Actes 19 : 13-16
Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d’invoquer sur ceux qui
avaient des esprits malins le nom du Seigneur Jésus, en disant: Je vous conjure
par Jésus que Paul prêche! Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva,
Juif, l’un des principaux sacrificateurs. L’esprit
malin leur répondit : Je connais Jésus, et je sais qui est Paul, mais
vous, qui êtes-vous? Et l’homme dans lequel était l’esprit malin s’élança
sur eux, se rendit maître de tous deux, et les maltraita de telle sorte qu’ils
s’enfuirent de cette maison nus et blessés.
Ce n’est pas une bonne nouvelle lorsque le diable ne nous connaît
pas, parce que cela signifie que nous ne sommes pas une menace pour son royaume
de ténèbres. Nous lisons dans le livre de Job une discussion entre l’Éternel
Dieu et le diable concernant Job. L’Éternel demanda à satan s’il avait remarqué
Son serviteur Job, et l’ennemi ne répondit pas par la négative. Car il connaissait
très bien Job, il savait qu’il était un homme intègre et qu’il vivait dans la
droiture, car, il demeurait ferme en l’Éternel. Mais les fils de Scéva n’étaient
pas comme Job, ils vivaient dans le péché, de sorte qu’ils n’avaient aucune
autorité contre les esprits mauvais. Nous savons que l’esprit de Dieu n’habite
pas en ceux qui vivent selon la chair. Les fils de Scéva savaient très bien qu’ils
ne possédaient pas l’Esprit de Dieu, c’est pourquoi ils invoquèrent le Jésus que
Paul prêchait. Mais cela n’était d’aucune efficacité, car la Parole doit d’abord
et avant tout faire son œuvre rédemptrice et salvatrice en nous.
Que cette mésaventure nous serve de leçon dans notre vie; nous ne
pourrons jamais utiliser le nom du Seigneur Jésus à des fins personnelles, ni être
sauvés par le simple fait d’invoquer le nom de Jésus qu’un tel prêche. Jésus
doit réellement habiter en nous. Il faut également plus que les paroles d’une profession
de foi pour entrer dans le royaume des cieux. Les paroles ne valent rien, il
faut la foi, la foi qui sauve. Laissons le Seigneur, par son Saint-Esprit,
diriger chacune des facettes de nos vies, et ne nous réservons rien pour nous.
Car soit nous nous appartenons, ou soit nous appartenons à Christ. Lorsque
notre nature humaine est morte avec Christ à la croix, alors certainement, le
diable nous connaît, car nous sommes devenus des soldats de Dieu purifiés et
sanctifiés, et le diable nous traite désormais comme des déserteurs, nous
combattant de toutes ses forces. Mais qu’importe, gloire à Dieu, nous savons
que nous sommes des déserteurs! Nous avons quitté notre ancienne vie de péché, nous
avons déserté le camp démoniaque, afin de nous attacher à Christ. Nous savons très
bien d’où nous avons été tirés, par la grâce de Dieu, et pour rien au monde,
nous retournerions dans notre ancienne vie de péché! Quand bien même l’ennemi
enverrait contre nous ses multitudes, nous lui résisterons avec une foi ferme,
et il fuira loin de nous. Gloire à Dieu! Que notre Seigneur soit béni!