dimanche 24 février 2019

Entre tes mains, ô Dieu

"Jésus s’écria d’une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains" (Luc 23:46).

Nous sommes souvent tellement absorbés par les tracas de notre vie présente que nous oublions de tout remettre entre les mains de notre Père céleste. Nous laissons ainsi le stress et les inquiétudes prendre une large place en nos pensées, nous conduisant, sans le vouloir, à essayer de prendre nous-mêmes le contrôle des situations et impossibles qui se dressent devant nous. Souvenons-nous des paroles de Jésus, et mettons-les en pratique dans tous les aspects de nos vies. Dans les bons et les mauvais moments, apprenons à nous remettre entièrement entre les mains de Dieu, abandonnons-nous à Lui et Il répondra certainement à nos prières. 

Père Éternel, à l'exemple de Jésus, je remets mon esprit, mais aussi toutes choses entre tes mains. Mon présent et mon futur sont à Toi, et puisque Tu connais tout, je sais que Tu feras toutes choses bonnes, en ton temps. Je te remercie de manifester Ta gloire et que Ta volonté s'accomplisse dans ma vie, afin que je te loue avec toujours plus de ferveur pour toutes les grandes choses que tu as faites jusqu'à ce jour. Merci de prendre ce faible "je suis" qui se présente à Toi; s'il te plaît, augmente ma foi et utilise-moi dans l'oeuvre de Ton royaume. Apprends-moi à ne pas regarder à mes situations et à mes impossibles, mais à Toi seul, car Tu règnes au-dessus de tout, et tout pouvoir t'appartiens. En Jésus, tous les impossibles ont été vaincus; la mort même a été terrassée en sorte que rien ni personne ne peut m'arracher de Ta main. Merci Seigneur de cette assurance que Tu me donnes; mon refuge est en Toi, et Tes promesses sont plus sures que l'aurore. Merci mon Dieu de me ramener constamment à Toi, dans les bons et les mauvais jours, car, lorsque je regarde chacune des pièces de Ta création, je vois Ta main et l'oeuvre de perfection que Tu as accomplis. Ta perfection visible n'est rien comparée à ce qui est invisible, raison pour laquelle je ne veux pas fixer mes regards sur les choses ici-bas, car elles ne sont que passagères, mais sur la vie éternelle en Ta présence, Seigneur Dieu. Merci Puissant Roi de Gloire, merci Jésus d'affermir mes pas dans la voie que je dois suivre, merci d'ouvrir et de fermer toutes portes devant moi, afin que Ta volonté seule s'accomplisse. 

samedi 16 février 2019

À combien s'élèvent vos richesses?

Recommande leur... d'être riches en bonnes œuvres, d'avoir de la libéralité, de la générosité (1 Timothée 6:18).

John G. Wendel et ses sœurs comptaient parmi les plus avares de leur temps. Bien qu'ils aient reçu un gros héritage de leurs parents, ils ne s'en servaient presque pas et faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour garder leurs richesses pour eux-mêmes.

John réussit à convaincre cinq de ses sis sœurs de ne pas se marier, et ils vécurent dans la même maison de New York pendant cinquante ans. Quand la dernière sœur mourut en 1931, sa fortune était évaluée à plus de cent millions de dollars. Sa seule robe était celle qu'elle avait faite elle-même, et elle l'avait portée pendant vingt-cinq ans.

Les Wendel se sentaient tellement obligés de s'accrocher à leurs biens qu'ils vivaient comme des indigents. Bien pire encore, ils étaient comme l'homme que Jésus qualifiait en ces termes: "qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n'est pas riche pour Dieu", (Luc 12:21).

La plupart d'entre nous ne risquent pas d'être aussi riches que les Wendel, mais si nous sommes de fidèles intendants des richesses que le Seigneur nous confie, si nous donnons de manière désintéressée à sa cause et si nous aidons les gens dans le besoin, nous pouvons être "riches en bonnes oeuvres" et nous amasser un trésor au ciel (1 Timothée 6:18-19).

Il vaut mieux être pauvre, mais véritablement riche, que riche, mais spirituellement pauvre!

À combien s'élèvent vos richesses?

Auteur inconnu 

samedi 9 février 2019

Se voir comme un des pires ouvre la voie au pardon, par John Bunyan

La miséricorde s'offre aux plus grands des pécheurs. En fait, si vous vous placez dans cette catégorie en pensant que vous êtes l'un des pires, vous ne serez pas repoussé jusqu'à ce que ces plus grands pécheurs soient servis. En effet, Christ invite de tels hommes à venir à lui en premier. En conséquence, s'ils viennent, ils ont toutes les chances d'être les premiers à recevoir le salut. Il en fut ainsi naguère à Jérusalem. Les pécheurs de la ville furent les premiers à être invités, et les premiers à venir, trois mille d'entre eux au premier jour de l'annonce du message de la grâce, et personne ne peut dire combien vinrent ensuite. Ils furent servis en premier au comptoir de la grâce. 

Mettez votre nom parmi ceux des plus grands pécheurs, de peur d'avoir à attendre avant d'être servi. Certains se pensent très malins parce qu'ils se placent dans la catégorie de ceux qui prétendent pratiquer correctement une religion. Ils s'adressent à Dieu (pensent-ils), et lui disent: "Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas aussi mauvais que les pires des pécheurs." Mais croyez-moi, si un jour ils sont effectivement sauvés, ce sera parmi les derniers. Ceux qui se regardent comme étant les premiers seront servis en dernier, et les derniers (ou les pires à leurs propres yeux) seront les premiers. C'est ce que la Parole laisse entendre, et la raison apporte son soutien à cette vérité, car ce sont ces hommes-ci qui ont le plus besoin du salut. 

Voyez donc comment les voies de Dieu sont au-dessus des nôtres. Nous servirions les pires des hommes en dernier, mais Dieu le fait en premier. L'homme qui gisait près de la piscine de Béthesda était, me semble-t-il, un de ceux qui se trouvait là depuis le plus longtemps. Il gisait dans l'état le plus misérable et impotent, et c'est lui que Jésus guérit en premier. En fait, nous ne lisons pas que le Seigneur en ait guéri un autre en cet endroit! C'est pourquoi, si vous voulez recevoir le salut sans tarder, placez votre nom parmi les pires des pécheurs. Quand vous vous agenouillez devant Dieu pour l'implorer, dites-lui: "Seigneur, je suis un pécheur de Jérusalem! un pécheur de la pire espèce! mon fardeau est énorme et tellement pesant, je ne tiendrai pas longtemps avant de sombrer dans la perdition de l'enfer si ta main ne vient me relever! Éternel, ne t'éloigne pas! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours!"

Oui, placez votre nom avec ceux de Marie de Magdala et du roi Manassé, afin de partager la bénédiction dont ils ont bénéficié. 


Par John Bunyan

samedi 2 février 2019

Ressuscités avec Christ

Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu (Colossiens 3:1).

Trop souvent, certaines personnes pensent que, parce qu'elles font une belle profession de foi, Dieu est satisfait et ne leur demande rien de plus. Nous voyons avec ce verset qu'avec la profession de foi vient une obligation: celle de se détacher des choses de ce monde pour s'attacher à celle de Dieu. Il est vrai que nous ne sommes plus sous la loi de Moïse. Nous ne sommes plus soumis à des rites rigoureux à observer sous peine de mort, mais nous sommes désormais sous la loi de l'obéissance (1 Samuel 15:22). 

C'est une obligation pour le chrétien de marcher d'une manière digne du Roi duquel il se réclame. L'apôtre Paul nous compare à des ambassadeurs (2 Corinthiens 5:20). Un ambassadeur ne se représente pas lui-même, mais il représente son pays. Dès lors que nous professons être "nés de nouveau", c'est à dire ressuscités avec Christ, c'est qu'auparavant nous sommes passés par la morts. Nous avons dû mourir à nous-mêmes, mourir aux convoitises qui font la guerre à l'âme; mourir à nos pensées mauvaises qui sont contraires à la sainteté de Dieu; mourir, donc, au péché, car nous ne sommes pas morts seuls, mais avec Christ, qui a vaincu toutes ces choses pour nous et qui nous a préparé une voie, afin que nous y marchions. La voie qu'Il nous a préparé n'est pas une voie facile et agréable pour la nature pécheresse; elle est en fait tout son contraire. Nous ne vivons pas dans un monde où prêcher l'abandon du moi rend populaire. Tout autour de nous nous pousses à ne rechercher que la satisfaction du "moi" et de toutes nos pensées et convoitises, car il nous est inculqué que "ce qui est mal pour l'un n'est pas forcément mal pour l'autre" et que "chacun doit faire son propre chemin", mais ce chemin en est un de perdition, dans lequel beaucoup s'engagent sans se demander si Dieu approuve leur conduite. 

Il est anormal que des chrétiens vivent comme des païens, marchant de la même manière qu'eux, allant dans les mêmes lieux, se divorçant et convoitant comme eux, en n'ayant aucun soucis d'être un objet de scandale pour l'un de ces petits (Matthieu 18:6). Lorsqu'un païen regarde une telle personne et ne peut pas trouver de différence entre leur manière de vivre, c'est qu'un miroir doit être placé devant la face de ce chrétien afin qu'il voit sa conduite, telle qu'elle est. Ce miroir, c'est la Parole de Dieu. Elle a été écrite d'abord pour moi. Les reproches qui s'y trouvent, lorsqu'ils s'appliquent à ma conduite, je dois les prendre pour moi. Je dois les accepter, parce qu'en réalité c'est Dieu qui me parle et qui m'appelle à la repentance. Il veut que Sa grâce soit à l'oeuvre en moi, mais je dois d'abord accepter le fait que je ne suis qu'un pauvre pécheur, et si ça se trouve, un chrétien rétrograde.

Certains diront: Mais Jésus n'a-t-il pas déjà tout accompli? Oui, Jésus a tout accompli ce que le Père lui avait demandé de faire, mais ce qu'Il ne peut pas accomplir, c'est de mépriser pour nous les choses de ce monde qui sont en contradiction avec Sa Parole et de ne désirer que celles qui sont célestes. Il n'obligera jamais personne à obéir à la Parole de Dieu, Il ne peut le faire.

Nos prétentions chrétiennes doivent donc être à la mesure de nos actions. Jésus était en communion avec le Père et Il a fait les œuvres du Père tout Sa vie. De la même manière, si nous prétendons être en communion avec Jésus, nous devons marcher comme Il a marché (1 Jean 2:6). Celui qui vit en Christ voit Christ habiter en lui par son Esprit Saint, qui le dirige dans toute sa conduite. Les bonheurs de ce monde sont passagers, mais le bonheur Céleste est éternel. Assurons-nous de garder une foi pure, nous gardant de toutes souillures de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu (2 Corinthiens 7:1. La grâce de Dieu nous purifie, mais la sainteté doit être l'objet de nos pensées et de nos prières. 

En terminant, laissons la parole à l'apôtre Pierre, qui vient corroborer ce que nous venons d'étudier. "Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance. Mais puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l'oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu" (1 Pierre 1:14-21). 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.