dimanche 24 septembre 2023

La voie de la désobéissance

L'homme a appris qu'en se soumettant aux commandements de Dieu, il serait heureux, mais il a choisi la voie opposée, c'est-à-dire la voie de la désobéissance, tout en sachant qu'il s'agissait de la voie de la mort. N'est-ce pas étrange, dès le commencement Dieu a mis l'homme en garde contre la rébellion, mais à travers l'histoire rare sont ceux qui lui ont prêté l'oreille. C'est ainsi qu'aujourd'hui, la présente génération se sent découragée et abattue. Elle vit en pleine confusion. 

C'est ainsi également qu'en cette ère pleine de confusion et de ténèbres que vous entendez proclamer l'abolition des lois pour ne pas dire tout simplement l'anarchie. Commencez vous à comprendre la raison pour laquelle nous avons des guerres, des querelles, des disputes? Commencez vous à comprendre pourquoi il existe en ce siècle mécanisé plus de misère et de maladies, plus de souffrances et de malheurs que jamais auparavant ? 

Chose ironique, il y a des gens qui pensent que la Bible ne fait pas autorité et qu'elle n'a pas beaucoup de valeur spirituelle. Ils disent que Dieu a mis dans l'esprit de chaque homme la faculté de juger de façon saine et juste. Quelle folie! Cette logique absurde ne tient pas debout. Jetez, je vous pris, un regard autour de vous; que voyez vous? La paix entre les hommes? L'harmonie entre les nations? Et entre les membres d'une famille? Hélas non! Chacun a ses propres opinions en matière de religion. Chacun a sa façon de penser qui lui semble bonne. Chacun a ses idées qui lui paraissent meilleures que celles de son prochain, souvent même meilleures que celles du Créateur des cieux et de la terre. 

Non mes amis, sans l'aide divine personne ne peut posséder la faculté de juger de façon saine. Personne ne peut discerner le vrai du faux, le bon du mauvais et moins encore la sagesse de la folie. Si la voie de la majorité était le barème d'après laquelle nous devrions définir ce qui est normal, il serait tout à fait normal d'être malhonnête, menteur et tricheur, puisque la plupart des gens d'après les statistiques le sont. De même, si nos lois civiles devaient être modifiées, d'après ce que la  majorité des gens font, il serait tout à fait normal qu'on commette l'adultère, puisque la plupart des couples mariés sont coupables aujourd'hui d'une façon ou d'une autre de ce péché odieux. 

La sagesse humaine, d'après la Bible, n'est que folie devant Dieu. Avez-vous jamais lu dans la Bible l'histoire des Israélites qui ne voulaient pas que Dieu règne sur eux? Ils ont demandé au prophète Samuel qu'il mette à leur tête un roi humain pour les juger et non pas Dieu lui-même. Le prophète Samuel a fait connaitre au peuple toutes les mauvaises choses qu'un roi humain ferait, les dégâts qu'il occasionnerait, les abominations qu'il commettrait. "Votre roi prendra la meilleure partie de vos champs, leur dit-il, il prendra vos serviteurs, vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes, vous serez ces esclaves. Alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais Dieu ne vous exaucera pas." Ces paroles sont claires, précises. Elles sont sans ambages. Le peuple, en les entendant aurait du se repentir de ses péchés, il aurait du se détourner de ses mauvaises voies et obéir à Dieu. Malheureusement les Israélites n'ont pas fait preuve de sagesse. Non, ni de sagesse, ni de bon sens, ni de compréhension spirituelle. 

"Non, dirent ils, mais il y aura un roi sur nous  et nous aussi nous serons comme toutes les nations." Cette même attitude charnelle mes amis, cet esprit de rébellion a toujours dominé les nations et il les domine encore aujourd'hui. C'est pour cette raison que les crimes se multiplient, que les malheurs augmentent de par le monde. L'homme n'a pas changé, sa nature est toujours la même, c'est-à-dire, hostile aux lois. C'est pourquoi nous avons besoin d'un changement total et radical, d'un changement dans notre façon de penser, de raisonner et de vivre. 

Auteur inconnu 

dimanche 17 septembre 2023

La correction de Dieu

"Supportez le châtiment; c'est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas?" (Hébreux 12:7).


De quelle manière supportons-nous la correction de Dieu? Personne n'est parfait, et, en partie du moins, de notre attitude face à la correction de Dieu dépend notre épanouissement spirituel. 

Car le Seigneur châtie celui qu'il aime (Hébreux 12:6). Donc le chrétien qui fait tout ce qu'il veut et n'est jamais repris par Dieu a des questions à se poser sur sa vie spirituelle et sur sa relation avec Dieu. Évidemment, Dieu ne nous corrige pas pour nous infliger une douleur quelconque, mais Il nous montre ainsi qu'Il s'occupe de nous. Mais notre monde ne veut plus être corrigé. Tous le monde croit avoir raison et le droit de faire ce qu'il fait, et malheur à celui ou celle qui ose questionner son comportement! De nombreuses vérités bibliques sont ignorées, parce que 'église est aussi infectée par cette mentalité. Pourtant ce passage est clair: Dieu reprend et corrige ceux qui Lui appartiennent. Ce n'est pas vrai que nous recevons tout ce que nous demandons parce que nous avons fait une déclaration de foi un jour donné; la réponse sera souvent "Non". Parce que la volonté de l'homme et celle de Dieu ne sont pas les mêmes. Surtout lorsque nous ne regardons pas entièrement à Christ et que nous poursuivons les choses de ce monde. Nous devons réapprendre la soumission. C'est un mot qui a disparu du vocabulaire chrétien moderne, parce qu'il poursuit souvent les mêmes buts que le monde déchu.

Supportez le châtiment. Lorsque Dieu nous reprend, de quelque manière que ce soit, il ne s'agit pas d'abandonner la foi, mais de nous soumettre à Sa volonté. Avec foi, avec patience. Dieu permet parfois les épreuves venant de l'ennemi pour nous corriger et nous remettre sur le droit chemin. Il est écrit en Jacques 1:12: "Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation". Parce qu'il ne s'agit pas seulement ici de tentations charnelles, mais de toute épreuve ou tribulation venant sur notre route qui mettrait au défi notre foi et notre confiance en Dieu. 

Pour accepter la correction, il faut d'abord accepter de nous voir tel que Dieu nous voit. Nous pouvons Lui demander dans la prière de nous montrer qui nous sommes réellement, et, à la lumière des Écritures, Il nous le montrera certainement! Il faut ensuite accepter la réponse, voire la correction, avec humilité. De même que le père terrestre n'accorde pas toujours à son enfant tout ce qu'il désire, parce qu'il sait mieux que lui ce qui est bon pour sa santé et pour son développement, notre Père céleste ne veut que notre bien. Il sait ce qui est bon pour nous, nettement mieux que nous-mêmes! Donc nous ne comprenons pas toujours sur le moment pourquoi Il nous refuse ce que nous Lui demandons, ou pourquoi telle épreuve est venue nous barrer la route, mais plus tard nous Lui sommes toujours reconnaissants lorsque nous comprenons quel plan Il avait pour nous. 

Nous devons comprendre que si le Seigneur ne nous corrigeait pas, nous aboutirions sur un chemin qui n'est pas le Sien. Mais Il est le Berger, et nous sommes Ses brebis. Il nous appelle, et nous entendons et reconnaissons Sa voix. La question suivante est donc: Que faisons-nous après avoir entendu les appels du bon Berger? Il s'occupe de nous, nous ne Lui sommes pas étrangers, c'est pourquoi, si nous Lui faisons la sourde oreille, Il devra se faire entendre, parce qu'Il ne laisse pas s'éloigner de Lui à tout jamais ceux qu'Il considère comme Ses enfants. La correction du Seigneur est littéralement une preuve de Son amour à notre endroit. C'est ainsi qu'Il nous édifie et, à travers tout cela, nous apprenons à Lui faire entièrement confiance.   

Dans le Psaume 73, nous avons une belle illustration de ce que nous pensons souvent lorsque nous sommes sous la correction de Dieu. Nous regardons avec regret les méchants qui pèchent et font tout ce qu'ils veulent, et qui ne semblent jamais être repris ni contrariés. Asaph va jusqu'à dire, aux versets 3 à 5: "Je portais envie aux insensés, en voyant le bonheur des méchants. Rien ne les tourmente jusqu'à leur mort, et leur corps est chargé d'embonpoint. Ils n'ont aucune part aux souffrances humaines, ils ne sont point frappés comme le reste des hommes". Et il poursuit au verset 13: "C'est donc en vain que j'ai purifié mon cœur". Est-ce en vain que je marche avec Dieu? Pourquoi ces choses m'arrivent-elles? N'est-Il pas supposé prendre soin de moi? Y a-t-il un avantage quelconque à persévérer dans ma marche chrétienne? Qu'ais-je à gagner? Pourquoi ces luttes, ces outrages, ces épreuves? Qu'elle utilité ont-elles? Et Asaph poursuit au verset 14: "Chaque jour je suis frappé, tous les matins mon châtiment est là". C'est comme s'il dit ici: Ma vie est une suite d'épreuves. Je ne connais pas le bonheur. La calamité s'attache à moi et je suis misérable. 

Aux versets 16-17, c'est un rappel pour nous tous. Il dit: "J'ai réfléchi là-dessus pour m'éclairer, la difficulté fût grande à mes yeux, jusqu'à ce que j'eusse pénétré dans les sanctuaires de Dieu, et que j'eusse pris garde au sort final des méchants". Il est allé dans la présence de Dieu. Il a ouvert Sa parole, ainsi que son propre cœur. Il a sondé les Écritures et il y a vu les révélations concernant les plans de Dieu pour les justes ainsi que pour les méchants. Parce que nous ne pouvons pas comprendre ce que Dieu fait par un simple raisonnement humain. Nous devons nous soumettre à Lui et continuer de sonder et méditer les Écritures, car elles sont une connaissance et une sagesse pour ceux qui Lui appartiennent. 

Aux versets 21 et 22, il poursuit: "Lorsque mon cœur s'aigrissait, et que je me sentais percé dans les entrailles, j'étais stupide et sans intelligence". En d'autres mots il dit ici: Mon cœur était affligé, j'étais insatisfait. J'étais malheureux, parce que je me concentrais sur moi-même. Je ne connaissais pas le bonheur, parce que je ne marchais pas dans les voies que je désirais suivre. J'étais donc stupide et sans intelligence, parce que je ne chérissais pas les voies de Dieu, et tant que j'agissais de cette manière, je ne cherchais pas Sa sagesse et je ne Le laissais pas transformer mon intelligence. Je doutais de Dieu, je ne Lui faisais pas confiance pour me conduire vers "les verts pâturages" (Psaume 23:2). 

Mais Dieu est patient et Il comprend cela. Nous sommes faibles, mais Il ne veut pas nous détruire. Il désire simplement nous corriger et nous instruire. Il ne casse pas le roseau courbé (Esaïe 42:3). Il veut nous relever et nous élever un jour en Sa présence. C'est ainsi nous lisons en Psaume 73:23-24 : "Cependant je suis toujours avec toi, tu m'as saisi la main droite, Tu me conduiras par ton conseil, puis tu me recevras dans la gloire". Gloire à Dieu! Comme c'est encourageant lorsque nous comprenons cela! Nous sommes portés à l'oublier, mais notre demeure n'est pas ici bas. Nous n'y sommes que de passage. Nous sommes des étranger et des voyageurs sur cette terre. Nous nous trompons lorsque nous voulons tant nous y sentir à l'aise. Notre demeure là haut dans la gloire en présence de notre Créateur et Père éternel. 

Nous sommes gardés dans la foi par la grâce de Dieu. Il désire que nous Lui apportions nos questionnements. Il ne nous chasse pas; Il veut que nous ouvrions les Écritures et que nous venions en Sa présence, en cherchant Sa face en Lui ouvrant notre cœur. "Tu m'as saisi la main droite". Tu m'as tendu la main. Tu m'as saisi la main, pour me garder près de Toi. Ce verset est si puissant! Comme Asaph, nous reconnaissons que la correction de Dieu n'est pas pour nous détruire, mais à travers toutes choses, Il nous tient la main, comme un Père aimant tient la main de son enfant pour traverser la rue. Alors que nous traversons la vie dans ce monde, avec ses hauts et ses bas, puissions-nous ne jamais oublier que nous sommes dans la main d'un Dieu tout-puissant, dont l'amour est insondable. Il est notre seul Protecteur, et Il nous guide par Ses conseils et Ses enseignements. 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 10 septembre 2023

Le murmure et le feu

 Exode 3:1-6: Dieu parle à Moïse du milieu d'un buisson enflammé.

1 Rois 19:12: L'Éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger.

Certains voient ici une contradiction. Mais qu'en est-il réellement? Pourquoi Dieu parle-t-il à Moïse du milieu d'un buisson enflammé, mais ne se présente-t-il pas à Élie du milieu du feu, mais du milieu d'un "murmure doux et léger"?  

Nous savons que Dieu nous parle de plusieurs manières dans les Écritures. Selon nos circonstances présentes, un jour, nous serons interpelés par un verset, et le lendemain ce sera un autre. Cela ne veut pas dire que nous cherchons des passages particuliers dans la Bible afin de conforter notre chair, au contraire, parce que nous ne rejetons rien de la parole de Dieu; elle nous parle, elle nous édifie, elle nous instruit et nous corrige (2 Timothée 3:16).

 Mais Dieu parle de manière à toucher nos cœurs. Il faut savoir que, dans les temps anciens, le feu était souvent lié aux divinités. Lorsque Dieu parla à Moïse depuis le buisson ardent, ce dernier vivait au désert avec la fille d'un sacrificateur de Madian. Nous ne savons pas exactement si ce sacrificateur servait le seul vrai Dieu ou une fausse divinité, mais nous savons avec certitude que plusieurs tribus s'étaient éloignées du Dieu vivant pour s'attacher aux dieux des nations qui les entouraient. Quoi qu'il en soit, nous voyons dans le passage d'Exode 3 que Dieu se fait connaître à Moïse du milieu du buisson enflammé et lui dit: "Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte". 

C'est un aperçu de ce que Dieu veut faire comprendre à Moïse. Nous avons là un buisson enflammé, mais qui ne se consume jamais. N'est-ce pas une image de la parole de Dieu qui demeure éternellement? Alors que tout ce que nos yeux voient se dissoudra, cette parole sera pour toujours. De même, la véritable église de Dieu n'a-t-elle pas traversé les feux de la tribulation tout au long de l'histoire et pourtant, elle n'a pas été consumée, elle est encore, par la grâce de Dieu, vivante et témoigne de Lui à ceux qui ont besoin d'entendre le message du Père? Nous voyons aussi que, du milieu du feu, Dieu dit à Moïse qu'il se tient sur un lieu saint. Ce lieu n'était pas saint parce qu'il s'y trouvait un buisson enflammé qui ne se consumait pas, mais parce que Dieu y était présent! 

Souvent dans la Bible, nous voyons que le feu est associé à la purification, à la sainteté, à la justice de Dieu. "Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte". Parce que nous ne devons jamais prendre à la légère ni avec orgueil notre service auprès de Dieu. Il est grand, il est saint, il est tout-puissant. Notre Dieu est aussi un feu dévorant, écrira l'auteur de la lettre aux Hébreux (Hébreux 12:29). Exode 24:17: "L'aspect de la gloire de l'Éternel était comme un feu dévorant sur le sommet de la montagne".  Nous nous plaisons à dire de nos jours que "Dieu est amour", et nous en sommes venus à croire qu'Il tolère même le péché qu'Il a défendu dans Sa parole. Ceux qui pensent et vivent ainsi gardent leurs chaussures en présence de Dieu, dans le lieu saint. S'ils ne se repentent pas, ils feront bientôt connaissance à cet aspect de la gloire de Dieu qu'ils ne veulent pas voir. "C'est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant (Hébreux 10:31).

Bien des années plus tard, le prophète Elie arrive. Il était un serviteur de Dieu fidèle et obéissant. Alors qu'il rencontre le roi impie Achab, ce dernier lui demande: "Est-ce toi, qui jettes le trouble en Israël"? Elie était une des rares personnes à être restée fidèle à Dieu dans le pays, et il se fait blâmer pour "le trouble en Israël"! Remarquons ici que rien n'a changé. Nous nous dirigeons, et c'est déjà commencé, vers un monde en rébellion totale contre Dieu et contre les Siens, et les chrétiens sont et seront les boucs émissaires pour tous les maux réels ou inventés à la surface de cette terre. 

Alors Elie répond à Achab: "Je ne trouble point Israël, c'est toi, au contraire, et la maison de ton père, puisque vous avez abandonné les commandements de l'Éternel et que tu es allé après les Baals". Alors il fit assembler auprès de lui, à la montagne du Carmel, les prophètes de Baal et d'Astarté. Il leur fût apporté deux taureaux, qui devaient être mis en morceaux et placés sur le bois, avec ce défi: le dieu qui répondra par le feu à cette offrande sera le vrai Dieu. Et Elie leur dit: "Choisissez pour vous l'un des taureaux, préparez-le les premiers, car vous êtes les plus nombreux, et invoquez le nom de votre dieu, mais ne mettez pas le feu" (1 Rois 18:25). Alors nous lisons que les faux prophètes ont invoqué Baal, mais que jamais il n'a fait descendre le feu du ciel sur leur offrande. 

Pour sa part, Elie découpa le taureau, plaça les morceaux sur le bois de l'autel de l'Éternel qu'il avait préalablement rétabli, mais il demanda aussi de remplir d'eau quatre cruches (à trois reprises) afin de couvrir d'eau le bois, l'holocauste ainsi que l'autel. Nous savons que l'eau a aussi un symbole de purification dans la Bible, mais ici, Elie n'essayait pas de purifier l'holocauste, il se préparait simplement à montrer à la face du peuple qui regardait (verset 30) qu'il n'avait pas caché de feu sous l'autel, comme c'était coutume de faire chez les prêtres de Baal à cette époque. Ils cachaient le feu sous l'autel, et lorsque celui-ci consumait leur holocauste, ils prétendaient que c'était l'œuvre de leur dieu. Cela nous démontre aussi la foi d'Elie, qui ne regardait pas aux circonstances, mais à Dieu seul. Et le fait que l'eau recouvrait ainsi l'holocauste allait démontrer l'étendue de la puissance de Dieu, pour qui rien n'est impossible. 

Alors Elie pria une simple prière, disant: "Réponds-moi Éternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c'est toi, Éternel, qui est Dieu, et que c'est toi qui ramènes les cœurs". Alors le feu de l'Éternel tomba et consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre et absorba même l'eau qui se trouvait dans le fossé qu'Elie avait fait autour de l'autel. Encore une fois ici, la puissance et la gloire de Dieu se sont manifestées par le feu. 

Après ces événements grandioses, Elie se sauve de la femme d'Achab qui veut lui ôter la vie. Il entre dans ce qui semble être une sorte de dépression et il demande à Dieu de prendre son âme. Elie est découragé. Il pense être le seul juste en Israël (ce qui est faux), mais Dieu se montre encore une fois à lui d'une manière attentionnée, presque délicate. Il envoie un ange pour qu'il mange et qu'il boive, et avec les forces que lui donnèrent cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuit jusqu'à la montagne de Dieu, à Horeb. Le même endroit où Dieu s'était fait connaître à Moïse du milieu du buisson ardent. Cette nourriture que Dieu donna à Elie était une préfiguration de la nourriture spirituelle qui est la nôtre aujourd'hui encore. "Car l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu" (Deutéronome 8:3; Matthieu 4:4).  

Arrivé à Horeb, il entre dans une caverne (1 Rois 19:9). Encore une fois, Dieu va à sa rencontre et lui demande ce qu'il fait là. Non pas parce que Dieu ne savait pas pourquoi Elie se tenait dans cette caverne, mais parce qu'Il voulait montrer à Elie ce qui se trouvait dans son propre cœur. C'est une étude que nous devons tous faire, à la lumière de la parole de Dieu. Il n'est pas bon d'attendre d'être à l'extrémité pour examiner notre conduite, à savoir si nous sommes dans la foi, si nous vivons réellement selon le cœur de Dieu (2 Corinthiens 13:5). Alors l'Éternel demanda à Elie de sortir de la caverne et de se tenir sur la montagne, devant l'Éternel. Et il est dit que "devant l'Éternel, il y eu un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers; mais l'Éternel n'était pas dans le vent". Pas cette fois-ci, parce que nous savons que "l'Éternel marche dans la tempête, dans le tourbillon" (Nahum 1:3). 

Ensuite il est dit que ce fût un tremblement de terre; mais l'Éternel n'était pas dans le tremblement de terre". Pas cette fois-ci, parce que nous savons que lorsque l'Éternel est descendu sur la montagne du Sinaï, "elle tremblait avec violence" (Exode 19:18; Juges 5:4). Et après le tremblement de terre; il y eu un feu, mais "l'Éternel n'était pas dans le feu" (1 Rois 19: 12). Pourtant au chapitre précédent, Dieu s'était manifesté d'une manière étonnante et glorieuse, non seulement à Elie, mais au peuple d'Israël lorsqu'Il fit descendre le feu du ciel afin de consumer l'holocauste d'Elie (1 Rois 18:38-39). Et après le feu, il y eut un "murmure doux et léger". Quand Elie l'entendit, "il s'enveloppa le visage de son manteau", et se tint là à l'entrée de la caverne en présence de Dieu.

Un murmure doux et léger. C'était une préfiguration de la nouvelle alliance. Dieu s'était fait connaître par le feu de la loi de sa colère contre le péché (Deutéronome 33:2), au milieu d'une tempête terrible où se mêlaient feu, tonnerre, éclair, tremblement de terre (Exode 19:16-18), mais maintenant, Il se faisait connaître par Son amour manifesté en Jésus-Christ, qui est venu sur la croix mourir pour nos péchés. L'auteur de la lettre aux Hébreux dira avec beaucoup d'à propos en Hébreux 12:18-19 : "Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher, et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête, ni du retentissement de la trompette"... "Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel".  

Ce murmure doux et léger, c'est l'amour et la grâce de Dieu. "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 
C'est encore la voix douce du Sauveur qui a dit du haut de la croix: "Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font" (Luc 23:34). C'est encore Jésus qui a dit, avant la croix : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos" (Matthieu 11:28). 
Cette voix douce, ce murmure léger vous appelle encore aujourd'hui. Si comme Elie, caché dans la caverne, votre fardeau est trop lourd, le poids de vos fautes et de vos égarements vous pèse, cette voix est pour vous. "Recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes" (Matthieu 11:29).   

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

dimanche 3 septembre 2023

Détruisez ce temple...

Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai (Jean 2:19).


Évidemment, les gens traitaient Jésus de menteur à la suite de cette déclaration qu'Il avait faite. Ils disaient (au verset 20): "Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras". Pour leur part, les disciples ne le traitèrent pas de menteur, même s'ils n'avaient pas bien compris ce que Jésus essayait de leur dire. Ce que Jésus a dit était évidemment une parabole. Mais même s'ils n'ont pas compris, ils ont cru, parce que l'enseignement qu'ils avaient reçu jusque là leur avait ouvert l'intelligence, et "lorsqu'il fût ressuscité des morts, les disciples se souvinrent que Jésus avait dit cela, et ils crurent" (verset 22).  

Nous savons évidemment qu'ici, Jésus annonçait Sa mort et Sa résurrection (verset 21). Mais nous ne nous arrêtons pas souvent pour penser qu'il s'agit de nous également. En effet, Paul dit en Romains 6:8: "Nous qui sommes morts, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui". Aussi, ce que Jésus a dit là concernant son corps était tout juste après avoir chassé les vendeurs du temple. "Vous faites de la maison de mon Père une caverne de voleurs (Jean 2:16; Matthieu 21:13). N'est-ce pas ce que nous faisons si nous ne Lui laissons pas le plein droit sur notre vie, même après avoir professé croire en Lui? Ces vendeurs trichaient, escroquaient, profitaient des pauvres, et ce, dans le temple de Dieu! Mais l'apôtre Paul nous dira en 1 Corinthiens 6:19: "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes" ? 

Il n'est pas plus convenable que le péché souille le corps d'un enfant de Dieu et insulte ainsi l'Esprit de la grâce que des vendeurs s'installent dans le temple de Dieu. C'est pire, parce que nous savons que Dieu n'habite pas dans une maison faite de mains d'hommes (Actes 7:48)! Comme les ustensiles du temple étaient consacrés au service de Dieu, nous devons aussi, en tant qu'ouvriers dans la main de Dieu, Lui être consacrés, c'est-à-dire être séparés du monde, mis à part pour Dieu afin d'être un peuple saint, qui Lui soit agréable (voir 1 Pierre 2:9-10). Jésus a dit en Matthieu 10:39 : "Celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera".

Évidemment, Jésus signifiait par là que celui qui voudra Le suivre devra marcher comme Il a marché (1 Jean 2:6). C'est de marcher d'une manière qui ne se soucie pas d'être approuvée par un monde en pleine rébellion contre Dieu et d'accepter son rejet et sa persécution, tout en remettant, advienne que pourra, notre vie aux pieds de la croix de Christ. Il est écrit en Tite 2:12 que la grâce de Dieu (manifestée ne Jésus-Christ), "nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété". C'est ainsi que nous progressons dans la foi, en nous séparant de ce qui fait la guerre à l'âme, par la force que Christ nous donne, en ne permettant pas à ce qui est impur de s'installer en nous mais de le rejeter "hors du temple" que nous sommes. 2 Corinthiens 6:17 : "Sortez du milieu d'eux , et séparez-vous dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur et je vous accueillerai". 

Que notre "temple" ou la forteresse de notre nature humaine pécheresse soit détruite avec Christ, afin que nous revivions spirituellement et que l'Esprit puisse venir habiter en nous. Imprégnons-nous des Écritures, que cette Parole sainte nous guide et nous instruise à chaque jour. Romains 12: 2 : "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait". Soyons transformés, libérés, nettoyés comme le temple le fût après que Jésus ait jeté dehors tout ce qui était impur et contraire à la volonté de Dieu. Cette transformation, elle est effectuée par le Saint-Esprit, et c'est d'être une nouvelle personne, avec de nouveaux objectifs, de nouvelles habitudes, bref, une nouvelle vie. Seulement le libre court de la grâce de Dieu peut accomplir cela en nous, nous n'y arriverons jamais par nos propres forces. De la même manière que Jésus a été relevé de la mort, ainsi nous sommes amenés dans cette vie nouvelle, par le renouvellement de l'esprit, alors que nous sommes transformés pour être à l'image de Christ. C'est ainsi que la volonté de Dieu s'accomplie en nous, afin que nous soyons tous "transformés en la même image (de Christ), de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit" (2 Corinthiens 3:18).  

Approchons-nous de Dieu par la foi, et Il nous couvrira de Ses bénédictions. Soyons persévérants, même dans l'épreuve, et notre foi produira la patience et affermira nos cœurs en Jésus-Christ, en attendant le jour de Son retour. 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.