dimanche 17 septembre 2023

La correction de Dieu

"Supportez le châtiment; c'est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas?" (Hébreux 12:7).


De quelle manière supportons-nous la correction de Dieu? Personne n'est parfait, et, en partie du moins, de notre attitude face à la correction de Dieu dépend notre épanouissement spirituel. 

Car le Seigneur châtie celui qu'il aime (Hébreux 12:6). Donc le chrétien qui fait tout ce qu'il veut et n'est jamais repris par Dieu a des questions à se poser sur sa vie spirituelle et sur sa relation avec Dieu. Évidemment, Dieu ne nous corrige pas pour nous infliger une douleur quelconque, mais Il nous montre ainsi qu'Il s'occupe de nous. Mais notre monde ne veut plus être corrigé. Tous le monde croit avoir raison et le droit de faire ce qu'il fait, et malheur à celui ou celle qui ose questionner son comportement! De nombreuses vérités bibliques sont ignorées, parce que 'église est aussi infectée par cette mentalité. Pourtant ce passage est clair: Dieu reprend et corrige ceux qui Lui appartiennent. Ce n'est pas vrai que nous recevons tout ce que nous demandons parce que nous avons fait une déclaration de foi un jour donné; la réponse sera souvent "Non". Parce que la volonté de l'homme et celle de Dieu ne sont pas les mêmes. Surtout lorsque nous ne regardons pas entièrement à Christ et que nous poursuivons les choses de ce monde. Nous devons réapprendre la soumission. C'est un mot qui a disparu du vocabulaire chrétien moderne, parce qu'il poursuit souvent les mêmes buts que le monde déchu.

Supportez le châtiment. Lorsque Dieu nous reprend, de quelque manière que ce soit, il ne s'agit pas d'abandonner la foi, mais de nous soumettre à Sa volonté. Avec foi, avec patience. Dieu permet parfois les épreuves venant de l'ennemi pour nous corriger et nous remettre sur le droit chemin. Il est écrit en Jacques 1:12: "Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation". Parce qu'il ne s'agit pas seulement ici de tentations charnelles, mais de toute épreuve ou tribulation venant sur notre route qui mettrait au défi notre foi et notre confiance en Dieu. 

Pour accepter la correction, il faut d'abord accepter de nous voir tel que Dieu nous voit. Nous pouvons Lui demander dans la prière de nous montrer qui nous sommes réellement, et, à la lumière des Écritures, Il nous le montrera certainement! Il faut ensuite accepter la réponse, voire la correction, avec humilité. De même que le père terrestre n'accorde pas toujours à son enfant tout ce qu'il désire, parce qu'il sait mieux que lui ce qui est bon pour sa santé et pour son développement, notre Père céleste ne veut que notre bien. Il sait ce qui est bon pour nous, nettement mieux que nous-mêmes! Donc nous ne comprenons pas toujours sur le moment pourquoi Il nous refuse ce que nous Lui demandons, ou pourquoi telle épreuve est venue nous barrer la route, mais plus tard nous Lui sommes toujours reconnaissants lorsque nous comprenons quel plan Il avait pour nous. 

Nous devons comprendre que si le Seigneur ne nous corrigeait pas, nous aboutirions sur un chemin qui n'est pas le Sien. Mais Il est le Berger, et nous sommes Ses brebis. Il nous appelle, et nous entendons et reconnaissons Sa voix. La question suivante est donc: Que faisons-nous après avoir entendu les appels du bon Berger? Il s'occupe de nous, nous ne Lui sommes pas étrangers, c'est pourquoi, si nous Lui faisons la sourde oreille, Il devra se faire entendre, parce qu'Il ne laisse pas s'éloigner de Lui à tout jamais ceux qu'Il considère comme Ses enfants. La correction du Seigneur est littéralement une preuve de Son amour à notre endroit. C'est ainsi qu'Il nous édifie et, à travers tout cela, nous apprenons à Lui faire entièrement confiance.   

Dans le Psaume 73, nous avons une belle illustration de ce que nous pensons souvent lorsque nous sommes sous la correction de Dieu. Nous regardons avec regret les méchants qui pèchent et font tout ce qu'ils veulent, et qui ne semblent jamais être repris ni contrariés. Asaph va jusqu'à dire, aux versets 3 à 5: "Je portais envie aux insensés, en voyant le bonheur des méchants. Rien ne les tourmente jusqu'à leur mort, et leur corps est chargé d'embonpoint. Ils n'ont aucune part aux souffrances humaines, ils ne sont point frappés comme le reste des hommes". Et il poursuit au verset 13: "C'est donc en vain que j'ai purifié mon cœur". Est-ce en vain que je marche avec Dieu? Pourquoi ces choses m'arrivent-elles? N'est-Il pas supposé prendre soin de moi? Y a-t-il un avantage quelconque à persévérer dans ma marche chrétienne? Qu'ais-je à gagner? Pourquoi ces luttes, ces outrages, ces épreuves? Qu'elle utilité ont-elles? Et Asaph poursuit au verset 14: "Chaque jour je suis frappé, tous les matins mon châtiment est là". C'est comme s'il dit ici: Ma vie est une suite d'épreuves. Je ne connais pas le bonheur. La calamité s'attache à moi et je suis misérable. 

Aux versets 16-17, c'est un rappel pour nous tous. Il dit: "J'ai réfléchi là-dessus pour m'éclairer, la difficulté fût grande à mes yeux, jusqu'à ce que j'eusse pénétré dans les sanctuaires de Dieu, et que j'eusse pris garde au sort final des méchants". Il est allé dans la présence de Dieu. Il a ouvert Sa parole, ainsi que son propre cœur. Il a sondé les Écritures et il y a vu les révélations concernant les plans de Dieu pour les justes ainsi que pour les méchants. Parce que nous ne pouvons pas comprendre ce que Dieu fait par un simple raisonnement humain. Nous devons nous soumettre à Lui et continuer de sonder et méditer les Écritures, car elles sont une connaissance et une sagesse pour ceux qui Lui appartiennent. 

Aux versets 21 et 22, il poursuit: "Lorsque mon cœur s'aigrissait, et que je me sentais percé dans les entrailles, j'étais stupide et sans intelligence". En d'autres mots il dit ici: Mon cœur était affligé, j'étais insatisfait. J'étais malheureux, parce que je me concentrais sur moi-même. Je ne connaissais pas le bonheur, parce que je ne marchais pas dans les voies que je désirais suivre. J'étais donc stupide et sans intelligence, parce que je ne chérissais pas les voies de Dieu, et tant que j'agissais de cette manière, je ne cherchais pas Sa sagesse et je ne Le laissais pas transformer mon intelligence. Je doutais de Dieu, je ne Lui faisais pas confiance pour me conduire vers "les verts pâturages" (Psaume 23:2). 

Mais Dieu est patient et Il comprend cela. Nous sommes faibles, mais Il ne veut pas nous détruire. Il désire simplement nous corriger et nous instruire. Il ne casse pas le roseau courbé (Esaïe 42:3). Il veut nous relever et nous élever un jour en Sa présence. C'est ainsi nous lisons en Psaume 73:23-24 : "Cependant je suis toujours avec toi, tu m'as saisi la main droite, Tu me conduiras par ton conseil, puis tu me recevras dans la gloire". Gloire à Dieu! Comme c'est encourageant lorsque nous comprenons cela! Nous sommes portés à l'oublier, mais notre demeure n'est pas ici bas. Nous n'y sommes que de passage. Nous sommes des étranger et des voyageurs sur cette terre. Nous nous trompons lorsque nous voulons tant nous y sentir à l'aise. Notre demeure là haut dans la gloire en présence de notre Créateur et Père éternel. 

Nous sommes gardés dans la foi par la grâce de Dieu. Il désire que nous Lui apportions nos questionnements. Il ne nous chasse pas; Il veut que nous ouvrions les Écritures et que nous venions en Sa présence, en cherchant Sa face en Lui ouvrant notre cœur. "Tu m'as saisi la main droite". Tu m'as tendu la main. Tu m'as saisi la main, pour me garder près de Toi. Ce verset est si puissant! Comme Asaph, nous reconnaissons que la correction de Dieu n'est pas pour nous détruire, mais à travers toutes choses, Il nous tient la main, comme un Père aimant tient la main de son enfant pour traverser la rue. Alors que nous traversons la vie dans ce monde, avec ses hauts et ses bas, puissions-nous ne jamais oublier que nous sommes dans la main d'un Dieu tout-puissant, dont l'amour est insondable. Il est notre seul Protecteur, et Il nous guide par Ses conseils et Ses enseignements. 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, Amen.

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