dimanche 31 juillet 2022

Et Jésus fût aussi invité

"et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples" (Jean 2:2).


Nous avons ici le récit du premier miracle de Jésus lors des noces de Cana. Nous nous rappelons aisément de l'eau changée en vin, et de sa signification entre le passage de l'Ancienne alliance et la Nouvelle alliance en Jésus-Christ (le passage de la Loi à l'Évangile écrite avec les lettres de sang du Sauveur), mais nous devons aussi tirer une leçon pour nos propres vies dans ce passage des Écritures. 
Jésus fût aussi invité aux noces.

La question est la suivante: Jésus est-Il l'invité principal de nos vies ou est-Il un invité parmi tant d'autres? Nous ne savons pas qui étaient les mariés dans ce passage, probablement étaient-ils parents avec la famille du Christ, parce que Marie était là. Mais le texte nous dit qu'ils invitèrent "aussi" Jésus et ses disciples. Jésus semble n'avoir été qu'un invité parmi les autres, et il est probable que personne ne portait attention à Lui jusqu'à ce que, le vin ayant manqué, sa mère dise aux serviteurs: "Faites ce qu'Il vous dira" (v.5). 

Remarquons d'abord l'humilité qui a toujours caractérisé Jésus. Il ne s'est pas formalisé d'être le centre d'attraction, pas plus lors de ce mariage qu'à bien d'autres moments de Sa vie publique. Il était là, dans Sa gracieuse présence, et nous pouvons l'imaginer souriant et affable avec les autres invités, sachant que "son heure n'était pas encore venue" (v.4). Remarquons aussi la réaction de Sa mère, qui se tourna immédiatement vers Jésus lorsqu'elle apprit qu'il manquait de vin. C'est une bonne habitude que celle de se tourner vers Jésus lorsque nous manquons de quelque chose. Mais la question est de savoir si nous nous tournons aussi vers Lui lorsque nous ne manquons de rien.

Lorsque tout va bien, que la santé est là et que tout semble aller pour le mieux, c'est là que nous sommes le plus en danger de renier la foi, parce qu'il est facile de négliger le Christ et de le traiter (dans notre vie) comme un invité parmi les autres, et de ne recourir à Lui que s'il nous manque quelque chose. Dans ce cas-là, ce Jésus n'est qu'une idole, une image ou un bibelot que nous sortons d'un coffre où nous le rangeons lorsque nous n'en avons pas besoin. Ce n'est certainement pas le Jésus réel que la Bible nous enseigne, qui désire une relation vivante avec nous. Jésus ne doit pas être un invité parmi tant d'autres. Il doit être l'invité principal depuis le jour de notre conversion, où nous l'avons accepté comme Seigneur et Sauveur. Nous ne pouvons pas marcher en parallèle ou à distance de Lui (regardons où cela a conduit l'apôtre Pierre lorsqu'il renia le Christ (Marc 14:54)). Nous devons marcher dans Ses traces, selon qu'il est écrit: "Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même" (1 Jean 2:6). 

Aux jours heureux, Jésus doit être là. Il doit être à la place d'honneur dans nos vies. C'est triste que de nombreux chrétiens oublient d'être reconnaissants pour toutes les bontés dont le Seigneur fait preuve à leur égard. Ils en viennent ainsi à agir comme si toutes ces bénédictions leur étaient dues. Et ils ne comprennent pas "ce qu'ils ont fait de mal" si certaines de ces choses leurs sont enlevées soudainement. Les chrétiens modernes aiment à parader dans les fêtes et se trouver où ils peuvent "avoir du bon temps", mais peu se demandent s'ils pourraient s'y trouver avec Christ s'Il était en personne sur la Terre. Beaucoup de ces chrétiens s'imaginent même que s'ils invitent Christ à leurs fêtes, ils n'auront plus de plaisir. Alors ils le laissent chez eux avant de partir, mais ils se trompent. Ils se trompent parce que le Seigneur Jésus-Christ est le seul qui peut donner la vraie joie et la vraie paix. Il ne donne pas la satisfaction comme le péché peut le faire, car la satisfaction qu'Il donne est durable tandis que ceux qui s'abreuvent à la source du péché ne sont jamais satisfaits. 

Le Christ n'a jamais voulu d'une relation matérielle avec ceux qu'Il sauve. Si quelqu'un pense venir à Christ et posséder et faire tout ce qu'il désire, il a mal compris l'Évangile. La parole de Dieu n'a jamais encouragé le "Je-Me-Moi", mais plutôt l'altruisme. Jésus dira qu'il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15:13).  

Il n'y a rien de mal à prier ou se tourner vers Jésus dans la prière lorsque rien ne va plus dans notre vie, un peu comme Marie l'a fait. C'est même un réflexe sain et normal pour tout enfant de Dieu. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Dieu permet les épreuves (même si elles ne viennent pas de Lui), car elles nous rapprochent de Lui en ce que nous intercédons et nous recherchons Sa face, chose que nous ne ferions peut-être pas si tout allait bien. Malheureusement.

Mais il est une chose dont nous avons la certitude, c'est que Jésus veut être de tous nos moments, de joie ou de pleurs, car Il a promis "Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" (Matthieu 28:20). Et aux moments où le malheur nous atteint, pourvu que nous nous soyons attachés à Lui lorsque tout était calme dans nos vies, Il est là aussi. Dieu ne dira-t-il pas à Son serviteur, du milieu de la tempête: "Ne crains rien, car Je suis avec toi" (Esaïe 41:10)? 

Jésus est-Il l'invité principal de votre vie, ou est-Il un invité parmi tant d'autres? S'Il est l'invité principal, cela signifie qu'Il a la première place dans vos pensées et que le Saint-Esprit dirige votre conduite. Sinon, il n'est pas encore trop tard pour lui donner, ou redonner ce qu'il Lui est dû et qu'Il a payé au prix de Son sang. De nouveau, Son heure approche. L'heure bienheureuse de Son grand retour triomphal, où Il nous délivrera de toute cette corruption morale et spirituelle qui nous assaille jour après jour et qui a envahi le monde à l'heure actuelle. L'heure est avancée, et bientôt nous entendrons un cri au milieu de la nuit : "Voici l'époux, allez à sa rencontre" (Matthieu 25:6). Il nous faut être prêts, et pour être prêts, nous devons demeurer en Christ, et Lui doit demeurer en nous (Jean 15:4).   

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.  

dimanche 24 juillet 2022

Ne pas mépriser le sang de Christ

Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris (Esaïe 53:5).


Le sacrifice du Christ est vraiment l'image d'un amour sincère et inconditionnel. Nous savons que c'est à cause de nos péchés qu'Il a souffert la croix. Le péché nous sépare de Dieu et nous prive de Sa gloire. 

Ces péchés devaient être expiés. Tout au long de l'Ancien Testament, nous voyons que du sang devait être versé pour l'expiation des péchés. C'était l'ombre des choses à venir. Les Israélites devaient toujours recommencer, car qui ne pêche pas, même non intentionnellement? Tous ces animaux à fournir pour le sacrifice, c'était intenable. Un Sauveur leur a été annoncé, un prophète plus grand que Moïse leur a été promis, et Dieu a tenu Sa promesse. Jésus, le Christ, notre Seigneur et Sauveur, Parole de Dieu faite chair est venu parmi nous, s'est offert Lui-même une fois pour toute comme Agneau sacrificatoire. Hébreux 9:12 nous dit "qu'Il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle". Gloire à Dieu! 

Malgré la rébellion dont nous étions engagés contre Lui, malgré notre indignité, Dieu a eu pitié de nous et Sa promesse d'un Sauveur s'est accomplie dans la personne de Jésus-Christ. Par Lui, nous sommes délivrés de la ruine du péché et de la mort éternelle. Notre espérance n'est pas vaine puisque Dieu l'a ramené de la mort à la vie; pour ceux qui ont cru en Lui, cette résurrection est un gage de salut, mais pour ceux qui l'auront rejeté, elle est une preuve du juste jugement à venir.

Quelqu'un a déjà raconté une histoire à ce sujet. Un jeune homme avait commis un crime qui lui méritait la prison à perpétuité. Mais un avocat s'est levé, et l'a vaillamment défendu, au point que le juge lui a rendu sa liberté avec comme seule condition de ne plus recommencer. Ce jeune homme, quoique reconnaissant pendant un certain temps envers l'avocat qui l'avait si brillamment défendu, fini par oublier cette délivrance imméritée dont il avait bénéficié et fini par sombrer dans une vie mauvaise, à un point tel qu'il se retrouva de nouveau devant le juge pour ses mauvaises actions. Il pensa en lui-même: "L'avocat qui m'a défendu la dernière fois me défendra encore et me rendra ma liberté". Le jeune homme se présente donc à la cour ce jour-là, et entrant dans la salle du jugement, il constate que l'homme qui a été son avocat lors de sa dernière comparution est désormais installé sur le siège du juge. Le jeune homme lui sourit et dit: "Je suis revenu". Mais le juge lui répondit: "La dernière fois que nous nous sommes vus, je me suis fait votre avocat. Je savais que vous étiez coupable, mais je me suis battu pour vous, même si vous ne le méritiez pas. Mais aujourd'hui, je suis juge, et mon jugement doit être, et sera juste". 

De notre vivant, Jésus est notre avocat auprès du Père (1 Jean 2:1), Il est notre rédempteur, Il nous pardonne même si nous sommes entièrement coupables. Son sang versé à la croix de Golgotha est un témoignage puissant devant Dieu qu'Il nous a lavé et racheté de nos péchés, et l'accusateur (Apocalypse 12:10) ne peut rien contre nous tant que nous demeurons en Lui. Mais si nous méprisons le sang de l'alliance (Hébreux 10:29), quel espoir nous restera-t-il lorsque nous nous présenterons devant le trône de gloire pour y être jugé? Dieu a fixé un jour où Il jugera le monde selon la justice, par Celui qu'Il a désigné, c'est à dire Jésus-Christ (Actes 17:31). D'avocat bienveillant, Jésus sera devenu le juste juge. Il n'aurait pas besoin de prononcer une seule parole, car encore une fois, son sang versé suffirait à faire taire tous ceux qui voudraient se défendre. 

La question est: de quelle manière as-tu considéré le sang de Jésus versé à la croix pour tes péchés? Nous ne connaissons ni le jour ni l'heure où notre souffle nous sera redemandé; sommes-nous prêts à rencontrer Jésus? L'avons-nous connu comme notre avocat bienveillant ou le rencontrerons-nous comme notre juste juge? 

Prions.

Seigneur Jésus, Ton sacrifice est effectivement une belle image de l'amour inconditionnel d'un Dieu qui nous a aimé malgré notre rébellion. Je suis indigne de Toi Jésus, indigne de Ton salut, indigne de recevoir Ton pardon, ni d'être appelé fils ou fille du Dieu vivant. Et pourtant... Malgré mon indignité, je veux me saisir de ce don gratuit par la foi en Jésus-Christ, mon Sauveur et mon Rédempteur. Toutefois, je ne veux jamais oublier Ta compassion pour moi alors que je me moquais de Toi, ni le coût des souffrances que Tu as endurées pour moi afin que je ne sois plus appelé "pécheur coupable", mais "pécheur pardonné". Mon Seigneur et mon Roi, purifie mon cœur, afin je Te prie, que je m'approche de Ton trône sans peur et sans reproche, étant justifié par Toi seul. Aide-moi à constamment garder devant moi le souvenir de Ton amour qui ne cesse jamais et se manifestera pour l'éternité. 

Nous te prions aussi pour que Ton Saint-Esprit continue de convaincre le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement, afin qu'ils se rendent à la repentance et reçoivent la rémission de leurs péchés, vivant pour la gloire de Dieu.

Merci Père Éternel pour cet amour vivant et vrai, dans le nom précieux de Jésus-Christ, Amen.   

dimanche 17 juillet 2022

Bien terminer la course

Asa invoqua l'Éternel, son Dieu(...) (2 Chroniques 14:11).

Asa se fortifia et fit disparaître les abominations de tout le pays de Juda (2 Chroniques 15:8).

Asa sortit de l'argent et de l'or des trésors de la maison de l'Éternel(...), et il envoya des messagers vers Ben-Hadad, roi de Syrie (2 Chroniques 16:2).
(...)Même pendant sa maladie, il (Asa) ne chercha pas l'Éternel, mais il consulta les médecins (2 Chroniques 16:12). 

Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ (Philippiens 3:13-14).

Nous avons ici deux exemples de personnes dont la fin de vie est radicalement différente. Asa est un roi qui a fait ce qui était juste une grande partie de sa vie. Lorsque Zérach l'Éthiopien est sorti contre lui avec une armée d'un million d'hommes, il est dit qu'Asa "invoqua l'Éternel, son Dieu". Lorsque Azaria, fils d'Obed, alla vers lui de la part de Dieu pour l'exhorter et le fortifier, il est dit qu'Asa "se fortifia et fit disparaître les abominations de tout le pays de Juda. Que s'est-il donc passé dans la vie d'Asa pour qu'au chapitre 16, nous le voyions sortir l'argent et l'or de la maison de l'Éternel pour l'envoyer dans les mains d'un impie? Pourquoi ne s'est-il pas encore tourné vers l'Éternel, comme lorsque Zérach est sorti contre Juda? La fin d'une chose ne devrait-elle pas être meilleure que le commencement? 

Alors que nous avons expérimenté la présence de Dieu au commencement de notre marche avec Lui, que nous avons vu a main faire des choses que Lui seul pouvait faire, comment pourrions-nous faire comme Asa et nous tourner vers les efforts humains pour obtenir des résultats dans notre vie? Le texte en 2 Chroniques 16 nous montre que les actions infidèles d'Asa ont portées leurs fruits, mais qu'elles déplurent fortement à Dieu. Parce que nous ne pouvons pas prétendre avoir la foi en Dieu tout en plaçant notre confiance en nous-même ou dans les hommes. C'est une insulte pour Lui, et cela démontre un manque de foi flagrant. Les actions d'Asa étaient une image de l'infidélité de son cœur. Nos actions démontrent la relation réelle que nous avons avec Dieu.  

À l'inverse, nous avons l'exemple de l'apôtre Paul qui gardera les yeux fixés sur Dieu tous les jours de sa vie après sa conversion. Il n'a jamais oublié d'où il avait été tiré par la grâce de Dieu. Raison pour laquelle il pourra dire en 2 Timothée 4:7: "J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi". Parce que la fin d'une chose doit être meilleure que son commencement. 

Nous devons suivre l'exemple de gens qui ont été fidèles à Dieu jusqu'à la mort. Paul vivait dans une dépendance absolue envers son Sauveur, et ce qu'il disait n'était pas que paroles en l'air, il le vivait réellement. S'il n'a jamais oublié d'où il a été tiré, lui qui est allé jusqu'à approuver le meurtre d'Étienne (Actes 8:1), mais il n'a jamais laissé l'ennemi l'accuser non plus. Il a reçu de nombreuses et grandes révélations divines, mais il ne s'est jamais attaché à cela, car, dit-il, "oubliant ce qui est en arrière, et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but". Son contentement n'était pas dans les choses qu'il avait accomplies ou reçues de Dieu, mais en Dieu seul! 

Ayons cette même mentalité qui était en l'apôtre Paul: tant que nous sommes dans la course, c'est-à-dire dans ce corps de chair, comprenons et acceptons que nous ne l'avons pas encore complétée. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire comme Asa. Nous ne savons pas exactement quelle a été la fin de sa vie, s'il s'est ou non repenti sur son lit de mort, nous pouvons espérer que oui. Nous ne connaissons ni le jour, ni l'heure de notre mort, ni si nous aurons l'occasion de nous repentir avant qu'elle ne vienne terminer notre course. Assurons-nous de demeurer constamment dans la présence de Dieu. 

Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu (Romains 8:13). Tous les vrais chrétiens n'y échappent pas; c'est la même règle de course pour tous: la chair et ses désirs, c'est la mort. Mais Jésus et l'Esprit de Dieu qui doit nous diriger, c'est la grâce abondante ici-bas et la vie dans la gloire éternelle. 

C'est encore l'apôtre Paul qui dira en Romains 8:29 que Dieu a prédestiné ceux qu'Il a appelé à être semblables à l'image de son Fils Jésus-Christ. Cette course qui est la nôtre, c'est le bon combat de la foi. C'est cet appel que nous avons de refléter la gloire de Dieu dans notre vie, à répandre la bonne odeur de Christ parmi ceux qui sont sauvés et ceux qui périssent (2 Corinthiens 2:15), en toutes circonstances. Si nous disons que nous avons le ciel pour but ultime, alors agissons en conséquence; gardons les yeux fixés sur Celui qui peut et qui veut nous y conduire; notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (Romains 6:23). Comme le coureur qui court dans le stade ne s'arrête pas en plein milieu de l course, ne nous arrêtons pas et persévérons dans les voies du Seigneur, que Ses désirs soient nos désirs, et Ses pensées nos pensées. Laissons-nous transformer et diriger par le Saint-Esprit, dans une obéissance absolue à la volonté de Dieu, afin qu'il puisse être dit de nous après notre mort: cette personne fit ce qui est agréable à l'Éternel jusqu'à sa mort.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 10 juillet 2022

Ne pas retourner en arrière

"(...)car Démas m'a abandonné, par amour pour le siècle présent" (2 Timothée 4:10).

"Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait" (Romains 12:2).

Nous avons cette fâcheuse tendance, même une fois que nous avons donné notre vie à Christ, de regarder en arrière et à ce que le monde nous offre, avec toutes ses tentations. Mais la plus grande menace qui nous guette est celle qui est probablement la plus subtile; c'est le refroidissement spirituel, qui s'effectue sur le long terme, et qui, à terme, conduit à l'indifférence, qui est la tiédeur (Apocalypse 3:16). Nous laissons quelqu'un ou quelque chose s'immiscer entre nous et notre relation avec Dieu, et le zèle qui nous habitait jadis pour Dieu se refroidit lentement pour laisser place à une apathie trop souvent indifférente envers notre devoir d'enfants de Dieu vivant dans un monde déchu. Sauf que toute la pression du monde n'y pourrait rien si nous gardons notre cœur solidement ancré en Jésus, en nous souvenant de Ses paraboles des maisons bâties sur le roc et sur le sable.  

Démas a été en mesure de suivre Paul pendant un certain temps, mais la pression de suivre le monde était devenue trop forte. Le fait qu'il aimait trop le siècle présent l'a empêché d'aimer Christ, son peuple et les perdus comme nous sommes appelés à le faire. Parce que cet amour ne vient pas de nous, il doit venir de Christ et de l'Esprit de Dieu habitant en nous. Si nous sommes remplis de Christ et du Saint-Esprit, nous ne serons plus libres d'être remplis des choses ce de monde. 

Après avoir aimé les choses de ce monde, toutes les convoitises et les péchés qui s'y rattachent, et avoir reconnu que tout était vain et que rien de tout cela ne pouvait nous satisfaire, et en avoir été délivré par la grâce de Dieu, comment pourrions-nous retourner vers ces choses après avoir connu Christ, dans toute Sa pureté et Sa grâce? Nous savons déjà qu'il ne sert à rien de gagner les choses de ce monde si nous perdons notre âme (Marc 8:36). Persévérons dans l'amour de Christ. Même si ce monde ne semble rempli que de haine et s'est complètement égaré loin de la vérité et de la droiture, notre Seigneur nous ordonne d'être comme un phare dans la nuit (Matthieu 5:16), laissant Christ en nous briller d'une manière jamais vue jusqu'ici. 

Peut-être vous identifiez vous dans ce court message. Vous dites: "C'est vrai, je me suis refroidit. Mon zèle pour Dieu n'est plus le même qu'au commencement. J'ai laissé les choses de ce monde se placer entre moi et mon Dieu". Ne vous découragez pas. N'abandonnez pas. Le simple fait que vous reconnaissiez cela prouve que vous n'êtes pas indifférents. C'est la douce voix du Père qui vous rappelle encore à Lui.

Prions.

Père Éternel, je reconnais que je ne dois rien placer entre Toi et moi, car Jésus, Toi seul doit être à la première place dans ma vie. Je ne peux rien faire par mes propres forces, pas même le bien que je voudrais faire. Je ne veux pas insulter l'Esprit de la grâce, je ne veux plus imposer ma propre volonté. Pardonne-moi, Seigneur, et rend-moi pur, avec des pensées pures dignes de Ton nom, selon Ta parole et Ta sainte volonté. Soit à la première place dans ma vie, Jésus, Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Je me place sous Ta protection, Seigneur, et je Te remets tous mes fardeaux, mes soucis et mes échecs, quels qu'ils soient. Par la foi, Tu nous offre ce repos, Jésus, et par conséquent, je Te laisse tout ce qui me rendait esclave de quelque chose d'autre que Ta sainte volonté et qui me faisait éloigner de Ton amour parfait.   

Je ne veux pas, je ne veux plus obéir à la nature charnelle qui est instable et trompeuse par-dessus tout. Ce que je veux Jésus, ce que je recherche, c'est Ton courage et le don de la maitrise de soi, c'est la capacité d'aimer le bien et de faire le bien que Tu me demandes de faire, peu importe le coût. Renouvelle mon intelligence, aide-moi à marcher dans une sainte discipline spirituelle, dans une confiance et un abandon total à mon Dieu. Je ne peux rien sans Toi Jésus. Demeure le Maître de ma vie, car, pour les jours qu'il me reste à vivre ici-bas, je veux Te donner l'honneur, la louange et la gloire qu'il Te revient. Dans le précieux nom de Jésus, Amen. 

dimanche 3 juillet 2022

Lettre à un ami malade

Mon frère, ma sœur, je suis attristé d'apprendre les maux qui t'assaillent en ce moment, et sache que je suis uni de cœur et d'esprit avec toi pour implorer le secours Céleste. Comme Jésus est notre meilleur ami et le puissant Roi des rois, je continue de me confier en Lui pour ton soulagement et ton rétablissement. Je prie qu'Il te remplisse de force et de courage du Saint-Esprit. Ne crains pas, car Jésus est avec toi. Il est en toi, et Il veillera sur toi jusqu'à la victoire. Continue de combattre le bon combat, Dieu est avec toi et Sa grâce te comble de tous biens.   


Dieu, Père Éternel miséricordieux et puissant, soit sanctifié au plus haut des cieux et sur la Terre, que Ta volonté s'accomplisse dans la vie de mon frère/ma sœur. Laisse Ton saint soulagement reposer sur lui/elle, dans la gloire de Ton saint nom.

Dieu miséricordieux et riche en bonté, nous t'invoquons en ces moments les plus durs et douloureux dans la santé de ce frère ou de cette sœur, mais aussi dans les cœurs de ses proches qui sont attristés par toute cette souffrance. Souviens-toi de lui, souviens-toi d'elle, Seigneur Jésus-Christ, souviens-toi de son amour envers ses semblables, ainsi que de son obéissance, et accorde-lui de persévérer jusqu'au bout. Merci qu'à travers ces choses, sa foi grandisse et s'affermisse de plus en plus, s'attachant toujours plus à toi. 

Ô Jésus, je sais que tu connais tout, et beaucoup plus. Je sais Seigneur Jésus que tu veilles en ami sur sa vie, j'en suis totalement convaincu, car Tu es l'ami fidèle qui ne nous abandonne pas dans les plus graves situations de notre vie. Même dans la mort Tu restes présent, offrant Ton secours en ceux qui se confient en Toi. Autant je crois cela, je crois aussi Jésus, qu'un seul mot de Toi, un seul NON de Toi à cette souffrance et à cette maladie, et son rétablissement serait complet. Tu es la source de vie Seigneur Jésus, et c'est en Toi que je crois; que nous croyons. Nous Te remercions, parce que Ta volonté s'accomplira, pour la plus grande gloire de Dieu. 

En toi Jésus nous nous confions, nous avons placé notre vie entre Tes mains puissantes, et nous savons que Ta volonté s'accomplira dans notre vie, pour la plus grande gloire de Dieu. Notre patrie n'est pas d'ici-bas, et nous avons les regards fixés sur la vie éternelle là-haut dans la gloire. Nous Te remercions pour toutes Tes bontés Seigneur, car elles sont grandes. Tu es notre soutien, et Ton plan de salut pour nous est si grand, Tu as tout prévu et tout préparé, et c'est avec une confiance constamment renouvelée que nous avançons à Ta suite, un jour à la fois. Oui Éternel Dieu, c'est à Toi qu'appartiennent dans tous les siècles le règne, la puissance et la gloire, d'éternité en éternité, dans le nom puissant de Jésus-Christ, Amen.