samedi 28 décembre 2019

Lire la Bible et prier... avant ou après avoir trouvé la foi?

"Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ" (Romains 10:17).

Quelqu'un a déjà posé cette question: "faut-il "attendre" de posséder plus de zèle et de foi pour passer plus de temps dans la prière et la lecture de la Bible?"

Bien sûr que non! Notre verset initial le dit bien: "la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ". Ce que l'on entend inclus ce qu'on peut lire dans la Bible. Mais encore, nous pouvons passer une vie à lire la Bible et ne rien comprendre, ni rien mettre en pratique, simplement parce que nous ne passons pas de temps dans la prière et que nous ne la méditons pas. Plus; ne nous contentons pas de la méditer, mettons-là en pratique! L'apôtre Paul dira en Philippiens 2:5 d'avoir en nous les mêmes sentiments qui étaient en Christ. Nous savons par les Évangiles que Jésus passait beaucoup de temps dans la prière, entre autre lorsqu'il se retirait dans des lieux plus isolés. Et en Psaumes 119:11, il est écrit: "Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi". 

Nous voyons avec ces quelques versets que le fait de s'approcher de Dieu (comme Lui s'est approché de nous) est le commencement de toutes choses. Nous ne pouvons pas "serrer la parole de Dieu dans nos cœurs" si nous ne la connaissons pas. De la même manière, nous ne pourrons pas marcher en Christ si nous ne savons pas ce qu'il nous a commandé de faire. Nous devrons donc prier, chercher ses voies, et méditer Sa parole. Ne nous pressons pas de passer à autre chose lorsque nous venons de lire la Bible, car; "je médite tes ordonnances, j'ai tes sentiers sous les yeux. Je fais mes délices de tes statuts, je n'oublie point ta parole", dira encore le psalmiste en Psaumes 119. 

La Parole de Dieu est notre nourriture spirituelle, elle est aussi essentielle que la nourriture que nous ingérons afin de continuer à vivre. Mais la prière est un rafraîchissement pour notre âme, elle montre notre dépendance totale envers Dieu. Elle démontre que nous plaçons notre confiance en Lui seul; la prière est le meilleur moyen de chasser le doute qui veut s'incruster dans nos intelligences, car elle est un acte d'abandon envers Dieu. Nous démontrons ainsi que nous Lui faisons confiance pour toutes choses. La foi grandit en tout cela. Les épreuves viendront quand même, et elles sont nécessaires, car elles sont un test de notre amour et de notre attachement envers Dieu. Ne soyons pas de ceux qui s'attendent à Lui seulement quand tout va bien, et qui l'abandonnent dès le moindre vent contraire! Il a tellement en réserve pour nous, pourvu que nous tenions ferme dans la vérité et dans notre témoignage! La foi est une bénédiction, elle est un don de l'Esprit, et toutes nos paroles sont vaines sans une foi sincère, et cette sincérité dans la foi, nous ne la trouverons jamais en nous tenant éloignés de la parole de Dieu, mais en étant constamment en Sa présence, dans la lecture de Sa parole et la prière, par Jésus, notre Seigneur et Sauveur personnel.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 22 décembre 2019

Où est la paix?

"Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée!" (Luc 2:14)

Pour bien des gens, Noël est la meilleure journée de l'année. Ils s'échangent des présents, ils mangent, ils boivent, ils passent du bon temps. Mais Noël, c'est d'abord la journée pour célébrer la naissance du Prince de la paix (Esaïe 9:6), même si dans notre cœur, nous le célébrons tous les jours. 

Cependant, lorsque nous regardons autour de nous, nous nous apercevons rapidement qu'il n'existe aucune paix de Noël. Je suis certain que si nous aurions la capacité de voir ce qui se passe partout à travers le monde la veille de Noël, nous serions témoins de vols, des meurtres, de familles disloquées, dont les enfants sont laissés à eux-mêmes; de vieillards abandonnés, et ainsi de suite. Si nous nous attardons sur ces événements tragiques, qui prouvent bien qu'il n'existe pas de "paix de Noël", nous dirons comme les incroyants: où est la paix que le Christ devait amener? À la différence de l'incroyant, pour qui il n'existe aucune promesse, et pour qui le Nouveau Testament est semblable à une série de pages vides, nous ouvrons notre Bible et nous lisons la Parole de Dieu. Nous y retrouvons les nombreuses promesses de Dieu envers la race humaine. Mais à chaque fois, comme dans notre premier verset en Luc 2:14, nous comprenons que la venue de Jésus n'était pas un coup de baguette magique qui devait faire disparaître instantanément tout le mal du monde. La paix promise est pour tous les hommes qu'Il agrée, et c'est encore dans Sa parole que nous trouvons comment nous sommes agrées par Dieu; lorsque nous nous repentons de nos péchés et que nous acceptons Jésus comme notre Seigneur et Sauveur, mais surtout, en marchant par la foi en conformité avec Sa parole. Voilà pourquoi la paix promise ne peut prendre effet sur toute la Terre; car le plus grand nombre de croit pas en Jésus. Donc cette paix est une tranquillité individuelle de l'âme, qu'expérimentent seulement ceux qui acceptent Son cadeau du salut. La paix universelle viendra lorsque Jésus régnera sur Son peuple, sur ceux qui auront été trouvés fidèles jusqu'à la mort. 

Remercions Dieu de nous avoir envoyé Jésus pour nous réconcilier avec Lui et pour nous apporter la paix pour nos péchés pardonnés. N'hésitons pas à partager ce message à quelqu'un qui n'a pas encore trouvé la paix annoncée par les anges il y a plus de deux milles ans. 

Merci Seigneur pour tes nombreuses promesses, mais aussi pour toutes les bénédictions dont Tu nous a comblés. Tout ce que Tu fais est pour Ton nom, et nous voulons aujourd'hui plus que jamais glorifier et louer Ton Saint nom, car Toi seul en es digne. Merci pour la paix que Tu nous donnes par Jésus, notre Seigneur et Sauveur personnel, car elle ne réside pas d'abord dans ce que nous faisons, mais en ce que Tu as déjà fait pour nous, et nous acceptons ce cadeau avec joie et reconnaissance. En ces jours dits de réjouissances, donnes-nous de partager ton Amour avec les gens autour de nous, en parole et en action; que nous soyons de fidèles ambassadeurs de Ton royaume sur la Terre, sachant que nous ne sommes ici-bas que pour un peu de temps, mais que notre esprit vivra éternellement. S'il te plaît, touches les cœurs des plus endurcis, mais aussi, rejoins ceux qui sont seuls et abandonnés, Tu sais où ils sont et Tu connais leurs besoins. Merci de soulager leur âme en les rassurant par Ta présence vivifiante. Nous donnons gloire à Ton nom, Seigneur Dieu, car nous n'oublions pas la perfection de Tes œuvres, et en ces jours où nous nous souvenons particulièrement que Tu t'es fait chair comme nous, nous chantons et disons notre joie pour l'oeuvre du salut que Tu as préparé pour tous les hommes qui croiraient. Nous te louons et t'adorons, Jésus; merci d'être la lumière du monde et d'être notre espérance dans un monde rempli de ténèbres. 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen. 

dimanche 15 décembre 2019

Dernière journée sur terre

(...)Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cours (Hébreux 4:7).

Que feriez-vous si vous saviez qu'il ne vous restait plus qu'un jour à vivre?

C'est la question qu'un professeur a demandé il y a plusieurs années à près de mille étudiants d'une dizaine d'écoles professionnelles. Ses recherches ont révélé que vingt pour cent des jeunes hommes passeraient leur dernière journée sur la terre à boire, à se droguer et à courir les femmes.

Une réponse différente se fit entendre d'une jeune femme : "J'aimerais passer ma dernière soirée à l'église, pour être seule avec Dieu, pour le remercier pour une vie remplie et heureuse."

Et vous, qu'est-ce que vous pensez que vous feriez si vous saviez qu'il ne vous restait plus que vingt-quatre heures à vivre? Si vous n'êtes pas un disciple de Christ, la chose la plus sage à faire serait de croire en Lui comme Sauveur. Ou si vous êtes chrétien, vous devriez peut-être régler une affaire que vous traînez depuis longtemps? Y a-t-il quelqu'un à qui vous devriez faire des excuses? Devez-vous de l'argent à quelqu'un? Devez-vous rendre visite à quelqu'un ou devez-vous simplement communiquer un mot d'encouragement? 

S'il y a une action que vous pouvez, ou que vous devez poser, c'est maintenant le temps de le faire! Car peut-être vous reste-t-il encore bien des années à vivre, mais peut-être aussi qu'aujourd'hui est votre dernier jour sur Terre. Alors pourquoi ne pas agir comme s'il s'agissait de votre dernière journée? Mettez-vous en règle avec Dieu et les hommes; le moment présent est toujours le meilleur pour faire la volonté de Dieu, puisque c'est tout ce dont vous pouvez être certain!

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen. 

dimanche 8 décembre 2019

Les travaux de Marthe, par Charles H. Spurgeon

"Marthe, occupée à divers soins domestiques÷ (Luc 10:40).

Ce n’était pas une erreur de s’occuper des soins domestiques: la position du serviteur est celle de chaque chrétien. "Je suis un serviteur" devrait être le mot d’ordre de tout les princes de la famille royale des cieux. Cela n’était pas non plus une erreur d’avoir beaucoup servi. On ne peut jamais trop en faire. Faisons tout ce que nous pouvons faire, mettons notre tête, notre cœur et nos mains au service du Maître. Ce n’était pas une erreur de préparer un festin pour le Maître. Bienheureuse Marthe, d’avoir cette chance de s’occuper d’un invité si béni et
d’avoir mis toute son âme dans son engagement. 

Son erreur fut de se trouver occupée à divers soins domestiques au point de l’oublier "Lui" et de ne se souvenir que de son travail. Elle a laissé le service prendre la place de la communion. Nous devrions être Marthe et Marie en même temps. Nous devrions beaucoup servir et beaucoup communier en même temps. Pour faire cela il faut beaucoup de grâce. Il est plus facile de servir que de communier. Josué ne s’est jamais fait de soucis pour la bataille contre les Amalécites, mais Moïse, lui, au sommet de la montagne avait besoin de deux aides pour soutenir ses bras. Plus le travail est spirituel, plus la fatigue est rapide. Les meilleurs fruits sont les plus difficiles à cultiver: les grâces les plus célestes sont aussi les plus difficiles à exploiter.
 
Bien-aimés, pendant que nous ne négligeons pas les choses extérieures qui sont bonnes en elles-même, nous devons aussi regarder à être heureux dans notre relation avec Jésus. Nous devons veiller à ce que nous ne négligions pas de nous asseoir aux pieds de notre Sauveur, bien que cela puisse être caché derrière le prétexte trompeur de le servir. Ce qui prime pour la santé de notre âme, ce qui prime pour sa gloire et ce qui prime pour que nous soyons utiles, c’est de nous garder en communion constante avec le Seigneur Jésus et de veiller à ce que la vitalité spirituelle de notre religion soit maintenue au-dessus et par-dessus tout ce qui est de ce monde.

Par Charles H. Spurgeon

dimanche 1 décembre 2019

Heureux l'homme qui craint l'Éternel

"Heureux l'homme qui craint l'Éternel" (Psaumes 112:1).

Le Psaumes 112 déclare que l'homme pieux aura une postérité puissante (verset 2), qu'il jouira du bien-être (verset 3), et qu'il expérimentera la présence de Dieu de façon spéciale dans les épreuves (verset 4). Qu'en est-il, cependant, des gens pieux qui ne semblent pas jouir de ces promesses?

Un jour, un homme est resté handicapé après avoir été victime d'un grave accident dans une mine. De son lit, il regardait par la fenêtre et voyait ses amis conduire leurs voitures avec leurs petites amies. Au fil des ans, il les a vu avec leur femme et leurs enfants. Lui n'a jamais eu de postérité, ni richesses, ni gloire. D'un point de vue terrestre, le Psaumes 112 ne collait pas à sa situation. Sur le plan spirituel, cependant, il collait parfaitement. Quand il était découragé, il pensait à Jésus mort sur la croix pour ses péchés. Cela lui assurait que Dieu l'aimait. Et, quand il pensait à la résurrection de Christ, il se réjouissait en pensant qu'il irait au Ciel. Il avait une grande "famille" tant sur Terre qu'au Ciel. Il possédait les richesses éternelles et expérimentait la présence de Dieu de façons spéciales dans sa vie. Et quand il est mort, il a laissé un héritage durable à tous ceux qui l'avaient connu.

Les promesses de Dieu s'accompliront, soit maintenant soit dans l'éternité. Ceux qui craignent l'Éternel sont vraiment heureux, car Dieu occupe la première place dans leur vie; ils expérimentent ainsi le bonheur durable et éternel.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.   

dimanche 24 novembre 2019

Réflexion sur la "folie" de croire en Dieu

Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication (1 Corinthiens 1:21).

C'est vrai qu'aux yeux du monde, il faut être fou pour croire en Dieu. L'homme sensuel et orgueilleux s'oppose à la Parole de Dieu parce qu'elle est contraire à ses désirs vains et souvent destructeurs. Nous ne pouvons ni le voir, ni le toucher. Nous ne pouvons pas lui parler comme nous le faisons entre nous. Nous ne pouvons pas l'approcher et travailler avec lui. Comment faire pour croire en quelqu'un qui semble inexistant? Qui n'est pas visible comme nous?  

Nous le connaissons à travers la Création. Si nous sommes honnête, nous acceptons facilement le fait que nous ne pouvons rien créer de tout ce qui existe; la Lune, le Soleil, la Terre et l'ordre de toutes ces choses, ordre sans laquelle la vie ne serait pas possible. La complexité du corps humain, la diversité des espèces animales et végétales, des minéraux et de tout ce qui est utile à la vie sur Terre. Un être suprême a fait ces choses, il faut une intelligence derrière une telle merveille si ordonnée. 

La meilleure manière de connaître Dieu, c'est donc d'abord de voir et de croire que tout ce qui existe a été créé par Lui. Au commencement, la Terre n'était qu'eau, et à partir d'une parole, elle est ce qu'elle est aujourd'hui, à cause de Dieu. Oui, c'est un grand Dieu! Avec une telle puissance, qui peut le conseiller? L'Évangile a toujours été, et sera toujours une folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui l’acceptent, alors leur vie est transformée pour le mieux, car ils ne sont plus soumis à la dictature de la sagesse du monde; ils en sont libérés et peuvent maintenant voir au-delà de leur petite personne. Car le plan de Dieu n'était et n'est pas que nous soyons centrés sur nous-mêmes toute notre vie, et après quoi nous mourrons. Non! Il a pensé beaucoup plus loin pour nous, Il a beaucoup plus en réserve, mais il faut les yeux de la foi pour voir et comprendre l'oeuvre de Sa grâce; le salut qu'Il nous offre gratuitement par Jésus-Christ. Cette oeuvre de la croix et du sang versé par Jésus est peut-être folie aux yeux des sages de ce monde, mais pour nous qui croyons, elle est notre espérance, ici-bas et pour l'éternité. 

Ce que les perdus considèrent comme folie, afin de se conforter dans leur propre sagesse, Dieu l'utilise pour notre salut. Faisons-lui pleinement confiance. Il sait comment tenir les astres en places, dans une parfaite coordination, Il saura également faire toutes choses bonnes, en son temps, non seulement pour nous, mais pour nos prochains.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 17 novembre 2019

La paix rassurante de Dieu

À celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix; la paix, parce qu'il se confie en toi (Esaïe 26:3)

Un sous-marin qui patrouillait en temps de guerre avait dû rester sous l'eau toute une nuit. Quand il fit surface le lendemain, un ami sur un autre bateau envoya un message radio au capitaine: "Comment vous en êtes-vous tiré avec la tempête d'hier soir?" Surpris, le capitaine s'exclama: "Quelle tempête? Nous ne savions pas qu'il y en avait eu une!"

Bien que la surface de l'océan ait été fouettée par les vents violents, le sous-marin n'avait pas été affecté parce que les eaux profondes étaient demeurées calmes. De même, l'esprit du chrétien peut être protégé des vagues distrayantes de l'inquiétude causées par les circonstances troublantes.  Le pasteur et auteur américain A. T. Pierson a décrit la paix de Dieu en ces termes: "le calme éternel repose bien trop profondément dans l'âme confiante qui prie pour qu'elle ne soit troublée par l'agitation extérieure".

Le croyant qui se confie en la providence de Dieu, qui repose dans sa grâce et qui dépend de son Saint-Esprit connaîtra le miracle de sa paix rassurante.

Auteur inconnu  

dimanche 10 novembre 2019

L'Éternel lui indiqua un bois

Moïse cria à l'Éternel, et l'Éternel lui indiqua un bois, qu'il jeta dans l'eau. Et l'eau devint douce (Exode 15: 25).

Dans ce passage, les Israélites murmurèrent contre Moïse, car l'eau qu'ils essayèrent de boire était amère. 
La première leçon à tirer de ce passage, c'est la réaction de Moïse. Il aurait pu répliquer au peuple en se défendant lui-même; il aurait pu se quereller avec eux. Il ne fit rien de tout cela. Il se tourna vers l'Éternel, et lui apporta cette situation. C'est la réaction typique de celui qui a pour bonne habitude d'être entièrement dépendant de Dieu. En toute circonstance, il s'en remet à Lui, dans la prière et les supplications. Et Dieu ne les laisse jamais sans réponse.

"L'Éternel lui indiqua un bois". L'Éternel répondit aux supplications de Moïse, en lui indiquant un certain bois à jeter dans l'eau, afin que l'amertume disparaisse. Nous comprenons aisément que le bois en lui-même n'a rien fait, mais c'est l'obéissance de Moïse au commandement de Dieu qui a permit cette bénédiction, pour le peuple tout entier. Mais il y a plus. La deuxième leçon de ce court passage, et non la moindre, c'est que ce bois est un signe précurseur de la croix. En toutes circonstance, apprenons à être dépendants de Dieu, par Jésus-Christ; tournons-nous vers l'Agneau sacrifié, jetons la croix au milieu de nos situations amères, et même si nous ne comprenons pas tout, nous y trouverons la paix, et il sera doux de continuer d'avancer un jour à la fois, sachant que Christ est avec nous. Car notre obéissance ne dépend pas de nos circonstances, mais de notre amour pour Dieu et Ses commandements. 

Dans ce passage, il est dit qu'à cette occasion, Dieu mit le peuple à l'épreuve. Tout ce qu'ils trouvèrent à faire fut de critiquer Moïse. Dans nos circonstances amères, lorsque les vents sont contraires dans notre vie, donc, lorsque notre nature humaine est éprouvée, il est facile de se laisser aller à la méchanceté de cœur, envers Dieu ou notre prochain. Qu'il n'en soit pas ainsi! Alors que Jésus était sur le bois accusateur, il ne s'est pas abandonné à l'amertume. Au contraire! C'est là qu'il mit un comble à son amour pour nous! Ce que Dieu attend de nous, c'est l'obéissance. Notre Dieu est notre Seigneur et Maître dans nos bons moments, mais Il l'est aussi lorsque tout ne va pas comme nous le désirons. 

Lorsque notre foi est testée, ne murmurons pas contre Dieu ou les hommes, mais prêtons l'oreille à la voix du Seigneur; gardons Sa parole plus que tout, car elle est notre grande richesse, et gardons toujours à l'esprit que nous ne sommes que de simples serviteurs d'un grand Dieu Créateur; c'est à cause de Sa bonté qu'Il donne, qu'Il délivre, qu'Il libère, et c'est encore à cause de Sa bonté qu'Il se tient à nos côtés lorsque l'ennemi nous attaque et veut nous enlever notre témoignage et notre joie.    

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 3 novembre 2019

Ils furent remplis du Saint-Esprit

"Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit" (Actes 2:4).

Trop souvent, nous assistons aux services en espérant qu'il s'y passe quelque chose d'excitant, ou qu'un témoignage bouleversant nous fasse verser quelques larmes. Mais la puissance du Saint-Esprit produit quelque chose de plus profond que la simple excitation ou la production d'une émotion passagère. De grandes choses se sont produites en cette journée unique décrite dans le passage d'Actes 2, parce que les disciples furent "remplis du Saint-Esprit". Dieu désire que tous les chrétiens soient remplis de l'Esprit. Ce n'est pas une option. Cela devrait être la norme pour chaque membre du corps de Christ.

En Éphésiens 5:18, l'apôtre Paul dit: "Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit". Il ne veut pas dire ici de faire comme certains et de prétendre être "ivres de l'Esprit", cela est un faux esprit qui n'est pas de Dieu. Ce qu'il souhaite, c'est que nous reconnaissions notre dépendance envers Lui, que nous ressentions notre besoin de Sa présence dans notre vie et que nous choisissions d'obéir à la Parole de Dieu, dans une dépendance absolue envers Sa sainte volonté. Quand Il prend le contrôle de notre vie, il en résulte que nous nous encourageons les uns les autres, comme les apôtres le faisaient. Nous aurons un cantique nouveau dans notre cœur, nous rendrons grâces en toutes choses (1 Thessaloniciens 5:18) en nous dépouillant de nous-mêmes en nous faisant serviteurs de tous, comme Christ avant nous (Philippiens 2:7), vivant en tout avec une sainte humilité. Ce genre de puissance du Saint-Esprit n'est peut-être pas spectaculaire, mais elle peut redonner de la vitalité aux services dans les églises et transformer des vies.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

samedi 26 octobre 2019

Réflexion sur le Je-Me-Moi

"(...) Tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison" (Aggée 1:9). 

La culture moderne du Je-Me-Moi s'est lentement mais sûrement installée dans la vie de milliers de chrétiens, faisant en sorte que beaucoup veulent bien "croire", mais en un Dieu qui comblera tous leurs désirs, et qui a intérêt à ne rien leur refuser. De nombreuses églises modifient leurs messages afin de pouvoir "adapter", comme si cela était possible, le message de l'Évangile à cette culture envahissante. Le malheur est que les chrétiens qui reçoivent un tel enseignement ne sont pas préparés à affronter l'adversaire de leur salut, et dès la première tribulation, nombreux sont ceux qui se détournent de Celui seul qui aurait pu les sauver, parce qu'il ne leur a pas été enseigné un Dieu Amour, mais Juste. Il leur a été enseigné un Dieu amour, complaisant avec le péché. C'est en réalité un faux dieu, qui n'est pas celui de la Bible. 

En Aggée, nous trouvons le peuple d'Israël ne se souciant plus des choses de Dieu. Ils habitaient leurs "demeures lambrissées" (Aggée 1:4), ils ne se souciaient pas de leur prochain, non plus de leur relation avec Dieu, et ils écoutaient les mêmes enseignements que nous avons aujourd'hui en certaines endroits: "n'étudiez pas votre conduite à savoir si vous obéissez réellement à Dieu car c'est une tentation", et, "si vous avez donné votre vie à Christ, vous n'avez plus à remettre en question votre conduite", et ainsi de suite. Mais l'Éternel Dieu dit ici: "Considérez attentivement vos voies" (Aggée 1:5). "Vous semez beaucoup, et vous récoltez peu, vous mangez, et vous n'êtes pas rassasiés, vous buvez, et vous n'êtes pas désaltérés, vous êtes vêtus, et vous n'avez pas chaud" (Aggée 1:6). Telle est la voie du Je-Me-Moi. Ces gens ne sont jamais satisfaits de ce qu'ils ont, et ils veulent toujours davantage de bénédictions temporelles. Ce mal, tel un cancer, s'est répandu dans l'église chrétienne. Au lieu de simplement aimer Dieu, parce qu'Il nous a aimé le premier, la personne atteinte de ce mal regarde à Dieu et dit: "je crois en toi, en retour de ces bénédictions-là";  "je donne tel montant d'argent pour les œuvres de l'église, et je m'attend à ce que Tu me le remette au centuple, puisque c'est dans écrit dans ta parole". Ces gens sont sensibles à ce qu'ils ne possèdent pas, matériellement, mais ils ne se soucient guère de ce qu'ils sont éloignés de Dieu et de ce que leur vie spirituelle est en ruine. Moi, moi, moi. Et cette pensée se retrouve dans toute leur conduite. Vous parlez à ces gens et tout tourne autour de leur "moi". Ils sont incapables d'être reconnaissants pour ce que Dieu leur prête et de ce qu'Il fait pour eux au quotidien. Ils ne sont jamais satisfaits. 

Pourquoi donc? Parce qu'ils ne s'abreuvent pas à la bonne source. Ils se sont liés aux sources terrestres, comme si la création et la créature pouvait remplacer la présence du Créateur, qui seule nous satisfait. Oh plusieurs de ces personnes sont religieuses, mais elles n'ont pas de relation spirituelle avec Dieu. Le seul lien qui les unis à Dieu est qu'ils le voient comme un pourvoyeur de bénédictions. Nous nous croirions revenus en des temps anciens où certaines civilisations maintenant disparues observaient des rites et offraient des sacrifices à leurs dieux afin de recevoir en retour des bénédictions pour la fertilité du sol et des entrailles des femmes de leur race. 

Cet élèvement du "moi" n'est nulle part justifié dans la Bible. Celui qui est petit à ses propres yeux sera élevé au temps convenable par Dieu Lui-même (1 Samuel 15:17). Quelle tristesse de voir cette insatisfaction généralisée, insatisfaction qui découle directement de la culture du "moi"! Que de détresse! Que de dépressions! Un jour, j'ai entendu une femme (chrétienne) parler à une autre de la manière dont elle vivait sa "dépression saisonnière", et toutes les astuces dont elle avait coutume de mettre en pratique afin d'y remédier. Comprenez que madame ne parvenait pas à accepter le fait qu'il y avait moins d'heures d'ensoleillement certaines périodes de l'année, et cela l'affectait énormément. En entendant les astuces utilisées par la dame en question pour atténuer les effets de sa "dépression saisonnière", j'ai compris que l'ennemi de notre salut ne sera jamais à court d'idées pour garder les hommes centrés sur eux-mêmes. Toutes les astuces consistaient à prendre soin d'elle; partant de passer des heures sous une certaine lampe, "afin de compenser la perte d'heures d'ensoleillement", à s'acheter des vêtements hors de prix dans lesquels "'elle se sentait bien". Aucune des solutions proposées ne consistaient à remettre son petit problème en perspective en regardant d'abord à participer à soulager le malheur des autres. La Bible appelle cela, en plusieurs endroits, "prendre soin des veuves et des orphelins dans leurs afflictions"(Jacques 1:27). Lorsque nous ouvrons nos cœurs aux autres, comme Christ l'a fait, nous marchons selon le cœur de Dieu, et cela nous préserve de biens des tourments. 

La spirale du Je-Me-Moi est sans fin. Celui qui en est malade en vient à délaisser Dieu totalement, sans s'en rendre compte, car toute sa vie n'est que recherche de plaisirs passagers, cherchant à accomplir tous ses désirs. Plus il passe de mois et d'années dans cette spirale, plus sa dépendance dans les plaisirs de ce monde devient grande, car il ne parvient jamais à remplir ce sentiment de vide au-dedans de lui. 

Sachant que nous ne sommes aucunement redevables à la chair, pour vivre selon notre chair, il n'existe qu'une solution: revenir à Christ, de tout notre cœur, de toute notre âme. Tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3:23). Nous savons que si nous vivons selon les désirs de la chair, selon cette loi égoïste qui s'est imprégné en nous, alors nous mourrons (Romains 8:13). Mais si, par l'Esprit, c'est-à-dire par la Parole, nous faisons mourir les œuvres de la chair, ses désirs, ses pensées, alors, nous vivrons réellement (Romains 8:13). Nous sortirons de nos demeures lambrissées et nous irons vers les pauvre et les malheureux; spirituellement ou matériellement. 

Ils sont nombreux; et peut-être es-tu un de ceux-là en ce moment; sache que Dieu ne te juge pas, Il ne te condamne pas, mais il attend que tu sortes les idoles de ta vie, car il n'y a présentent pas de place pour Lui. Trop souvent, l'idole principale, c'est le culte que nous rendons au "moi". Le Seigneur attend que nous nous tournions vers Lui, en rejetant en arrière le "moi" et tout ce qui nous entraîne vers la mort spirituelle. Souviens-toi qu'Il n'est pas venu pour ceux qui sont bien-portants, mais pour les malades et les infirmes, raison pour laquelle, de son vivant, Jésus passa beaucoup de temps au milieu des gens de mauvaise vie. Oh peut-être n'as tu pas commit l'adultère, ou n'as tu jamais volé, mais cette idole du "moi" en ton cœur est aussi une désobéissance à Dieu, donc un péché, et tu dois t'en repentir. L'apôtre Jacques adresse cette situation en disant: "Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes (...) (Jacques 4:8). Laisse tout derrière toi, et approche-toi de Jésus, réellement et sans compromis; Lui seul sauve et délivre de tout péché. Bien plus que le matérialisme et de l’accomplissement de soi, il y a une relation spirituelle avec Dieu qui comble tous nos désirs, au-delà de toute espérance, car nos désirs ne seront plus inspirés par la chair, mais par l'Esprit, donc plus faciles à satisfaire, et en conformité avec la Parole et selon la volonté de Dieu. Les choses de la Terre ne durent qu'un temps, après quoi elles disparaissent, mais Dieu, par Jésus notre Seigneur et Sauveur, nous offre une joie qui durera éternellement. Déconnectons-nous de la pensée du monde, et approchons-nous de la source de vie, Christ Lui-même. Ouvrons la Parole, car elle est notre nourriture et notre breuvage; et même si nous en voudrons toujours davantage, l'effet ne sera jamais négatif. C'est une dépendance à salut, alors que la dépendance du "moi" conduit à la perdition éternelle. Suivre Dieu, c'est accepter d'être changé, transformé totalement, pour notre bien et celui de notre prochain, afin que Son Nom soit glorifié en nous, comme il l'a été en Jésus-Christ.

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 20 octobre 2019

Je n'ai point vu le juste abandonné

J'ai été jeune, j'ai vieilli; et je n'ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Toujours il est compatissant, et il prête; et sa postérité est bénie (Psaumes 37:25-26).

Gloire à Dieu! Il prend soin de Ses enfants. C'est bon de penser que notre Père céleste veille sur nous, dans nos bons et mauvais jours, et d'avoir cette assurance que rien ne nous arrivera sans qu'Il ne nous donne l'occasion de nous en sortir (1 Corinthiens 10:13), Mais il est également une vérité à saisir dans ce court passage: les bénédictions de Dieu sont suffisantes, nous n'avons pas à constamment lui demander de nouvelles choses de ce monde. Peut-être sont elles bonnes, ou du moins, ne représentent-elles pas un péché, mais nous ne les demanderons pas à notre Père céleste car nous savons qu'elles sont inutiles dans notre marche chrétienne. Le fait de posséder une plus belle voiture, ou une maison intelligente, ou le dernier téléphone à la mode n'est pas mal en soit, mais rien de cela n'augmentera notre foi. Ce sont des choses que nous posséderons si Dieu le veut, au temps convenable. Il est important que nous apprenions à vivre dans le contentement, avec reconnaissance pour ce que nous avons déjà. La prière d'Agur est juste; elle sera certainement approuvée de Dieu et elle vient corroborer ce que dit notre passage d'aujourd'hui: "Ne me donne ni pauvreté, ni richesse; accorde-moi le pain qui m'est nécessaire. De peur que, dans l'abondance je ne te renie (...), ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe et ne m'attaque au nom de mon Dieu (Proverbes 30:8-9). 

La puissance de Dieu n'est pas limitée par ce que nous possédons ou ne possédons pas. Plusieurs chrétiens ont fait l'erreur de dire: "Ah, si je possédais ceci ou cela, je pourrais tellement mieux servir Dieu". Cela est faux. Le Seigneur attend que nous soyons fidèles, là où nous sommes, avec ce que nous avons. Si nous attendons d'être millionnaires pour donner aux pauvres, il se peut que nous ne donnions jamais. Si nous attendons de posséder un avion afin d'aller proclamer l'Évangile aux quatre coins de la planète mais que nous ne parlons même pas de Christ à nos voisins ou collègues de travail, nous n'évangéliserons jamais. 

La reconnaissance est importante en ce qu'elle tiendra nos pensées dans la joie de Christ. Et c'est lorsque nous vivons dans cette seule joie, malgré nos circonstances, que nous pouvons proclamer Ses louanges à nos frères et sœurs, sans nous soucier de demander à Dieu plus que ce que nous avons besoin, car nous reconnaîtrons alors qu'Il fait toute chose bonne, en Son temps (Écclésiaste 3:11). Ce verset de l'Écclésiaste est intéressant, car il se poursuit en disant que l'Éternel a mis dans le cœur de l'homme la pensée de l'éternité, bien que nous ne puissions pas saisir Son oeuvre du commencement à la fin. 

Parfois, nous ne comprenons pas que telle épreuve survienne, ou qu'une bénédiction tout à fait inattendue vienne mettre un comble à notre joie, mais Dieu sait ce qu'il fait, et Il fait tout afin que nous lui donnions la gloire qui Lui est due. Même si nous sommes incapables de tout comprendre, nous avons l'assurance qu'il nous conduira tel un père attentionné conduit et protège ses enfants. 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

samedi 12 octobre 2019

La reconnaissance.. même pour un pouce!

Rendez grâces en toutes choses(...) 1 Thessaloniciens 5:18.

L'auteur de cantiques Wendell Loveless a raconté l'histoire d'une femme vivant dans l'Illinois qui avait été confinée à son lit pendant plus de seize ans. Elle souffrait constamment et était incapable de bouger. Pourtant, c'était une des personnes les plus reconnaissantes que Loveless ait jamais rencontrée! Elle se réjouissait du fait que Dieu lui avait laissé une grande bénédiction: l'usage du pouce de la main droite. L'autre main était raide et complètement inutile. À l'aide d'une fourchette attachée à un bâton, elle pouvait mettre ses lunettes, se nourrir, boire son thé par un tube et tourner les pages d'une grosse Bible. Même s'il lui fallait déployer bien des efforts, elle faisait toutes ces choses avec un seul pouce.

Un jour, elle dit à un visiteur: "J'ai tellement de raisons d'être reconnaissante". Quand on lui demanda pourquoi, elle répliqua: "Maintenant que mes péchés sont pardonnés, je puis m'allonger et boire chaque jour à la fontaine du grand amour de Jésus mon Sauveur". Et quand on lui demanda s'il lui arrivait d'être découragée, elle répliqua: "Je suis parfaitement satisfaite d'être couchée ici aussi longtemps que le Seigneur me garde dans ce monde, et je suis également prête à le quitter quand il m'appellera".

Peut-être êtes-vous affligé  et très limité dans vos mouvements, ou simplement ne possédez-vous pas tout ce que vous désireriez. Sachez que le contentement véritable qui plaît à Dieu ne s'apprend pas tout d'un coup, mais il est toujours associé à la reconnaissance pour les bénédictions dont Dieu nous comble... même s'il ne s'agit que d'un pouce!

Auteur inconnu 

dimanche 6 octobre 2019

Si le grain ne meurt...

"En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit" (Jean 12:24).

Ce verset à lui seul contredit l'enseignement de plus en plus prêché de nos jours, à savoir que nous pouvons demeurer nous-mêmes, en Christ. Que Dieu va tout mettre en son pouvoir ou presque afin que nos désirs et nos rêves se réalisent, tant que nous prétendons être à son service... 

Notre génération cherche les plaisirs plus que Dieu (2 Timothée 1:5). Elle cherche donc Ses bénédictions, sans la sanctification. Elle veut des réponses de Dieu à ses prières, si elle prie, sans être prête à obéir si la réponse est "non". Elle veut la joie que Christ donne, mais sans d'abord passer par la repentance et le renouvellement de son être tout entier. Et ainsi de suite. 

Ici, Jésus nous dit clairement: "si tu ne meurs pas à toi-même, tu ne peux pas porter de fruits pour le royaume de Dieu". Le chrétien qui ne meurt pas aux choses de ce monde n'est pas digne du royaume des cieux. Le grain dont Jésus nous parle, s'est retrouvé dans un grenier pendant peut-être deux, trois ans, peut-être plus. Ce grain étant préservé de l'humidité, de la chaleur suffocante ou d'un trop grand froid, il peut être ainsi en un même état pendant de longues années. Plusieurs chrétiens ressemblent malheureusement à cela. Ils se contentent d'être ce merveilleux grain, tant aimé de Dieu que Christ a donné Sa vie pour eux. Ils oublient toutefois ceci: Jésus a aussi été en quelque sorte comme un grain de blé, semé par Dieu, qui a marché dans l'obéissance jusqu'à la mort. Si le grain de blé ne meurt, "il reste seul", dit-il. 

Jésus est mort, et c'est ainsi qu'il a pu donner la vie au plus grand nombre. Alors si nous acceptons Jésus comme notre Sauveur, nous devrons aussi accepter d'être sorti du grenier d'où nous nous complaisons, d'être mis en terre par Dieu et de mourir à nous-mêmes, afin que notre espérance soit vivante (Romains 6:5-6; Éphésiens 4:20-24). Soyons indifférents à ce que cette vie présente a à nous proposer; afin que nous devenions libres. Non pas libres comme la nature humaine le désire, mais libres d'accomplir la volonté de Dieu, quel qu'en soit le prix. Nous savons bien que nous ne sommes pas ici bas pour notre bon plaisir seulement, sans quoi nous serions les plus malheureux sur terre. Nous sommes ici-bas pour glorifier Dieu, en parole et en action, partageant Sa joie et Sa paix, qu'Il nous donne gracieusement, avec nos prochains. 

Après ce que Jésus a fait pour nous, nous ne sommes pas redevables à la chair, pour vivre de la chair. Nous savons que si nous vivons selon la chair, nous n'avons pas l'Esprit de Dieu, donc, nous mourrons (Romains 8:13-14). L'apôtre Paul dira aux Galates que la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et vice versa; de sorte que nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons (Galates 5:17). Le grain mis en terre, qui portera du fruit pour Dieu, c'est celui qui abandonnera tout entre les mains de Dieu, sans compromis. 

Prions donc avec le Psalmiste : "Ô Dieu! crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. Ne me rejette pas loin de ta face, e me retire pas ton esprit saint. Rends-moi la joie de ton salut, et qu'un esprit de bonne volonté me soutienne! (Psaumes 51:12-14). 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.