dimanche 26 mai 2024

Ce qu'un homme aura semé, il le récoltera aussi

Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption, mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle (Galates 6:7-8).

Peut-être as-tu entendu l'Évangile et tu as fermé tes oreilles. Tu étais peut-être parmi les moqueurs; ta mère ou ton père t'enseignait peut-être les voies de Dieu, ils priaient pour toi, mais tu faisais la sourde oreille. Peut-être même as-tu marché pendant un temps avec le Seigneur, et tu es retourné dans une vie mauvaise, et tu as aussi entrainé ta famille sur cette pente abrupte où tu te trouves. Peut-être encore prétends-tu être chrétien, mais ton cœur est avec le monde, et en cela, tu te moques de Dieu. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, tu te retrouves comme dans une impasse, et tu constates que, ce que l'on sème, on le récolte aussi. Ça te fait mal intérieurement, et tu essaie de t'améliorer, de te changer, mais il semble que, plus tu fais des efforts, plus tu t'enfonces.

Il faut que tu comprennent que, sans Jésus, on ne peut rien faire (Jean 15:5). Il y a des conséquences au péché et à la désobéissance, ici bas et dans l'éternité, mais crois moi, tu ne veux pas vivre les conséquences éternelle de ceux qui sont séparés de Dieu pour toujours! Si tu penses vivre l'enfer ici bas à cause de ce que tu as semé, imagine ce que ce serait si tu restais dans cet état jusqu'au jour où ton âme te sera redemandée! C'est vrai qu'il est aisé de nous tromper nous-mêmes, lorsque tout va bien. Et même parfois, lorsque ça va mal, nous essayons de nous en sortir par nos propres forces, parce que nous ne comprenons pas à quel point notre cœur est mauvais, et que le bien ne nous habite pas. Nous aimons croire que "tout homme est bon", même si les Écritures disent le contraire (Psaume 53:3; Jérémie 17:9).

Mais on ne se moque pas de Dieu (Galates 6:7). On ne peut pas ridiculiser Sa parole, on ne peut pas mépriser Ses avertissements sans en subir les conséquences un jour ou l'autre. Ce n'est pas à dire que tous ceux qui souffrent ou vivent des épreuves subissent ces choses à cause de péchés passés ou présent, là n'est pas la question. Job a souffert et il était un homme intègre devant Dieu! Mais, personne n'a jamais réussi dans sa rébellion contre Dieu. Cela n'affecte pas Sa divinité et Sa position de Créateur lorsqu'une partie de la création se rebelle contre Lui!

Nous voyions déjà ce problème dans l'église primitive, où les gens essayaient de plaire à Dieu avec leur argent et leur or, ou leurs œuvres, mais leur cœur était éloigné de Lui. Ils pouvaient même faire de longues prières et offrir des sacrifices, mais ils ne laissaient pas le Seigneur agir dans leur cœur, parce qu'ils étaient impressionnés par leurs propres efforts pour prouver leur dignité et leur bonté. Mais aucune œuvre de la chair ne peut plaire à Dieu. Les œuvres que le véritable enfant de Dieu fait découlent de sa foi; elle ne lui achètent pas un statut particulier, mais elles prouvent seulement que sa foi est bien en Christ et non en lui-même!

Alors peut-être aujourd'hui es-tu dans cette situation où tu reconnais que tu as semé de l'ivraie dans ta vie, et il semble que le moment de la récolte a semé, et tu ne veux pas récolter toute cette ivraie qui a poussé dans le champs de ta vie. Il n'y a rien que tu puisses faire pour éviter par toi-même de récolter ce que tu as semé, mais n'oublie pas que nos incapacités ne sont rien pour Dieu; reviens à Lui, reviens à la maison, Il sait déjà tout, mais dis-Lui, reconnais tout et abandonne ce passé qui te fait mal aujourd'hui. Regarde à la croix, regarde vers Celui qui a vaincu la mort et les puissances de l'enfer, afin que tous ceux qui croient en Lui soient pardonnés de leurs péchés et reçoivent la vie éternelle.

Prions.

Seigneur Jésus-Christ, je suis devant Toi en ce jour, et devant moi la récolte de ce que j’ai semé. Je ne veux pas Seigneur Jésus, essayer de te tromper. J’étais conscient(e) que la semence que je mettais en terre n’était pas bonne, mais je voulais vivre à ma manière, sans me soucier de Toi. Je vois bien Seigneur Jésus-Christ l’étendu de ce champ recouvert d'ivraie. Je me suis fait avertir, mais j’avais tellement d’amour pour moi-même et pour mes péchés, j’approuvais le travail que je faisais, et j'ai osé croire que Tu ne Te souciais pas de moi. C’est par entêtement que j’ai laissé tomber cette semence sur le sol. Et cette récolte me dépasse aujourd’hui, elle est plus grande que moi. Je ne trouve pas de bon grain, le bon grain que Tu donnes à tout semeur fidèle. Mes yeux s’ouvrent aujourd’hui; c’est volontaire ce que j’ai fait; j’obéissais à cette nature pécheresse qui m’a gardé dans l’obscurité. Et aujourd’hui, je ne vois plus rien, ce n’est que tempête qui se succèdent les unes aux autres dans ma tête et dans ma vie. Je vois bien que je n’ai aucun pouvoir sur moi-même! Un miroir est devant moi Jésus, c’est mon passé, cet orage qui est devant moi balance les herbes qui est dans le champ. Je voudrais bien ne pas les voir, et je ne peux pas les arracher, je ne peux rien défaire, ni refaire. Cela est inscrit jusqu’au sommet de la vie que tu me prêtes. Je de ce que je pourrai faire ne pourrai jamais l’effacer.

Mais mon Dieu, rien ne t’a été caché. Étant devant Toi Jésus, je suis pleinement coupable. Aujourd’hui Seigneur Jésus, je crois que Tu es venu sauver les pécheurs, et dans Ta grande justice Seigneur Jésus-Christ Tu vas juger les uns et les autres. Moi qui a semé aussi de l'ivraie dans les membres de ma famille par ma désobéissance et ma rébellion, ils sont aussi en difficultés, ils cherchent un sentier pour échapper à la tempête et ne jamais s’évanouir sous l’orage. Non, cela est impossible, je ne peux pas arracher moi-même cet ivraie qui a grandit dans mon champs. Jésus, je suis perdu sans Toi, c’est dans une mer d’amertume que je voudrais me repentir et rejeter ce passé mauvais. J'espère en Ta pitié et Ta miséricorde, car je reconnais que Tu es le Fils du Dieu vivant et que Tu es venu jusqu’à moi; Tu as gravi le calvaire et Tu as accompli ce que Dieu le Père exigeait pour la rémission des péchés; de mes péchés! Le sacrifice parfait, Ton sang répandu sur le sol, c’est la volonté de Dieu, la réconciliation avec la race humaine.

Seigneur Jésus-Christ, je veux te supplier de prendre pitié de moi, afin que je parvienne à garder mes yeux sur Toi et Ton sacrifice parfait, et que je les enlèves de sur moi-même! J’ai devant mes yeux, Jésus, tout ce que Tu as fait pour moi. C’est cela le plan du salut que Dieu avait fait avant que le monde soit. Seigneur Jésus-Christ, au dernier jour, ce corps de chair que je suis ne sera plus, mais Toi Jésus Tu as toujours été et Tu seras pour toujours. Il n’y aura jamais de consommation des siècles. L’honneur, la louange et la gloire repose sur notre Sauveur, notre Père et le Saint-Esprit. Merci Seigneur de gloire, Merci Seigneur Jésus d'avoir pitié, malgré mon indignité, et de me permettre d’espérer en ce jour grand et glorieux où toute crasse du péché n'existera plus et où tout cœur ne fera qu'éclater en chants de louange à notre grand Dieu d'Amour. Merci pour Ta patience et Ta bonté, car Tu ne prends pas plaisir à la perte des pécheurs, mais Tu donnes à tous l'occasion et la capacité de venir à Toi dans la repentance pour recevoir le pardon de leurs péchés.

Aujourd'hui Jésus, je t'ouvre la porte de mon cœur toute grande; purifie-moi, lave-moi de tous mes péchés, c'est Toi que je veux, et mon espérance est en Toi seul. Mon passé, mes péchés, je les hais et je les rejettes; Tu es mon tout, Jésus. Mon Seigneur et mon Dieu; à qui d'autres irais-je? Il n'y a de salut en aucun autre qu'en Toi seul, et c'est en Toi, pour Toi, par la force que Tu me donneras, que je veux vivre le reste de mes jours ici bas, te rendant louange, gloire et honneur aujourd'hui, et pour l'éternité. Amen.

dimanche 19 mai 2024

La glorieuse et merveilleuse réalité de la grâce de Dieu, par Bernard Sigouin

Je veux attirer votre attention aujourd'hui sur un texte du Nouveau Testament qui se trouve dans l'épitre de Paul à Tite le deuxième chapitre du verset 11 au verset 14. Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. 

Mais c'est surtout sur le verset 11 que je veux attirer votre attention.  Donc, si je donnais un titre a cette méditation ce serait la Glorieuse et Merveilleuse réalité de la grâce de Dieu. Mon sujet c'est la grâce de Dieu. 

Mon but c'est de vous montrer, de vous inciter à accepter, à recevoir, à gouter, à expérimenter la grâce de Dieu. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, je vous dirais que nous sommes dans le temps dans la dispensation de la grâce de Dieu. À voir le comportement de milliers de nos contemporains, de milliers de personnes aujourd'hui on se douterait d'être dans la grâce de Dieu. Car une foule énorme de nos contemporains cherchent le salut par tout autres moyens que dans la grâce de Dieu. C'est-à-dire dans le bénéfice de la grâce de Dieu. Pourtant notre texte dit bien au verste 11 :" la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes a été manifestée". J'aimerais que vous soyez pénétrés de ce glorieux verset: la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes a été manifestée. Remarquez, Dieu, la raison de sa grâce c'est que "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais que nous ayons la vie éternelle".

Oui Dieu nous a aimé alors que nous étions pécheurs, loin de Dieu, sans Dieu, sans espérance, haïssables, dignes d'être rejetés, repoussés. Dieu a prouvé Son amour envers nous en ce que lorsque nous étions des pécheurs Christ est mort pour nous. La grâce de Dieu. La grâce est une faveur imméritée, une faveur qu'on ne mérite pas. Dans l'épitre aux Romains, au quatrième chapitre, le verset 4 il nous est dit: Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due; et à celui qui ne fait point d'œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice.

La grâce est une faveur qu'on ne mérite pas. Si nous faisons une œuvre quelconque pour obtenir cette bénédiction, c'est une chose qui nous est due. Mais si nous l'acceptons par la foi, c'est une faveur imméritée qui nous est accordée. Comment Dieu pouvait-Il concilier Sa justice qui dit que le pécheur doit être condamné, que le pécheur doit avoir une sentence, une condamnation? Et comment concilier aussi Son amour qui dit que Dieu doit pardonner, que Dieu doit gracier? Comment concilier Sa justice et Son amour? Un attribut dit que l'homme doit mourir et l'autre dit Dieu doit pardonner. Eh bien, Dieu a répondu à ce dilemme par le moyen d'un substitut. Effet de Sa grâce. Ce substitut c'est Jésus-Christ. Ce substitut c'est l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ. La grâce de Dieu dit notre texte c'est au singulier. Oui, La grâce de Dieu. Il y a un seul Jésus. Il y a un seul Sauveur. Il y a un seul Rédempteur, c'est Jésus-Christ, qui a pu, qui a voulu, qui a consenti à payer le prix de rachat, de rédemption. Alors il nous faut accepter cette grâce, recevoir cette grâce, elle est unique, elle est la seule, le seul moyen de salut. C'est la grâce de Dieu qui est manifestée, une grâce c'est une faveur qu'on ne mérite pas. 

Je me souviens un jour d'avoir lu ou entendu quelque part que Napoléon était un homme très sévère. Il passait en revue son armée et il remarque dans les rangs qu'il y avait là un soldat qui se tenait sur une seule jambe. Alors, Napoléon, sévère comme il l'était dit tout de suite à ses aides: que ce soldat sorte du rang et que demain à cette même heure, il soit fusillé. Mais ce serviteur, ce soldat avait une mère, et vous connaissez l'amour d'une maman. Cette femme, cette mère est allée voir Napoléon et elle a dit: Monsieur Napoléon, voulez-vous faire grâce à mon garçon? Et Napoléon de dire, impulsif comme il l'était : Non il ne le mérite pas. Alors la mère de dire: Mais écoutez monsieur je vous ai demandé grâce. Alors Napoléon a compris qu'est-ce que c'était une grâce, une faveur qu'on ne mérite pas. Et il a été gracié. Bien la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes a été manifestée, c'est une chose qu'on ne mérite pas, mais que néanmoins nous pouvons, nous devons recevoir, (même si on ne la mérite pas). La grâce de Dieu, oui, unique de Dieu source de salut, oh gloire à Dieu. La grâce, c'est la source du salut, c'est la source de pardon des péchés, c'est la source de l'assurance de la vie éternelle, c'est la source de la délivrance du péché. Il n'y a pas d'autre source de salut que la grâce de Dieu, (c'est la source de la délivrance du péché, c'est la source de l'assurance de la vie éternelle, c'est la source du pardon des péchés.)

Jean-Baptiste a dit: Voici l'Agneau de Dieu qui ôte les péchées du monde. Il ne fait pas seulement que pardonner les pécher le Seigneur Jésus, mais Il les extirpe, Ils les enlèvent, Ils les ôtent en plus de les pardonner, La grâce de Dieu source de salut, elle est unique, il n'y en a pas d'autres. Il faut venir à cette grâce. Il faut expérimenter cette grâce, il faut la recevoir. Il faut en faire l'expérience. " ah, dit le beau cantique, quelle autre vie ce serait pour toi si le péché n'était plus? (Quelle autre vie ce serait pour toi si le péché n'était plus?) Parce que la grâce de Dieu, source de salut nous délivre de la puissance du péché. Oui, de la culpabilité du péché. Et un jour nous serons délivrés de la présence du péché. La grâce de Dieu nous permet de marcher saintement, dans la paix, dans la joie, dans le bonheur. Oui dans l'intimité, dans la communion avec le Seigneur Jésus et cela de jour en jour. Ne vous laissez aucun repos que vous ayez goutez à la grâce de Dieu. Parce que c'est la source, la seule, l'unique source de salut pour tous les hommes. La grâce de Dieu source de salut pour tous les hommes a été manifestée. Dans l'évangile de Jean, le premier chapitre, le verset 1 et le verset 12, nous lisons un passage extraordinaire, il nous est dit:  Mais à tous ceux qui l'ont reçue (le Seigneur Jésus, celui qui a manifesté la grâce de Dieu) (à tous ceux qui l'ont reçu) à ceux qui croient en son nom (Jésus la lumière du monde), elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Oui à ceux qui croient en Son nom, lesquels sont nés non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu, la grâce de Dieu source de salut pour tous les hommes a été manifestée. En effet, Dieu n'a pas envoyé dans le monde son Fils pour condamner le monde mais pour que le monde soit sauvé par Lui. 

Alors mes amis, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait présentement, immédiatement la vie éternelle. La vie éternelle c'est une expérience glorieuse et merveilleuse, c'est l'effet de la grâce de Dieu. Ah, quelle autre vie si ton péché n'était plus et si c'était remplacé par la grâce de Dieu qui consiste à une vie éternelle, de communion, d'intimité avec Dieu. Le beau cantique dit: de la croix la grâce coule comme un fleuve constamment. Oh venez, venez en foule un plein pardon vous attend. Il y a place pour toi dans la grâce de Dieu, il y a place pour toi aux pieds du Seigneur Jésus, il y a place pour toi dans la faveur imméritée. Viens à Jésus aujourd'hui même, tu ne le regretteras pas et tu ne le regretteras jamais. Que Dieu vous bénisse. 

dimanche 12 mai 2024

Surpris comme par un voleur


Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi (Apocalypse 3:3).

Dans un verset parallèle, nous lisons aussi en Apocalypse 16:15: "Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte".

Ceux qui seront surpris comme par Christ comme par un voleur sont ceux qui savaient préparer leur avenir, mais qui ne se sont pas préoccupé du présent. Ils ont fait de bons placements; ils ont économisé pour "leurs vieux jours"; ils ont pris soin de leur santé, etc. Toutes des choses qui ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, mais que valent-elles si nous ne prenons pas garde à notre âme? Personne ne connaît le jour où son esprit lui sera redemandé; pourquoi nous est-il si difficile de porter autant d'attention aux choses de Dieu que nous le faisons pour les choses du monde? Est-ce parce que nous ne voyons pas Dieu comme nous pouvons voir les choses du monde? Serait-ce parce que nous portons une attention particulière à ce que nos yeux voient? En cela, nous ne serions guère différents de ceux qui vivaient à l'époque de l'apôtre Paul et qui ne pensaient qu'à manger et à dormir (Tite 1:12). 

Toujours est-il que cet avertissement de Jésus demeure d'actualité: "Je viendrai comme un voleur". Je viendrai d'une manière soudaine et inattendue. Mais notre propre fin peut aussi venir de bien des manières, qui sont aussi soudaines et inattendues. Le voleur qui vient pour dérober le fait sans avertissement. Bien sûr, nous pouvons explique ce passage (ainsi que 1 Thessaloniciens 5:2, qui lui est parallèle) comme étant une référence au moment du retour de Christ, qui nous est inconnu, et de la futilité de trouver la date et le moment exact. Mais nous devons aussi comprendre que notre propre fin peut survenir bien avant le retour de Christ. C'est pourquoi nous devrions vivre avec ce sentiment d'urgence, comme si le retour de notre Sauveur devait être aujourd'hui même. N'est-ce pas ce que nous dit la parole de Dieu? que c'est aujourd'hui le jour du salut (Hébreux 4:7; 2 Corinthiens 6:2)?  

Que nous dit-il donc ici, dans notre verset d'ouverture? Par quoi commence-t-il? "Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi". Il est bon de nous remémorer comment nous avons reçu l'Évangile, et aussi, de ne jamais cesser de plonger nos regards dans cette sainte parole de Dieu qui nous instruit, qui nous nourrit et nous corrige. Dans cette génération, nous acceptons mal qu'elle nous corrige, mais si Dieu ne nous corrige jamais, c'est que nous sommes des enfants illégitimes (Hébreux 12:8). Nous avons pourtant accepté qu'elle nous corrige et nous reprenne, lorsque nous nous sommes tournés vers le Christ dans la repentance. Pourquoi serait-ce différent après un certain nombre d'années de vie chrétienne? 

"Heureux celui qui veille", lisons-nous encore en Apocalypse 16:15. Heureux celui qui garde; heureux celui qui tient fermement la vérité et la saine doctrine de notre Seigneur Jésus-Christ; heureux celui qui se repent et qui aime la vérité et qui marche dans la droiture. Ce n'est pas sans raison que la repentance est nommée ici; le texte parle à des chrétiens, mais à des chrétiens qui ne sont plus aussi zélés qu'au commencement; ils se sont laissés entraîner par les choses et les soucis de ce monde, et, d'une manière ou d'une autre, ils ont laissé refroidir leur amour premier pour Dieu. Nous devons évidemment nous repentir et nous abstenir de toutes ces choses "qui font la guerre à l'âme" (1 Pierre 2:11).

C'est important de rester humble, et de ne jamais oublier de quel bourbier Dieu nous a tiré, par Sa grâce seule. Cela fait partie de "veiller", car c'est facile pour nous de nous laisser endormir par notre nature humaine, qui cherche naturellement à se faire l'égale de Dieu. Avec quel sérieux et avec quel empressement devons-nous toujours revenir à la parole de Dieu! Que nous dit-elle à ce propos? Que "la grâce de Dieu nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre sauveur Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres".(Tite 2:12-14).  

Alors veillons, parce que si nous ne le faisons pas, ce jour viendra sur nous comme un voleur. Ce jour que nous avions oublié, ou tenté d'oublier; ce jour, non seulement du retour de Christ en gloire, mais peut-être même avant cela, où notre âme nous sera reprise. C'est ici un avertissement solennel: veillons. Les exemples à ce sujet sont tellement nombreux dans les Écritures, mais qu'il nous suffise de nous rappeler les paroles de Jésus en Matthieu 26:41 : "Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible". 

Dans Sa grande bonté, Dieu nous avertit comme un père le ferait avec son enfant, afin de lui éviter un malencontreux incident. Nous sommes avertis des conséquences du péché et de la désobéissance, ou simplement du refroidissement spirituel, et l'appel à la repentance est lancé: c'est aujourd'hui le jour du salut; ne remet pas à demain de te détourner de tes péchés. D.L. Moody racontait l'histoire d'un homme qui remettait toujours à plus tard de donner sa vie à Christ, et vint le jour où la maladie se jeta sur lui, et, au moment où il aurait dû reconnaître le plus son besoin d'un Sauveur, il demanda à M. Moody de ne même pas prier pour lui. Remettre à demain la repentance qui doit être faite aujourd'hui produit un cœur endurci. C'est pourquoi nous lisons en Hébreux 4:7 que "Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs". 

Si l'appel de Dieu s'est fait entendre à votre cœur aujourd'hui, en entendant un sermon, en lisant la Bible, ou simplement en lisant ces quelques lignes, ne tardez pas à venir à Lui et à répondre à Son appel. Il n'a pas besoin de nous pour nous sauver, mais Il ne s'impose pas non plus; Il offre, simplement, et par Sa grâce, qui est abondante, Il vous amènera, ou vous ramènera à la maison. Vous ne craindrez pas le voleur qui vient pour dérober, parce qu'il a été soumit une fois pour toute à la croix par notre Seigneur et Sauver Jésus-Christ. Gloire à Dieu! Notre sécurité est en Christ, et pour rien au monde, nous voudrions Le délaisser pour nous attacher à quoi que ce soit d'autre; Il est tout pour nous, et nous savons bien que, sans Lui, nous ne pouvons rien faire.

Nous nous rappelons des Écritures, et, pour ne pas les oublier, nous les lisons tous les jours, nous les gardons, nous les serrons dans notre cœur, comme le dit le psalmiste. Je médite tes ordonnances, j'ai tes sentiers sous les yeux. Je fais mes délices de tes statuts, Je n'oublie point ta parole (Psaume 119:15-16). Persévérons un jour à la fois, ne nous lassons pas de prier et de chercher la volonté de notre grand et puissant Dieu, et nous serons de ceux qui veillent. Et même si nous ne savons toujours pas quand sera le jour où notre âme nous sera redemandée, ce jour là n'en sera pas un de détresse et de mort, mais de joie et de vie éternelle en présence de Dieu et de tous Ses saints. 

Que toute la gloire soit rendue à Dieu seul, dans le précieux nom de notre Seigneur Jésus-Christ, Amen.

dimanche 5 mai 2024

Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées

Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts (Romains 4:7).


Notre thème de la semaine dernière était: "Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas" (Esaïe 65:1). Et, même si, communément, nous comprenons que ce verset fait allusion aux païens, qui ne cherchaient pas le vrai Dieu, en réalité, cela est aussi vrai pour tous le monde, Juifs et non-Juifs. Du fond de notre méchanceté et de notre cœur impénitent, c'est Dieu le Père qui nous a cherché, c'est Lui qui, longtemps d'avance, avait préparé avec le Fils le plan pour nous délivrer de l'emprise du péché et de la mort, que nous avions hérité de nos premiers parents en Eden. Cette nature rebelle et charnelle, qui ne se soumet pas à Dieu, et qui ne le veut pas, devait être vaincue d'une manière qui nous était impossible. 

Nul animal offert en sacrifice pouvait apporter le pardon; aucun sacrifice de soi ne le pouvait; aucune somme de bonnes œuvres ne le pouvait non plus. C'est pourquoi le Christ devait s'offrir Lui-même en sacrifice pour obtenir le pardon des iniquités de ceux qui ne Le cherchaient même pas encore. Et ceux qui sont heureux, car leur iniquité leur a été pardonnée, sont évidemment ceux qui ont cru à Dieu, et qui ont accepté le sacrifice de Son Fils. C'est ainsi qu'il est dit d'Abraham au verset 3: "Il crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice". Et ce n'est pas par nos œuvres, nous l'avons dit; nous ne méritons rien. Par la seule œuvre de Christ à la croix, notre Père céleste ne nous impute plus nos fautes; nos péchés sont couverts. Ils sont donc couverts par le sang de Christ, raison pour laquelle nous devons absolument rester sous cette protection tous les jours de notre vie. Réussirons-nous ce cela par nos propres forces ? Certainement pas! Si nous n'avons pas pu couvrir nos péchés nous-mêmes (et ce n'est pas faute d'essayer, n'est-ce pas?); si Dieu a dû se laisser trouver, Se faire connaître à nous, qui ne Le cherchions pourtant pas, et si le pardon de nos péchés nous a été accordé à cause de l'œuvre de Christ à la croix du Calvaire, comment pourrions-nous, à travers notre faible nature, demeurer sous une telle grâce si nous ne cherchons pas Dieu pour qu'Il nous en donne la capacité? 

Nous pouvons, et nous devons nous accrocher à Christ, à l'œuvre de la croix, et nous devons savoir que nous ne pourrons jamais nous glorifier de quoi que ce soit. C'est Jésus qui a tout accompli (Jean 19:30), et c'est encore Lui qui a dit en Jean 17:4 : "J'ai achevé l'œuvre que tu m'as donnée à faire". Comment pourrions-nous réussir quoi que ce soit de bien sans Lui? Nous savons la chose impossible, pourtant, nous voyons trop de cette mentalité du New Age qui s'infiltre sans l'église et qui fait croire aux gens que "tout est en eux". Tout, c'est Christ. Si Christ est en nous, alors effectivement, nous avons tout. Mais s'Il n'y est pas, si notre foi est en nous-même ou en quoi que ce soit d'autre, alors nous faisons fausse route et nous rejetons l'œuvre parfaite de Christ. Et nous sommes les plus malheureux des hommes, parce que nos péchés ne nous sont toujours pas pardonnés. 

Verset 4: "Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due". Et c'est tout le problème de nombreux chrétiens aujourd'hui; ils essaient de revenir à une religion d'œuvres, tout en mettant la foi en Christ de côté, parce que cela demande trop; ils ne veulent pas se soumettre à Dieu. En cela, ils ne diffèrent guère du monde, qui idolâtre le "Moi" et qui veut accomplir tout ses désirs; sa confiance est entièrement dans le dieu "Moi", et c'est pourquoi nous voyons tous ces problèmes dans nos sociétés aujourd'hui, parce que le dieu "Moi" est sans force et autodestructeur par-dessus tout. Nos œuvres, toutes aussi bonnes peuvent-elles être, ne pourront jamais nous attirer la faveur et les bénédictions de Dieu; l'apôtre Paul nous l'explique clairement dans ce verset. Celui qui fait une œuvre en reçoit un salaire; mais le pardon de nos péchés et le salut en Christ est une grâce de Dieu. Et les œuvres que nous accomplissons au service de Dieu, pour notre prochain, ne nous accordent pas Sa faveur, ou Son pardon, mais elles ne sont qu'une manifestation visible de notre foi, de notre obéissance et de notre soumission à Dieu. 

Nous ne pouvons pas l'éviter; si nous prétendons être enfants de Dieu, nous devons avoir Christ comme Seigneur et Sauveur de notre vie. Sans Lui, il n'y a rien de Dieu en nous, et Il ne nous connaît même pas! Celui-là seul qui repose au pied de la croix et qui a été lavé par le sang de l'Agneau voit ses péchés être couverts, et le verset 8 nous dit que "le Seigneur ne lui impute pas son péché".     

Gloire à Dieu notre Père, gloire au Fils Jésus-Christ, et gloire au Saint-Esprit! Seigneur, Tu es venu nous annoncer une bonne nouvelle, à nous qui étions éloignés de Toi, et nous comprenons à peine l'immensité de Ton amour pour nous. Tu ne nous devait rien, et pourtant Tu veux tellement nous avoir auprès de Toi que Tu t'es livré Toi-même en sacrifice pour pouvoir pardonner nos péchés, afin que nous puissions un jour être avec tous les élus en Ta présence, chantant et louant notre Dieu, parce que Tu es grand et parfait en toutes Tes œuvres!

Merci Seigneur Dieu, de Te faire encore connaître aujourd'hui et de toucher les cœurs endurcis, obscurcis par la nature pécheresse qui nous enveloppe si facilement; Tu connais chacun de nous par notre nom, Tu sais les besoins et la détresse de la jeunesse de ce monde déchu, et nous voulons Te remercier parce que Tu ouvres l'intelligence de plusieurs d'entre eux à Ta connaissance, afin qu'ils Te reçoivent comme Seigneur et Sauveur, et qu'ils soient aussi parmi les gens heureux, non seulement en ce monde ci, mais pour l'éternité. 

Seigneur, je viens à Toi tel que je suis. Je veux Te connaître, et te connaître davantage, Tu connais tout de moi, mais moi, je connais si peu de Toi! Instruis-moi dans l'intelligence, ouvre mes yeux spirituels, afin que je voie une étincelle de Ta gloire, qui ne peut se comparer à aucune autre. Tu nous as aimé jusqu'à mourir pour nous, Seigneur Jésus, et l'immensité de cet amour ne cessera jamais de m'émerveiller! Merci de m'aider à vivre une vie de reconnaissance pour toutes Tes bontés, que Tu sois le centre de toute ma vie. Merci pour Tes promesses, car elles sont vraies et digne de confiance. C'est pourquoi lorsque Tu as dit: "Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort" (Jean 11:25). Tu es ressuscité, seigneur Jésus, Tu es vivant et Tu as pouvoir et autorité sur toutes choses; apprends-moi à T'aimer et à Te servir, comme Tu as aimé et servi. Gloire à Dieu!

Merci mon Dieu de faire connaître Ta paix et Ta joie à ceux qui ne Te connaissent pas encore, et qui en ont tant besoin. Merci, pour que leurs yeux s'ouvrent et qu'ils voient l'immensité de Ton amour, et toutes les bénédictions ici bas et dans les lieux célestes que Tu réserves à ceux qui acceptent le Fils comme leur Sauveur, et comme Celui qui, seul, peut pardonner leurs péchés. Béni soit le nom du Seigneur, béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur, dans le nom puissant de Jésus-Christ, Amen.