jeudi 9 janvier 2014

Les démons versus le Fils de Dieu

Matthieu 8 : 28-34 "Lorsqu’il fut à l’autre bord, dans le pays des Gadaréniens, deux démoniaques, sortant des sépulcres, vinrent au-devant de lui. Ils étaient si furieux que personne n’osait passer par là. Et voici, ils s’écrièrent: Qu’y a-t-il entre nous et toi, Fils de Dieu? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps? Il y avait loin d’eux un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Les démons priaient Jésus, disant: Si tu nous chasses, envoie-nous dans ce troupeau de pourceaux. Il leur dit: Allez! Ils sortirent, et entrèrent dans les pourceaux. Et voici, tout le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer, et ils périrent dans les eaux. Ceux qui les faisaient paître s’enfuirent, et allèrent dans la ville raconter tout ce qui s’était passé et ce qui était arrivé aux démoniaques. Alors toute la ville sortit à la rencontre de Jésus; et, dès qu’ils le virent, ils le supplièrent de quitter leur territoire."


Tout d'abord, nous remarquons ici que les démons eux-mêmes reconnaissent que Jésus est le Fils de Dieu. De nombreux humains ne le croient pas, et c'est là une réussite du diable. Il connaît la vérité au sujet de Jésus, et il fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter que les hommes ne connaissent cette vérité, et soient délivrés de leurs péchés. Car rien ne peut résister à la puissance du Christ, Dieu fait homme. Nous le voyons dans cette lecture: les démons, lorsqu'ils virent s'approcher Jésus, savaient qu'ils ne pourraient pas lui résister, aussi le supplièrent-ils de ne pas les tourmenter "avant le temps". L'ennemi qui a été jeté hors du ciel sur la terre sait qu'il n'en a que pour peu de temps à pouvoir tourmenter les hommes. Et il savait qu'après la mort et la résurrection du Christ, il aurait encore moins de pouvoir. Le seul pouvoir qu'il possède désormais, c'est celui de tenter les hommes. Mais il ne peut pas les faire tomber. Nous entendons cela parfois, lorsqu'une personne a péché. Elle dit: "Ah, mais c'est le diable qui m'a fait tomber". En réalité, c'est elle-même qui a succombé à la tentation, car elle a refusé de se saisir de la Parole de Dieu afin de résister aux attaques de l'ennemi. Il est écrit en 1 Corinthiens 10:13 qu'aucune tentation ne nous est survenue qui n’aient été humaines, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que nous puissions la supporter."
 Et même la vaincre! Gloire à Dieu!


Car voilà, nous voyons que déjà, avant même la crucifixion du Christ, les démons n'avaient même pas le pouvoir de se jeter sur les cochons si le Christ ne leur en donnait pas la permission! S'ils doivent demander la permission d'entrer dans les pourceaux, à bien plus forte raison doivent-ils demander la permission à Dieu de tenter les hommes. Nous voyons une image de cela dans le livre de Job, lorsque satan se présente devant Dieu. Nous voyons qu'il ne peut pas tourmenter Job si Dieu ne lui en donne pas d'abord la permission. Permettez ici une parenthèse, car il y en a qui diront: "Mais quel genre de Dieu est-ce, pour qu'Il laisse être tourmenter les hommes, qu'Il veut à son image?" Justement, Il laisse les épreuves et les tentations arriver, afin d'éprouver notre foi, que nous nous dépouillions de la chair, et que nous apprenions à marcher par la foi. Job, qui était pourtant un homme intègre et fidèle à Dieu, s'adressant à l'Éternel, dira après son épreuve : "Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant mon œil t’a vu". Alors nous posons la question: Si Job, qui était intègre, a eu besoin de cette dure épreuve pour ne plus connaître Dieu que par ouïe-dire, mais réellement le voir avec les yeux de la foi, comment nous, qui sommes si souvent infidèles dans les petites ou les grandes choses, avons nous besoin d'être sortis de notre zone de confort, afin d'aussi être capable de trouver cette foi qui sauve, qui nous donne d'être en relation intime avec notre Père céleste, puisque c'est de cela dont il s'agit: par Jésus-Christ, Il devient réellement notre Père, et nous devenons ses enfants!


Revenons à notre texte: les démons, donc, durent demander la permission à Christ afin de pouvoir entrer dans les pourceaux! Nous voyons là à quel point l'ennemi n'a aucun, mais alors aucun pouvoir!


Le texte nous dit ensuite que dès que les démons furent entrés en eux, les pourceaux se précipitèrent des pentes escarpées dans la mer, où ils périrent tous. Cela dérangea à un tel point les habitants de cette ville qu'ils demandèrent à Jésus de quitter leur territoire! Plutôt que de réfléchir à ce qui venait de se produire, au miracle que Jésus avait accompli en délivrant les deux hommes possédés, ils n'avaient de pensées que pour leurs pourceaux! Ils ne semble pas qu'ils se réjouirent pour les deux hommes qui avaient été délivrés!


Il y a là une malheureuse image des hommes qui jettent Christ hors de leur vie. Ils lui préfèrent leurs pourceaux. Ils caressent un ou des péché(s) dans leur vie, et comme les pourceaux, ils se dirigent tout droit vers l'abîme éternel. Car ils préfèrent vivre selon les convoitises de leur chair, oubliant en même temps que, comme les démons, au temps fixé, ils auront à rendre des comptes devant le Juste Juge.


Ne choisissons pas les pourceaux! Invitons Jésus à venir en nous, qu'Il y face le ménage, comme il l'a fait jadis dans le temple.


Seigneur, même si je suis indigne de toi, c'est tel que je suis que je m'offre à Toi. Corrige-moi, transforme-moi. Je ne veux pas, je ne veux plus vivre parmi les pourceaux; chasse-les loin de ma vie! C'est toi que je veux, mon âme soupire après toi, je sais trop bien que sans toi, je ne peux pas accomplir la volonté du Père. Jésus, mon Seigneur et Sauveur, je te supplie, augmente ma foi, qu'il y ait en moi moins de terrestre, oui, que je sois dépouillé de ce corps terrestre afin de revêtir le corps de la vie. Je place ma confiance en toi, Jésus, car alors que je suis encore dans ce corps mortel, je suis loin de toi, et mon âme se languit au-dedans de moi, mais par la foi, je peux être en toi, et toi, en moi. C'est toi mon refuge, et en nul autre, je ne peux trouver le réconfort pour mon âme en ces temps si troubles. Que ton Saint nom soit béni, Amen.

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