Le temps perdu

Le charivari indescriptible dans lequel nous vivons n'est pas une révolte de peu. Notre planète en ébullition est terrassée par un gigantesque volcan, il se tient à la porte de l'humanité, il a envahi toutes les couches de la société, et un terrible feu d'artifice s'élève jusqu'à la sphère Céleste. Qui subsistera et s'échappera de ce tourment infernal?

Apocalyptiques, les roues de fer se font entendre sur la surface de la Terre. Ce n'est pas une banale tourmente, mais bien une gigantesque tempête qui secoue la race humaine, un spectacle effrayant devient un cauchemar, une hantise. Une planète sans son Dieu est frappée par l'indifférence du Dieu Vivant qui ne se souvient plus de l'œuvre de ses mains, de ces friands du mal. Mais le Créateur regarde venir de tous les coins de l'hémisphère ses brebis affolées, elles ont entendu la voix du Maître, elles accourent se réfugier, connaissant l'abri qui va les protéger.  Elles ne doivent pas avoir part à la situation présente.  Le temps présent fulmine le destin, la destination des humains. C'est un temps perdu, il est venu, il repartira après avoir saccagé la pâture des impies et rebelles.  C'est un spectacle indescriptible qui se présente devant nos yeux et il va perdurer jusqu'à la fin du temps perdu. 

                                            

Prions.

  

Ô Dieu, toi qui a façonné toute chose, tout ce qui se meut sur la terre, regarde et vois l'angoisse des croyants prêts à paniquer devant ce brasier, cette fumée qui s'échappe et remplit l'atmosphère !

Ô Dieu écoute les lamentations des civilisés, ils n'ont pas profané leur foi, ils ont grandi en elle. Ils ont gardé la lueur de l'espoir et la lumière de l'espérance. Ils ne vacillent point dans l'espace réservé aux enfants de Dieu, c'est une clameur suppliante qu'ils lancent vers toi. O Père éternel, le Dieu du ciel et de la terre, veille donc sur l'exode des exilés qui cherchent un refuge, afin que leur nourriture et leur breuvage ne se gâtent, et qu’ils ne se détournent pas du bien !

Un seul Maître sur la terre, c'est le Dieu Vivant.  Sa respiration se fait entendre à l'oreille de tous ceux qui le cherchent et qui le trouvent.  O Dieu, c'est un appel suppliant que nous proclamons vers toi. 

Ô Dieu laisse donc passer la lumière dans la voûte céleste et reçois avec pitié tous ceux qui sont appelés à marcher à cette lumière. 

De ta puissance, qu'ils soient entourés et de ton autorité, guidés au mont des élus. 

Que ta loi soit favorable à tous et tes préceptes, une échappatoire à ce temps perdu.

Bénis mon Dieu, bénis mes paroles, qu’elles viennent vers toi en cette nuit de détresse ! Tous ceux qui reçoivent la lumière de l’Esprit-Saint, qu'elle soit au fond de leur cœur, une force et le courage de crier à la tempête de se calmer et de rejeter les ténèbres, que leur voix se fasse entendre. Le temps est perdu, le Dieu d'amour et Son Messie a remporté la victoire et ils accomplissent toute chose nouvelle ; le passé disparu, le temps présent est perdu et l'avenir rend gloire au Dieu du ciel qui a dicté aux lumières célestes de chanter et de crier sa gloire aux quatre vents de la terre, après s'être fait entendre dans le monde de la Splendeur là où la gloire est éternelle, Amen