vendredi 18 janvier 2013

Ma foi en Christ ne doit pas dépendre de mes circonstances



Actes 12 : 6 "La nuit qui précéda le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, lié de deux chaînes, dormait entre deux soldats; et des sentinelles devant la porte gardaient la prison."

Pierre, attendant d’être jugé, dormait entre deux gardes. Il n’est pas stressé, celui qui a foi en Dieu, car Il sait que son Père là-haut dans les cieux prend soin de lui, il lui fait confiance. Il garde en tout temps, et en tout lieu, une foi inébranlable en Christ Sauveur. Inébranlable parce que sa foi repose sur le solide roc, et non sur sa situation présente. L’homme moderne dépend trop souvent de ses circonstances pour pouvoir garder foi en Christ. Il ne peut pas apprécier à sa juste valeur tout ce qu’il possède, tellement il est dans l’abondance. Trop souvent, cela fait en sorte que Dieu prend la forme d’un gentil géant, toujours au service de tous les caprices de l’homme mortel. Leur vie de se déroule comme dans un rêve. Mais le réveil est brutal lorsqu’une montagne se dresse soudain sur la route de ces gens-là. Ils ont fait l’erreur d’associer Dieu qu’à leur condition extérieure, alors que Dieu regarde d’abord et avant tout à l’intérieur, au cœur de l’homme.

C’est une erreur que ne fait pas celui qui, dans toutes les conditions, garde ses yeux fixés sur la Parole de Dieu. Il sait que son Père céleste ne le laissera pas tomber, même s’il fait face à la mort. Il n’aspire pas à tout prix à poursuivre son pèlerinage sur la terre. Cela fait partie de pourquoi il ne craint pas la mort, ou la perte de son corps mortel. Ceci car il aspire plutôt à passer l’éternité en présence de son Créateur. Il n’est pas d’ici-bas, même si, pour un instant, il doit encore habiter ce temple mortel. Le temps que Dieu le perfectionne et le moule à sa façon. D’ailleurs, le Seigneur Jésus pria un jour pour ses disciples, disant : "Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde."

L’apôtre Paul en Philippiens 4 : 12-13, dira : "Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie."

Je puis tout par celui qui me fortifie. C’est l’état d’esprit dans lequel se trouvait l’apôtre Pierre, attendant dans sa cellule d’être jugé par un tribunal qu’il connaissait biaisé et persécuteur des chrétiens. Je puis tout par celui qui me fortifie. Sa foi, sa force, sa confiance ne reposaient pas sur ses œuvres ou sur sa petite personne, mais sur le grand roc inébranlable, Jésus-Christ vivant!

Heureux sommes-nous lorsqu’il nous est donné de connaître cette paix dans la foi, et qu’en toutes situations, nous puissions garder les yeux fixés sur Christ. Heureux sommes-nous également, puisqu’il nous est donné de nous emparer de la prière de Christ pour ses disciples, que nous pouvons lire en Jean 17, puisque nous sommes aussi ses disciples. Ainsi, nous serons aussi préservés de la corruption et du péché, et nos cœurs seront gardés purs et sans tâche par le précieux sang de l’agneau de Dieu crucifié et ressuscité, pour qu’au jour indiqué, nous entrions dans le royaume de Dieu.

À Dieu soit toute la gloire, Amen.

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