dimanche 27 mai 2018

Contradiction... Vraiment? L'Éternel et Caïn

"L’Éternel dit à Caïn: Où est ton frère Abel?" (Genèse 4:9)
"Quelqu’un se tiendra-t-il dans un lieu caché, sans que je le voie? dit l’Éternel (Jérémie 23:24). 

Certains avancent qu'il se trouve ici une flagrante contradiction. 

En Genèse, Dieu sait parfaitement ce qu'il s'est passé entre Caïn et son frère Abel. Il dit à Caïn: "Qu'as-tu fais? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi" (Genèse 4:10). Car, quelqu'un tiendra-t-il un péché caché sans qu'Il ne le voit? 

Les incroyants haïssent par-dessus tout l'idée d'un Dieu qui voit tout, qui entend tout, pour la simple et bonne raison qu'ils veulent bien pouvoir pécher tranquillement, sans avoir à se soucier d'en rendre compte un jour. C'est la raison pour laquelle ils s'emploient comme ils le font à nier l'existence d'un Dieu omnipotent et omniscient. Certains consacrent leur vie à combattre Dieu. Ils écrivent des livres, ils font des conférences partout dans le monde. Quand on y pense, c'est une énorme dépense d'énergie pour combattre quelqu'un qui n'est pas censé exister et qui, selon eux, n'existe que dans un livre de fable appelé "Sainte Bible"!  

Quoiqu'il en soit. nous les remercions d'avoir si patiemment fouillé la Bible afin d'y trouver une apparente contradiction et d'y avoir trouvé ces deux versets qui se complètent si bien. Il n'existe probablement pas un seul théologien qui aurait eu l'idée de faire un rapprochement entre ces deux versets! Pourtant il est clair en Genèse que l'Éternel Dieu, qui avait été témoin de tout, essayait de faire reconnaître son péché à Caïn, comme il l'avait précédemment fait avec ses parents lorsque ces derniers désobéirent (Genèse 3:9). Où es-tu? Qu'as-tu fait? Caïn, as-tu vu l'état de ton frère? Que lui est-il arrivé? La voix de sa conscience le torturait, et le pauvre pécheur, comme le petit gamin pris en flagrant délit de vol de bonbon, plutôt que de reconnaître son péché, tente de se disculper, disant: "Je ne sais pas; suis-je le gardien de mon frère"? Il tentait si fort de se convaincre que son péché n'était pas aussi grave qu'il en avait l'air qu'il essaya même de le cacher de Dieu, comme si cela était possible.  

Depuis le début des temps, la gravité du péché nous a été démontrée à travers les écrits bibliques, mais nous les chrétiens sommes les premiers à nous employer à essayer de nous disculper nous-mêmes plutôt que de nous présenter tels que nous sommes devant notre Créateur, implorant Sa miséricorde, évoquant le précieux sang de Jésus versé comme une rançon pour ceux qui veulent bien se réfugier sous la croix. 

Caïn tomba en disgrâce, et il devint errant et vagabond sur la terre. C'est le sort réservé à tous les pécheurs qui fuient la grâce de Dieu. Nul bien ne peut sortir d'une telle situation. Ils errent ça et là, cherchant à convaincre l'un et l'autre de leur bonne humanité, mais la somme de leurs péchés qu'ils tiennent cachés ainsi que les malédictions qui leurs sont liées sont un fardeau qui est lourd à porter. Regardons pour preuve la réaction de Caïn au châtiment de Dieu: "Mon châtiment est trop grand pour être supporté" (Genèse 4:13). 

Il n'est pas de pire état que celui d'un pécheur qui n'est pas prêt à pleurer sur son péché, mais sur le châtiment qui lui est lié. Nous l'avons vu plus haut: c'est la raison pour laquelle beaucoup d'incroyants s'emploient à essayer de prouver la non-existence de Dieu; ils tentent ainsi d'éviter le juste châtiment que méritent leurs péchés. Mais il y a pire situation encore que celle-là: c'est lorsque le supposé chrétien agit comme si Dieu n'était pas un Dieu de justice. S'il n'était pas justice, Il ne serait pas miséricorde non plus. Que nous le voulions ou non, miséricorde et pardons sont liés à la justice. Si nous voulons d'un Dieu miséricordieux et compatissant, nous devons être prêts à accepter le Dieu de justice, qui rend à chacun selon son obéissance ou selon sa désobéissance. Mais cette justice se trouve en Christ, et en Christ seul. Ne fuyons pas la croix; mais saisissons-nous en! Il n'y a qu'en Christ crucifié et ressuscité que les cris de nos péchés cesseront de hanter notre conscience, de la même manière que le sang d'Abel criait à Dieu. Peut-être bien qu'en ce moment nos péchés cachés crient à la face de Dieu, mais il existe une chose qui crie encore plus fort vers Lui, et qu'Il est tout disposé à entendre: c'est le sang de Jésus! Gloire à Dieu! Réfugions-nous donc sous la grâce de Dieu, en Christ ressuscité!  Présentons-nous devant lui sincèrement, avec repentance, et nous serons certainement épargné du juste châtiment qui nous était destiné.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

samedi 19 mai 2018

À qui le monopole?

Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit (Éphésiens 5:18).

Un groupe de pasteurs s'étaient réunis, afin d'élaborer des plans pour une campagne d'évangélisation dans toute la ville. L'un d'eux suggéra que le célèbre évangéliste Dwight L. Moody soit considéré comme orateur éventuel. Les pasteurs en discutèrent entre eux et plusieurs parlèrent en faveur de Moody. Toutefois, un jeune prédicateur, qui n'était pas d'accord, se leva et dit avec une pointe de sarcasme: "De la manière dont vous parlez, on dirait que M. Moody a le monopole du Saint-Esprit".

Le silence se répandit dans la salle. Puis un autre pasteur dit: "Non, M. Moody n'a pas le monopole du Saint-Esprit, mais le Saint-Esprit a, lui, le monopole de M. Moody!"

Ce dernier pasteur reconnaissait que M. Moody était un homme qui avait non seulement abandonné son corps comme temple du Saint-Esprit, mais qui avait aussi appris à se soumettre entièrement à sa volonté. Le Saint-Esprit avait réellement le monopole de M. Moody.

Dans note texte initial, on nous exhorte à être "remplis de l'Esprit". Cela suppose que nous nous abandonnions à la volonté et à la puissance du Saint-Esprit et que nous le laissions accomplir ses desseins en nous. 
Personne n'a le monopole du Saint-Esprit, mais il devrait avoir le monopole de chaque chrétien.

(...)Afin que, parfaits et pleinement persuadés, vous persistiez dans une entière soumission à la volonté de Dieu (Colossiens 4:12).

Que la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

samedi 12 mai 2018

Alors il leur ouvrit l'esprit, par Charles H. Spurgeon

Alors il leur ouvrit l'esprit, afin qu'ils comprissent les Écritures (Luc 24:45).

Nous trouvons ici Jésus en train d’ouvrir les portes de la compréhension. Dans son premier ministère, de nombreux compagnons de travail l’accompagnaient, mais pendant son second ministère, Il est seul. Beaucoup peuvent proclamer les Écritures, mais seul le Seigneur peut préparer les cœurs pour recevoir Sa Parole. Notre Seigneur Jésus est différent des autres enseignants: ces derniers parlent aux oreilles, Lui parle au cœur; eux s’occupent de la connaissance extérieure, Il transmet un goût intérieur pour la vérité, par lequel nous ressentons sa saveur et son esprit. Les gens les moins instruits deviennent des érudits à l’école de la grâce quand le Seigneur Jésus par son Esprit-Saint leur dévoile les mystères du royaume, et leur accorde l’onction divine qui leur permet de percevoir l’invisible. 

Heureux ceux dont la compréhension a été éclairée et affermie par le Maître! Combien d’hommes très instruits ignorent tout des choses éternelles. Ils connaissent la lettre de la révélation, mais non son esprit. Ils ne peuvent pas discerner. Leurs cœurs sont voilés et les yeux de la raison charnelle ne peuvent les pénétrer. C’était notre situation il y a peu de temps. Nous qui voyons, nous étions alors complètement aveugles. La vérité était pour nous comme la beauté en pleine obscurité, une chose non remarquée et négligée. Sans l’amour de Jésus nous serions restés dans l’ignorance totale, car sans sa grâce qui a ouvert les portes de notre compréhension nous n’aurions pas plus pu atteindre la connaissance spirituelle qu’un enfant ne peut gravir une pyramide ou une autruche s’envoler dans le ciel. 
L’école de Jésus est la seule école où la vérité de Dieu peut être apprise. D’autres écoles pourront nous enseigner ce qu’il faut croire mais celle de Christ seule peut nous montrer comment le croire. Asseyons-nous aux pieds de Jésus et demandons son aide bénie par des prières sincères pour que nos faibles connaissances puissent grandir, et que notre compréhension limitée puisse recevoir les choses célestes.

Par Charles H. Spurgeon

samedi 5 mai 2018

Contradiction... Vraiment? L'Éternel fait-il acception de personne ou non?

Genèse 4:4-5 : "L'Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande, mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande".
Romains 2:11 : "Car devant Dieu il n'y a point d'acception de personne".

Certains prétendent qu'il y a entre ces deux versets une contradiction flagrante. Comprenons d'abord que Jésus est venu pour sauver tous les pécheurs, sans exception. Mais tous seront jugés selon leur obéissance ou leur désobéissance, et il n'y aura point d'acception de personne. C'est pourquoi, selon Hébreux 3:15, ne nous rebellons pas lorsque la parole de Dieu nous est adressée, n'endurcissons pas nos cœurs contre ses reproches, afin de ne pas subir le sort de Caïn, qui persévéra sur la voie de la perdition plutôt que se repentir et revenir vers les bras de Dieu qui lui étaient grands ouverts.  

Reprenons au début, en Genèse 4. L'homme vient d'être chassé du jardin d'Eden. Il était fini le temps où, peu importe où il se trouvait, il n'avait qu'à tendre la main, prendre ce qui lui plaisait et la ramener à sa bouche afin d'être rassasié. L'Éternel avait en effet dit à Adam en Genèse 3:19 : "C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain". Donc Caïn fût laboureur, et Abel fût berger (Genèse 4:2). Jusque là il n'y a point acception de personne; les deux hommes travaillent et c'est à la sueur de leur front qu'ils mangent leur pain. Chaque homme avait son appel, sa destiné. Il en est de même pour nous aujourd'hui. Et la question n'est pas de savoir qui a un poste plus élevé dans la société que son frère ou sa sœur. Cela n'a aucune importance devant Dieu. Ce n'est pas ça qu'Il regarde, ce n'est pas ça qui l'intéresse. Jérémie 17:10 nous dit en effet: "Moi, l'Éternel, j'éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres".

Mais poursuivons notre lecture en Genèse 4:3: "Au bout de quelque temps(...)". Ces quelques mots sont importants à ce stade de notre étude. Au bout de quelques temps, dans leur marche respective avec Dieu, dans leur appel respectif, ils se mirent à offrir chacun de leur côté des offrandes à l'Éternel. Au bout de quelques temps. 
Après un certain nombres de semaines ou d'années de marche avec Dieu, à quoi ressemblent nos offrandes lorsque nous nous présentons devant notre Créateur? Ne nous attardons pas à la forme de l'offrande, qui peut être une louange, ou encore un don aux pauvres, ou notre vie que nous prétendons offrir à Dieu comme un sacrifice vivant. Attardons-nous plutôt à nos cœurs, parce que c'est là que Dieu regarde, nous l'avons vu précédemment, afin de savoir s'il agréé ou non nos offrandes. Caïn ne pouvait pas présenter en offrande la graisse des premiers-nés de son troupeau puisqu'il était laboureur et qu'il ne possédait probablement pas d'animaux. Il offrait à Dieu ce qu'il pouvait lui offrir. Il en était de même pour son frère Abel. Alors, si chacun marchait selon son appel, pourquoi l'offrande de l'un fût-elle approuvée, et celle de l'autre, rejetée?

Nous avons un début de réponse en Genèse 4:7, lorsque l'Éternel, voyant Caïn irrité et abattu, lui dit: "Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi; mais toi, domine sur lui". Dieu reprend Caïn en lui enjoignant de dominer sur le péché. Caïn savait parfaitement ce que Dieu voulait dire, mais était-il prêt à changer? 

Allons lire en Hébreux 11:4. Il y est écrit: "C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn, c'est par elle qu'il fût déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes, et c'est par elles qu'il parle encore, quoique mort". Abel avec donc la foi, et Caïn ne la possédait pas. Loin d'avoir une contradiction dans les agissements de Dieu, nous trouvons ici qu'Il est conséquent, puisque nous savons que c'est par la foi seulement que nous sommes justifiés et que nous pouvons être en paix avec Dieu (Romains 3:28; 5:1). En Matthieu 23:35, Abel est appelé "le juste". C'est dire à quel point Dieu approuvait sa conduite.

En Jérémie 5:24, nous lisons des paroles qui représentent bien l'attitude et le cœur de Caïn lorsqu'il présentait ses offrandes à l'Éternel : "Ils ne disent pas dans leur cœur: Craignons l'Éternel, notre Dieu, qui donne la pluie en son temps, la pluie de la première et de l'arrière saison, et qui nous réserve les semaines destinées à la moisson". Nous pouvons prétendre faire l'oeuvre de l'Éternel et marcher dans notre appel sans pour autant avoir un cœur droit devant Lui. Et c'est là un danger qui guette tout chrétien tout au long de son pèlerinage terrestre. Esaïe 29:13 dira: "Quand mon peuple s'approche de moi, il m'honore de la bouche et des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un précepte de tradition humaine". Prenons garde de ne pas être de ce peuple d'adorateur qui pense pouvoir offrir une offrande ou un sacrifice à Dieu mais à sa manière propre, en conservant un vain orgueil au cœur et en ne se purifiant pas de toutes ses souillures. Il n'y a rien de pire que de conserver un péché ou deux caché au plus profond de nous. Caïn l'a fait, avec les péchés d'orgueil, de jalousie et de colère. En cela, il ressemble au Pharisien décrit par Jésus en Luc 18:9-14. En comparant les attitudes de cœur du Pharisien et du publicain, Jésus dira du premier qu'il ne fût pas justifié comme le fût le publicain, qui s'était approché de Dieu avec humilité. 

Dans leur offrande respective, un point primordial séparait les deux frères: l'un (Caïn) prétendait plaire à Dieu sans la foi, en ne Lui présentant pas le meilleur de ce qu'il possédait, car il est simplement dit qu'il offrit à l'Éternel une offrande "des fruits de la terre", et non pas de ses meilleurs fruits, comme si Dieu pouvait se contenter des restes que nous avons à lui offrir, tandis que l'autre (Abel) offrit à Dieu le meilleur de ce qu'il possédait, tel que Dieu le prescrira plus tard aux Hébreux par Moïse. Caïn offrait à Dieu pour bien paraître, par apparence de piété, mais avoir la prétention de servir Dieu en apparence alors que le cœur n'y est pas est un péché, car cela est aussi de "prendre le nom de Dieu en vain" (Exode 20:7). Il ne nous est pas dit combien d'offrandes Caïn et Abel présentèrent à l'Éternel, mais nous pouvons deviner qu'à chaque fois, Caïn espérait être agréé plus que ne l'était son frère, comme si accomplir l'oeuvre de Dieu se faisait dans la rivalité plutôt que dans la collaboration les uns avec les autres. Comme si l'un devait chercher à être plus grand que l'autre dans le ministère que le Seigneur lui a confié. Nous ne pouvons pas servir Dieu sans humilité, et Caïn représente cette partie de nous qui aimerait bien parfois, ou trop souvent, prendre une partie de la gloire qui ne revient qu'à Dieu seul. Pourtant, les orgueilleux n'obtiennent pas le royaume des Cieux, et leur chute est, et sera terrible (Proverbes 29:23; Actes 12:21-23).   

Que cela nous enseigne que nous ne pouvons pas tromper Dieu. Nous ne pouvons pas le servir en apparence seulement. Un jour ou l'autre, notre supercherie sera révélée, et des comptes devront être rendus. Lorsque Dieu nous reprend, comme il le fît avec Caïn, ne faisons pas comme si nous n'avions rien entendu. Réfléchissons à ceci: Pourquoi Caïn en voulait-il à son frère plutôt qu'à lui-même? Si Dieu n'agréait pas son offrande, Abel en était-il responsable? Non! Caïn aurait dû entrer en lui-même et reconnaître son état d'homme pécheur et irrésolu, et se repentir de cette condition, avant qu'il ne soit trop tard. Mais il ne le fit pas, et nous connaissons la suite de sa vie. Il reçut le salaire de son égarement, car il s'était placé lui-même sous le jugement en refusant la main du pardon tendue vers lui 

Hébreux 4:16 : "Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins". Trop souvent, ce verset est pris au sens temporel du terme. Nous pensons à nous approcher de Dieu pour être secourus dans nos besoins financiers ou encore pour être guéris de certains problèmes de santé, mais nous devrions toujours penser spirituellement en premier: approchons-nous donc du trône de la grâce afin d'être secourus de nous-mêmes et de nos pensées qui font la guerre à l'âme. Ce n'est pas inutilement qu'il est fait mention dans ce verset de miséricorde et de grâce. Dans Sa miséricorde, Dieu veut nous pardonner, et dans Sa grâce, Il veut nous purifier. Examinons notre conduite à la lumière de la Parole de Dieu; si nous constatons que nous sommes comme Caïn sur une voie que Dieu n'approuve pas, repentons-nous immédiatement! Ne soyons pas grands à nos propres yeux au point de n'être plus capables de prendre les reproches que Dieu nous adresse lorsque nous ouvrons Sa parole. Il est vrai qu'il est plus aisé de reconnaître les péchés de notre prochain que les nôtres, mais Dieu n'approuve pas une telle attitude! Ne nourrissons pas nos convoitises coupables, mais amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ. Même si ce n'est pas dans l'ère du temps, agissons comme le publicain de la parabole de Jésus en Luc 18:10-14; humilions-nous dans le Seigneur afin d'être élevés par Lui au temps convenable. 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.