (par exemple, les deux guerres mondiales), comme signes que la fin du monde était arrivée avaient laissé de côté les prophéties bibliques du rétablissement des Juifs en Israël. Or, nous savons maintenant qu'ils ont repris miraculeusement le contrôle de la terre d'Israël, malgré les nombreuses tentatives des pays limitrophes de les anéantir, car Dieu était avec eux, afin que les prophéties s'accomplissent. Dieu ne se contredit pas. Jamais. Mais à cause de Sa patience, et parce que, pour Lui, un jour est comme mille ans, les hommes se moquent, ou simplement s'endorment en attendant l'accomplissement de Ses promesses (2 Pierre 3:8-9).

Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. (Matthieu 24:7-8). 

Lorsque nous entendons parler de guerre, nous pensons à ce qui se passe dans le monde présentement. Même si elles ne se déroulent pas comme il y a cent ans, elles sont là, et il semble que la haine grandit de jour en jour entre les peuples et différents gouvernements. Il y a évidemment les escarmouches et les guerres entre différents pays, mais aussi une bataille terrible en cours contre la vérité biblique qui est menée des millions de personnes, y compris malheureusement dans diverses églises où règne l'apostasie, car les hommes ne supportent plus d'entendre la vérité divine (2 Timothée 4:3). Pour autant que nous le sachions, il n'est dit nulle part dans la Bible de modifier le message biblique pour plaire aux masses rebelles qui se succéderaient au cours des générations. Les hommes ne supportent tout simplement pas l'idée qu'un Dieu juste voit et connaît tout ce qu'ils font en secret, ou peut-être même en plein jour, et qu'ils seront un jour jugé pour cela. 
Le malheur, c'est qu'ils reçoivent présentement ce qu'ils demandent depuis des générations; savoir que l'homme seul a autorité sur la Terre et que seuls les stupides croient en Dieu. Il est vrai qu'aux yeux des impies, il faut être fou pour avoir la foi en un Dieu que nous ne voyons pas. Mais... Homme animal et autorité; deux ingrédients pour un désastre mondial! Cela est en train de se dérouler sous nos yeux; des hommes et des femmes s'élèvent et règnent littéralement en maîtres sur la vie de millions de gens. La pensée de l'antichrist domine en eux et ils imposent au plus grand nombre leur déchéance morale et spirituelle, condamnant les innocents et acquittant les coupables. 
Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples? Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre l’Éternel et contre son oint? Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes (Psaumes 21-1-3)! Les hommes ne voulaient pas d'un Dieu d'amour, mais juste. Ils rêvaient d'être libérées de lois supposément archaïques, mais ils ne font que s'en inventer de nouvelles. Cela aurait pu sembler impossible il y a cinquante ans, mais en ce moment même en occident des chrétiens perdent ainsi leur emploi pour avoir simplement exprimé publiquement leur croyance en Jésus-Christ; des enfants ne peuvent pas aller à l'école avec un chandail ayant le nom de Jésus dessus. Des jeunes chrétiens dans les universités sont moqués et maltraités par les autres élèves; dans certains cas se font donner de mauvaises notes par des professeurs injustes. Dans d'autres pays, les chrétiens sont traqués comme des bêtes à cause de leur foi. Il nous faut nous y préparer; la persécution contre les chrétiens s'étendra certainement partout dans le monde, car la révolte est grande sur la Terre contre Dieu et Ses enfants. Pour nous, demeurons fermement dans la vérité biblique, notre consolation étant que la justice de Dieu s'applique également à tous, et ses ennemis le découvriront certainement un jour ou l'autre!  

En tout cela, Dieu continue d'avertir en permettant que les forces de Sa nature nous rappellent à quel point nous sommes petits dans l'immensité de l'Univers. Les hommes pensent posséder l'autorité, et certains s'élèvent eux-mêmes au rang de dieu humain, mais ils ne maîtrisent même pas leur propre respiration. Le vingt-six décembre deux mille quatre, un terrible tremblement de terre provoqua un tsunami qui dévasta une douzaine de pays et causa la mort de plus de deux cent mille personnes en un instant. L'humilité n'est pas la qualité naturelle des hommes, mais les nombreuses vidéos de ce seul désastre devraient pourtant suffire pour détruire l'orgueil des "sages" en les amenant à réfléchir sur la nature de l'homme, qui est poussière, et qui retournera à la poussière (Genèse 3:19). Il nous importe d'autant plus de nous humilier devant Dieu, afin d'être élevé avec Lui lorsque ce jour arrivera.

Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom (Matthieu 24:9). Depuis la venue de Christ, des chrétiens ont, sans discontinuer, connu la persécution. Que ce soit sous un empire ou un autre, des chrétiens sont traités en ennemis par les autorités de leurs pays, pour la seule raison qu'ils croient en Jésus et adorent Dieu seul! Jésus avait averti de cela en Matthieu 10:22. Il est primordial pour les chrétiens qui ne vivent pas cette persécution de prier pour leurs frères et sœurs maltraités pour le beau nom de Jésus. Il faut être reconnaissant pour les bontés de Dieu, sans jamais oublier ceux qui souffrent. C'est là une erreur des chrétiens en Occident qui se sont endormis dans leur confort matérialiste et qui ont malheureusement trop souvent oublié l'église persécutée. Sachons-le bien; ce confort n'est pas fait pour durer! L'esprit de l'antichrist est répandu dans le monde, et les chrétiens qui ne se soumettent pas à ses dictas sont haïs. Au cours des derniers mois, sous différents prétextes, de nombreuses églises ont été incendiées... aux États-Unis! Nous sommes témoins de la destruction d'églises en Chine depuis des années, la Chine étant un pays communiste qui persécute les chrétiens, mais aux États-Unis, comment en sont-ils arrivés là? La rébellion contre Dieu est grande! En divers endroits dans le monde, les autorités utilisent le coronavirus comme prétexte pour fermer les églises, mais permettent que les bordels et les casinos demeurent ouverts! Nous voyons l'ennemi à l'œuvre, et, alors que cette rébellion contre Dieu ne fait que s'intensifier, la Bible dit que "plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres (Matthieu 24:10). Nous voyons cela; des jeunes dénoncent publiquement leurs parents sur les réseaux sociaux pour la seule raison qu'ils ne veulent pas les suivre sur les voies de la nouvelle "justice sociale et raciale" qu'ils veulent imposer à tous. Ils diabolisent ces pauvres parents en les présentant comme des personnages égoïstes et haineux; certains les ont reniés et les empêchent même de voir leurs petits-enfants. 

Il est difficile pour tout chrétien de demeurer dans l'amour lorsque tout transpire la haine autour de nous. Il est important de prier pour cela. Il nous faut demander de l'aide afin d'aimer la vérité de Dieu plus que toute autre chose. Jésus a dit que celui qui persévèrera jusqu'à la fin sera sauvé (Matthieu 24:13), mais une "persévérance" humaine sans la prière est vouée à l'échec. C'est une chose de prétendre demeurer en Christ lorsque tout va bien, mais avec les tentations et les démons de l'enfer qui sont libérés et qui savent qu'ils ont peu de temps, la persécution qu'ils amènent sur les chrétiens par les moqueurs et les antichrist qui se pensent affranchis de toute loi et se permettent les pires atrocités, combien d'entre nous demeurerons fermement attachés à Lui? Et parce que l'iniquité de sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira (Matthieu 24:12).

Dans les temps troublés, les "masques" spirituels tombent, et ceux qui étaient faux se révèlent selon leur propre nature. Ils suivent les courants de pensée du moment, dans le but de plaire aux masses rebelles, ils n'ont aucune colonne vertébrale spirituelle parce qu'en réalité ils ne connaissent pas Christ. Ils prétendaient marcher avec Lui dans un but autre que de rendre gloire à Dieu. L'iniquité s'est accrue, l'amour s'est refroidit. La porte est ouverte au mensonge lorsque personne ne s'accroche plus à la vérité de Dieu. Quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie. Quand le méchant domine, le peuple gémit (Proverbes 29:2). 

Il est terrible de voir les résultats d'un amour froid dans un couple, ou lorsqu'un des deux époux n'est plus aussi amoureux qu'au jour du mariage, mais que l'autre l'est tout autant, sinon plus. Un amour froid est un amour distant, qui dit "je t'aime" en parole seulement, car tous ses actes ne le prouvent pas. L'amoureux se languit des jours où sa bien-aimée posait sur lui un regard aimant et l'enlaçait tendrement. La femme amoureuse se souvient avec mélancolie des jours où son mari la traitait avec respect et compréhension. Celui dont l'amour est encore brûlant se souvient "des jours d'autrefois", ou les mêmes sentiments étaient partagés. Il en est de même pour Dieu, qui regarde avec tristesse son peuple qui dépérit et voit son amour fondre comme la cire au soleil à cause des soucis et tentations de ce monde. Ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour, dira Jésus à l'église d'Éphèse (Apocalypse 2:4).

Mais, il existe un espoir; c'est qu'un amour refroidit n'est pas un amour complètement mort. Que ce soit dans un couple ou avec Dieu, un amour refroidit peut redevenir brûlant, de la même manière qu'un morceau de bois retiré du feu peut encore s'enflammer si on l'y remet promptement. En effet, il dit ensuite en Apocalypse 2:5 : "Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres(...)". Si nous savons que notre amour pour Dieu n'est plus ce qu'il était, ne persévérons pas dans sur la voie qui est la nôtre actuellement! Un amour pour Dieu peut être régénéré lorsque la personne accepte de se voir telle qu'elle est, reconnaissant où elle a manqué en observant ses voies à la lumière de la parole de Dieu et en se repentant. La sincérité de ce repentir sera prouvée lorsque la personne retrouvera son intérêt premier pour les choses de Dieu, accompagné du même zèle qui l'animait aux premiers jours de sa conversion. Et celui qui persévèrera dans ce premier amour jusqu'à la fin, par la force que Dieu donne, sera sauvé, gloire à Dieu! Il ne prend pas plaisir à la perte des pécheurs. Il veut que nous venions, ou que nous revenions à la repentance et que nous marchions ensuite par la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme (Hébreux 10:39). 

Prions.

Dans ces temps difficiles qui sont devant nous, et qui sont déjà là, Seigneur, rend-nous fidèles, sanctifie-nous et garde-nous à part pour Ton service. Démoli les idoles dans nos vies, afin que nous fléchissions les genoux devant Toi seul. Donne-nous une colonne vertébrale spirituelle de fer, afin que nous préférions l'ignominie de la croix plutôt que l'abomination du péché qui nous entoure. Aide-nous à résister, Seigneur Dieu, à aimer, et à aimer Ta vérité plus que tout. Aide-nous à garder la doctrine du Christ pure et sans tache, comme seule ancre de notre foi. Accorde-nous la capacité d'aller à contre-courant pour Te servir. Sois Toi-même en nous cette force qui résiste au mal sous toutes ses formes. Donne-nous le discernement des cœurs et des choses du royaume de Dieu, car c'est Toi seul que nous voulons et servons. Place en nous un cœur pur et bien disposé, obéissant et soumis, afin que Ta volonté s'accomplisse entièrement en nous pour Ta gloire. Remplis-nous de Ton amour et de Ta présence, afin que nous demeurions fermes et inébranlables jusqu'au jour où Tu nous rappelleras auprès de Toi. Nous te rendons gloire, Père Éternel, dans le précieux nom de Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur en qui nous avons cru, en qui nous croyons, et en qui nous croirons jusqu'à notre dernier souffle, par la grâce que Tu nous donnes. Amen.