dimanche 14 janvier 2018

Devons nous craindre la bataille de l'Harmaguédon?

Apocalypse 16:14-16 : "Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant. Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte! Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon."

Quelqu'un a donc demandé: "devons-nous avoir peur de ce jour où les rois de toute la terre se rassembleront en Harmaguédon?"

En réalité, en tant que chrétiens, nous ne devons pas craindre ces choses-là. Jésus nous dit en Marc 13: 7 : "Quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne soyez pas troublés, car il faut que ces choses arrivent". Non pas qu'elles sont voulues de Dieu, mais nous ne devons pas nous surprendre que de telles choses arrives lorsque nous voyons l'humanité dans laquelle nous vivons. Une humanité sans Dieu, ou, pour certains religieux, qui essaient d'atteindre Dieu par des œuvres, alors que seule l'oeuvre de la croix peut les conduire au Père et les rendre acceptables à ses yeux. 

Il est la plupart du temps mentionné que "la bataille de l'Harmaguédon" sera la toute dernière bataille de l'humanité contre son Créateur; l'antéchrist s'opposant ainsi à l'avènement de Jésus-Christ et à son règne des mille ans. Cette théorie tient la route que pour ceux qui comprennent ce passage selon la théorie pré-millénariste

Nous savons toutefois que, pour Dieu, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour (2 Pierre 3:8). Jésus est venu parmi nous; il a finalement été crucifié sur la croix du calvaire. La prophétie dans la Genèse a ainsi été accomplie. Par l'oeuvre de Christ à la croix, le serpent a été écrasé, lié, anéanti, et il n'a plus aucun pouvoir sur les enfants de Dieu nés de nouveau en Christ. La joie et la paix des chrétiens ne dépendent plus de leurs circonstances, mais de la présence ou non de Jésus en eux. "C’est donc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; que peut me faire un homme? (Hébreux 13:6). Les chrétiens sont présentement sous le règne de Christ, même si le monde, lui, demeure sous le règne de l'apostasie la plus totale. Jésus priera pour les siens, disant: "Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient en eux ma joie parfaite.(...) Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde" (Jean 17:13-16)

Quoi qu'il en soit, la question ici n'est pas d'opposer différentes théories, car personne ne peut savoir exactement ce qui se produira dans les temps de la fin. Dieu seul connaît l'avenir; nous, nous vivons au moment présent. Nous vivons dans cet aujourd'hui qui est le jour du salut (Hébreux 3:13-15). Nous savons toutefois par les écrits des prophètes Daniel et Ézéchiel (en plus de ceux de l'Apocalypse) que quelque chose de terrible se prépare; le jour de la colère de Dieu. L'homme a fait mourir le seul et unique Dieu et s'en est inventé d'autres à son goût. Nous assistons à une rébellion sans précédent contre l'autorité de Jésus. Le monde, athée ou religieux, dans sa supposée sagesse, s'est inventé de nouveaux commandements et de nouveaux évangiles afin de remplacer ceux de la Bible, trop vieux et trop difficiles pour lui (2 Timothée 3:1-9; 2 Timothée 4:3-4). 

Devons-nous craindre la bataille de l'Harmaguédon? Certainement pas, pas plus que je ne craindrai les rois et les sages de la terre qui s'avancent un peu plus chaque jour dans leur combat contre Dieu et Sa volonté. Mon souci est plutôt de n'être pas trouvé prêt lorsque le souffle de vie que j'ai en moi me sera repris. L'apôtre Paul dira en effet en 1 Corinthiens 9:27 : "Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres." Je ne veux donc pas être trouvé nu (Apocalypse 3:17-18) et sans huile pour ma lampe (Matthieu 25:1-13). Je ne veux pas que l'avènement de Christ - ou que le jour de mon dernier souffle - soit pour moi comme un voleur dans la nuit. Ce n'est pas inutilement que, juste avant la mention du rassemblement des troupes dirigés par les esprits de démons en Harmaguédon, nous lisons en Apocalypse 16:15 : "Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte!" 

Non, Seigneur! Je ne veux pas être pris nu, mais lorsque tu prendras mon dernier souffle, je veux être revêtu de tes habits blancs, de tes habits de noce, afin d'avoir part au repas des noces de l'Agneau, dans ton bonheur éternel, Amen.

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